Infolettres
Les étudiants de niveau postsecondaire du Canada ont droit à une gamme de crédits d’impôt et de déductions, incluant le crédit d’impôt pour les frais de scolarité, la déduction pour frais...
L’ARC a annoncé qu’un nouveau crédit d’impôt temporaire pour le bureau à domicile pourra être demandé par les particuliers admissibles qui ont travaillé de la maison au cours de l’anné...
L’Agence du revenu du Canada permet aux contribuables de désigner une autre personne, un cabinet ou une société pour communiquer avec l’Agence en leur nom lorsqu’une autorisation signée est ...
Les contribuables peuvent faire la demande au ministre du Revenu national pour un allègement administratif des pénalités et intérêts imposés ou, dans certains cas, pour une autorisation à effec...
Dans le cadre de son communiqué périodique du 9 décembre 2020 concernant l’établissement de son taux directeur, la Banque du Canada a indiqué qu’aucun changement ne serait apporté aux taux d...
La dernière publication de l'Enquête sur la population active de Statistique Canada indique que le taux de chômage a diminué de 0,4 point de pourcentage en novembre. Le taux de chômage s’est é...
Les taux d’intérêt prescrits par l’Agence du revenu du Canada pour la location à bail doivent être calculés en utilisant les informations sur le rendement des obligations qui se trouvent sur ...
Le 30 novembre, la ministre des Finances a publié l’Énoncé économique de l’automne, qui comprenait une mise à jour des prévisions du déficit pour l’exercice en cours et ceux à venir. Le...
Le gouvernement fédéral a annoncé que le programme offrant une subvention salariale aux entreprises admissibles qui subissent une baisse de revenus en raison de la pandémie sera disponible jusqu�...
Le gouvernement fédéral a annoncé que l’Énoncé économique de l’automne pour l’exercice 2020-2021 sera présenté le lundi 30 novembre 2020. Le communiqué de presse annonçant la date ...
La dernière publication de l’Indice des prix à la consommation (IPC) de Statistique Canada indique que le taux d’inflation d’octobre, mesuré sur une base annuelle, a augmenté de 0,7 %. L’...
Le gouvernement fédéral a publié les taux de cotisation à l’AE et les montants maximaux qui s’appliqueront en 2021 aux fins du programme d’assurance-emploi. En 2021, le taux de cotisation s�...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé des changements à venir concernant le plafond de cotisations déductibles pour une gamme de programmes d’épargne-retraite. Pour les régimes de pension ag...
La dernière publication de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada indique que le taux de chômage s’est établi à 8,9 % pour le mois d’octobre. Bien que le taux de chôm...
Le traitement fiscal des avantages non monétaires fournis par les employeurs à leurs employés peut grandement varier. Certains de ces avantages doivent être inclus dans le revenu d’emploi imposa...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé les montants et taux de cotisation applicables en ce qui a trait au Régime de pensions du Canada en 2021. Pour 2021, le taux de cotisation des employés et e...
Les taux d’intérêt prescrits par l’Agence du revenu du Canada pour la location à bail doivent être calculés en utilisant les informations sur le rendement des obligations qui se trouvent sur ...
Dans son annonce du 28 octobre, la Banque du Canada a indiqué que selon elle, aucun changement des taux d’intérêt actuels n’était nécessaire. Par conséquent, le taux officiel d’escompte d...
La Banque du Canada a publié son calendrier des annonces du taux directeur à venir pour l’année civile de 2021, et le voici : le mercredi 20 janvier; le mercredi 10 mars; le mercredi 21 av...
La dernière publication de l’Indice des prix à la consommation (IPC) de Statistique Canada indique que le taux d’inflation de septembre, mesuré sur une base annuelle, a augmenté de 0,5 %, en ...
En septembre, le programme de la Prestation canadienne d’urgence s’est terminé, et trois nouveaux programmes ont été lancés dans le but de fournir une aide financière aux personnes touchées ...
La dernière publication de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada indique que le taux de chômage a reculé de 1,2 point de pourcentage en septembre, ce qui établit le taux à 9...
Le gouvernement fédéral a créé trois nouvelles prestations distinctes qui peuvent être demandées par les Canadiens et Canadiennes admissibles à la suite de la fin du programme de la Prestation ...
L’Agence du revenu du Canada met les contribuables en garde contre une fraude fiscale en cours, qui consiste à demander une déduction pour créances irrecouvrables. Même si les particuliers peuve...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé quels seront les taux d’intérêt applicables sur les montants dus à l’Agence ou dus par celle-ci pour l’année 2020, ainsi que les taux applica...
La prestation de la sécurité de la vieillesse reçue par les Canadiens de plus de 65 ans est indexée trimestriellement aux changements de l’indice des prix à la consommation. Le gouvernement fé...
Les taux d’intérêt prescrits par l’Agence du revenu du Canada (ARC) pour la location à bail doivent être calculés en utilisant les renseignements sur le rendement des obligations, qui se trou...
Parmi les mesures d’allègement relatives à la pandémie, le gouvernement fédéral a offert aux étudiants de niveau postsecondaire, ainsi qu’aux récents diplômés de niveau secondaire et post...
Les contribuables canadiens qui paient leur impôt par acomptes provisionnels effectuent habituellement quatre paiements par année, soit le 15e jour de mars, juin, septembre et décembre. Plus tôt c...
Plus tôt cette année, l’Agence du revenu du Canada a annoncé que la date limite du paiement des soldes d’impôt des particuliers pour l’année d’imposition 2019, qui est normalement le 30 ...
La publication de septembre de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada démontre que le taux de chômage global s’est établi à 10,2 % pour le mois d’août. Ce taux représen...
Le gouvernement fédéral a annoncé une augmentation du montant des allocations de repas pour heures supplémentaires, ou de la partie « repas » d’une allocation de déplacement, que les employe...
L’admissibilité à un certain nombre de prestations et de crédits d’impôt remboursables, y compris le crédit d’impôt pour la taxe de vente harmonisée et pour la taxe sur les produits et se...
Le programme de prestation d’urgence en réponse à la pandémie offert par le gouvernement fédéral pour les étudiants de niveau postsecondaire ainsi que pour les personnes ayant récemment termi...
Depuis le 15 mars dernier, les Canadiens qui ont perdu des revenus en raison de la pandémie pouvaient toucher 500 dollars par semaine au titre de la Prestation canadienne d’urgence (PCU). En pré...
Au début du mois, une cyberattaque contre l’Agence du revenu du Canada (ARC) et d’autres agences du gouvernement fédéral a compromis les données fiscales et financières personnelles d’envir...
Le 17 juillet dernier, le gouvernement fédéral a annoncé que le programme de Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) existant serait prolongé pour être offert jusqu’au 21 novembre ...
La dernière publication de l’Indice des prix à la consommation (IPC) de Statistique Canada révèle que le taux d’inflation de juillet, mesuré sur une base annuelle, s’établissait à 0,1 %....
Les taux d’intérêt prescrits par l’Agence du revenu du Canada (ARC) pour la location à bail doivent être calculés en utilisant les informations sur le rendement des obligations qui se trouven...
Selon la dernière publication de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada, le taux de chômage en juillet atteignait 10,9%. Cela signifie que le taux de chômage a diminué de 1,4 ...
Les contribuables qui effectuent des paiements par acomptes provisionnels pour l’impôt doivent verser ces paiements quatre fois dans l’année. Les dates butoirs habituelles de ces paiements sont ...
L’Agence du revenu du Canada a publié un avis sur son site Web indiquant qu’elle subit des retards dans le traitement des déclarations de revenus de 2019 pour les particuliers qui ont produit la...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé qu’une période d’allègement des intérêts serait offerte aux contribuables en ce qui a trait aux dettes fiscales en souffrance. Cette période d’all�...
Plus tôt cette année, la date la date limite de paiement des soldes d’impôts des particuliers dus pour l’année d’imposition 2019 a été prolongée du 30 avril au 1er septembre 2020. Le g...
Dans son communiqué annonçant l’établissement du taux directeur du 15 juillet, la Banque du Canada a jugé qu’aucun changement aux taux d’intérêt actuels n’était nécessaire. Par conséq...
Le taux de crédit-bail prescrit par l’Agence du revenu du Canada doit être calculé en utilisant les renseignements sur le rendement des obligations qui se trouvent sur le site Web de la Banque du...
Les employeurs canadiens dont l’entreprise a été touchée par la pandémie pourraient être admissibles à recevoir une subvention salariale du gouvernement fédéral, intitulée la Subvention sal...
Le dernier rapport de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada démontre une légère réduction du taux de chômage en juin. En effet, celui-ci se situe à 12,3 %, ce qui représe...
Le 8 juillet, le gouvernement fédéral a présenté une mise à jour de sa position budgétaire pour l’exercice en cours (2020-2021), qui tient compte des dépenses effectuées relativement à la p...
Plus tôt cette année, le gouvernement fédéral a annoncé dans le cadre de ses mesures d’aide liées à la pandémie que les bénéficiaires de la sécurité de la vieillesse (SV) recevraient un ...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié un conseil fiscal rappelant aux contribuables canadiens qu’ils peuvent encore utiliser ses services en ligne afin de produire leurs déclarations de re...
La prestation de la Sécurité de la vieillesse (SV) versée aux Canadiens âgés de plus de 65 ans est indexée trimestriellement en fonction des variations de l’indice des prix à la consommation...
Le taux d’intérêt prescrit pour la location à bail par l’Agence du revenu du Canada doit être calculé en utilisant les renseignements sur le rendement des obligations qui se trouvent sur le s...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé les taux d’intérêt qui s’appliqueront aux montants qui lui sont dus et aux montants qu’elle doit pour les trois premiers trimestres de 2020, ainsi que...
Le gouvernement fédéral a annoncé que la Prestation canadienne d’urgence (PCU) a été prolongée de huit semaines additionnelles, dans certaines circonstances. Au départ, la PCU était destiné...
La dernière publication de l’enquête sur les prix à la consommation de Statistique Canada révèle que le taux d’inflation a diminué de 0,4 % au cours du mois de mai, mesuré sur une base ann...
Le taux de crédit-bail prescrit par l’Agence du revenu du Canada doit être calculé en utilisant les renseignements sur le rendement des obligations qui se trouvent sur le site Web de la Banque du...
La dernière publication de l’Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada indique que le taux de chômage a légèrement augmenté au cours du mois de mai, passant de 13,0 % à 13...
Dans le cadre des annonces régulières relatives aux taux d’intérêt du 3 juin dernier, la Banque du Canada, comme il a été anticipé, maintient les taux actuels. Par conséquent, le taux d’es...
Les travailleurs autonomes canadiens et leurs conjoints doivent produire une déclaration de revenus des particuliers pour l’année d’imposition de 2019 au plus tard le 15 juin 2020. Toutefois, da...
Les contribuables canadiens qui paient leur impôt par acomptes provisionnels devraient normalement effectuer leur deuxième paiement de l’année le 15 juin 2020. Toutefois, l’Agence du revenu d...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé que la date limite de production des déclarations des sociétés (T2) et des fiducies (T3) a été repoussée. Le communiqué indique que les sociétés et f...
Tous les ans, des organismes communautaires de partout au Canada tiennent de nombreux comptoirs d’impôts durant lesquels les contribuables peuvent faire préparer gratuitement leur déclaration de ...
Dans le cas de nombreuses prestations fédérales, comme l'allocation canadienne pour enfants et le crédit pour la taxe sur les produits et services, l'année de prestation s'échelonne du 1er juill...
L’Agence du revenu du Canada a publié un rappel aux Canadiens concernant les situations qui exigent un remboursement de la Prestation canadienne d’urgence (PCU). En particulier, les personnes qui...
Le gouvernement fédéral a annoncé qu’afin d’aider les aînés à assumer les coûts supplémentaires attribuables à la pandémie, un versement supplémentaire unique sera offert aux aînés ca...
L’Agence du revenu du Canada a publié une alerte sur son site Web avertissant les Canadiens d’une arnaque se servant de la Prestation canadienne d’urgence (PCU). Cette Prestation, pour laquelle...
En réponse à la pandémie, le gouvernement fédéral offre aux employeurs admissibles une subvention salariale partielle grâce au programme de la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC). ...
Les taux d’intérêt prescrits par l’Agence du revenu du Canada pour la location à bail doivent être calculés en fonction des informations sur le rendement des obligations publiées sur le site...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé les taux d’intérêt qui s’appliqueront aux montants dus à l’Agence et par elle pour le premier semestre de 2020, ainsi que les taux qui s’appliquero...
L’Indice des prix à la consommation (IPC) publié par Statistique Canada au mois d’avril révèle une forte baisse du taux d’inflation en mars. Sur une base annuelle, ce taux s’établissait �...
La dernière publication de l’Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada fait état d’une hausse importante du taux de chômage au cours du mois de mars. Dans la publication d�...
Le gouvernement fédéral a annoncé la suspension des paiements obligatoires de prêts d’études du Canada, et ce, jusqu’au 30 septembre 2020. Si les paiements se font habituellement par débit...
Dans son communiqué annonçant l’établissement du taux d’intérêt du 15 avril, la Banque du Canada a indiqué que, selon elle, aucun changement aux taux d’intérêt actuels n’était néces...
Le gouvernement fédéral offrira un programme de subvention salariale aux employeurs admissibles qui ont récemment subi une réduction de leurs revenus de 30 % ou plus. Ce programme prévoit le ver...
Depuis le 6 avril 2020, les Canadiens peuvent demander la prestation canadienne d’urgence (PCU), qui fournit aux personnes admissibles 500 $ par semaine pendant un maximum de 16 semaines. En gé...
Le gouvernement fédéral reportera la date limite des paiements se rattachant à la taxe sur les produits et services (TPS) et à la taxe de vente harmonisée (TVH) pour les entreprises. Ce report s�...
Lors d’une annonce non prévue faite le 27 mars, la Banque du Canada a abaissé les taux d’intérêt pour la troisième fois ce mois-ci. Au cours de l’annonce, la Banque a réduit les taux cour...
Le gouvernement fédéral a annoncé que, pour l’année de prestation en cours seulement, le montant de la prestation canadienne pour enfants sera majoré d’un versement unique de 300 $ par enfan...
La date limite pour produire la plupart des déclarations de revenus des particuliers et effectuer le paiement de tout solde d’impôt dû pour l’année d’imposition 2019 est, en principe, fixée...
Invoquant les perturbations économiques causées par la pandémie de COVID‑19 et la récente chute des prix du pétrole, la Banque du Canada annonce une nouvelle réduction de son taux directeur. C...
Le gouvernement fédéral a annoncé que la date limite de production des déclarations de revenus des particuliers canadiens, qui était normalement fixée au 30 avril, a été reportée au 1er jui...
Les contribuables canadiens qui achètent ou vendent une propriété au cours de l'année peuvent devoir déclarer cette transaction dans leur déclaration de revenus annuelle et, dans certains cas, p...
La dernière publication de l'Enquête sur la population active de Statistique Canada indique que le taux de chômage dans l’ensemble a connu une très légère hausse de 0,1 % au cours du mois de ...
Le service téléphonique pour les demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers de l’Agence du revenu du Canada offrira un horaire prolongé durant la saison d’impôt. Ce service té...
Dans son communiqué annonçant l’établissement du taux directeur du 4 mars, la Banque du Canada a indiqué qu’elle jugeait que le taux directeur actuel nécessitait une réduction. Par conséque...
L'Agence du revenu du Canada (ARC) a publié son guide Revenus d'un travail indépendant d’entreprise, de profession libérale, de commissions, d'agriculture et de pêche 2019. L'ARC rappelle avoir ...
Le service IMPÔTNET de l'Agence du revenu du Canada pour la transmission des déclarations de revenus des particuliers pour l'année d'imposition 2019 est maintenant disponible. Le service IMPÔTNET ...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé que les cotisations à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) doivent être versées le lundi 2 mars 2020 ou avant pour qu’elles soient dédu...
La plus récente publication de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada démontre une hausse du taux d’inflation pour le mois de janvier. Le taux a progressé de 2,4 % d’une ...
La dernière publication de l'Enquête sur la population active de Statistique Canada révèle que le taux de chômage a légèrement diminué au cours du mois de janvier, passant de 5,6 % à 5,5 %....
Les taux et les plafonds de déduction et de crédit pour les frais de repas et de voyage sont désormais affichés sur le site de l'Agence du revenu du Canada (ARC). Ces taux et plafonds s'appliquent...
Dans son budget 2019, le gouvernement fédéral a instauré un nouveau crédit d’impôt pour les abonnements aux services d’information numériques payés par les particuliers. Ce crédit d’imp�...
Dans son budget 2019, le gouvernement fédéral a instauré un nouveau crédit d’impôt pour les abonnements aux services d’information numériques payés par les particuliers. Ce crédit d’imp�...
L’ARC publie un guide pour les étudiants de niveau postsecondaire qui présente les règlements s’appliquant aux situations fiscales typiques de ces étudiants. Ces règlements comprennent le tra...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé qu’IMPÔTNET, le service de transmission électronique des déclarations de revenus des particuliers pour l’année d’imposition 2019, sera offert à pa...
L’Agence du revenu du Canada a publié la déclaration de revenus et le guide pour toutes les provinces et les territoires pour l’année d’imposition 2019. Ces formulaires et ces guides sont of...
Dans le cadre de ses communiqués périodiques concernant l’établissement de son taux directeur, la Banque du Canada a indiqué, le 22 janvier 2020, ne pas considérer qu'il était nécessaire de...
L'Agence du revenu du Canada a annoncé les plafonds de déduction et les taux des avantages relatifs aux frais d'utilisation d'un véhicule automobile en 2020. La plupart des taux et des plafonds qu...
Le gouvernement fédéral a annoncé le montant des paiements de la Sécurité de la vieillesse (SV) et des prestations connexes qui seront effectués au cours du premier trimestre (1er janvier au 31...
La dernière publication de l'Enquête sur la population active de Statistique Canada indique que 35 000 emplois ont été créés au cours du mois de décembre et que le taux de chômage global a d...
Le gouvernement fédéral a annoncé que les montants consentis au titre du crédit d'impôt personnel de base, du crédit pour conjoint et conjoint de fait et du crédit pour personne à charge admis...
L'Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d'intérêt qui s'appliqueront aux montants qui lui sont dus ou qu'elle doit verser pour le premier trimestre de 2020, ainsi que les taux qui s'...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) offrait autrefois aux contribuables une liste des taux d’intérêt prescrits pour la location à bail qui contenait le taux applicable pour le prochain mois, ai...
Le gouvernement fédéral a annoncé les montants qui seront payés dans le cadre du programme de l’Incitatif à agir pour le climat au cours de 2020. Ces montants sont réclamés en remplissant la ...
Les contribuables qui n’ont pas encore fait leur déclaration de revenus personnels pour 2018 (ou pour les trois années précédentes) peuvent le faire avec IMPÔTNET jusqu’au 24 janvier 2020. ...
La Mise à jour économique et budgétaire 2019 publiée le 16 décembre par le ministre des Finances démontre une hausse importante du déficit prévu pour l’exercice financier en cours. Plus t�...
Les Canadiens qui paient de l’impôt sur le revenu par acomptes provisionnels doivent faire le quatrième et dernier paiement pour 2019 au plus tard le lundi 16 décembre 2019. Les contribuables ...
En vertu du programme d’allègement pour les contribuables du gouvernement fédéral, le ministre du Revenu national peut offrir aux contribuables un allègement des intérêts ou des pénalités. C...
Dans son annonce du taux directeur prévu du 4 décembre, la Banque du Canada a indiqué que, selon elle, le taux directeur actuel ne nécessite aucun changement. Le taux officiel d’escompte demeur...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé que les paliers d’imposition pour les particuliers et le montant des crédits pour l’année d’imposition 2020 augmenteront de 1,9 %. Chaque ann...
La plus récente publication de Statistique Canada concernant l’Indice des prix à la consommation (IPC) indique que le taux d’inflation enregistré pour le mois d’octobre 2019 demeure inchang�...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié la nouvelle version de ses Formules pour le calcul des retenues sur la paie (T4127), qui s’adresse aux fournisseurs de logiciel de paie ou aux entrepri...
Le mercredi 27 novembre, l’Agence du revenu du Canada (ARC) tiendra un webinaire sur les exigences en matière de retenues sur la paie pour les employeurs canadiens. Le webinaire, qui débutera à...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a actualisé son guide sur l’impôt des étudiants. Ce guide (P105 Les étudiants et l’impôt) passe en revue le traitement fiscal des déductions et des créd...
Le gouvernement fédéral a annoncé le taux de cotisation à l’assurance-emploi qui sera perçue en 2020. Pour 2020, le maximum de la rémunération assurable pour l’année sera de 54 200 $. Le...
La plus récente Enquête sur la population active au Canada démontre qu’il n’y a eu aucun changement au taux de chômage global pour le mois d’octobre 2019. Le taux s’est maintenu à 5,5 %...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié son Guide de l’employeur : Les retenues sur la paie et les versements pour 2020 (T4001-F). Le guide informe les employeurs sur les retenues qui doiven...
Le gouvernement fédéral a annoncé les taux de cotisation et les montants ainsi que le maximum des gains ouvrant droit à pension relatifs au Régime de pensions du Canada (RPC) qui seront en vigueu...
Les employeurs doivent, d’ici la fin du mois de février 2020, émettre des feuillets T4 pour leurs employés pour l’année d’imposition 2019. Ces feuillets T4 résumeront le montant de la r...
Lors de son annonce préétablie du taux directeur le 30 octobre 2019, la Banque du Canada a indiqué qu’à son avis, il n’était pas nécessaire de modifier les taux actuels. Par conséquent, l...
Comme il a été annoncé précédemment, des changements seront apportés au Régime de pensions du Canada (RPC) au cours des cinq prochaines années en vue d’accroître le montant des prestations...
Le gouvernement fédéral offre en ligne une calculatrice détaillée du revenu de retraite qui peut être utilisée par les contribuables qui planifient leur retraite. La calculatrice en ligne permet...
Le taux d’inflation global, qui correspond à l’augmentation de 1,9 % d’une année à l’autre enregistrée en août 2019, est demeuré inchangé pour le mois de septembre. Le coût de l’es...
La plus récente Enquête sur la population active au Canada démontre une forte augmentation de la création d’emplois pour le mois de septembre. Au cours de ce mois, l’emploi a augmenté de 54 ...
Auparavant, l’Agence du revenu du Canada (ARC) fournissait aux contribuables une liste des taux d’intérêt prescrits pour la location à bail comprenant le taux applicable pour le mois à venir, ...
Le gouvernement fédéral a annoncé le taux de cotisation à l’assurance-emploi et les montants qui seront perçus en 2020. Pour 2020, le taux de cotisation à l’assurance-emploi diminuera à 1,5...
Le gouvernement fédéral a annoncé le montant de la pension de la Sécurité de la vieillesse et d’autres montants associés, qui seront versés au cours du quatrième trimestre de 2019 (du 1er o...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d’intérêt qui s’appliqueront aux montants dus à l’ARC et que l’ARC doit pour 2019, ainsi que les taux qui serviront au calcul des av...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a actualisé sa publication sur sa manière de mener les vérifications fiscales. La publication mise à jour (RC4188F) présente le processus de sélection d’un...
Auparavant, l’Agence du revenu du Canada (ARC) fournissait aux contribuables une liste des taux d’intérêt prescrits pour la location à bail comprenant le taux applicable pour le mois à venir, ...
La dernière publication de l’indice des prix à la consommation de Statistique Canada révèle que le taux d’inflation, calculé d’une année à l’autre, s’établissait à 1,9 % en août. ...
Le ministère des Finances Canada a publié le Rapport financier annuel du Canada pour 2018-2019, qui donne un aperçu des résultats financiers du gouvernement pour l’exercice qui a pris fin le 31...
Chaque année en septembre, des milliers d’étudiants étrangers déménagent (ou reviennent) au Canada afin d’y fréquenter un établissement d’enseignement secondaire ou postsecondaire canadie...
Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête sur la population active indique que l’emploi a progressé de 81 000 en août 2019. Malgré cette augmentation, le taux de chô...
Dans son annonce planifiée en matière de taux d’intérêt, qui a eu lieu le 4 septembre, la Banque du Canada a indiqué être d’avis qu’aucun changement aux taux courants n’est nécessaire...
Les particuliers qui paient leur impôt sur le revenu par des acomptes provisionnels trimestriels doivent effectuer le troisième paiement de l’année au plus tard le 15 septembre. Puisque cette da...
La Banque du Canada a publié la liste des huit dates auxquelles elle annoncera le taux directeur en 2020. Les dates prévues sont les suivantes : le mercredi 22 janvier le mercredi 4 mars le merc...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) met en garde les propriétaires de régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER) autogérés contre un nouveau stratagème fiscal qui pourrait leur être prop...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié une version mise à jour de sa circulaire d’information, qui présente les règles et exigences s’appliquant aux contribuables qui tiennent des livre...
Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Indice des prix à la consommation (IPC) indique que le taux d’inflation enregistré pour le mois de juillet est le même que celui enregi...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) fournissait auparavant aux contribuables une liste des taux d’intérêt prescrits pour la location à bail, qui incluait notamment le taux applicable pour le moi...
Le dernier communiqué de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada indique une légère augmentation du taux de chômage pour le mois de juillet d’une année à l’autre. Pour ce...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié un bulletin de conseils fiscaux pour rappeler aux contribuables les mesures qu’elle utilise pour protéger la confidentialité de leurs renseignements ...
Les particuliers qui payent de l’impôt par acomptes provisionnels doivent verser leur troisième acompte pour l’année d’imposition 2019 au plus tard le 15 septembre 2019. Puisque cette date...
Le gouvernement fédéral offre un allègement fiscal aux producteurs de bétail touchés par des conditions météorologiques extrêmes pendant l’année. Cet allègement est prévu par la dispositi...
La Banque du Canada a publié la liste des dates auxquelles elle fera l’annonce du taux directeur en vigueur en 2020. Les huit dates d’annonce du taux directeur prévues en 2020 figurent dans le c...
Les emprunteurs hypothécaires potentiels au Canada sont soumis à un test de « tension hypothécaire » dans le cadre de l’évaluation de leur solvabilité. Aux termes de ce critère, ces emprun...
La plus récente publication de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada indique que le taux d’inflation global durant le mois de juin 2019 s’est établi à 2,0 %. Le taux com...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) fournissait auparavant aux contribuables la liste des taux d’intérêt prescrits pour la location à bail. Cette liste comprenait le taux applicable pour le mois...
Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête sur la population active indique que bien que le taux de chômage ait augmenté de 0,1 % en juin, l’emploi a augmenté de 132 0...
Lors de son annonce planifiée en matière de taux d’intérêt qui a eu lieu le 10 juillet, la Banque du Canada a indiqué être d’avis qu’aucun changement au taux actuel n’était nécessaire...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d’intérêt qui s’appliqueront aux montants qui lui sont dus ainsi qu’aux montants qu’elle doit pour les trois premiers trimestres de ...
Le 1er juillet 2019 correspond au début de l’année de prestations 2019-2020 de plusieurs allocations pour enfants et programmes de crédit d’impôt provinciaux et fédéraux, y compris le cr�...
Le gouvernement fédéral a annoncé le montant des paiements de la Sécurité de la vieillesse (SV) qui seront versés au cours du troisième trimestre (du 1er juillet au 30 septembre) de 2019. Les...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé le taux d’intérêt prescrit pour la location à bail qui sera en vigueur au cours du mois de juillet 2019. Le taux d’intérêt prescrit pour le mo...
Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Indice des prix à la consommation (IPC) indique que celui-ci a progressé de 2,4 % d’une année à l’autre en mai. L’inflation a ét...
En vertu du régime fiscal canadien, les options d’achat d’actions des employés font l’objet d’un traitement fiscal préférentiel. Dans son budget de cette année, le gouvernement fédéral ...
Le budget fédéral de cette année faisait l’annonce d’un nouveau programme visant à aider les acheteurs d’une première habitation. Dans le cadre de l’Incitatif à l’achat d’une premiè...
À compter de juillet 2019, le montant de l’Allocation canadienne pour enfants (ACE) versée aux familles canadiennes admissibles sera majoré pour tenir compte de l’inflation. À partir du paie...
Le dernier communiqué de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada note un léger recul du taux de chômage général enregistré pour le mois de mai. Le taux de chômage pour ce mo...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé les taux d’intérêt prescrits pour la location à bail qui seront en vigueur durant le mois de juin 2019. Le taux prescrit pour ce mois sera de 2,90 %, a...
Les particuliers qui paient leur impôt sur le revenu par acomptes provisionnels doivent verser leur deuxième acompte provisionnel de 2019 au plus tard le 17 juin 2019. Ces contribuables devraient ...
Les travailleurs indépendants (et leur conjoint) ont jusqu’au lundi 17 juin 2019 pour produire leurs déclarations de revenus pour l’année d’imposition 2018. Les déclarations produites apr�...
Lors de son annonce prévue concernant les taux d’intérêt, qui a eu lieu le 29 mai, la Banque du Canada a indiqué qu’aucun changement aux taux d’intérêt actuels n’était nécessaire. Pa...
Le gouvernement du Canada et plusieurs provinces offrent des programmes de prestations dont l’admissibilité et le montant des prestations sont fondés, du moins en partie, sur le revenu du prestata...
Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Indice des prix à la consommation (IPC) indique que le taux d’inflation s’est établi à 2 % d’une année à l’autre en avril. Sep...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié des conseils fiscaux qui confirment que les travailleurs indépendants et leur conjoint ont jusqu’au lundi 17 juin 2019 pour produire leur déclarati...
Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête sur la population active indique qu’en avril, l’emploi a augmenté pour presque tous les groupes démographiques. Pendant ce mo...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié un avertissement sur un stratagème fiscal en cours concernant les comptes gestion-santé (CGS) vendus aux petites entreprises. Les CGS sont des régimes...
Le gouvernement fédéral a annoncé que les taux de prestations de l’allocation canadienne pour enfants (ACE) augmenteront à compter du versement de juillet 2019.En juillet, la prestation maximal...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d’intérêt prescrits pour la location à bail qui seront en vigueur au cours du mois de mai 2019. En mai, le taux prescrit sera réduit à ...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a diffusé un communiqué de presse pour rappeler aux contribuables touchés par les inondations de ce printemps qu’elle offre un allègement fiscal à l’égar...
Le dernier communiqué de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada indique une augmentation importante du taux d’inflation enregistré au mois de mars 2019. Durant ce mois, l’...
Dans son annonce prévue du taux directeur faite le 24 avril 2019, la Banque du Canada a déterminé qu’aucun changement aux taux d’intérêt actuels n’était nécessaire. Par conséquent, le ...
Le gouvernement fédéral a annoncé les taux des prestations de la Sécurité de la vieillesse (SV) qui seront en vigueur au deuxième trimestre (du 1er avril au 30 juin) de 2019. Chaque trimestre,...
Tous les paiements de l’impôt sur le revenu des particuliers exigibles pour l’année d’imposition 2018 doivent être reçus par l’Agence du revenu du Canada au plus tard le mardi 30 avril ...
L’Agence du revenu du Canada a publié un guide à jour à l’intention des contribuables qui demandent des frais médicaux dans leur déclaration de revenus 2018. Les particuliers ont le droit de ...
Le dernier communiqué de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada indique que le taux de chômage général est demeuré inchangé en mars, à 5,8 %. L’emploi a progressé en Sa...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a communiqué le taux d’intérêt prescrit pour la location à bail qui sera en vigueur pendant le mois d’avril 2019. Ce taux est de 3,10 %. Un tableau affic...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d’intérêt qui s’appliqueront aux montants qui lui sont dus et aux montants qu’elle doit pour le premier semestre de 2019, ainsi que les...
L’Agence du revenu du Canada a publié sur son site Web des conseils fiscaux à l’intention des aînés et des étudiants. Ces conseils fiscaux présentent et expliquent les crédits, déductions ...
Le dernier communiqué de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada indique que le taux d’inflation pour le mois de février, mesuré d’une année à l’autre, s’établissait...
Le budget de 2019 propose que le cadre du droit d’accise pour les produits du cannabis soit modifié afin d’appliquer plus efficacement le droit d’accise sur ces nouvelles catégories de produit...
Le budget de 2019 propose d’élargir l’application des allègements fiscaux touchant les soins de santé sous le régime de la taxe sur les produits et services/taxe de vente harmonisée (TPS/TVH)...
Le budget de 2019 annonce l’intention du gouvernement de limiter le recours au régime d’imposition actuel des options d’achat d’actions des employés et de mieux harmoniser le traitement fisc...
Le budget 2019 propose de permettre à l’Agence du revenu du Canada (ARC) d’envoyer des demandes péremptoires de renseignements par voie électronique à une banque ou à une caisse de crédit se...
Le budget de 2019 propose que le titulaire du compte d’épargne libre d’impôt (CELI) soit dorénavant lui aussi solidairement tenu responsable de l’impôt à payer sur le revenu tiré de l’ex...
Le budget de 2019 propose d’instaurer une nouvelle règle qui refuserait une déduction à une fiducie de fonds commun de placement relativement à la partie d’une attribution faite à un détente...
Le budget de 2019 propose d’interdire les versements de prestations de retraite d’un régime de retraite individuel (RRI) se rapportant aux années d’emploi antérieures qui constituaient un ser...
Pour rendre les règles des régimes interentreprises déterminés (RID) conformes aux dispositions des règles fiscales relatives aux pensions qui s’appliquent aux autres régimes de pension agré�...
Les sommes payées pour les produits du cannabis peuvent être admissibles au crédit d’impôt pour frais médicaux lorsque ces produits sont achetés pour un patient à des fins médicales, conform...
Une décision judiciaire récente liée à l’interprétation de l’expression « importance nationale » a créé une incertitude quant à la disponibilité de ces incitatifs fiscaux. Le budget de...
Le budget de 2019 propose de modifier la Loi de l’impôt sur le revenu afin de préciser que les paiements d’aide financière que reçoivent les prestataires de soins en vertu d’un programme de ...
Le budget de 2019 propose de modifier la Loi de l’impôt sur le revenu afin de préciser qu’un particulier peut être considéré comme le parent d’un enfant pris en charge aux fins de l’Alloc...
Afin de s’assurer que le régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI) continue de répondre aux besoins des Canadiens handicapés, le budget de 2019 propose d’y apporter deux changements qu...
Le budget de 2019 propose de modifier les règles fiscales de manière à permettre aux régimes de pension agréés collectifs (RPAC) et aux régimes de pension agréés (RPA) à cotisations détermi...
Le budget de 2019 propose de modifier les règles fiscales afin de faire en sorte qu’une rente viagère différée à un âge avancé soit reconnue comme un achat de rente admissible, ou un placemen...
Afin de rendre le traitement fiscal des propriétaires d’immeubles résidentiels à logements multiples plus uniforme par rapport à celui des propriétaires d’immeubles résidentiels à logement ...
Le budget de 2019 propose d’augmenter à 35 000 $ le plafond des retraits dans le cadre du Régime d’accession à la propriété (RAP). Cela s’appliquerait aux retraits effectués après le 19...
Le budget de 2019 propose ce nouveau crédit non imposable qui aiderait les Canadiens à assumer les frais de formation. Chaque année, les travailleurs admissibles âgés de 25 ans à 64 ans accumule...
Le budget de 2019 propose ce qui suit : Élargir les règles sur les opérations de transfert de sociétés étrangères affiliées dans la Loi de l’impôt sur le revenu afin d’empêcher une soci...
Dans le budget de 2019, le gouvernement propose d’autres modifications à la Loi canadienne sur les sociétés par actions afin de permettre aux autorités fiscales et aux responsables de l’applic...
Le budget de 2019 propose une modification qui ajoute une condition supplémentaire afin de bénéficier de l’exception visant les opérations commerciales dans la définition de « contrat dériv�...
Le budget de 2019 propose d’ajouter le Protocole d’entente entre le gouvernement du Canada et les gouvernements respectifs des Communautés flamande, française et germanophone du Royaume de Belgi...
Le budget de 2019 propose d’abroger le recours au revenu imposable comme facteur contribuant à déterminer la limite des dépenses annuelles d’une SPCC aux fins du crédit d’impôt majoré pour...
Le budget de 2019 propose d’éliminer l’exigence voulant que les ventes doivent être effectuées à une société coopérative agricole ou de pêche pour être exclues du revenu de société dét...
Dans le budget de 2019, le gouvernement propose que ces véhicules soient admissibles à une déduction fiscale complète l’année où ils sont mis en service. Les véhicules admissibles comprendron...
Le budget de 2019 propose d’instaurer trois nouvelles mesures fiscales pour soutenir le journalisme canadien : Permettre aux organisations journalistiques de s’enregistrer en tant que donataires ...
Le dernier communiqué de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada indique que, même si le taux de chômage en février est demeuré inchangé, l’emploi a progressé de 56 000. ...
Dans son annonce prévue du taux directeur faite le 6 mars 2019, la Banque du Canada a indiqué que, selon elle, aucun changement aux taux d’intérêt actuels n’est nécessaire. Par conséquent,...
Le dernier communiqué de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada révèle une diminution du taux d’inflation pour le mois de janvier. Ce taux, mesuré d’une année à l’aut...
Le premier acompte provisionnel d’impôt sur le revenu des particuliers pour l’année d’imposition 2019 est exigible au plus tard le vendredi 15 mars 2019. Les particuliers qui ont déjà pay...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé que la ligne des demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers (1-800-959-7383) offrira des heures prolongées. Jusqu’au 30 avril 2019, les a...
Le ministre des Finances a annoncé que le budget fédéral 2019-2020 sera déposé le mardi 19 mars 2019. Après le dépôt du budget, vers 16 h, les documents budgétaires seront publiés sur le...
La trousse d’impôt pour la préparation des déclarations T1 des particuliers de 2018 est maintenant disponible sur le site Web de l’Agence du revenu du Canada au https://www.canada.ca/fr/agenc...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé que son service IMPÔTNET pour la production des déclarations de revenus des particuliers de 2018 est disponible depuis le lundi 18 février 2019. Le servi...
L’Agence du revenu du Canada a publié un conseil fiscal à l’intention des étudiants et des diplômés postsecondaires qui produiront une déclaration de revenus pour l’année d’imposition ...
Durant le mois de janvier, le nombre de personnes en emploi au Canada a augmenté de 67 000. Ce chiffre s’explique en grande partie par la hausse de l’emploi chez les jeunes de 15 à 24 ans et d...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé le taux d’intérêt prescrit pour la location à bail qui sera en vigueur durant le mois de mars 2019. Le taux prescrit pour ce mois sera de 3,11 %. Un ta...
L’Agence du revenu du Canada a publié un conseil fiscal qui présente les déductions et crédits d’impôt les plus pertinents pour les aînés, que les aînés admissibles peuvent demander au mo...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé que son service en ligne IMPÔTNET pour la production des déclarations de revenus des particuliers de 2018 sera disponible à compter du lundi 18 fé...
À compter du 11 février 2019, l’Agence du revenu du Canada (ARC) fusionnera ses services de courrier en ligne et d’alertes du compte. Les utilisateurs de ces services en seront informés par c...
Le ministère des Finances du Canada a publié un rappel indiquant que le processus de consultation en cours sur le budget fédéral 2019-20 prendra fin le mardi 29 janvier 2019. Les intervenants i...
Le dernier communiqué de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada indique que le taux d’inflation, mesuré d’une année à l’autre, s’établissait à 2 % durant le mois d...
Le ministère des Finances du Canada a annoncé les plafonds de déduction des frais d’automobile et les taux des avantages relatifs à l’utilisation d’une automobile qui s’appliqueront aux en...
Dans son annonce prévue du taux directeur faite le 9 janvier 2019, la Banque du Canada a indiqué qu’aucun changement ne serait apporté aux taux d’intérêt actuels. Par conséquent, le taux o...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé les règles concernant les taux d’intérêt prescrits pour la location à bail qui seront en vigueur durant les mois de janvier et de février 2019.Le taux...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé les taux d’intérêt qui s’appliqueront aux montants qui lui sont dus et aux montants qu’elle doit pour le premier trimestre de 2019 ainsi que les taux ...
Au cours des sept prochaines années, d’importants changements seront apportés au Régime de pensions du Canada. Dans l’ensemble, ces changements se traduiront par une augmentation d’environ 50...
Le dernier communiqué de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada indique que le taux d’inflation, mesuré d’une année à l’autre, s’établissait à 1,7 % mois de novemb...
Les contribuables qui n’ont pas encore produit leur déclaration de revenus des particuliers pour 2017 (ou les trois années antérieures) peuvent le faire au moyen d’IMPÔTNET jusqu’au vendredi...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé le taux d’intérêt prescrit pour la location à bail qui sera en vigueur durant le mois de janvier 2019. Le taux prescrit pour ce mois sera de 3,39 %. Un...
Lorsque les contribuables ne respectent pas leurs obligations de production de déclaration de revenu ou de paiement, des pénalités et intérêts leur sont habituellement imposés. Cependant, le min...
Le dernier communiqué de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada indique que le taux de chômage au mois de novembre est le plus bas enregistré depuis 1976. Le taux de chômage p...
Dans son annonce prévue du taux directeur faite le 5 décembre, la Banque du Canada a indiqué que, selon elle, aucun changement aux taux d’intérêt actuels n’est nécessaire. Par conséquent, ...
Le gouvernement fédéral met à la disposition des contribuables les crédits d’impôt personnels suivants pour l’année 2019 : Montant personnel de base �...
Le dernier communiqué de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada indique une légère augmentation du taux d’inflation pour le mois d’octobre. Ce taux a augmenté de 2,4 %, ...
Le ministère des Finances du Canada a dévoilé les détails du processus de consultation précédant le dépôt du budget fédéral 2019-2020 au printemps prochain. Le processus de consultation bud...
Dans l’énoncé économique de l’automne 2018-2019, le ministre des Finances a annoncé la mise en œuvre de trois nouvelles mesures fiscales afin d’appuyer les organismes d’information tradit...
Dans l’énoncé économique de l’automne publié le 21 novembre 2018, le ministre des Finances a annoncé de nouvelles mesures fiscales qui permettront aux entreprises : de demander immédiateme...
Certains avantages non monétaires que les employeurs offrent à leurs employés doivent être inclus dans le revenu de l’employé et donc imposés. Chaque année, les employeurs doivent inclure le ...
L’Agence du revenu du Canada offre aux propriétaires de petites entreprises et aux propriétaires uniques une application Web mobile qui leur permet de gérer leurs comptes d’impôt d’entrepris...
Le dernier communiqué de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada note un léger recul du chômage durant le mois de septembre. Le taux de chômage s’établissait à 5,8 %, soit...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé les taux de cotisation au Régime de pensions du Canada, les maximums et les exemptions qui s’appliqueront durant l’année civile 2019. L’annone est di...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé le taux d’intérêt prescrit pour la location à bail qui sera en vigueur durant le mois de novembre. Le taux prescrit pour ce mois sera de 3,43 %. Un tabl...
L’agence du revenu du Canada (ainsi que d’autres ministères et agences du gouvernement fédéral) a publié des renseignements sur le traitement des paiements du gouvernement pendant l’actuelle...
Le dernier communiqué de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada indique que le taux d’inflation, mesuré d’une année à l’autre, s’établissait à 2,2 % au mois de sep...
Dans son annonce prévue du taux directeur faite le 24 octobre, la Banque du Canada a une fois de plus relevé le taux d’escompte, qui s’établit maintenant à 2 %.Dans le communiqué de presse ...
Le gouvernement fédéral a annoncé le montant maximal de prestation de la Sécurité de la vieillesse qui sera versé aux bénéficiaires admissibles au dernier trimestre de 2018, soit aux mois d’...
Dans certains cas, les contribuables ont le droit de demander une réduction du montant d’impôt retenu à la source. Un employé peut demander que le montant de l’impôt sur le revenu retenu sur ...
Au cours des dernières années, plusieurs changements ont été apportés au Régime de pensions du Canada (RPC). De manière générale, ils offrent une plus grande souplesse aux cotisants. Comme ce...
Le dernier communiqué de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada indique une légère baisse du taux de chômage global au mois de septembre. Le taux, enregistré à 6,0 % au moi...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé les règles concernant le taux d’intérêt prescrit pour la location à bail qui sera en vigueur durant le mois d’octobre. Le taux prescrit pour octobre s...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé les taux d’intérêt qui s’appliqueront aux montants qui lui sont dus et aux montants qu’elle doit pour le quatrième trimestre de 2018 ainsi que les ta...
Bien que la date limite pour produire les déclarations de revenus des particuliers pour l’année d’imposition 2017 (à la fois pour les employés et les travailleurs indépendants) soit dépass�...
Le dernier communiqué de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada indique que le taux d’inflation, mesuré d’une année à l’autre, s’établissait à 2,8 % au mois d’ao...
Le système fiscal canadien est fondé sur la résidence, et les particuliers considérés comme des résidents du Canada sont assujettis à l’impôt fédéral et provincial. Le gouvernement fédér...
Le ministre des Finances a annoncé une réduction du taux de cotisation à l'assurance-emploi que doivent payer les employés et les travailleurs autonomes pour l’année d’imposition 2019. Le ta...
Le gouvernement fédéral a mis à jour et republié son guide concernant les prestations pour enfants versées par le gouvernement fédéral et plusieurs gouvernements provinciaux. Le guide à jour (...
Le dernier communiqué de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada indique une légère hausse du taux de chômage enregistré au mois d’août. Ce taux a augmenté de 0,2 %, pass...
L’Agence du revenu du Canada peut offrir un allègement des intérêts et des pénalités aux contribuables qui ne sont pas en mesure de produire leur déclaration de revenus ou de remplir leurs obl...
Lors de son annonce préétablie du taux directeur du 5 septembre, la Banque a indiqué qu’aucun changement ne serait apporté aux taux d’intérêt actuels. Par conséquent, le taux de la Banque ...
Chaque année, l’Agence du revenu du Canada fait parvenir une lettre et un questionnaire à environ 350 000 contribuables afin de déterminer si les crédits d’impôt ou les prestations qu’ils...
La date d’échéance du troisième paiement de l’impôt sur le revenu par acomptes provisionnels pour 2018 pour les particuliers est le 15 septembre 2018. Comme cette date tombe un samedi, les p...
Le gouvernement fédéral a annoncé que des modifications seront apportées aux règles administratives qui régissent la mesure dans laquelle les organismes de bienfaisance peuvent participer à des...
La dernière publication de l’Enquête sur les prix à la consommation de Statistique Canada montre une augmentation considérable de l’inflation au mois de juillet. Le taux d’inflation, mesuré...
Le dernier communiqué de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada indique que le taux de chômage global a légèrement diminué au mois de juillet. Le taux, qui s’établit à 5,...
Le ministre des Finances a annoncé que deux grands réseaux de cartes de paiement se sont entendus pour réduire les coûts facturés aux petites et moyennes entreprises. Visa et Mastercard ont conve...
L’Agence du revenu du Canada crée et publie sur son site Web des balados et des webinaires sur la fiscalité et des questions connexes qui présentent un intérêt particulier pour les petites entr...
La Banque du Canada a publié la liste des dates auxquelles elle fera l’annonce du taux directeur en vigueur en 2019. Les huit dates d’annonce du taux directeur prévues en 2019 figurent dans l’...
La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) a annoncé qu’à compter du 1er octobre 2018, des changements seront apportés au processus par lequel les demandes de prêts hypoth�...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a mis à jour et republié son formulaire RC366 qui permet aux entreprises de recevoir les montants qui leur sont dus directement dans leur compte bancaire. Le fo...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a mis à jour et republié son guide RC4092 concernant les régimes enregistrés d'épargne-études. La publication à jour inclut les changements annoncés initia...
Le plus récent communiqué de Statistique Canada concernant l’Indice des prix à la consommation (IPC) indique que l’Indice a augmenté de 2,5 % d’une année à l’autre en juin. Cette augmen...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d’intérêt prescrits pour la location à bail qui s’appliqueront durant les mois de juillet et d’août 2018. Ces taux seront de 3,28 %...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a mis à jour et republié sa publication sur le traitement fiscal des sommes détenues dans un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) au moment du décès...
Même si l’emploi a progressé de 32 000 durant le mois de juin, le taux de chômage a lui aussi augmenté, dans une portion de 0,2 %, une hausse que Statistique Canada attribue à une augmentatio...
Lors de l’annonce préétablie du taux directeur du 11 juillet, la Banque du Canada a indiqué qu’elle relevait son taux d’intérêt de référence d’un quart de point de pourcentage. Le taux...
Tous les ans, l’Agence du revenu du Canada (ARC) examine près de trois millions de déclarations qui ont déjà été traitées et vérifiées. En général, ces examens sont exécutés afin de con...
Les prestations de la Sécurité de la vieillesse (« SV ») que reçoivent les Canadiens sont indexées sur l’indice global des prix à la consommation et rajustées tous les trimestres afin de r...
La toute dernière publication de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada indique que le taux d’inflation pour le mois de mai est demeuré à 2,2 %. Le même taux a été enre...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a lancé la nouvelle version du calculateur en direct de retenues sur la paie que les employeurs doivent utiliser pour calculer les retenues à la source de leurs ...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé que le taux d’intérêt prescrit pour la location à bail qui s’appliquera pour le mois de juillet 2018 sera de 3,28 %. Un tableau présentant t...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d’intérêt qui s’appliqueront aux montants qui lui sont dus et aux montants qu’elle doit à des particuliers et à des sociétés pour ...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a mis à jour et republié son formulaire standard pour soumettre une opposition à un avis de cotisation ou à un avis de nouvelle cotisation. La version 2018 du...
Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête sur la population active indique que la situation de l’emploi a peu varié pour le mois de mai. Pour le quatrième mois consécut...
Les travailleurs indépendants et leurs conjoints ont jusqu’à minuit le vendredi 15 juin 2018 pour produire leurs déclarations de revenus des particuliers pour l’année d’imposition 2017. Les...
Les canadiens qui paient leur impôt sur le revenu des particuliers par acomptes provisionnels trimestriels doivent effectuer le prochain paiement au plus tard le vendredi 15 juin 2018. L’Agence ...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié un communiqué pour rappeler aux contribuables touchés par les récentes inondations printanières qu’ils peuvent bénéficier d’un allègement fis...
Lors de son annonce planifiée en matière de taux d’intérêt le 30 mai dernier, la Banque du Canada a indiqué qu’aucun changement aux taux d’intérêt actuels n’était nécessaire. Par con...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié des versions mises à jour de formules pour le calcul des retenues sur la paie destinées aux employeurs pour les périodes de paie débutant après le 1...
Le plus récent communiqué de Statistique Canada concernant l’Indice des prix à la consommation (IPC) indique que l’Indice a augmenté de 2,2 % d’une année à l’autre en avril, après avoi...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) modifiera sa méthode de distribution des formulaires de déclaration et de versement de la TPS/TVH pour les petites entreprises. Ces changements visent à réduir...
Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête sur la population active indique que la situation de l’emploi et le taux de chômage global sont demeurés stables pour le mois d...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) crée et publie des balados sur différents sujets fiscaux concernant les particuliers et les sociétés. Ces balados sont disponibles pour téléchargement sur l...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d’intérêt prescrits pour la location à bail qui s’appliqueront pour les mois de mai et juin 2018. Ces taux seront respectivement de 3,...
Les contribuables ayant produit leur déclaration de revenus pour l’année d’imposition 2017 et attendant un remboursement d’impôt peuvent suivre l’état de ce remboursement par l’interméd...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié un avertissement pour rappeler aux contribuables qu’ils doivent être particulièrement vigilants à l’égard des textes, appels et courriels fraudul...
Le plus récent communiqué de Statistique Canada concernant l’Indice des prix à la consommation (IPC) précise que l’Indice a augmenté de 2,3 % d'une année à l'autre en mars 2018, après av...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié un avis pour rappeler que tous les soldes dus à l’égard de l’impôt sur le revenu des particuliers pour l’année d’imposition 2017 doivent êtr...
Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête sur la population active indique que le taux de chômage pour le mois de mars 2018 est demeuré stable à 5,8 %. Le même taux av...
Lors de son annonce planifiée en matière de taux d’intérêt, qui a eu lieu le 18 avril, la Banque du Canada a indiqué qu’aucun changement aux taux d’intérêt actuels n’était nécessaire...
Lorsqu’un contribuable constate une erreur ou un oubli dans sa déclaration de revenus déjà produite, il rectifie habituellement la situation en remplissant et en transmettant le formulaire T1-ADJ...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié un communiqué pour rappeler aux contribuables qui reçoivent un revenu provenant de l’économie du partage qu’un tel revenu est imposable et qu’il...
Les dates prévues d’annonces régulières des taux directeurs de la Banque du Canada pour le restant de l’année civile 2018 sont les suivantes : 18 avril 2018 30 mai 2018 11 juillet 2018 ...
Les gains tirés de la vente d’une résidence principale ne sont généralement pas imposables, puisque ce type de ventes est admissible à l’exemption pour résidence principale. Toutefois, depui...
La plus récente version de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada démontre une hausse prononcée de l’inflation pour le mois de février. Le taux a atteint 2,2 % en févrie...
L’agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d’intérêt qui seront appliqués, pour le deuxième trimestre de 2018, aux sommes qui lui sont dues et aux sommes qu’elle doit aux contr...
Bien que des contribuables soient victimes de fraude fiscale à tout moment de l’année, ce type de fraudes est observé plus fréquemment pendant et après la période de production des déclaratio...
En décembre 2017, l’Agence du revenu du Canada (ARC) a fait l’annonce de changements importants qui seront apportés au Programme des divulgations volontaires (PDV). Ce programme permet aux contr...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié le guide RC4018 – Manuel des déclarants par voie électronique pour déclarations de revenus et de prestations 2017. Ce guide est destiné aux déclar...
Le plus récent communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête sur la population active indique que le taux de chômage global a diminué légèrement en février 2018, passant de 5,9 % po...
Le plus récent communiqué de Statistique Canada concernant l’Indice des prix à la consommation (IPC) indique que le taux d’inflation a augmenté de 1,7 % d'une année à l'autre en janvier 20...
Lors de sa dernière annonce planifiée en matière de taux d’intérêt, qui a eu lieu le 7 mars, la Banque du Canada a indiqué qu’il n’y aurait aucun changement aux taux d’intérêt actuels...
Budget 2018 : Aucun crédit d’impôt offert aux particuliers n’a été éliminé, et aucune modification n’a été apportée aux taux d’imposition des particuliers....
Budget 2018 : Les Indiens inscrits nés à l’étranger sont maintenant admissibles rétroactivement aux prestations pour enfants à compter de l’année d’imposition 2005....
Budget 2018 : L’admissibilité des animaux d’assistance spécialement dressés sera élargie afin de faciliter l’accès au crédit d’impôt pour frais médicaux....
Budget 2018 : Il ne sera plus nécessaire pour les contribuables d’effectuer une demande lors de la production de leur déclaration de revenus afin de recevoir l’Allocation canadienne pour le tra...
Budget 2018 : La Prestation fiscale pour le revenu de travail sera bonifiée à compter de 2019, et le crédit est renommé l’Allocation canadienne pour le travail....
Budget 2018 : Les règles sur le dépouillement des surplus de non-résidents seront renforcées afin de prendre en compte l’utilisation de sociétés de personnes et de fiducies....
Budget 2018 : Lors de la contestation d’une ordonnance exécutoire de l’ARC ou d’une demande de renseignements faite par celle-ci, une nouvelle règle de suspension de la prescription s’appli...
Budget 2018 : À l’avenir, les sociétés auront deux comptes d’impôt en main remboursable au titre de dividendes (IMRTD) : un compte IMRTD déterminé et un compte IMRTD non déterminé....
Budget 2018 : Les sociétés qui gagnent des revenus de placements de 100 000 $ verront leur plafond des affaires diminué à 250 000 $....
Budget 2018 : Le plafond des affaires d’une société sera réduit si elle gagne des revenus de placements de plus de 50 000 $....
L’Agence du revenu du Canada (ARC) met à la disposition des contribuables canadiens un service téléphonique sans frais relativement aux demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers....
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé l’ouverture de son service IMPÔTNET pour la production des déclarations de revenus des particuliers à compter du lundi 26 février 2018. Les cont...
Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête sur la population active indique une légère augmentation du taux de chômage pour le mois de janvier. Le taux a en effet augment�...
Le ministre des Finances du Canada a annoncé que le budget fédéral pour l’exercice financier 2018-2019 sera déposé le mardi 27 février 2018. Le budget sera déposé vers 16 h, et les document...
Cette année, l’Agence du revenu du Canada (ARC) fournira aux contribuables une copie papier de la trousse générale d’impôt et de prestations pour 2017 de plusieurs manières et à différentes...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les dates de disponibilité de son service IMPÔTNET pour la production des déclarations de revenus des particuliers de 2017. Le service IMPÔTNET ser...
Bien que la majorité des Canadiens produisent dorénavant leur déclaration de revenus des particuliers de manière électronique, une minorité non négligeable d’entre eux choisissent de produire...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié un avis sur son site Web pour aviser les contribuables que certains formulaires d’impôt de 2017 pour les particuliers ont été mis à jour. Ces formu...
Pendant un certain nombre d’années, les contribuables dont la situation fiscale était relativement simple pouvaient produire leur déclaration de revenus par téléphone. Ce service, qui était ap...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a communiqué les taux d’intérêt qui s’appliqueront aux montants qui lui sont dus et aux montants qu’elle doit pour le premier trimestre de 2018, ainsi qu...
Conformément aux attentes, dans son annonce planifiée en matière de taux d’intérêt du 17 janvier, la Banque du Canada a indiqué qu’une augmentation des taux actuels était nécessaire. Le c...
Le ministère des Finances du Canada a annoncé que le processus de consultation devant mener au dépôt du budget fédéral pour l’exercice financier 2018-2019 prendra fin le vendredi 26 janvier�...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié le formulaire T1 générale 2017 – Déclaration de revenus et de prestations que les particuliers canadiens doivent utiliser pour produire leur décla...
Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête sur la population active indique que le taux de chômage pour le mois de décembre 2017 s’est établi à 5,7 %, soit le taux le...
Comme le gouvernement du Canada l’avait déjà annoncé, le taux d’imposition fédéral des petites entreprises est réduit à 10,0 % depuis le 1er janvier 2018. Aucun changement n’est apport...
Le ministère des Finances du Canada a annoncé les plafonds de déduction des frais d’automobile et les taux prescrits des avantages relatifs aux frais d’utilisation d’un véhicule automobile q...
Les changements prévus aux règles relatives à l’impôt fédéral sur le revenu gouvernant l’imposition des petites entreprises canadiennes constituées en société entreront en vigueur en 2018...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) gère un programme administratif dans le cadre duquel des contribuables ayant omis de produire des déclarations de revenus ou de payer l’impôt dû en temps opp...
Les contribuables qui atteignent 71 ans durant l’année et qui ont des droits de cotisation inutilisés peuvent effectuer une dernière cotisation à un régime enregistré d’épargne-retraite (R...
Les contribuables qui n’ont toujours pas produit leur déclaration de revenus pour l’année d’imposition 2016 ont jusqu’au 19 janvier 2018 pour le faire à l’aide du service IMPÔTNET. Ju...
Lors de sa dernière annonce planifiée en matière de taux d’intérêt, qui a eu lieu le 6 décembre, la Banque du Canada a indiqué qu’elle était d’avis qu’aucun changement aux taux actue...
Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête sur la population active indique une légère diminution du taux de chômage pour le mois de novembre. Ce taux a baissé de 0,4 po...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié la version de 2018 du document T4127, Formules pour le calcul des retenues sur la paie. Ce guide est conçu pour les développeurs de logiciel de paie e...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié la feuille de calcul et le formulaire TD1 fédéraux qui seront utilisés par les contribuables et leurs employeurs afin de déterminer les retenues à ...
Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Indice des prix à la consommation (IPC) indique un taux d’inflation de 1,4 % d’une année à l’autre en octobre. Le taux équivalent...
Le ministère des Finances du Canada a amorcé le processus de consultation devant mener au dépôt du budget fédéral pour l’exercice financier 2018-2019. Dans le cadre de ce processus de consult...
À compter du 8 janvier 2018, les administrateurs et les représentants de fiducies canadiennes admissibles pourront produire la déclaration de revenus et de renseignements des fiducies en ligne, pa...
Le gouvernement fédéral a annoncé le taux de cotisation ainsi que le plafond des gains ouvrant droit à pension qui s’appliqueront pour l’année civile 2018. Le taux de cotisation des employés...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux de cotisation et les cotisations maximales qui s’appliqueront aux employeurs et aux employés pour 2018. Le plafond des gains ouvrant droit ...
Revenu Québec a annoncé les pourcentages de cotisation et les montants applicables aux fins du Régime des rentes du Québec pour 2021 : Le taux de cotisation au Régime des rentes du Québec pour ...
Les employeurs du Québec retiennent des montants sur les chèques de paie des employés pour l’impôt provincial et remettent ces montants au gouvernement provincial au nom de chaque employé. Le m...
Revenu Québec a publié un rappel aux propriétaires d’immeubles locatifs de la province, leur rappelant que la période de production des relevés 31 a commencé le 1er décembre 2020. Le feuill...
Plus tôt cette année, le gouvernement provincial a annoncé que les employeurs du Québec admissibles à la Subvention salariale d’urgence du Canada pourraient recevoir un crédit provincial pour ...
Revenu Québec a publié le formulaire prescrit que les particuliers résidant au Québec devront remplir aux fins de la retenue d’impôt pour employés pour l’année d’imposition 2021. Le form...
Revenu Québec a publié un rappel sur son site Web concernant l’échéance pour demander des versements anticipés de certains crédits d’impôt. L’échéance du 1er décembre s’applique pou...
Revenu Québec a annoncé que certaines échéances qui seraient normalement imposées pour les demandes de crédits d’impôt destinés aux entreprises pourraient désormais être repoussées. Plus ...
Afin de contrer des problèmes perçus concernant les revenus insuffisamment déclarés, Revenu Québec a annoncé que de nouvelles obligations fiscales seront imposées aux entreprises et aux sous-tr...
Revenu Québec a mis à jour et a publié de nouveau deux formulaires qui se rapportent au traitement fiscal de l’achat et de la vente d’une résidence principale. Le premier formulaire, le TP752,...
La province du Québec fournit un crédit d’impôt remboursable aux familles pour les dépenses encourues en frais de garde admissibles, et les familles admissibles peuvent également recevoir un ve...
Dans le cadre du plan en réponse à la pandémie du gouvernement provincial, Revenu Québec offre plus de temps aux entreprises de la province pour produire leurs demandes pour certains crédits d’...
La province du Québec perçoit et verse de l’intérêt sur les impôts impayés ou les impôts payés en trop aux taux prescrits par la loi et déterminés au début de chaque trimestre de l’ann�...
Le 17 mars 2020, dans le cadre de son intervention face à la pandémie, Revenu Québec a annoncé qu’elle suspendrait une partie de ses activités de recouvrement relativement aux dettes fiscales, ...
Les particuliers qui résident au Québec et qui paient leur impôt par acomptes provisionnels effectuent habituellement quatre de ces paiements par année d’imposition, soit le 15e jour de mars, ju...
Parmi ses mesures d’allègement liées à la pandémie, la province a repoussé l’échéance pour le paiement des soldes d’impôt dû pour l’année d’imposition 2019. Ces soldes doivent main...
En réponse à la pandémie, Revenu Québec a prolongé certaines échéances pour la production de déclarations de revenus provinciales des sociétés. Par conséquent, dans le cas où la date limit...
Plus tôt cette année, Revenu Québec a annoncé qu’elle accepterait, dans certaines circonstances, la signature électronique sur certains formulaires produits auprès d’elle et qu’une telle p...
Revenu Québec a annoncé la réouverture de ses bureaux pour offrir un nombre limité de services en personne. Les bureaux seront ouverts du lundi au vendredi, de 10 heures à 15 heures. Les contribu...
Le gouvernement du Québec a annoncé que le crédit d’impôt existant offert aux employeurs admissibles dans la province en relation avec les cotisations admissibles au Fonds des services de santé...
Lorsqu’une urgence sanitaire a été déclarée au Québec en mars de cette année, de nombreuses entreprises et bureaux ont été fermés, obligeant les employés à travailler à domicile ou à «...
Les contribuables qui paient leur impôt par acomptes provisionnels doivent faire quatre de ces paiements par année. Les échéances habituelles de ces paiements sont le 15e jour de mars, de juin, d...
Plus tôt cette année, Revenu Québec a annoncé que la date limite pour payer les soldes dus relativement à la déclaration de revenus des particuliers pour l’année d’imposition 2019 serait r...
Une société privée sous contrôle canadien peut, à certaines conditions, bénéficier d’une réduction du taux d’imposition. Cette réduction du taux est appelée la déduction pour petites en...
La province offre un crédit d’impôt pour les frais de garde d’enfants encourus par les résidents du Québec inscrits à un programme d’enseignement admissible. Les changements aux règlements...
Dans le cadre des mesures de lutte contre la pandémie prises par la Province, la date limite de production des déclarations de revenus des particuliers pour l’année fiscale 2019 a été reportée...
Le Québec perçoit ou verse des intérêts sur les impôts impayés et les impôts payés en trop aux taux prescrits par la loi et fixés au début de chaque trimestre civil. Les taux prescrits pour ...
Les contribuables du Québec devaient produire leur déclaration de revenus des particuliers pour l’année d’imposition 2019 plus tôt ce mois-ci. La date butoir pour la production de ces déclara...
Revenu Québec a annoncé que la date limite de production des déclarations de revenus provinciales des sociétés, prévue entre le 31 mai et le 31 août 2020, a été prolongée. La nouvelle date l...
Le 30 avril, le gouvernement provincial a annoncé que les employeurs du Québec admissibles à la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) recevraient également un crédit pour les cotisati...
Plus tôt cette année, Revenu Québec a annoncé que la date limite de production pour les déclarations des particuliers relativement à l’impôt provincial de 2019 serait reportée au 1er juin 20...
Les résidents du Québec qui paient leur impôt provincial par acomptes provisionnels devraient normalement effectuer leur deuxième paiement pour l’année courante le 15 juin 2020. Toutefois, da...
La province de Québec fournit un certain nombre de crédits d’impôt remboursables et d’autres prestations, dont plusieurs qui sont liés au revenu. L’admissibilité à ces crédits et prestati...
Le mois dernier, on a annoncé que le gouvernement provincial fournirait une prestation au salaire pour les travailleurs essentiels de la province qui gagnent entre 5 000 $ et 28 600 $ par année,...
Revenu Québec a annoncé que les employeurs de la province admissibles à la Subvention salariale d’urgence du Canada peuvent bénéficier d’un crédit de cotisation au fonds des services de sant...
Les divers plafonds et taux permettant de déterminer les frais d’automobile déductibles et de calculer les avantages imposables relatifs à l’utilisation d’une automobile pour 2020 sont les su...
Le gouvernement du Québec annonce une nouvelle aide financière qui est accordée aux travailleurs essentiels pendant la période de pandémie de la COVID-19 et qui vise à compenser la différence e...
Normalement, les sociétés au Québec doivent payer leur solde d’impôt provincial au plus tard à la date qui suit de deux mois la fin de son année d’imposition. Toutefois, Revenu Québec a ann...
Le Québec perçoit ou verse des intérêts sur les impôts impayés et les impôts payés en trop aux taux prescrits par la loi et fixés au début de chaque trimestre civil. Les taux prescrits pour ...
Le gouvernement du Québec a annoncé qu’il reporte la date limite de production des déclarations de la taxe de vente provinciale (TVQ) ainsi que des versements s’y rattachant. Plus précisément...
Revenu Québec met à jour son annonce précédente concernant les délais de production des déclarations de revenus provinciales des particuliers et le paiement des impôts provinciaux dus pour l’...
Revenu Québec annonce la prolongation des délais pour la production des déclarations de revenus et les paiements relatifs à l'année d'imposition 2019. Les changements apportés à ces échéances...
Dans son budget 2020-2021, le Québec a annoncé un nouveau crédit d'impôt remboursable pour les personnes aidantes de la province. Ce crédit entrera en vigueur « immédiatement ». Le nouveau c...
Revenu Québec a publié un guide fiscal volumineux (32 pages) fournissant des renseignements sur des situations fiscales particulièrement pertinentes pour les aînés du Québec. Ce guide, intitulé...
Le service IMPÔTNET du Québec pour la transmission des déclarations de revenus provinciales des particuliers est maintenant disponible. Ces déclarations doivent être produites à l'aide de logici...
Le gouvernement du Québec a annoncé que le budget provincial pour son exercice 2020-2021 sera déposé le mardi 10 mars 2020. Une fois le budget déposé, toute la documentation concernant le budg...
Revenu Québec a annoncé que son service ImpôtNet pour la transmission par Internet des déclarations de revenus provinciales des particuliers de 2019 sera disponible à compter du lundi 24 févrie...
Revenu Québec a annoncé les plafonds et taux permettant de déterminer les frais d’automobiles déductibles ainsi que de calculer les avantages imposables relatifs à l’utilisation d’une autom...
L’Agence du revenu du Canada a publié la déclaration de revenus pour particuliers et le guide, lesquels s’adressent aux personnes qui résidaient au Québec au 31 décembre 2019. Vous pouvez t...
Revenu Québec a annoncé le lancement d'une nouvelle application, WebRAS, pour aider les employeurs de la province à calculer leurs cotisations et leurs retenues à la source. Cette nouvelle applica...
Revenu Québec met à la disposition des contribuables souhaitant régulariser leur situation fiscale en cas de manquement antérieur un programme nommé Le programme de divulgation volontaire. Le Min...
Le Québec perçoit ou verse des intérêts sur les impôts impayés et les impôts payés en trop aux taux prescrits par la loi et fixés au début de chaque trimestre civil. Les taux prescrits pour ...
Revenu Québec a publié un rappel à l’intention des propriétaires d’immeubles de la province soulignant que le relevé 31 (RL-31) doit être produit par toute personne ou société de personne...
Revenu Québec a annoncé les plafonds, les seuils et les taux relatifs au Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) qui s’appliqueront en 2020 : le maximum de revenus assurables passe de ...
Les résidents de la province qui paient leur impôt sur le revenu par acomptes provisionnels doivent faire leur dernier versement au plus tard le lundi 16 décembre 2019. De l’information sur le...
Revenu Québec a publié les plafonds et taux relatifs au Régime des rentes du Québec (RRQ) qui seront en vigueur en 2020. Pour 2020, le maximum des gains admissibles augmentera à 58 700 $ et l�...
Le ministère des Finances du Québec a publié les détails concernant les paliers et les taux d’imposition sur le revenu des particuliers et le montant des crédits d’impôt personnels qui seron...
Les contribuables québécois admissibles à recevoir certains crédits d’impôt, dont le crédit d’impôt pour frais de garde d’enfants ou la prime au travail, peuvent demander à recevoir ces ...
Le ministre des Finances du Québec a annoncé l’abolition de la contribution additionnelle pour services de garde éducatifs à l’enfance subventionnés dès 2019 pour toutes les familles. Les pa...
À la fin de février 2020, toute entité ayant payé des revenus de placement en 2019 devra préparer, produire et distribuer un relevé 3 concernant ces paiements. Revenu Québec a publié un guid...
Revenu Québec a publié un rappel à l’intention des personnes qui exploitent des plateformes numériques d’hébergement indiquant qu’à compter du 1er janvier 2020, ces personnes qui louent...
Revenu Québec a lancé une série de publications décrivant les circonstances dans lesquelles les employés qui travaillent dans divers secteurs et qui gagnent différents types de revenus peuvent d...
Comme annoncé dans le budget provincial de cette année, et dès le 1er janvier 2020, les personnes qui exploitent une plateforme numérique d’hébergement dans la province pourraient être conce...
Le ministère des Finances du Québec a publié un bulletin d’information (2019-9) fournissant des détails sur un nouveau crédit d’impôt remboursable pour la presse d’information écrite dans...
La province de Québec perçoit et paie de l’intérêt sur les paiements insuffisants et excédentaires d’impôt aux taux prescrits par la loi et établis au début de chaque trimestre civil. Voic...
La plupart des restaurateurs de la province doivent utiliser des modules d’enregistrement des ventes (MEV) pour produire des factures sur lesquelles figurent des renseignements obligatoires concerna...
La province offre un régime de remplacement du revenu, le Régime québécois d’assurance parentale (RQAP), qui verse des prestations aux travailleurs admissibles qui prennent un congé de maternit...
Revenu Québec a annoncé le lancement d’un nouveau service qui permettra aux contribuables de valider automatiquement les numéros d’inscription au fichier de la taxe de vente du Québec (TVQ), l...
Les particuliers qui paient leur impôt sur le revenu par des acomptes provisionnels trimestriels doivent effectuer le troisième paiement de l’année au plus tard le 15 septembre. Puisque cette da...
Revenu Québec a annoncé que les employeurs de la province dont le paiement des retenues à la source et des cotisations de l’employeur doit être effectué de manière hebdomadaire ou bimensuelle ...
À compter du 15 janvier 2019, Revenu Québec a modifié sa politique administrative à l’égard des revenus d’emploi payés à un employé par erreur par son employeur lorsque l’employé remb...
Le 25 juillet dernier, Revenu Québec a été informé d'une violation de la confidentialité à l'égard des données personnelles de certains de ses employés actuels et de ses anciens employés. Re...
Les résidents du Québec devant payer de l’impôt par acomptes provisionnels doivent effectuer leur troisième versement pour l’année d’imposition 2019 au plus tard le 15 septembre 2019. La...
Le gouvernement fédéral offre un outil d’épargne, le régime enregistré d'épargne-études (REEE), qui permet aux parents d’épargner pour l’éducation de leurs enfants tout en bénéficiant...
L’impôt sur le revenu des contribuables québécois qui ont un emploi est retenu sur leur chèque de paie par leur employeur et, dans certains cas, les déductions effectuées peuvent dépasser l�...
Revenu Québec a publié un rappel à l’intention des contribuables afin que ceux‑ci puissent facilement reconnaître les tentatives d’hameçonnage dans des communications par téléphone, par c...
Revenu Québec a publié de l’information sur son site Web relativement au traitement fiscal préférentiel offert à l’égard de dépenses de rénovation ou de transformation favorisant l’accè...
Le Québec perçoit ou verse des intérêts sur les paiements déficitaires d’impôt ou sur les versements excédentaires d’impôt à des taux prescrits par la loi et déterminés au début de cha...
Le Québec offre aux personnes âgées admissibles de 70 ans ou plus un crédit d’impôt remboursable pour les aider à payer les dépenses liées à des services contribuant à ce qu’elles puisse...
Dans le budget du Québec pour 2019-2020, le gouvernement de la province a annoncé qu’un allègement fiscal serait offert afin d’encourager les entreprises à embaucher et à maintenir l’emploi...
Dans le budget de cette année, le gouvernement provincial a annoncé qu’il avait entrepris un examen de l’aide financière accordée aux parents d’un enfant handicapé nécessitant des soins ex...
Les résidents du Québec qui paient leur impôt provincial sur le revenu par acomptes provisionnels doivent verser leur deuxième acompte provisionnel de l’année au plus tard le lundi 17 juin 20...
La date limite générale pour la production des déclarations de revenus provinciales pour 2018 était le 30 avril 2019. Toutefois, les travailleurs autonomes (et leur conjoint) ont jusqu’au lund...
À compter du 1er septembre 2019, de nouvelles exigences en matière d’inscription au fichier de la taxe de vente du Québec (TVQ) s’appliqueront. À ce moment, les fournisseurs situés hors du ...
Revenu Québec fournit aux contribuables de la province un certain nombre de services fiscaux en ligne. Ces services comprennent Mon dossier, qui permet aux citoyens d’effectuer différentes transac...
Revenu Québec a annoncé que les contribuables qui souhaitent corriger une erreur dans une déclaration de revenus provinciale d’un particulier déjà transmise peuvent maintenant le faire en utili...
Les paiements d’impôt provincial sur le revenu des particuliers pour 2018 devaient être effectués au plus tard le 30 avril 2019, et la date limite pour la production de la déclaration de reven...
Tous les particuliers du Québec sont tenus de payer le solde d’impôt sur le revenu qu’ils doivent pour l’année d’imposition 2018 au plus tard le mardi 30 avril 2019, comme indiqué sur le...
Revenu Québec a annoncé les plafonds et taux qui s’appliqueront en 2019 concernant les frais d’automobile déductibles et le calcul des avantages imposables relatifs à l’utilisation d’une a...
À compter du 1er mai 2019, le taux général du salaire minimum payable au Québec passera de 12,00 $ l’heure à 12,50 $ l’heure. Différents calculs du salaire minimum s’appliquent aux tra...
La province de Québec perçoit ou verse des intérêts sur les paiements déficitaires d’impôt ou sur les versements excédentaires d’impôt à des taux prescrits par la loi et déterminés au d...
Dans son budget 2019-2020, le gouvernement provincial a annoncé l’élargissement du crédit d’impôt offert aux travailleurs d’expérience. Ce crédit offre aux travailleurs âgés de 61 ans e...
À partir du 1er mai 2019, le salaire minimum général de la province passera de 12,00 $ à 12,50 $ l’heure. Le salaire minimum général ne s’applique pas aux employés qui reçoivent des po...
Revenu Québec a publié le guide que les préparateurs doivent utiliser pour préparer et produire des déclarations de revenus des particuliers pour l’année d’imposition 2018. Le Guide résume...
Le ministre des Finances du Québec déposera le budget provincial 2019-2020 le jeudi 21 mars 2019. Après le dépôt du budget, les documents budgétaires seront publiés sur le site Web du gouver...
Depuis le 1er janvier 2019, les entreprises et les exploitants d’une plateforme numérique qui sont situés à l’extérieur du Canada et qui vendent aux consommateurs québécois pour plus de 30...
Depuis le 18 février 2019, les contribuables du Québec peuvent produire en ligne leur déclaration de revenus provinciale pour l’année d’imposition 2018 au moyen d’ImpôtNet Québec. Les d...
Le gouvernement provincial offre un crédit d’impôt pour aider les familles à couvrir les frais de garde d’enfants, et le taux du crédit d’impôt est établi en fonction du revenu familial. L...
Le ministère des Finances du Québec a publié un bulletin d’information (2019-2) qui présente les plafonds et taux s’appliquant à la déduction des dépenses et le calcul des avantages relatif...
La date du premier versement d’impôt par acomptes provisionnels pour l’année d’imposition 2019 est le 15 mars 2019. Revenu Québec fera parvenir aux contribuables concernés des rappels pr�...
Les mesures annoncées dans le budget provincial 2018 créent de nouvelles exigences d’inscription aux fins de la TVQ pour certains fournisseurs qui font du commerce en ligne. Les nouvelles exigenc...
Revenu Québec a annoncé les taux de cotisation et les montants relatifs au Régime de rentes du Québec (RRQ) qui s’appliqueront pour 2019. Le maximum des gains admissibles pour 2019 est établi �...
La province de Québec prélève des intérêts sur les paiements d’impôt insuffisants et paie des intérêts sur les paiements d’impôt excédentaires à des taux prescrits par la loi et établi...
Les résidents du Québec doivent verser des acomptes provisionnels si l’impôt net qu’ils estiment devoir payer pour l’année courante ou l’impôt net à payer pour l’une ou l’autre des d...
Revenu Québec a annoncé les plafonds et taux relatifs au Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) qui s’appliqueront en 2019 : Le maximum de revenus assurables passe de 74 000 $ à 76...
Un nouveau crédit d’impôt remboursable de 200 $ par personne par année sera offert aux aînés du Québec pour l’année d’imposition 2018 et les suivantes. Le nouveau crédit sera accordé ...
Les propriétaires de la province doivent remettre à leurs locataires un relevé 31 indiquant le montant du loyer payé durant l’année. Les locataires utilisent ensuite ce relevé lorsqu’ils de...
Revenu Québec a publié deux nouveaux formulaires à l’intention des contribuables du Québec pour autoriser un représentant ou annuler une autorisation accordée précédemment. Le premier formul...
Depuis 2007, les résidents du Québec peuvent bénéficier du programme concernant l’incitatif québécois à l’épargne-études (IQEE). Les Québécois peuvent cotiser à un régime enregistré ...
Les résidents du Québec admissibles peuvent recevoir plusieurs crédits d’impôt et avantages remboursables, notamment le crédit d’impôt pour frais de garde d’enfants et la prime au travail....
Revenu Québec a publié des lignes directrices à l’intention des résidents de la province qui utiliseront un logiciel d’impôt commercial pour préparer leur déclaration de revenus provinciale...
Revenu Québec rappelle aux contribuables que, depuis le 27 juin 2018, des changements s’appliquent en ce qui concerne la manière dont la TPS/TVH et la TVQ sont payées et déclarées relativemen...
Les contribuables du Québec qui ont un montant à payer à Revenu Québec peuvent conclure une entente de paiement pour rembourser ce montant par versements sur une période donnée. Revenu Québec a...
Aux fins de l’impôt provincial sur le revenu, les employés ont le droit de déduire certains types de dépenses dans le calcul de leur revenu imposable. Revenu Québec a mis à jour et republié s...
La province de Québec offre un crédit d’impôt remboursable, le crédit RénoVert, pour les travaux de rénovation réalisés afin d’améliorer l’efficacité énergétique d’une résidence. ...
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ImpôtNet Québec, le service de transmission en ligne des déclarations de revenus provinciales des particuliers, demeure disponible pour la production de ce type de déclarations pour l’année d�...
La province de Québec offre un crédit d’impôt pour les frais médicaux admissibles engagés par un contribuable, son conjoint ou sa conjointe et ses personnes à charge. Revenu Québec a récemme...
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Le gouvernement provincial a annoncé qu’à compter de 2018, le seuil relatif à la masse salariale totale permettant de bénéficier d'une réduction du taux de cotisation au Fonds des services de ...
La troisième date d’échéance du paiement d’impôt sur le revenu par acomptes provisionnels pour 2018 pour les particuliers de la province est le 15 septembre 2018. Les contribuables qui paien...
Revenu Québec a mis à jour et republié la publication ADM-597, Charte des droits des contribuables et des mandataires. La publication, disponible sur le site Web de Revenu Québec au https://www.r...
Les contribuables du Québec peuvent informer Revenu Québec d’un changement d’adresse en ligne, sur le site Web de l’Agence. Nul besoin d’être déjà inscrit à un des services en ligne de R...
Revenu Québec a publié un avis sur son site Web pour avertir les résidents du Québec que des fraudeurs communiquent avec des contribuables de la province en se faisant passer pour des employés de...
Revenu Québec a publié un avis pour rappeler aux employeurs qui emploient ou qui pourraient employer des étudiants (incluant ceux âgés de moins de 18 ans) que certaines particularités concernan...
Revenu Québec a publié un avis sur son site Web pour rappeler aux contribuables n’ayant pas encore produit leurs déclarations de revenus provinciales pour les années d’imposition 2016 et 2017 ...
Dans le cadre du budget 2018-2019 de la province, le ministre des Finances a annoncé que le taux de cotisation au Fonds des services de santé (FSS) applicable aux petites ou moyennes entreprises (P...
Revenu Québec a mis à jour et republié son guide sur la fiscalité successorale à l’intention des personnes responsables du règlement de la succession d’une personne décédée. Le guide à j...
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La province de Québec offre aux aînés admissibles un crédit d’impôt pour les aider à assumer les coûts des articles dont ils ont besoin pour maintenir leur autonomie. Le crédit équivaut à ...
Dans son budget de cette année, le gouvernement du Québec a annoncé que des changements seraient apportés au crédit d’impôt provincial remboursable pour relève bénévole. Ce crédit d’imp�...
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Comme annoncé dans le budget provincial de cette année, le gouvernement du Québec offre un crédit d’impôt remboursable aux petites et moyennes entreprises (PME) de la province qui offrent de la...
Comme annoncé dans le budget provincial de cette année, deux des trois plafonds annuels limitant les frais de garde admissibles au crédit d'impôt remboursable pour frais de garde d'enfants ont ét...
Comme annoncé dans le budget du Québec pour l’exercice financier 2018-2019, les acheteurs d’une première habitation dans la province, ainsi que les personnes handicapées qui achètent une habi...
Dans son budget 2018-2019, le gouvernement du Québec a annoncé l’augmentation graduelle du taux de la déduction pour petite entreprise au cours des quatre prochaines années. Ainsi, le taux maxim...
Dans le but d'inciter les travailleurs d'expérience à demeurer sur le marché du travail, le gouvernement du Québec offre un crédit d'impôt pour les travailleurs d'expérience. Ce crédit est cal...
Tous les montants dus à l’égard de l’impôt sur le revenu des particuliers pour l’année d’imposition 2017 doivent être payés d’ici le 30 avril 2018. Des intérêts seront calculés sur...
Le gouvernement du Québec offre un crédit d’impôt remboursable pour aider à compenser les coûts de travaux de rénovation résidentielle écoresponsable. Le crédit d’impôt RénoVert qui dev...
La province de Québec perçoit ou verse des intérêts sur les paiements déficitaires d’impôt ou sur les versements excédentaires d’impôt à des taux prescrits par la loi et déterminés au d...
Revenu Québec a annoncé que les particuliers et les représentants peuvent à présent utiliser le service IMPÔTNET Québec afin de transmettre une déclaration de revenus de particuliers du Québe...
Le ministre des Finances du Québec a déposé, le 27 mars 2018, un quatrième budget équilibré consécutif. Les documents budgétaires annoncent des projections budgétaires provinciales équili...
Revenu Québec fournit et gère un programme de divulgation volontaire pour l’impôt provincial sur le revenu et pour les taxes à la consommation. En vertu de ce programme, les contribuables qui ac...
Pour éviter toute confusion, Revenu Québec a publié un communiqué contenant des précisions sur le taux de conversion qui s’applique aux crédits d’impôt personnels à utiliser en 2018 pour c...
Revenu Québec a émis un communiqué pour rappeler aux contribuables que le crédit d’impôt RénoVert sera disponible uniquement pour les ententes de rénovation admissibles conclues avant le 1er�...
La province met à la disposition des contribuables les montants de crédits d’impôt personnels suivants pour l’année 2018 : Montant de base ……………………………………………�...
Bien que la plupart des contribuables québécois transmettront probablement leur déclaration de revenus des particuliers de 2017 en utilisant les services en ligne de Revenu Québec, ils ont toutefo...
Revenu Québec a publié son Guide du préparateur – Particuliers (SW-223), qui contient les normes à respecter pour l’utilisation du système ImpôtNet Québec lors de la transmission des déc...
Revenu Québec a publié une mise à jour de son guide général portant sur l’administration de la taxe de vente du Québec (TVQ), la taxe sur les produits et services (TPS) et la taxe de vente har...
Revenu Québec a annoncé que son service ImpôtNet pour la transmission des déclarations de revenus des particuliers de 2017 sera disponible à compter du 26 février 2018. Ces déclarations pour...
Toute personne ou société de personnes qui, à la fin de 2017, était propriétaire d’un immeuble et qui a loué un logement pour lequel un loyer a été payé doit produire un relevé 31 (RL-31)...
Revenu Québec a publié le formulaire de déclaration de revenus provincial (formulaire TP-1.D) que doivent utiliser les particuliers qui étaient des résidents du Québec pendant l’année d’im...
La province de Québec perçoit ou verse des intérêts sur les paiements déficitaires d’impôt ou sur les versements excédentaires d’impôt à des taux prescrits par la loi et déterminés au d...
Revenu Québec a publié la mise à jour de son bulletin d’information Le versement des pensions alimentaires afin que celui-ci comporte les renseignements à jour pour l’année civile 2018. Le b...
Revenu Québec a annoncé les plafonds et taux relatifs au Régime de rentes du Québec (RRQ) qui s’appliqueront pour le calendrier civil 2018. Ces plafonds et taux sont les suivants : le maximum d...
Revenu Québec a communiqué les limites de revenus et les taux de cotisation qui s’appliqueront aux fins du Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) pendant l’année 2018. Ces plafonds...
Revenu Québec a divulgué les taux et tranches d’imposition sur le revenu des particuliers qui s’appliqueront durant l’année d’imposition 2018. Les tranches d’imposition plus élevées so...
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Voici le budget provincial du10 mars 2020
Voici le document de planification fiscale de fin d'année 2020
Mise à jour économique du ministre des Finances, Monsieur Éric Girard
Budget du Québec, présenté par le ministre des Finances, Monsieur Éric Girard le 21 mars 2019
C’est avec plaisir que nous vous présentons le résumé du budget fédéral 2019 déposé le 19 mars 2019 par l'honorable Bill Morneau.
À raison, les Canadiens ont pour réputation de soutenir les causes caritatives au moyen de dons en argent ou en biens matériels. Notre système fiscal soutient cette générosité en offrant un crédit d’impôt pour les dons admissibles qui sont faits.
À raison, les Canadiens ont pour réputation de soutenir les causes caritatives au moyen de dons en argent ou en biens matériels. Notre système fiscal soutient cette générosité en offrant un crédit d’impôt pour les dons admissibles qui sont faits.
Au niveau fédéral, les contribuables peuvent demander un crédit de 15 % pour la première tranche de 200 $ de dons, plus 29 % pour les dons excédant les premiers 200 $. Dans tous les cas, pour demander un crédit pour un don au cours d’une année d’imposition en particulier, tous les dons doivent être faits avant la fin de l’année civile, sans exception.
Toutefois, il existe une autre raison au fait que les dons doivent être faits avant le 31 décembre. Le crédit accordé par le gouvernement fédéral a deux taux, et le pourcentage du crédit augmente avec le montant du don de bienfaisance. Aux fins de l’impôt fédéral, la première tranche de 200 $ en don est admissible à un crédit d’impôt non remboursable équivalent à 15 % du don. Le crédit pour les dons faits au cours de l’année qui dépassent le seuil de 200 $ est toutefois calculé à 29 % pour le montant excédentaire. Si le contribuable qui fait un don a un revenu imposable (pour 2020) de plus de 214 368 $, les dons de bienfaisance supérieurs à 200 $ peuvent entraîner un crédit d’impôt fédéral de 33 %.
En raison de la structure du crédit à deux taux, le meilleur résultat est obtenu lorsque les dons faits pendant une seule année civile sont maximisés. Par exemple, un don de bienfaisance admissible de 400 $ fait en décembre 2020 entraînera un crédit d’impôt fédéral de 88 $ (200 $ fois 15 %, plus 200 $ fois 29 %). Si le même montant est donné, mais que le don est séparé également entre décembre 2020 et janvier 2021, le crédit total à réclamer n’est que de 60 $ (200 $ fois 15 %, plus 200 $ fois 15 %), et le don de 2021 pourra seulement être intégré dans la déclaration de 2021 en avril 2022. Bien entendu, plus le don est élevé dans une année civile, plus la proportion du don admissible au crédit de 29 % au lieu de 15 % sera élevée.
Il est aussi possible de reporter, jusqu’à cinq ans, les dons faits au cours d’une année d’imposition en particulier. Si les dons faits en 2020 n’atteignent pas les 200 $, il vaut donc la peine de ne pas les réclamer et de les reporter une année ultérieure, lorsque le total des dons, y compris ceux reportés, auront dépassé le seuil. Bien sûr, cela signifie aussi que les dons faits mais non réclamés pour les années d’imposition 2015, 2016, 2017, 2018 ou 2019 peuvent être reportés et ajoutés au total des dons faits en 2020, et l’ensemble des dons peuvent alors être réclamés dans la déclaration de revenus de 2020.
Quand vient le temps de demander un crédit pour dons de bienfaisance, il est possible de combiner les dons faits par une personne et son conjoint sur une seule déclaration de revenus. Généralement, et surtout dans les provinces et territoires imposant une surtaxe aux contribuables dont le revenu est élevé (comme c’est le cas actuellement en Ontario et à l’Île-du-Prince-Édouard), il est normal que le conjoint ayant le revenu le plus élevé demande le crédit d’impôt pour le total des dons de bienfaisance faits par les deux conjoints. Ce faisant, l’impôt payable sera réduit pour ce conjoint et par conséquent, le fardeau de la surtaxe pour revenu élevé sera minimisé (ou évité).
Puisque le crédit d’impôt pour don de bienfaisance a deux taux, où le pourcentage du crédit augmente dès que les dons faits au cours de l’année dépassent 200 $, il est normal de regrouper les dons dans une seule année pour maximiser le montant du crédit demandé.
Tout organisme de bienfaisance qui sollicite ou reçoit des dons doit être en mesure de fournir un numéro d’enregistrement d’organisme de bienfaisance; une liste des organismes de bienfaisance se trouve sur le site Web de l’Agence du revenu du Canada, au https://apps.cra-arc.gc.ca/ebci/hacc/srch/pub/dsplyBscSrch?. De l’information sur le crédit d’impôt pour dons de bienfaisance se trouve aussi sur le même site Web, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/declaration-revenus/remplir-declaration-revenus/deductions-credits-depenses/ligne-349-dons.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Le système d’impôt du Canada est un « système autoévaluateur » qui repose grandement sur la coopération volontaire des contribuables. Les résidents du Canada devraient (ou plutôt doivent, dans la plupart des cas) produire une déclaration de revenus chaque printemps, indiquer le revenu de toutes les sources, calculer le montant d’impôt à payer et remettre ce montant au gouvernement fédéral avant la date limite déterminée. Bien que le taux de conformité chez les contribuables canadiens est très élevé – un peu plus de 30 millions de déclarations de revenus de particuliers ont été soumises à l’Agence du revenu du Canada (ARC) pour l’année d’imposition 2019 entre février et octobre 2020 –, il y a inévitablement des personnes qui ne produisent pas leur déclaration ou ne paient pas leur impôt à temps.
Le système d’impôt du Canada est un « système autoévaluateur » qui repose grandement sur la coopération volontaire des contribuables. Les résidents du Canada devraient (ou plutôt doivent, dans la plupart des cas) produire une déclaration de revenus chaque printemps, indiquer le revenu de toutes les sources, calculer le montant d’impôt à payer et remettre ce montant au gouvernement fédéral avant la date limite déterminée. Bien que le taux de conformité chez les contribuables canadiens est très élevé – un peu plus de 30 millions de déclarations de revenus de particuliers ont été soumises à l’Agence du revenu du Canada (ARC) pour l’année d’imposition 2019 entre février et octobre 2020 –, il y a inévitablement des personnes qui ne produisent pas leur déclaration ou ne paient pas leur impôt à temps.
De nombreuses raisons poussent les Canadiens à ne pas produire leur déclaration ou à ne pas payer leur impôt à temps, et presque toutes découlent d’une méconnaissance du fonctionnement de notre système d’impôt ou d’une mésinformation sur ce système. Il y a également un certain nombre de Canadiens qui produisent une déclaration dans laquelle les montants sont inférieurs à la réalité ou qui contient des déductions ou des crédits auxquels ils n’ont pas droit.
Bien que le pourcentage global des contribuables qui ne produisent pas leur déclaration ou ne paient pas leur impôt à temps, ou qui produisent une déclaration erronée, soit minime, en absolu le nombre de ces déclarations est élevé. Et quoique chacune de ces inobservations représente une perte de revenus pour le gouvernement canadien, les ressources nécessaires pour retrouver ces inobservations sont simplement indisponibles, surtout si les montants recouverts seront inférieurs aux coûts liés au travail à effectuer pour les recouvrer.
Dans ce contexte, l’Agence du revenu du Canada a instauré un programme, le Programme des divulgations volontaires (PDV), il y a plusieurs années, visant à encourager les contribuables contrevenants à mettre leur dossier fiscal en ordre. La motivation vient du fait que, dans la plupart des cas, alors que les contribuables qui participent au PDV devraient payer les montants dus en impôt plus des intérêts applicables, ils sont admissibles à un allègement des pénalités qu’ils devraient normalement payer et à un allègement des poursuites.
Pour avoir droit à un allègement en vertu du PDV, la demande du contribuable doit :
- être volontaire (c’est-à-dire qu’elle est produite avant qu’un avertissement de conformité ou qu’une action coercitive ne soit envoyé ou entreprise par l’ARC);
- être complète;
- concerner l’imposition réelle ou éventuelle d’une pénalité;
- contenir des renseignements qui sont fournis avec au moins un an de retard;
- inclure le paiement du montant estimatif d’impôt à payer.
Le PDV comporte deux volets distincts pour les divulgations liées à l’impôt sur le revenu : le programme limité et le programme général. La nature et la portée de l’allègement proposé dépendent du volet auquel la demande est attribuée.
Même si c’est à l’ARC de déterminer au cas par cas si une demande sera soumise au programme limité ou au programme général, il y a certaines lignes directrices en place. L’ARC restreint le programme limité aux cas où les demandes font état d’une inobservation qui semble comprendre une conduite intentionnelle (et non involontaire) de la part du contribuable. Pour déterminer la voie appropriée que devra suivre une divulgation, l’ARC se basera sur les critères suivants :
- les montants en jeu;
- le nombre d’années d’inobservation;
- le niveau de perfectionnement des techniques utilisées par le contribuable;
- le fait que des efforts ont été fournis ou non pour éviter de se faire prendre par des moyens extraterritoriaux ou autres.
Dans le cadre du programme limité, les contribuables ne feront pas l’objet de poursuites au criminel en ce qui concerne la divulgation et ne se verront pas imposer de pénalités pour faute lourde. Ils se verront toutefois imposer d’autres pénalités et intérêts, selon ce qui s’applique.
De façon générale, pour les autres cas, le programme général s’appliquera. Dans le cadre de ce programme, les contribuables ne se verront imposer aucune pénalité et ne feront l’objet d’aucune poursuite au criminel. L’ARC accordera un allègement partiel des intérêts pour les années précédant les trois années les plus récentes pour lesquelles une déclaration doit être transmise. Par exemple, un contribuable qui soumet une demande au PDV et qui n’a pas produit de déclaration pour les années 2013 à 2018 pourrait avoir droit à un allègement des intérêts pour les années 2013, 2014 et 2015. Cet allègement est généralement égal à 50 % des intérêts dus. En d’autres mots, le contribuable devra payer seulement la moitié des intérêts qui seraient normalement exigés pour ces années. Aucun allègement ne sera toutefois accordé pour les intérêts dus pour les trois années les plus récentes (2016, 2017 et 2018). Puisque les intérêts perçus par l’ARC sont, selon la loi, plus grands que le taux commercial actuel (par exemple, le taux perçu au quatrième trimestre de 2020 est de 5 %) et que les intérêts exigés s’accumulent de jour en jour, le fait de pardonner ces intérêts, même en partie, peut faire toute la différence sur le relevé d’imposition d’un contribuable.
Pour pouvoir bénéficier du PDV, les contribuables doivent d’abord soumettre une demande au programme. Cette demande doit comprendre le paiement du montant estimatif d’impôt à payer pour pouvoir participer au PDV. Si un contribuable n’a pas les fonds nécessaires pour payer le montant d’impôt dû, il peut demander à ce que l’ARC consente à une entente de paiement.
La décision de s’inscrire au PDV et d’« être honnête » à propos de toutes les transgressions relatives à l’impôt passées s’accompagne souvent d’une dose d’appréhension. Les personnes incertaines de vouloir aller de l’avant avec le PDV peuvent tirer parti du service de « discussion préalable à la divulgation » de l’ARC. Comme le nom l’indique, ce service permet aux contribuables de participer à des discussions préliminaires de manière anonyme avec un agent de l’ARC afin de mieux connaître le PDV, son processus et les allègements potentiels offerts.
Les contribuables qui décident de soumettre une demande au PDV peuvent remplir le formulaire RC199, Demande relative au Programme des divulgations volontaires (PDV), que l’on trouve sur le site Web de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/formulaires/rc199.html. Une fois la demande reçue, l’ARC la vérifiera pour s’assurer que le candidat est admissible à faire sa demande et que tous les renseignements, les documents et le paiement nécessaires ont bien été envoyés. Par la suite, l’ARC évaluera la demande pour s’assurer que les cinq critères de participation au PDV sont respectés et, le cas échéant, déterminer quel volet (programme limité ou programme général) s’appliquera à la demande, ainsi que les années d’imposition pour lesquels un allègement pourra être accordé. À chaque étape, le contribuable recevra un avis écrit indiquant les décisions de l’ARC. L’ARC conseille aux contribuables de communiquer directement avec elle (les particuliers doivent contacter la ligne des demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers au 1-800-959-7383) s’ils n’ont pas eu de nouvelles de l’Agence quatre ou cinq semaines après la soumission de leur demande.
Si la décision rendue par l’ARC stipule que la demande est inadmissible au PDV, le contribuable en sera également avisé par écrit et il sera informé des raisons.
Si ce dernier est en désaccord avec la décision rendue par l’ARC, il peut demander un deuxième examen de sa demande. Si la décision est de nouveau défavorable, le contribuable peut demander à la Cour de réviser la décision et de demander à l’ARC de réévaluer la demande au PDV. Il est toutefois fortement recommandé au contribuable désirant déposer une demande à la Cour d’obtenir des conseils juridiques avant de commencer ces démarches.
Enfin, les contribuables doivent reconnaître que le PDV ne peut pas servir de « carte de sortie de prison » en cas de soustractions répétées à leurs obligations fiscales. Le site Web de l’ARC indique clairement qu’elle s’attend à ce que les contribuables qui ont bénéficié du PDV s’acquittent ensuite de leurs obligations fiscales et qu’un second examen sera offert à un contribuable seulement dans des situations extraordinaires où les circonstances sont hors de la volonté du contribuable.
Des renseignements détaillés sur le PDV se trouvent sur le site Web de l’ARC, au
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Étonnamment, la pandémie actuelle a eu des conséquences sur le marché immobilier canadien. La vente de maisons, en particulier dans les grandes villes, a établi un nouveau record d’une année à l’autre en juillet, en août et en septembre 2020. Par ailleurs, le taux d’inoccupation des loyers locatifs a augmenté dans beaucoup de ces villes.
Étonnamment, la pandémie actuelle a eu des conséquences sur le marché immobilier canadien. La vente de maisons, en particulier dans les grandes villes, a établi un nouveau record d’une année à l’autre en juillet, en août et en septembre 2020. Par ailleurs, le taux d’inoccupation des loyers locatifs a augmenté dans beaucoup de ces villes.
Nombre de raisons possibles expliquent cette soudaine hausse des ventes immobilières. Les taux d’intérêt sont historiquement bas : on peut obtenir un prêt hypothécaire de cinq ans à un taux inférieur à 2 %. De plus, avant la pandémie, les Canadiens souhaitaient généralement vivre le plus près du travail possible afin de réduire au maximum les coûts et le temps associés aux déplacements quotidiens. Mais à présent, des millions d’entre nous travaillent à domicile, et il se peut que cette situation perdure encore quelque temps ou devienne permanente. Par conséquent, il est possible de quitter les grands centres urbains et de s’installer là où les maisons offrant plus d’espace sont également plus abordables.
Le fait que le marché immobilier est moins positif est un autre facteur de changement. En effet, de nombreux Canadiens ont perdu leur emploi ou ont vu leurs heures, et donc leur revenu, diminuer, entraînant une situation financière différente qui les force à déménager pour trouver un nouvel emploi.
Pour ces raisons, et bien d’autres, nombre de Canadiens déménageront cet automne. Peu importe la raison ou la distance entre l’ancien et le nouveau domicile, tous les déménagements ont deux choses en commun : le stress et les frais. Même lorsqu’il est souhaité, un déménagement entraîne nécessairement un bouleversement dans la vie des gens et les coûts associés peuvent être élevés. Peu de choses peuvent diminuer le stress lié au déménagement, mais les frais peuvent être compensés en partie par une déduction fiscale que l’on peut demander pour plusieurs de ces dépenses.
Même s’il est fréquent de parler de « déduction pour frais de déménagement », comme si elle était offerte en toute circonstance, le fait est qu’il n’y a aucune déduction générale offerte pour les frais de déménagement. Pour être déductibles d’impôt, les frais de déménagement doivent être engagés dans des circonstances particulières et plutôt limitées. Notre système d’impôt permet aux contribuables de demander une déduction seulement si le déménagement a lieu dans le but de se rapprocher du travail, que ce soit dans le cadre d’une mutation, d’un nouvel emploi ou de l’exploitation d’une entreprise. Plus précisément, les frais de déménagement peuvent être déduits si le contribuable habite au moins 40 km plus près de son nouveau lieu de travail. Ce critère est respecté si, par exemple, un contribuable quitte Toronto pour s’établir à Halifax dans le cadre d’un nouvel emploi. C’est aussi le cas si le contribuable est muté par son employeur pour occuper un nouveau poste dans un endroit différent et qu’en déménageant, il se rapproche d’au moins 40 km de son nouveau lieu de travail. Par contre, ce n’est pas le cas lorsqu’une personne ou une famille vend une maison et en achète une autre plus haut de gamme dans la même ville sans changer de lieu de travail.
Néanmoins, il n’est pas nécessaire d’être propriétaire pour soumettre une demande de déduction pour frais de déménagement. La liste des dépenses liées au déménagement pouvant être déduites est essentiellement la même pour toute personne (propriétaire ou locataire) qui respecte l’exigence des 40 km. Les étudiants qui déménagent pour un emploi d’été (même s’ils reviennent à la maison familiale) peuvent aussi déposer une demande de déduction pour frais de déménagement s’ils respectent l’exigence des 40 km.
Toutefois, il est à noter que même si l’exigence des 40 km est respectée, il n’est possible de déduire les frais de déménagement que sur le revenu d’emploi ou le revenu de travailleur autonome (entreprise). Aucune déduction n’est possible pour les autres types de revenus, comme le revenu des investissements ou les prestations d’assurance-emploi.
La règle générale veut qu’un contribuable puisse demander des montants raisonnables qui ont été payés dans le cadre de son déménagement, ou de celui d’un membre de sa famille, et des biens. Dans tous les cas, les frais de déménagement doivent être déduits du revenu d’emploi ou de travailleur autonome gagné à son nouveau lieu de travail. Si le déménagement a lieu à la fin de l’année et que les frais engagés sont élevés, il est possible que le montant du revenu gagné au nouveau lieu de travail dans l’année du déménagement soit inférieur aux frais de déménagement déductibles. Dans ce cas, ces frais peuvent être transférés et déduits du revenu gagné au nouveau lieu de travail lors d’une année subséquente.
La règle générale comporte bien sûr certaines inclusions, exclusions et restrictions. Voici une liste des frais pour lesquels un contribuable peut demander une déduction sans restriction précise quant au montant en dollar (à la condition que ce soit « raisonnable »).
- Frais de déplacement, y compris les frais liés au véhicule, aux repas et au logement, pour que le contribuable et les membres de sa famille emménagent dans leur nouveau domicile (tous les membres du ménage ne doivent pas nécessairement voyager ensemble ni en même temps);
- Frais de transport et d’entreposage (par exemple, la mise en boîte de ses effets, le transport, les déménageurs, le stockage en transit et les assurances) pour les biens, y compris les bateaux ou encore les remorques;
- Frais couvrant jusqu’à 15 jours de repas et de logement temporaire près de l’ancienne ou de la nouvelle résidence pour le contribuable et les membres de son ménage;
- Frais d’annulation de location (à l’exception du loyer) pour l’ancienne résidence;
- Frais juridiques ou de notaire engagés pour l’achat d’une nouvelle résidence et toute taxe payée pour le transfert ou l’enregistrement du titre de la nouvelle résidence (à l’exception de la TPS et de la TVH);
- Les coûts liés à la vente de l’ancienne résidence, y compris la publicité, les frais juridiques ou de notaire, la commission de courtage et toute pénalité hypothécaire si l’hypothèque est payée au complet avant le terme;
- Le coût lié au changement d’adresse sur les documents juridiques, au remplacement des permis de conduire et des permis pour véhicules non commerciaux (à l’exception des assurances) et tous frais liés au raccordement et au débranchement des services publics.
Si le marché immobilier est lent ou s’il faut déménager rapidement, il peut arriver que cela se fasse avant la vente de l’ancienne résidence. Dans la plupart de ces situations, le contribuable peut recevoir une déduction allant jusqu’à 5 000 $ pour les frais engagés liés à l’entretien de cette résidence alors qu’elle se trouve inhabitée et que des efforts sont déployés pour la vendre. Plus précisément, les frais comprenant les intérêts, l’impôt foncier, les primes d’assurance et les dépenses liées au chauffage et aux services publics payés pour l’entretien de l’ancienne résidence alors que des efforts sont déployés pour la vendre peuvent faire l’objet d’une déduction. Si l’un des membres de la famille habite toujours l’ancienne résidence ou si celle-ci est louée, ces déductions ne peuvent pas être demandées. Par ailleurs, une demande de déduction pour ces dépenses d’entretien pour une maison inhabitée peut être déposée seulement si des efforts raisonnables sont déployés pour vendre la propriété, et la demande ne peut pas être déposée si le contribuable a retardé la vente à des fins d’investissement ou en attendant que le marché immobilier s’améliore.
On peut penser, à la lecture de ce qui précède, que pratiquement tous les frais de déménagement sont déductibles. Toutefois, certains frais ne seront pas acceptés par l’Agence du revenu du Canada (ARC) :
- dépenses pour des travaux effectués afin d’améliorer les chances de vendre l’ancienne résidence;
- toute perte subie pour la vente de l’ancienne résidence;
- dépenses liées à la recherche d’emploi ou de maison dans une autre ville (par exemple, les frais de transport pour un entretien d’embauche ou pour rencontrer des agents immobiliers);
- dépenses engagées pour nettoyer ou réparer la résidence louée afin de respecter les exigences du propriétaire;
- coûts de remplacement d’articles à usage personnel, comme les rideaux et les tapis;
- frais de réacheminement du courrier;
- assurance hypothécaire par défaut.
Afin de demander une déduction pour les frais admissibles, il faut avoir un reçu comme preuve à l’appui. Même si les reçus ne doivent pas être joints à la déclaration pour laquelle une déduction est demandée, il faut les conserver au cas où l’ARC voudrait les consulter.
Quiconque a déjà déménagé sait qu’il faut traiter un nombre incalculable de petits détails. Pour certains types de frais, le fardeau administratif que représente la demande de déduction pour frais de déménagement peut être réduit si l’on choisit un montant standardisé. Plus précisément, l’ARC permet aux contribuables de demander un montant fixe pour les frais de transport et de repas associés à un déménagement sans devoir fournir de reçus détaillés. Avec cette méthode standardisée ou ce taux fixe, les contribuables peuvent demander jusqu’à 17 $ par repas, pour un maximum de 51 $ par jour, pour chaque personne du ménage. De même, ils peuvent demander un montant établi par kilomètre pour chaque kilomètre parcouru dans le cadre du déménagement. Le montant par kilomètre varie de 48 cents en Alberta à 64,5 cents dans les Territoires du Nord-Ouest. Dans tous les cas, la province ou le territoire où commence le trajet détermine le taux applicable.
Ces taux standardisés pour les déplacements et les repas étaient ceux en vigueur pour l’année d’imposition 2019. L’ARC annoncera les taux pour 2020 sur son site Web au début de 2021, à temps pour la période de production des déclarations de revenu.
Lorsque l’admissibilité à la déduction pour frais de déménagement est établie, les règles qui gouvernent le calcul de la déduction offerte ne sont pas compliquées, mais très détaillées. Le meilleur résumé de ces règles se trouve sur le formulaire T1-M servant à déposer une demande pour ces frais. La version actuelle de ce formulaire se trouve sur le site Web de l’ARC, à l’adresse https://www.canada.ca/content/dam/cra-arc/formspubs/pbg/t1-m/t1-m-17f.pdf. De plus amples renseignements (y compris un lien vers les taux pour les frais de repas et de déplacement standardisés) se trouvent à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/declaration-revenus/remplir-declaration-revenus/deductions-credits-depenses/ligne-21900-frais-demenagement.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
En raison de la pandémie, de nombreuses entreprises non essentielles ont dû fermer temporairement dans le cadre des mesures de santé publique depuis le début de 2020. Le gouvernement fédéral a instauré de nombreux programmes d’aide financière pour les particuliers et les entreprises.
En raison de la pandémie, de nombreuses entreprises non essentielles ont dû fermer temporairement dans le cadre des mesures de santé publique depuis le début de 2020. Le gouvernement fédéral a instauré de nombreux programmes d’aide financière pour les particuliers et les entreprises.
Des millions de Canadiens se sont tournés vers certains de ces programmes, comme la Prestation canadienne d’urgence (PCU), pour combler un manque de travail ou de revenu. D’autres programmes, comme l’Aide d’urgence du Canada pour le loyer commercial (AUCLC), ont connu moins de succès, et ce, pour diverses raisons.
Au moment où le pays entre dans la deuxième vague de la pandémie, le gouvernement fédéral réorganise, enrichit ou prolonge trois programmes d’aide pour les entreprises : la Subvention d’urgence du Canada pour le loyer (SUCL), la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) et le Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC). Si le type d’aide varie selon le programme, l’objectif sous-jacent demeure le même : offrir aux entreprises l’aide financière nécessaire pour payer leurs factures et conserver leurs employés en attendant le retour des beaux jours.
Subvention d’urgence du Canada pour le loyer (SUCL)
Certaines petites entreprises ont la chance d’être propriétaires de leurs locaux. Ce n’est toutefois pas le cas pour toutes : la plupart doivent payer un loyer, qu’elles soient ouvertes ou fermées.
En avril dernier, le gouvernement fédéral a annoncé la création du programme d’Aide d’urgence du Canada pour le loyer commercial (AUCLC) pour lequel le propriétaire devait soumettre une demande. L’une des conditions pour recevoir cette aide était de réduire le loyer du locataire commercial d’un pourcentage établi pour une période donnée. Le taux de participation à l’AUCLC était inférieur aux prévisions, si bien que le gouvernement fédéral y a apporté quelques changements et l’a proposé de nouveau. Depuis le 27 septembre 2020, le programme porte le nom de Subvention d’urgence du Canada pour le loyer (SUCL).
Le plus grand changement apporté à ce programme de subvention est que c’est le locataire qui doit en faire la demande (que ce soit une entreprise, un organisme sans but lucratif ou un organisme de bienfaisance). Par ailleurs, l’aide est versée directement au locataire. Le montant de l’aide accordée est basé sur le pourcentage de perte de revenu subie par l’entreprise, jusqu’à 65 % des dépenses admissibles, et ce, jusqu’au 19 décembre 2020.
Au moment où le pays entre dans la deuxième vague de la pandémie, la fermeture des entreprises se fait de manière plus localisée et ciblée, contrairement aux fermetures générales imposées au printemps 2020. Avec cette réalité, l’une des mesures de soutien comprend une subvention complémentaire à la SUCL au taux de 25 % pour les organisations qui ont dû fermer leurs portes temporairement en raison d’une ordonnance de santé publique obligatoire émise par une autorité de santé publique admissible (en plus de la subvention au taux de 65 %).
Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC)
La SSUC, mise en place en mars dernier, offre aux employeurs admissibles une subvention directe représentant au plus 65 % des salaires de leurs employés. Cette subvention, qui devait prendre fin le 19 décembre 2020, a été prolongée jusqu’en juin 2021.
Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC)
Le CUEC, annoncé en avril cette année, offrait aux entreprises et aux organismes sans but lucratif gravement touchés par la pandémie un prêt sans intérêts allant jusqu’à 40 000 $.
Le programme est maintenant enrichi pour offrir un prêt additionnel sans intérêts de 20 000 $. Si l’entreprise est en mesure de rembourser ce prêt supplémentaire d’ici le 31 décembre 2022, la moitié de celui-ci (c.-à-d. 10 000 $) sera radiée.
Le CUEC vise à aider les entreprises les plus touchées par la pandémie. Pour être admissibles aux prêts du CUEC, ces entreprises doivent fournir des « preuves » des conséquences de la pandémie.
La date limite de demande d’admission au programme a aussi été repoussée au 31 décembre 2020.
Certes, les règles entourant l’admissibilité et le montant de l’aide qui peut être obtenue grâce aux nombreux programmes d’aide fédérale aux entreprises en temps de pandémie sont complexes. En outre, les modifications fréquentes apportées à ces programmes pour suivre l’évolution de la situation ont entraîné une certaine confusion, ce qui peut compliquer la participation. Pour aider les entreprises qui désirent participer aux programmes, le gouvernement fédéral a créé des pages Web pour chaque programme en y détaillant les règles et exigences propres à ces mesures d’aide. De plus, des lignes téléphoniques sans frais ont été mises en place pour obtenir des précisions ou des réponses.
Une page Web principale regroupe tous les programmes d’aide offerts aux entreprises pendant la pandémie. Elle contient des liens vers des pages explicatives pour chaque programme et les numéros de téléphone sans frais pour plus de renseignements ou des précisions. La page Web se trouve sur le site Internet du gouvernement fédéral, à l’adresse : https://www.canada.ca/fr/services/entreprises/gerer-votre-entreprise.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
La majorité des Canadiens et Canadiennes faisant partie de la population active sont des employés. Par conséquent, ils reçoivent régulièrement un chèque de paie de leur employeur et paient leurs taxes sur le revenu sous forme de montants déduits de ce chèque de paie et remis au gouvernement fédéral à leur nom.
La majorité des Canadiens et Canadiennes faisant partie de la population active sont des employés. Par conséquent, ils reçoivent régulièrement un chèque de paie de leur employeur et paient leurs taxes sur le revenu sous forme de montants déduits de ce chèque de paie et remis au gouvernement fédéral à leur nom.
Toutefois, bon nombre de Canadiens et de Canadiennes ne font pas partie de ce groupe – comme les personnes retraitées ou les travailleurs indépendants – et doivent payer leurs taxes d’une autre façon. Cette autre méthode est le paiement de l’impôt sur le revenu en utilisant le système de paiements par acomptes provisionnels.
La règle prévoit qu’un particulier est assujetti aux paiements par acomptes provisionnels si l’impôt à payer sur sa déclaration produite pour l’année en cours et celle de l’une des deux dernières années est plus de 3 000 $. Autrement dit, le montant des taxes recueillies de ce contribuable pendant l’année était, au minimum, de 3 000 $ de moins que le véritable montant d’impôt dû pour l’année en question.
Les contribuables canadiens qui utilisent le système de paiements par acomptes provisionnels remettent un montant au gouvernement fédéral quatre fois par année, soit le 15e jour de mars, juin, septembre et décembre. Lorsque le montant remis s’avère plus élevé que le montant d’impôt à payer pour l’année visée, le surplus est remis au contribuable sous forme de remboursement d’impôt au moment de produire sa déclaration de revenus pour l’année. Lorsque le montant remis est moins que le montant d’impôt à payer pour l’année visée, le montant en souffrance doit être payé au moment de produire la déclaration de revenus.
Lorsqu’un contribuable est assujetti aux paiements par acomptes provisionnels, l’Agence du revenu du Canada lui envoie deux « rappels d’acomptes provisionnels » par année (le premier en février, et le second en août), indiquant les montants à payer pour les échéances à venir. Peu importe le type ou le montant de revenus du contribuable pour l’année, ou le montant des acomptes provisionnels, les options disponibles pour les destinataires des rappels d’acomptes provisionnels sont les mêmes. Sur son site Web, l’ARC décrit les trois différentes options de paiement pour les contribuables, et résume les avantages et risques de chaque méthode selon les circonstances, comme suit :
Méthode sans calcul
Il s’agit de la meilleure méthode pour vous si vos revenus, déductions et crédits ne changent à peu près pas d’une année à l’autre.
Nous indiquerons les montants que vous devez verser selon la méthode sans calcul sur les rappels d’acomptes provisionnels que nous vous enverrons. Nous calculerons le montant de vos paiements par acomptes provisionnels selon les renseignements contenus dans la dernière cotisation de votre déclaration de revenus.
Méthode de l’année précédente
Il s’agit de la meilleure méthode pour vous si vous estimez que vos revenus, déductions et crédits pour 2020 seront comparables à ceux de 2019, mais très différents de ceux de 2018.
Vous calculerez vos paiements par acomptes provisionnels selon les renseignements fiscaux contenus dans votre déclaration de revenus de 2019. Pour vous aider à calculer votre montant total à payer par acomptes provisionnels, utilisez le tableau de calcul pour acomptes provisionnels pour 2020.
Si vous utilisez la méthode de l’année précédente et que vous versez vos paiements en entier dans les délais prévus pour 2020, vous n’aurez pas d’intérêt ni de pénalité à payer sur vos acomptes provisionnels, sauf si le montant total à payer par acomptes provisionnels que vous avez calculé n’était pas assez élevé. Pour en savoir plus, lisez Intérêts et pénalités imposés sur les acomptes provisionnels.
Méthode de l’année courante
Il s’agit de la meilleure méthode pour vous si vous estimez que vos revenus, déductions et crédits pour 2020 seront très différents de ceux de 2019 et de 2018.
Vous calculerez vos paiements par acomptes provisionnels selon le total estimé de votre impôt net à payer pour l’année courante (2020) et, s’il y a lieu, vos cotisations au RPC à payer et vos cotisations volontaires à l’AE. Pour vous aider à calculer votre montant total à payer par acomptes provisionnels, utilisez le tableau de calcul pour acomptes provisionnels pour 2020 (ouvrir avec Adobe Acrobat Reader).
Si vous utilisez la méthode de l’année courante et que vous versez vos paiements en entier dans les délais prévus pour 2020, vous n’aurez pas d’intérêt ni de pénalité à payer sur vos acomptes provisionnels, sauf si les montants que vous avez estimés lors du calcul du montant total à payer par acomptes provisionnels n’étaient pas assez élevés. Pour en savoir plus, lisez Intérêts et pénalités imposés sur les acomptes provisionnels.
La première méthode – payer les montants inscrits dans le rappel d’acomptes provisionnels avant les dates limites – est l’option la plus facile et la plus simple. Si le total des montants des acomptes payés durant l’année est supérieur au montant d’impôt à payer pour l’année 2020, le contribuable recevra un remboursement de cet excédent lors de la production de sa déclaration au printemps 2021. Si les montants demandés sont inférieurs au montant d’impôt à payer (dans le sens où ils sont insuffisants pour couvrir le montant total d’impôt à payer pour l’année), le contribuable aura un montant en souffrance à payer lors de la production de sa déclaration de revenus. Toutefois, le contribuable n’aura jamais à payer des intérêts sur des paiements par acomptes provisionnels insuffisants.
Les contribuables qui ne souhaitent pas payer les montants inscrits dans les rappels d’acomptes provisionnels (possiblement parce qu’ils croient que les montants ne reflètent pas exactement le montant d’impôt qu’ils doivent payer pour l’année) peuvent utiliser la méthode 2 ou 3. Le seul risque avec ce choix est que, dans l’éventualité où les paiements par acomptes provisionnels sont insuffisants et ne couvrent pas l’impôt à payer pour l’année, des intérêts seront imposés sur ces montants insuffisants.
Bien que le système de paiements par acomptes provisionnels fonctionne bien la plupart du temps, l’année courante a été particulièrement perturbée en raison de la pandémie. Ces changements se sont avérés positifs pour le contribuable dans beaucoup de cas, car la date limite des paiements a été repoussée. Cependant, ces changements peuvent aussi rendre difficiles l’estimation du montant à remettre et l’échéance du paiement.
À l’origine, la date limite habituelle du 15 juin pour le paiement de l’acompte provisionnel de juin a été repoussée au 1er septembre. Récemment, l’Agence du revenu du Canada a annoncé que cette échéance serait reportée de nouveau au 30 septembre 2020 et que la date du paiement par acompte provisionnel normalement dû au 15 septembre serait également repoussée au 30 septembre.
En raison du report des dates limites de paiement, le montant de l’acompte provisionnel du 15 juin (inscrit dans le rappel d’acomptes provisionnels envoyé en février) et le montant du 15 septembre (inscrit dans le second rappel d’acomptes provisionnels envoyé en août) sont tous les deux dus et payables au 30 septembre 2020 ou avant.
L’Agence du revenu du Canada a récemment publié un avis sur son site Web avertissant les contribuables que certains seconds rappels d’acomptes provisionnels pour 2020 (soit ceux envoyés en août) indiquent que la date du paiement de septembre est le 15 septembre. Cette date est maintenant erronée, et la véritable date limite du paiement est désormais le mercredi 30 septembre.
Même si tous ces changements semblent porter à confusion, les étapes à suivre pour les contribuables qui reçoivent les rappels d’acomptes provisionnels n’ont, quant à elles, pas vraiment changé. Chaque contribuable doit déterminer s’il doit effectuer un paiement par acompte provisionnel et le montant selon les considérations résumées plus haut pour les trois méthodes disponibles. Ensuite, le contribuable doit payer les montants dus pour juin et septembre au plus tard le 30 septembre. Le paiement d’acompte provisionnel de décembre sera dû à la date habituelle du 15 décembre 2020, sauf dans le cas d’un avis contraire.
Vous trouverez davantage de renseignements à propos du système de paiements par acomptes provisionnels, y compris les méthodes de paiement disponibles pour les contribuables qui reçoivent un rappel d’acomptes provisionnels, sur le site Web de l’ARC au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/faire-paiements-particuliers/paiement-votre-impot-acomptes-provisionnels.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
C’est un fait établi que les temps de crise font ressortir le meilleur et le pire en nous. Si la plupart des Canadiens et Canadiennes ne pensent pas à profiter de la pandémie en cours pour frauder les gens, ce n’est malheureusement pas le cas pour tout le monde.
Nous sommes dans une période où les Canadiens et Canadiennes sont particulièrement vulnérables aux arnaques et aux fraudeurs, et ce, pour plusieurs raisons. D’abord, bien entendu, les perturbations financières causées par la pandémie : beaucoup de personnes ont perdu une partie ou l’entièreté de leurs revenus et se retrouvent donc en réelle situation précaire financièrement, ce qui les rend spécialement vulnérables aux communications frauduleuses indiquant qu’une somme d’argent leur est offerte. Ensuite, le gouvernement fédéral a mis sur pied un bon nombre de programmes visant à soutenir financièrement les personnes les plus touchées par la pandémie. Cependant, cette multitude de programmes, combinée au fait qu’ils doivent être revus fréquemment afin de tenir compte des circonstances changeantes, a eu l’effet inévitable de semer la confusion quant à ce qui est offert, qui est admissible aux différentes subventions et comment en faire la demande. Les fraudeurs se servent de cette confusion générale pour convaincre leurs victimes de la « validité » de ce qu’ils leur offrent. Cette confusion rend également les contribuables vulnérables aux appels téléphoniques ou aux messages vocaux leur indiquant faussement qu’ils sont accusés d’avoir reçu des subventions auxquelles ils n’ont pas droit, et qu’ils doivent transférer des fonds pour les rembourser.
C’est un fait établi que les temps de crise font ressortir le meilleur et le pire en nous. Si la plupart des Canadiens et Canadiennes ne pensent pas à profiter de la pandémie en cours pour frauder les gens, ce n’est malheureusement pas le cas pour tout le monde.
Nous sommes dans une période où les Canadiens et Canadiennes sont particulièrement vulnérables aux arnaques et aux fraudeurs, et ce, pour plusieurs raisons. D’abord, bien entendu, les perturbations financières causées par la pandémie : beaucoup de personnes ont perdu une partie ou l’entièreté de leurs revenus et se retrouvent donc en réelle situation précaire financièrement, ce qui les rend spécialement vulnérables aux communications frauduleuses indiquant qu’une somme d’argent leur est offerte. Ensuite, le gouvernement fédéral a mis sur pied un bon nombre de programmes visant à soutenir financièrement les personnes les plus touchées par la pandémie. Cependant, cette multitude de programmes, combinée au fait qu’ils doivent être revus fréquemment afin de tenir compte des circonstances changeantes, a eu l’effet inévitable de semer la confusion quant à ce qui est offert, qui est admissible aux différentes subventions et comment en faire la demande. Les fraudeurs se servent de cette confusion générale pour convaincre leurs victimes de la « validité » de ce qu’ils leur offrent. Cette confusion rend également les contribuables vulnérables aux appels téléphoniques ou aux messages vocaux leur indiquant faussement qu’ils sont accusés d’avoir reçu des subventions auxquelles ils n’ont pas droit, et qu’ils doivent transférer des fonds pour les rembourser.
De plus, la pandémie requiert aux Canadiens et Canadiennes de gérer presque tout en ligne ou par téléphone, ouvrant la porte aux fraudeurs qui se présentent faussement comme des autorités gouvernementales dans les courriels ou par téléphone, ou encore qui créent de faux sites Web « gouvernementaux ». Les personnes pour qui la gestion des finances en ligne ne leur est pas familière sont spécialement vulnérables à ces approches en ce moment. Enfin, comme les dates de production pour les déclarations de revenus pour l’année d’imposition 2019 sont passées, l’Agence du revenu du Canada communiquera, comme à chaque année, avec des contribuables dans le but de clarifier certains montants inscrits dans leur déclaration ou d’obtenir des documents relatifs aux déductions ou aux crédits demandés dans la déclaration. Par conséquent, les contribuables ne trouveraient pas inhabituel, à cette période de l’année, de recevoir une communication supposément en provenance de l’ARC qui concerne l’impôt du contribuable. Bref, 2020 représente l’occasion rêvée pour les fraudeurs.
Le gouvernement fédéral a déjà repéré au moins une arnaque en lien avec les subventions liées à la pandémie. Des Canadiens et Canadiennes ont reçu un message texte indiquant qu’un dépôt avait été effectué dans leur compte bancaire pour les subventions du programme de la Prestation canadienne d’urgence (PCU). Le message est sans contredit une arnaque, puisque le gouvernement fédéral ne communique jamais avec les contribuables par message texte. Les destinataires du message ne doivent pas cliquer sur le lien fourni et devraient tout simplement supprimer le message.
À la réception d’une communication de n’importe quel type d’une personne prétendant représenter le gouvernement fédéral, les contribuables devraient se poser les questions suivantes.
Est-ce que le gouvernement fédéral communique avec moi de cette façon habituellement? Dans la plupart des cas, le gouvernement fédéral communique avec les contribuables par la poste ou, si le contribuable a consenti aux communications en ligne, le gouvernement communiquera par l’entremise du compte en ligne du contribuable avec Service Canada (pour les subventions en lien avec la pandémie, le Régime de pensions du Canada, la pension de la Sécurité de la vieillesse ou l’assurance-emploi) ou avec l’Agence du revenu du Canada (pour toutes les questions fiscales). Le gouvernement fédéral ne communique pas avec les contribuables par messages textes et ne l’a jamais fait dans le passé. Bien que l’Agence du revenu du Canada et Service Canada communiquent avec les contribuables par téléphone, il existe des moyens qu’un contribuable peut utiliser afin de vérifier la légitimité de l’appel et de la personne qui appelle.
Toute personne qui représente une agence ou un service gouvernemental devrait pouvoir s’identifier par un numéro d’employé ou d’agent, si ce n’est pas par son nom. De plus, ces personnes devraient être en mesure de fournir un numéro de téléphone pour les joindre (il est important de noter que l’afficheur n’est pas un moyen infaillible pour repérer l’origine de l’appel, puisque les fraudeurs peuvent modifier le numéro affiché pour montrer un vrai numéro de téléphone du gouvernement). Enfin, si l’appel provient véritablement du gouvernement, la personne qui appelle devrait déjà avoir certains renseignements à propos du contribuable – au moins son numéro d’assurance sociale. Si la personne qui appelle ne l’a pas, et demande cette information au contribuable, c’est un signe infaillible que la personne n’est pas qui elle prétend être. Si le contribuable doute de la légitimité de l’appel ou de la personne qui appelle, surtout lorsqu’il est question d’argent réclamé, la meilleure chose à faire est de raccrocher et de rappeler directement le service gouvernemental afin de vérifier la légitimité de l’appel initial. À cet égard, le numéro pour joindre la Ligne des demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers de l’Agence du revenu du Canada est le 1-800-959-7383. Si l’appel suspect reçu concernait la Prestation canadienne d’urgence, et que le contribuable a des questions sur son admissibilité actuelle ou passée au programme, il peut appeler au 1-833-966-2099. Si l’appel ou le courriel reçu s’avère frauduleux, il devrait être signalé au Centre antifraude du Canada au 1-888-495 8501.
Les numéros de téléphone de Service Canada à appeler sont les suivants :
- pour le régime de pension du Canada et la pension de la Sécurité de la vieillesse : 1-800-277-9915;
- pour l’assurance-emploi : 1-833-966-2099.
Tous ces numéros sont sans frais.
En général, les fraudeurs s’y prennent de deux façons pour arnaquer les Canadiens et Canadiennes. La première, c’est de communiquer avec le contribuable par téléphone, par message texte ou par courriel en lui avisant que le gouvernement fédéral lui doit de l’argent. Pour recevoir le montant dû, le contribuable doit cliquer sur un lien dans le courriel ou dans le message texte, ou fournir des renseignements financiers (comme un numéro de compte de banque) par téléphone. Le lien dans le courriel ou dans le message texte renvoie à un site qui n’est pas celui du gouvernement, mais un faux site ressemblant de près à celui de l’Agence du revenu du Canada ou de Service Canada. Une fois sur le site, le contribuable doit, afin de recevoir son « remboursement », fournir des renseignements personnels et financiers qui peuvent ensuite être utilisés par le fraudeur pour accéder au compte de banque du contribuable.
La seconde approche, qui a connu un grand succès au fil des dernières années, consiste à faussement informer le contribuable (cette fois, surtout par téléphone) qu’il a reçu des prestations ou un remboursement fiscal auxquels il n’a pas droit et qu’il doit les rembourser immédiatement au gouvernement fédéral. Comme des millions de Canadiens et Canadiennes, littéralement, ont reçu des prestations en rapport avec la pandémie au cours des quatre derniers mois, beaucoup d’entre eux sont particulièrement vulnérables aux arnaques de ce genre en ce moment. Un non-paiement, dit-on au contribuable, entraînera la saisie de ses avoirs, l’annulation de son passeport, de sa carte d’assurance sociale ou d’autres cartes d’identité gouvernementales, l’expulsion ou l’emprisonnement. En outre, ce paiement doit seulement être effectué par transfert télégraphique ou par carte de crédit prépayée. En fait, ce type de fraude est devenu tellement omniprésent, que de nombreux fournisseurs de services de transferts de fonds publient des avertissements sur leurs plateformes afin de mettre en garde les futurs utilisateurs contre le risque de fraude.
Concrètement, il existe plusieurs façons de repérer un appel frauduleux qui devraient alerter la personne qui reçoit l’appel. D’abord, si le contribuable doit payer un montant d’argent à un service ou à une agence du gouvernement fédéral, le contribuable en sera informé par la poste et jamais par téléphone. Ensuite, aucun service ni agence du gouvernement fédéral n’exigerait qu’un contribuable lui envoie de l’argent par transfert télégraphique ou à l’aide d’une carte de crédit prépayée. Tout paiement dû au gouvernement fédéral doit être effectué en ligne, par l’entremise d’un site Web gouvernemental légitime, par l’entremise de l’institution financière du contribuable (en personne ou en ligne) ou encore en envoyant un chèque par la poste. Finalement, l’idée que le gouvernement fédéral annulerait (ou pourrait annuler) le passeport ou une autre carte d’identité gouvernementale d’un contribuable en raison d’un non-paiement est tout simplement absurde.
Le nombre et les types de tentatives de fraudes, d’arnaques et d’hameçonnage en utilisant le nom de l’Agence du revenu du Canada ou de Service Canada sont presque infinis. Les nouvelles fraudes, qui surgissent fréquemment, sont habituellement identifiées sur le site Web de l’ARC au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/organisation/securite/protegez-vous-contre-fraude.html et sur le site Web de Service Canada au https://www.canada.ca/fr/emploi-developpement-social/ministere/portefeuille/service-canada/fraude.html. Malheureusement, beaucoup de ces fraudes proviennent de l’extérieur du Canada, ce qui limite la capacité des autorités d’application de la loi à les surveiller ou à stopper leurs activités. Ainsi, la plupart du temps, la responsabilité de se protéger incombe au contribuable, qui doit user d’une certaine prudence – même de scepticisme.
Afin d’éviter d’être victime de ces arnaques, l’ARC conseille aux contribuables de suivre les indications générales suivantes.
L’Agence du revenu du Canada et Service Canada ne feront jamais les choses suivantes :
- demander n’importe quel renseignement personnel par courriel ou par message texte;
- envoyer un courriel ou un message texte contenant un lien à cliquer;
- exiger un paiement par carte de crédit prépayée;
- demander des renseignements sur la carte de crédit d’un contribuable;
- donner les renseignements d’un contribuable à une autre personne, à moins que le contribuable fournisse une autorisation officielle;
- laisser des messages vocaux contenant des renseignements personnels.
En cas de doute, le contribuable devrait se poser les questions suivantes :
- est-ce que je me suis inscrit aux courriers en ligne par l’entremise de Mon dossier ou de Mon dossier Service Canada?
- est-ce que j’ai donné mon adresse courriel dans ma déclaration de revenus et de prestations afin de recevoir mon courrier en ligne?
- est-ce que je m’attends à recevoir un montant supplémentaire de l’ARC ou de Service Canada?
- est-ce que la situation semble trop belle pour être vraie?
- est-ce que la personne me demande des renseignements qui ne seraient pas demandés dans ma déclaration de revenus (comme un numéro de carte de crédit)?
- est-ce que la personne me demande des renseignements qui sont déjà dans mon dossier de l’ARC ou de Service Canada (comme un numéro d’assurance sociale)?
Comme toujours, le meilleur moyen de ne pas être victime de fraudeurs est de refuser de donner des renseignements personnels ou financiers, et surtout, de ne pas effectuer de paiement par téléphone, par courriel ou en ligne sans avoir vérifié la légitimité de la demande auprès du service gouvernemental concerné.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Lorsque l’état d’urgence a été déclaré partout au pays en mars dernier, des milliers d’entreprises ont été forcées de fermer leurs portes et, par conséquent, ont été obligées de mettre à pied certains ou tous leurs employés.
La réponse à la question de quand – ou même si – ces employés pourraient revenir au travail était essentiellement inconnue à ce moment. Pour pallier la situation, le gouvernement fédéral a créé le programme de Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC). Comme son nom l’indique, le programme consiste en une subvention versée à l’employeur, qui l’utiliserait afin de continuer à verser un salaire aux employés en attente de la réouverture de l’entreprise et du retour au travail.
Lorsque l’état d’urgence a été déclaré partout au pays en mars dernier, des milliers d’entreprises ont été forcées de fermer leurs portes et, par conséquent, ont été obligées de mettre à pied certains ou tous leurs employés.
La réponse à la question de quand – ou même si – ces employés pourraient revenir au travail était essentiellement inconnue à ce moment. Pour pallier la situation, le gouvernement fédéral a créé le programme de Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC). Comme son nom l’indique, le programme consiste en une subvention versée à l’employeur, qui l’utiliserait afin de continuer à verser un salaire aux employés en attente de la réouverture de l’entreprise et du retour au travail.
La meilleure description du lancement initial de la SSUC serait probablement un succès partiel. Si la subvention a servi à plusieurs employeurs, on a critiqué les conditions d’admissibilité trop rigides ou trop restrictives ainsi que la période de soutien trop courte. Également, les employés dont le salaire a été réduit en raison de la pandémie pouvaient souvent demander les prestations du programme de Prestation canadienne d’urgence (PCU), ce qui, dans certains cas, les plaçait dans une meilleure situation financière qu’avec leur salaire.
À la suite de consultations avec les groupes visés, le gouvernement fédéral a remédié aux failles de la SSUC et, le 17 juillet, a annoncé que, d’abord, des modifications seraient apportées aux conditions d’admissibilité afin de rendre le programme plus accessible et, ensuite, que le programme et ses mesures de soutien seraient offerts jusqu’au 19 décembre 2020 (la date de fin initiale du programme était le 29 août 2020).
Forcément, un accès accru au programme équivaut à une application de celui-ci plus complexe, mais le principe de base du programme de SSUC, à compter du 5 juillet 2020, est que le montant de subventions à verser sera calculé à partir du pourcentage de revenu perdu par l’employeur pour des périodes déterminées. Les montants à verser varieront en fonction de si l’employé pour qui la subvention est versée est retourné au travail ou s’il est toujours licencié.
Pour les employés « actifs » (de retour au travail), la SSUC serait composée de deux volets :
- une subvention de base accessible à tous les employeurs admissibles qui subissent une réduction de revenus, le montant de la subvention variant selon l’étendue de la réduction en question et la période touchée;
- une subvention complémentaire d’un maximum de 25 % supplémentaires pour les employeurs qui ont été les plus durement touchés par la crise de la COVID-19.
En ce qui a trait à la subvention de base, les employeurs seront répartis en deux groupes, en fonction de si leur perte de revenu est de 50 % et plus ou moins de 50 % pendant la période visée. Le calcul pour déterminer le montant de la subvention sera donc différent pour les deux groupes et pour chaque période visée, comme l’indique le site Web du ministère des Finances Canada au https://www.canada.ca/fr/ministere-finances/nouvelles/2020/07/adapter-la-subvention-salariale-durgence-du-canada-pour-proteger-les-emplois-et-stimuler-la-croissance.html.
Le montant qui s’ajoute à la subvention de base, destiné aux employeurs particulièrement affectés, sera basé sur la perte de revenus moyenne en trois mois, d’une année sur l’autre, lorsque la perte équivaut à 50 % du revenu et plus.
Les employés qui sont toujours licenciés recevront tout de même une subvention, dont le montant variera en fonction de la période pour laquelle la subvention est offerte. Habituellement, pour la période du 5 juillet au 29 août, la subvention offerte pour un employé licencié est le plus gros montant entre les deux suivants :
- pour les employés sans lien de dépendance, 75 % du montant de la rémunération versée, jusqu’à concurrence d’une prestation hebdomadaire maximale de 847 $;
- 75 % de la rémunération hebdomadaire que recevait l’employé avant la pandémie, jusqu’à concurrence d’une prestation hebdomadaire maximale de 847 $ ou le montant de la rémunération payée, le montant le moins élevé étant utilisé.
Après le 29 août, la SSUC pour les employés licenciés serait ajustée afin de s’agencer à la Prestation canadienne d’urgence (PCU) et/ou à l’assurance-emploi.
Les changements au programme de SSUC, bien qu’ils prennent en compte beaucoup des inquiétudes des parties prenantes, ont sans aucun doute complexifié le fonctionnement du programme. Cependant, le ministère des Finances Canada a élaboré un document d’information et un guide qu’il a publiés sur son site Web. Les documents expliquent comment le montant de la subvention est calculé concrètement pour chaque catégorie d’entreprise et d’employé, pour plusieurs périodes visées différentes. Ce guide peut être consulté sur le site Web du ministère des Finances Canada au https://www.canada.ca/fr/ministere-finances/nouvelles/2020/07/adapter-la-subvention-salariale-durgence-du-canada-pour-proteger-les-emplois-et-stimuler-la-croissance.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Les étudiants de niveau postsecondaire vivront la prochaine année scolaire d’une nouvelle façon, comme jamais auparavant. Les établissements d’enseignement postsecondaire sont présentement en train de déterminer si les étudiants devraient retourner en classe – et si oui, dans quelle mesure – ou s’ils devraient plutôt, au moins pour la session d’automne 2020, suivre leur formation entièrement à distance ou en ligne. Tandis que certains établissements ont déjà indiqué qu’ils offriront seulement leurs cours en ligne, et qu’un groupe plus restreint prévoit reprendre l’approche des cours en classe traditionnelle en tout temps, la plupart des établissements ont décidé d’attendre de voir l’état de la situation au fil du temps en optant pour un modèle « hybride », qui combine l’apprentissage en personne et les cours en ligne.
Les étudiants de niveau postsecondaire vivront la prochaine année scolaire d’une nouvelle façon, comme jamais auparavant. Les établissements d’enseignement postsecondaire sont présentement en train de déterminer si les étudiants devraient retourner en classe – et si oui, dans quelle mesure – ou s’ils devraient plutôt, au moins pour la session d’automne 2020, suivre leur formation entièrement à distance ou en ligne. Tandis que certains établissements ont déjà indiqué qu’ils offriront seulement leurs cours en ligne, et qu’un groupe plus restreint prévoit reprendre l’approche des cours en classe traditionnelle en tout temps, la plupart des établissements ont décidé d’attendre de voir l’état de la situation au fil du temps en optant pour un modèle « hybride », qui combine l’apprentissage en personne et les cours en ligne.
Même si les circonstances actuelles posent un dilemme aux étudiants de niveau postsecondaire quant à leur recherche d’un endroit où vivre en septembre, certains aspects de l’éducation postsecondaire sont demeurés les mêmes. Peu importe le lieu et la méthode d’enseignement des cours, les étudiants devront payer des frais de scolarité. Également, beaucoup d’étudiants auront recourt aux prêts étudiants du gouvernement pour financer leurs études. Heureusement pour eux, les crédits d’impôt et déductions offerts dans les années précédentes, qui visent à aider à amoindrir les coûts relatifs à l’éducation, seront toujours déductibles pour l’année scolaire à venir, peu importe la méthode d’enseignement.
Ces crédits d’impôt, déductions et prestations, qui peuvent être demandés par les étudiants de niveau postsecondaire (ou leur conjoint, parents ou grands-parents) pour l’année scolaire 2020-2021, sont résumés ci-dessous.
Frais de scolarité
Bonne nouvelle : le crédit d’impôt est encore offert pour la plus importante dépense des études postsecondaires – les frais de scolarité. Les étudiants qui engagent plus de 100 $ en frais de scolarité dans un établissement d’enseignement postsecondaire admissible (dont la plupart des universités, collèges et Cégeps au Canada) peuvent toujours faire une demande de crédit d’impôt fédéral non remboursable équivalant à 15 % de ces frais de scolarité. Les provinces et territoires offrent également aux étudiants un crédit provincial ou territorial similaire, avec un taux variant d’un gouvernement à l’autre.
Selon le programme suivi, les frais de scolarité payés par les étudiants de niveau postsecondaire peuvent comprendre une multitude de frais, mais ce ne sont pas tous ces frais qui sont considérés comme des « frais de scolarité » aux fins du crédit d’impôt pour frais de scolarité. Cependant, les frais suivants sont tous admissibles au crédit d’impôt pour frais de scolarité :
- les frais d’admission;
- les frais d’utilisation des installations d’une bibliothèque ou d’un laboratoire;
- les frais d’exemption;
- les frais d’examen (y compris les frais de recorrection) qui font partie intégrante d’un programme d’études;
- les frais de demande d’admission (seulement si l’étudiant s’inscrit par la suite à l’établissement d’enseignement);
- les frais de confirmation;
- les frais de délivrance d’un certificat, d’un diplôme ou d’un grade;
- les cotisations de membre ou les frais de participation à des séminaires qui sont spécifiquement liés à un programme d’études et à son administration;
- les frais obligatoires de services informatiques;
- les droits universitaires.
Toutefois, les frais suivants ne constituent pas des frais de scolarité admissibles au crédit d’impôt :
- les frais d’activités parascolaires d’ordre social;
- les frais médicaux;
- les frais de transport et de stationnement;
- les frais de pension et de logement;
- les frais pour les biens durables que les étudiants peuvent conserver (tels qu’un microscope, un uniforme, un sarrau, un ordinateur);
- les droits d’adhésion ou les cotisations versées à des associations professionnelles, y compris les frais d’examen ou d’autres frais (comme des frais d’évaluation) qui ne font pas partie intégrante d’un programme d’études dans un établissement d’enseignement admissible;
- les pénalités administratives payées lorsqu’un étudiant se retire d’un programme ou d’un établissement d’enseignement;
- le coût des livres (autres que les livres, les disques compacts ou le matériel similaire compris dans le coût d’un cours par correspondance lorsque l’étudiant est inscrit dans un tel cours donné dans un établissement d’enseignement admissible au Canada);
- les frais de cours suivis aux fins de rattrapage scolaire pour permettre l’entrée dans un programme universitaire ou collégial; ces cours ne sont habituellement pas admissibles au crédit d’impôt pour frais de scolarité, puisqu’ils ne sont pas considérés comme des cours de niveau postsecondaire.
Certains frais accessoires, comme les frais de services de santé et d’éducation physique, sont également des frais de scolarité admissibles. Toutefois, ces frais sont limités à 250 $, à moins qu’ils soient exigés de tous les étudiants à temps plein ou de tous les étudiants à temps partiel.
Au niveau fédéral comme provincial, le crédit d’impôt pour frais de scolarité est non remboursable, ce qui signifie qu’il réduit l’impôt sur le revenu, qui serait autrement payé par l’étudiant pour l’année d’imposition durant laquelle les frais sont engagés. Si, comme dans la plupart des cas, un étudiant n’a pas à payer de l’impôt pour l’année (ou un montant d’impôt à payer inférieur au montant du crédit d’impôt), le crédit reçu peut être transféré et demandé par l’étudiant durant une année d’imposition ultérieure. Le crédit d’impôt peut également être transféré (en respectant la limite) à l’année d’imposition en cours afin qu’un conjoint, parent ou grands-parents en fassent la demande.
Dépenses personnelles et frais de subsistance
Cette année, il est possible que les étudiants n’aient pas à déménager dans la ville de leur établissement d’enseignement postsecondaire, si l’établissement choisit d’offrir ses formations par l’entremise d’un modèle d’apprentissage en ligne seulement. Cependant, le fait que les frais de loyer – en résidence ou en appartement à l’extérieur du campus – n’auront pas à être payés ne change aucunement la situation fiscale de l’étudiant. Comme c’était déjà le cas, les frais de subsistance engagés par un étudiant de niveau postsecondaire (sur le campus ou à l’extérieur de celui-ci) sont considérés comme des dépenses personnelles, donc ni le crédit d’impôt ni les déductions ne s’y appliquent.
Dette étudiante
Au Canada, la majorité des étudiants de niveau postsecondaire doivent contracter des dettes afin de payer pour leurs études et le remboursement de ces dettes n’est habituellement pas requis avant la fin du programme d’études. Une fois que le remboursement commence, un crédit d’impôt peut être demandé pour les intérêts payés sur ces dettes, dans certains cas.
Les étudiants qui sont encore aux études et qui demandent un prêt pour financer leurs études devraient se familiariser avec les règlements qui régissent ce crédit d’impôt pour l’intérêt sur les prêts étudiants, puisque les choix faits durant les études concernant le financement de celles-ci peuvent avoir une incidence fiscale plus tard, après la graduation. En effet, même si tous les intérêts payés sur un prêt étudiant qui se qualifie au crédit d’impôt sont admissibles, sans limites, seuls certains types d’emprunts sont admissibles. Particulièrement, seulement les intérêts payés sur des prêts du gouvernement (fédéral, provincial ou territorial) sont admissibles au crédit d’impôt. Les intérêts payés sur tout autre type de prêts d’institutions financières ne sont pas admissibles au crédit d’impôt.
Il est plutôt fréquent (surtout pour les étudiants dans des programmes professionnels, comme en droit ou en médecine) que les étudiants reçoivent des offres de marges de crédit de la part d’institutions financières, souvent avec des taux d’intérêt avantageux ou préférentiels. Une fois qu’un étudiant a terminé ses études et a commencé à rembourser le prêt étudiant du gouvernement, les institutions financières offrent également de consolider ce prêt avec d’autres types d’emprunts, encore à des taux d’intérêt avantageux. Toutefois, il est important de noter que l’intérêt payé sur la marge de crédit (ou sur tout autre type d’emprunt d’une institution financière pour financer des études) ne sera jamais admissible au crédit d’impôt pour l’intérêt sur les prêts étudiants.
À cet égard, l’Agence du revenu du Canada explique : « Si vous renégociez votre prêt étudiant avec une banque ou une autre institution financière, ou si vous l’avez inclus dans un arrangement pour consolider vos prêts, vous ne pouvez pas demander ce montant pour intérêts. » En d’autres mots, si un prêt étudiant du gouvernement est combiné avec d’autres dettes et consolidé en tout type d’emprunt d’une institution financière, l’intérêt de ce prêt étudiant du gouvernement n’est plus admissible au crédit d’impôt pour l’intérêt sur les prêts étudiants.
Les étudiants qui envisagent d’emprunter un montant auprès d’une institution financière plutôt que d’obtenir un prêt étudiant du gouvernement (ou s’ils considèrent un prêt consolidé qui combine le prêt étudiant à d’autres dettes) doivent se rappeler, lorsqu’ils évaluent l’avantage d’un taux d’intérêt préférentiel offert par une institution financière, de tenir compte de la perte du crédit d’impôt pour l’intérêt sur les prêts étudiants sur cet emprunt pour les années à venir.
Élimination de crédits d’impôt, mais possibilité de report
Auparavant, les étudiants de niveau postsecondaire pouvaient demander un crédit d’impôt pour le montant relatif aux études et pour le montant pour manuels. Ces deux crédits ont malheureusement été éliminés depuis la fin de 2016. Cependant, il est important de noter que si l’étudiant était admissible aux crédits pour le montant relatif aux études et pour le montant pour manuels, mais n’en a pas fait la demande pour les années avant 2017, ceux-ci sont toujours offerts en tant que crédits transférables à une autre année, y compris après la graduation.
Autres crédits et déductions
Également, il y a un certain nombre de crédits et de déductions – pas forcément en lien avec l’éducation – qui sont souvent demandés par les étudiants de niveau postsecondaire (par exemple, la déduction pour frais de déménagement). L’Agence du revenu du Canada publie un guide très utile qui résume la plupart des règlements relatifs au revenu et aux déductions qui pourraient s’appliquer aux étudiants de niveau postsecondaire. La dernière version de ce guide, intitulé Les étudiants et l’impôt, est disponible sur le site Web de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/publications/p105.html.
Enfin, la plupart des étudiants de niveau postsecondaire comptent sur les revenus d’un emploi d’été pour payer une partie de leurs études ou pour minimiser le montant de leur dette étudiante. Bien entendu, cette année, il était quasiment impossible pour les étudiants de gagner un revenu estival comme ils le faisaient précédemment. Toutefois, il existe une subvention fédérale, offerte dans le cadre du plan en réponse à la pandémie, que les étudiants peuvent demander afin d’aider à atténuer ce manque de ressources financières. Ce programme de subvention est la Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants (PCUE), qui offre, dans la plupart des cas, 1 250 $ en revenu imposable pour chaque période de quatre semaines entre mai et août 2020 aux étudiants incapables de trouver un emploi en raison de la pandémie. Bien sûr, certains critères d’admissibilité s’appliquent pour pouvoir bénéficier de la PCUE. Ces critères, ainsi que d’autres renseignements sur le programme, se trouvent sur le site Web du gouvernement fédéral, à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/prestations/prestation-urgence-etudiants.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Lorsque le Régime de pensions du Canada (RPC) a été instauré le 1er janvier 1966, il s’agissait d’un modèle d’épargne-retraite relativement simple. Les travailleurs canadiens commençaient à cotiser au RPC dès l’âge de 18 ans et continuaient à le faire tout au long de leur vie professionnelle. Ceux qui avaient cotisé pouvaient commencer à recevoir des prestations du RPC au moment de leur retraite, généralement à l’âge de 65 ans. Une fois qu’une personne recevait des prestations de retraite, elle n’était pas tenue (ou autorisée) à verser d’autres cotisations au RPC. Dès lors, la prestation de retraite du RPC à laquelle cette personne avait droit ne pouvait donc pas augmenter (à l’exception des augmentations inflationnistes).
Lorsque le Régime de pensions du Canada (RPC) a été instauré le 1er janvier 1966, il s’agissait d’un modèle d’épargne-retraite relativement simple. Les travailleurs canadiens commençaient à cotiser au RPC dès l’âge de 18 ans et continuaient à le faire tout au long de leur vie professionnelle. Ceux qui avaient cotisé pouvaient commencer à recevoir des prestations du RPC au moment de leur retraite, généralement à l’âge de 65 ans. Une fois qu’une personne recevait des prestations de retraite, elle n’était pas tenue (ou autorisée) à verser d’autres cotisations au RPC. Dès lors, la prestation de retraite du RPC à laquelle cette personne avait droit ne pouvait donc pas augmenter (à l’exception des augmentations inflationnistes).
Aujourd’hui, la retraite est bien différente de ce qu’elle était en 1966, et le Régime de pensions du Canada a évolué et changé pour tenir compte de ces différences. Pour le Canadien moyen, cela signifie beaucoup plus de souplesse dans la détermination de la répartition des cotisations au RPC et des prestations de retraite du RPC.
Si une plus grande flexibilité dans la planification des revenus de retraite est toujours une bonne chose, celle-ci se paie au prix d’une plus grande complexité lorsqu’il s’agit de déterminer quels sont les bons choix en fonction des circonstances particulières de chacun. Et l’une des décisions qui doit être prise relativement au RPC est de savoir si et quand il serait judicieux de cesser de verser des cotisations.
La nécessité de faire ce choix se pose lorsque l’on décide de continuer à travailler, que ce soit à temps partiel ou à temps plein, même après avoir commencé à toucher des prestations du RPC. S’il a toujours été possible de travailler tout en recevant de telles prestations, on ne pouvait pas, avant 2012, verser de cotisations au RPC dans le cadre d’un tel travail. Une modification apportée cette année-là a toutefois permis aux personnes qui continuaient à travailler alors qu’elles touchaient la prestation de retraite du RPC de continuer également à cotiser au Régime de pensions du Canada et, par conséquent, d’augmenter le montant de la prestation de retraite du RPC qu’elles recevaient chaque mois. Cette prestation s’appelle la Prestation après-retraite (PAR) du RPC.
Les règles régissant la PAR diffèrent selon l’âge du contribuable. En bref, une personne qui a choisi de commencer à toucher la prestation de retraite du RPC et qui continue à travailler sera soumise aux règles suivantes :
- Les personnes âgées de 60 à 65 ans qui continuent à travailler sont tenues de continuer à cotiser au RPC.
- Les personnes âgées de 65 à 70 ans qui continuent à travailler peuvent choisir de ne pas verser de cotisations au RPC. Pour cesser de verser des cotisations, cette personne doit remplir le formulaire CPT30, Choix de cesser de verser des cotisations au Régime de pensions du Canada ou révocation d’un choix antérieur, qui est disponible à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/formulaires/cpt30.html.
- Une copie de ce formulaire doit être remise à l’employeur de la personne et l’original doit être envoyé à l’Agence du revenu du Canada (ARC). Une personne qui travaille pour plus d’un employeur doit faire le même choix ( poursuivre ou cesser les cotisations ) chacun d’entre eux et leur fournir une copie du formulaire CPT30.
- Il est possible de modifier sa décision de cesser de cotiser et de reprendre le versement des cotisations. Pour effectuer ce changement, le particulier doit remplir la section D du formulaire CPT30, en remettre une copie à son employeur et envoyer l’original à l’ARC.
- Les personnes âgées de plus de 70 ans qui travaillent encore ne peuvent pas cotiser au RPC.
Dans l’ensemble, ces nouvelles règles ont pour effet que les prestataires du RPC qui travaillent encore et qui ont moins de 65 ans, ainsi que les travailleurs âgés de 65 à 70 ans, continueront à cotiser au RPC et donc à accumuler de nouveaux crédits dans le cadre de ce régime. En conséquence, le montant des prestations de retraite auxquelles ils ont droit augmentera en fonction des cotisations supplémentaires versées chaque année.
Lorsqu’une personne verse des cotisations au RPC alors qu’elle travaille et touche des prestations de retraite du RPC, le montant de toute prestation de retraite du RPC acquise sera automatiquement calculé par le gouvernement fédéral, et cette personne sera informée chaque année de toute augmentation de sa prestation de retraite mensuelle du RPC. La PAR sera versé automatiquement à cette personne l’année suivant le versement des cotisations, à compter du 1er janvier de chaque année. Puisque le gouvernement fédéral a besoin d’informations sur les cotisations versées par les employeurs, le premier paiement annuel de la PAR est généralement versé au début du mois d’avril et comprend un montant forfaitaire correspondant aux prestations versées en janvier de cette même année. Par la suite, la PAR est versée mensuellement, en un seul paiement, et son montant est ajouté à celui de la prestation de retraite du RPC de la personne.
Si les règles régissant la PAR peuvent sembler complexes (et les calculs actuariels le sont certainement), les particuliers n’ont pas à se préoccuper de ces détails techniques. Pour les bénéficiaires de prestations de retraite du RPC qui ont moins de 65 ans ou plus de 70 ans, aucune décision n’a besoin d’être prise. Dans le cas des premiers, les cotisations au RPC seront automatiquement déduites de leur chèque de paie tandis que pour les seconds, de telles cotisations ne sont pas autorisées.
Les personnes du groupe intermédiaire, soit celles âgées de 65 à 70 ans, devront décider s’il est judicieux, compte tenu de leur situation personnelle, de continuer à cotiser au RPC. Le gouvernement fédéral fournit de l’aide pour prendre cette décision sur son site Web à l’adresse https://www.canada.ca/fr/services/prestations/pensionspubliques/rpc/rpc-apres-retraite/montant-prestation.html, où figurent les calculs qui s’appliquent aux personnes d’âges et de niveaux de revenus différents.
De plus amples informations sur la PAR en général sont également disponibles au https://www.canada.ca/fr/services/prestations/pensionspubliques/rpc/rpc-apres-retraite.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Il y a un peu plus de dix ans de cela, il était encore possible d’acheter une maison au Canada sans versement initial, en finançant 100 % du prix d’achat et en prolongeant la période de remboursement de cet emprunt sur une période de 40 ans.
Il y a un peu plus de dix ans de cela, il était encore possible d’acheter une maison au Canada sans versement initial, en finançant 100 % du prix d’achat et en prolongeant la période de remboursement de cet emprunt sur une période de 40 ans.
Beaucoup de choses ont changé depuis cette époque, dont le resserrement constant des règles régissant le financement hypothécaire au Canada, en particulier pour les prêts hypothécaires garantis par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). La dernière série de changements de ce type entrera en vigueur le 1er juillet 2020.
Afin de comprendre ces changements, une petite mise en contexte est nécessaire. Lorsque les Canadiens achètent une maison, ils doivent verser un pourcentage du prix d’achat à titre de mise de fonds. Lorsque le prix d’achat de la maison est inférieur ou égal à 500 000 $, la mise de fonds minimale est de 5 %. Toutefois, lorsque la mise de fonds versée pour une telle maison est inférieure à 20 % du prix d’achat, il est nécessaire d’obtenir une assurance-prêt hypothécaire. Bien qu’il existe des sociétés privées qui fournissent ce type d’assurance, dans de nombreux cas, l’assureur est la SCHL.
Bien que l’emprunteur/l’acheteur d’une maison paie les primes de l’assurance prêt hypothécaire émise par la SCHL, c’est en fait le prêteur (généralement une banque ou une autre institution financière) qui est protégé. Essentiellement, la SCHL garantit que si l’acheteur de maison manque à ses obligations hypothécaires, elle interviendra pour limiter les pertes subies par le prêteur.
Comme tous les fournisseurs d’assurance, la SCHL impose des exigences à ceux qui demandent une assurance-prêt hypothécaire et ce sont ces mêmes exigences qui changeront le 1er juillet (en vigueur pour toute nouvelle demande faite à partir de cette date).
À compter du 1er juillet, les nouvelles exigences suivantes s’appliqueront :
Nouvelles limites sur le montant des dettes non hypothécaires que les futurs propriétaires peuvent contracter
La plupart des Canadiens ont des dettes sous une forme ou une autre en plus de leur dette hypothécaire (prêts automobiles, cartes de crédit, marges de crédit, etc.), et ce type de dette non hypothécaire est pris en compte dans la détermination de la solvabilité de la personne qui demande une assurance hypothécaire. Deux critères de mesure sont utilisés : l’amortissement brut de la dette (ABD) et l’amortissement total de la dette (ATD). Le premier (l’ABD) est une mesure du coût du logement et comprend les paiements hypothécaires, les taxes foncières, le chauffage et, le cas échéant, les frais de copropriété. La deuxième mesure (l’ATD) comprend les coûts de logement plus toutes les autres obligations financières. Dans chaque cas, le montant total des obligations liées à l’amortissement de la dette est mesuré sous forme de pourcentage du revenu brut du ménage.
Les changements qui entreront en vigueur le 1er juillet imposeront des limites plus strictes aux frais de logement et autres que le logement que les demandeurs doivent acquitter. Avant le 1er juillet, les exigences de la SCHL étaient que l’ABD et l’ATD d’un demandeur ne devaient pas dépasser 39 % et 44 % respectivement – c’est-à-dire que l’ABD ne devait pas dépasser 39 % du revenu brut du ménage et que l’ATD devait se limiter à 44 % du revenu brut du ménage. Pour les nouvelles demandes présentées après le 30 juin, ces seuils seront plus stricts et les demandeurs devront avoir des coefficients ABD et ATD ne dépassant pas 35 % et 42 %, respectivement. En d’autres termes, les coûts de logement qui composent l’ABD ne doivent pas dépasser 35 % du revenu brut du ménage, tandis que le total des obligations relatives à l’amortissement de la dette qui composent l’ATD ne doit pas dépasser 42 % du revenu brut du ménage.
Obligation pour l’un des futurs propriétaires d’avoir une cote de crédit d’au moins 680
La plupart des Canadiens sont au courant des cotes de crédit, qui sont couramment utilisées pour évaluer la solvabilité d’une personne. En bref, une cote de crédit est une mesure à la fois du montant de la dette actuellement détenue par une personne et de ses antécédents en matière de gestion du crédit. Une cote de crédit peut varier entre 300 et 900.
Auparavant, la SCHL exigeait que les demandeurs d’une assurance-prêt hypothécaire aient une cote de crédit d’au moins 600. Après le 30 juin, cette exigence sera relevée, car au moins un membre du ménage devra avoir une cote de crédit d’au moins 680 pour satisfaire aux exigences de la SCHL.
Modification des règles relatives aux emprunts en vue du financement d’une mise de fonds
Bien que les demandeurs d’assurance hypothécaire aient été tenus de verser une mise de fonds d’au moins 5 % (lorsque le prix d’achat de la maison est de 500 000 $ ou moins), il n’y a eu, à ce jour, aucune restriction sur la façon dont cette mise de fonds pouvait être obtenue. Le 1er juillet, pour ceux qui demandent une assurance hypothécaire de la SCHL, cela changera.
Idéalement, la mise de fonds provient des économies réalisées par les futurs acquéreurs. Toutefois, il n’est pas rare que cette somme soit obtenue auprès d’autres sources, y compris des emprunts privés (souvent auprès de parents) ou des emprunts d’autres sources comme des marges de crédit ou même des cartes de crédit. Quelle que soit la provenance des fonds, la SCHL était prête à considérer les fonds empruntés pour le versement de la mise de fonds comme un actif des acheteurs potentiels. Toutefois, cette politique changera et selon la nouvelle règle, lorsque la mise de fonds proviendra de fonds empruntés (quelle que soit leur provenance), la SCHL ne considérera plus ces fonds comme un actif du demandeur - ou, comme le précise la SCHL dans son annonce des changements, « [les] sources non traditionnelles de mise de fonds qui augmentent l’endettement ne seront plus acceptées aux fins de l’assurance prêt ».
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Alors que les Canadiens disposaient cette année d’un délai supplémentaire afin de produire leur déclaration de revenus pour l’année fiscale 2019, les délais de production prolongés (1er juin pour la majorité des Canadiens, et 15 juin pour les travailleurs indépendants et leurs conjoints) sont maintenant échus et les déclarations doivent être produites.
Alors que les Canadiens disposaient cette année d’un délai supplémentaire afin de produire leur déclaration de revenus pour l’année fiscale 2019, les délais de production prolongés (1er juin pour la majorité des Canadiens, et 15 juin pour les travailleurs indépendants et leurs conjoints) sont maintenant échus et les déclarations doivent être produites.
Dans la plupart des cas, le contribuable remplit une déclaration puis attend un avis de cotisation de l’Agence du revenu du Canada (ARC), qui lui indique si elle est d’accord avec les informations communiquées par le contribuable concernant sa situation fiscale. La plupart du temps, l’ARC émettra un avis de cotisation indiquant que la déclaration a été évaluée telle que produite, ce qui signifie que l’Agence est d’accord avec les informations produites et le bilan fiscal établi par le contribuable. Si c’est le résultat que tout le monde espère, la situation peut cependant prendre une tournure très différente.
À la troisième semaine de juin 2020, plus de 27 millions de déclarations de revenus des particuliers pour l’année fiscale 2019 avaient été déposées auprès de l’ARC. Or, certaines de ces déclarations contiennent inévitablement des erreurs ou des omissions qui doivent être corrigées; en 2019, l’ARC a reçu environ deux millions de demandes de rectification d’une déclaration déjà produite.
Un peu plus de 90 % des déclarations déjà produites pour l’année fiscale 2019 ont été transmises en ligne, ce qui signifie qu’elles ont été préparées à l’aide d’un logiciel de préparation des déclarations de revenus. L’utilisation d’un tel logiciel réduit considérablement le risque de commettre une erreur d’écriture ou d’arithmétique, par exemple en saisissant un montant sur une mauvaise ligne ou en ajoutant une colonne de chiffres inappropriée. Toutefois, quelle que soit la qualité du logiciel, il ne peut fonctionner qu’avec les informations qui lui sont fournies. Il arrive que des contribuables remplissent et produisent une déclaration, pour ensuite recevoir un feuillet d’information fiscale qui aurait dû être joint à cette déclaration. Il est également très facile de commettre une erreur de saisie lors de la transposition des chiffres d’un feuillet d’information (un formulaire T4 de son employeur, par exemple) dans le logiciel, de sorte qu’un revenu de 49 505 $ devienne 45 905 $. Quelle qu’en soit la cause, si les chiffres saisis sont inexacts ou s’il manque des informations, ces erreurs ou omissions se répercuteront sur le résultat final (incorrect) produit par le logiciel.
Lorsque l’erreur ou l’omission est découverte dans une déclaration qui a déjà été produite, la question qui se pose immédiatement est de savoir comment rectifier le tir. De nombreux contribuables ont le réflexe de remplir une autre déclaration où figurent les informations complètes et exactes, mais ce n’est pas la bonne réponse. Il existe cependant plusieurs moyens de corriger une erreur ou une omission dans une déclaration de revenus déjà produite, notamment des solutions en ligne.
Il y a quelques années, l’ARC a lancé un nouveau service appelé ReTRANSMETTRE, qui permet aux contribuables ayant produit leur déclaration en ligne (que ce soit par IMPÔTNET ou le service TED) d’aviser l’ARC par voie électronique d’une erreur ou d’une omission dans une déclaration déjà produite. Le service ReTRANSMETTRE, que l’on peut trouver à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/services-electroniques/services-electroniques-entreprises/retransmettre-demande-redressement-ligne-declaration-t1-fournisseurs-service.html, permet aux contribuables d’effectuer ces corrections en ligne, sur le site de l’ARC.
En principe, un contribuable peut apporter une correction à une déclaration déjà produite en utilisant le même logiciel de préparation des déclarations de revenus que celui qui a servi à remplir la déclaration. Que la déclaration ait été produite au moyen d’IMPÔTNET ou du service TED, les rajustements des déclarations peuvent être produits au moyen du service ReTRANSMETTRE pour l’une des années d’imposition 2016, 2017, 2018 ou 2019.
Le service ReTRANSMETTRE comporte toutefois des limites. Le système en ligne acceptera un maximum de 9 ajustements pour une même déclaration, et on ne peut l’utiliser pour apporter des modifications aux renseignements personnels, comme l’adresse du contribuable ou les renseignements sur le dépôt direct. En outre, certains types de questions fiscales ne peuvent être traitées au moyen du service ReTRANSMETTRE, comme les demandes de crédit d’impôt pour personnes handicapées ou les prestations familiales et pour enfants.
Il est également possible d’apporter une modification ou une correction à une déclaration en utilisant le service « Mon dossier » de l’ARC (grâce à la fonction « Modifier ma déclaration »), mais ce choix n’est offert qu’aux contribuables qui se sont déjà inscrits à Mon dossier. De plus, les changements ou corrections qui peuvent être effectués à l’aide du service ReTRANSMETTRE sont les mêmes que ceux qui peuvent être apportés au moyen de Mon compte, sans qu’il soit nécessaire de s’y inscrire, ce qui prend quelques semaines..
Les contribuables qui souhaitent apporter des modifications ou des corrections qui ne peuvent pas être faites à partir du service TED ou de Mon dossier (ou ceux qui ne souhaitent tout simplement pas utiliser l’option en ligne) peuvent soumettre un ajustement à leur déclaration en format papier. Le formulaire papier à utiliser est le formulaire T1-ADJ E, que l’on peut trouver sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/content/dam/cra-arc/formspubs/pbg/t1-adj/t1-adj-08-18f.pdf. Les personnes qui ne peuvent pas imprimer le formulaire à partir du site Web peuvent en commander une copie qui leur sera envoyée par courrier, en appelant la ligne de renseignements sur l’impôt sur le revenu des particuliers de l’ARC au 1-800-959-8281. Il n’y a pas de limite au nombre de modifications ou de corrections qui peuvent être apportées au moyen du formulaire T1-ADJ.
L’utilisation du formulaire T1-ADJ est facultative. Il est également possible de présenter une demande de redressement en envoyant une lettre à l’ARC, mais l’utilisation du formulaire prescrit présente deux avantages. Premièrement, il indique clairement à l’ARC qu’un ajustement est demandé et, deuxièmement, le fait de remplir le formulaire garantira que l’ARC dispose de toutes les informations nécessaires pour traiter l’ajustement requis. Et, que la demande soit faite au moyen du formulaire de redressement T1 ou par courrier, il est nécessaire d’inclure tout document pertinent (par exemple, le feuillet de renseignements résumant les revenus non déclarés ou le reçu d’une dépense non réclamée par inadvertance).
La version papier d’un T1-ADJ (ou une lettre) est produite en envoyant le document rempli au centre fiscal approprié, qui est celui auprès duquel la déclaration de revenus a été initialement produite. Une liste des centres fiscaux, ainsi que leurs adresses, se trouve sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/organisation/coordonnees/centres-fiscaux.html. Un contribuable qui n’est plus sûr du centre fiscal auprès duquel sa déclaration a été produite peut consulter la page https://www.canada.ca/en/revenue-agency/corporate/contact-information/tax-services-offices-tax-centres.html sur le site Web de l’ARC et sélectionnez son emplacement dans la liste publiée. L’adresse du centre fiscal approprié y figurera. Des informations similaires sont également fournies à la page 2 du formulaire T1-ADJ.
Lorsqu’un contribuable découvre une erreur ou une omission dans une déclaration déjà produite, il a tendance à vouloir corriger cette erreur le plus rapidement possible. Cependant, quelle que soit la méthode utilisée pour effectuer la correction (service TED, Mon dossier ou production d’un formulaire papier T1-ADJ, il faut attendre de recevoir l’avis de cotisation relatif à la déclaration déjà produite. En effet, l’ARC ne peut pas traiter les corrections apportées à une déclaration transmise avant son évaluation.
Une fois que l’avis de cotisation est reçu et qu’une demande d’ajustement est présentée, il faudra au moins quelques semaines, généralement plus, avant que l’ARC y donne suite. L’Agence estime habituellement le délai de traitement des demandes soumises en ligne à environ deux semaines, tandis que celles qui sont transmises par courrier nécessitent environ huit semaines. Toutefois, l’ARC a indiqué dans un avis publié sur son site Web qu’elle connaît cette année des retards "importants" dans le traitement des déclarations de revenus des particuliers et des demandes de rajustement produites en format papier . L’avis n’indiquait pas la durée de ce retard.
Parfois, l’ARC communiquera avec le contribuable, avant même l’établissement de la cotisation d’une déclaration, pour solliciter des renseignements supplémentaires, des précisions ou des documents sur les déductions ou les crédits demandés (par exemple, les reçus attestant les frais médicaux réclamés ou les frais de garde d’enfants). Quelle que soit la nature de la demande, le mieux est de répondre dans les meilleurs délais et de fournir les documents ou les renseignements demandés. L’ARC ne peut établir une cotisation que sur la base des informations qui lui sont fournies, et il incombe au contribuable d’étayer toute demande de déduction ou de crédit. Lorsque le contribuable ne tient pas compte d’une demande de renseignements ou de pièces justificatives pour une déduction ou un crédit demandé, l’évaluation se fera en considérant que ces pièces justificatives n’existent pas. La communication des informations ou des pièces justificatives demandées permet généralement de résoudre la question à la satisfaction de l’ARC, qui peut alors compléter son évaluation de la déclaration du contribuable.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Même si la recommandation standard (et juste) est que la planification fiscale et financière doit être considérée comme une activité à mener tout au long de l’année, il est également vrai qu’un contrôle fiscal et financier en milieu d’année est judicieux, et c’est particulièrement le cas cette année.
Même si la recommandation standard (et juste) est que la planification fiscale et financière doit être considérée comme une activité à mener tout au long de l’année, il est également vrai qu’un contrôle fiscal et financier en milieu d’année est judicieux, et c’est particulièrement le cas cette année.
Pour la plupart des Canadiens, 2020 a été une année d’incertitude économique et, dans de nombreux cas, de stress financier important. Des millions de Canadiens se sont retrouvés soudainement au chômage lorsque l’état d’urgence a été déclaré à la mi-mars et que des entreprises ont dû cesser leurs activités en raison de la pandémie. Beaucoup d’autres ont perdu des revenus lorsque les écoles ont fermé et qu’ils ont dû rester à la maison pour s’occuper de leurs enfants. Au 21 juin 2020, le gouvernement fédéral avait traité plus de 18 millions de demandes pour la prestation canadienne d’urgence (PCU). Cette prestation de 500 $ par semaine a été versée (et dans certains cas continue d’être versée) aux personnes qui ont subi une perte de revenu liée à la pandémie. Parmi les prestataires de la PCU, certains pourraient retourner au travail dans un avenir rapproché, tandis que d’autres ignorent quand (ou si) leur ancien poste leur sera à nouveau offert.
Tous ces facteurs sont source d’importantes incertitudes financières. Et si l’avenir financier à court terme de la plupart des Canadiens demeure en grande partie incertain, il est néanmoins possible et conseillé de faire le point sur sa situation financière et fiscale à ce jour, notamment en ce qui concerne les changements financiers et fiscaux résultant de la pandémie. Cette année, la première étape devrait consister à évaluer les conséquences financières de la pandémie sur la situation fiscale de chacun pour 2020.
Réflexions fiscales pour les bénéficiaires de la PCU
Pour les millions de Canadiens qui ont bénéficié des avantages de la PCU, la plupart ignorent probablement que ces avantages représentent un revenu imposable pour 2020 et qu’aucun impôt sur le revenu n’a été déduit des prestations versées. Cet impôt devra être payé lorsque la déclaration de revenus pour 2020 sera produite au printemps 2021.
La PCU type est de 500 $ par semaine et elle peut être perçue pendant 24 semaines tout au plus. Les Canadiens qui touchent la PCU pendant la période maximale autorisée de 24 semaines recevront donc 12 000 $. Pour les personnes dont les revenus avoisinent les 50 000 $, le taux de l’impôt fédéral prélevé sur les montants reçus au titre de la PCU sera de 15 %. Lorsque le revenu d’un contribuable pour cette année se situe entre 50 000 et 100 000 $, le taux d’imposition fédéral applicable est alors de 20,5 %. Chaque province imposera également une taxe sur les montants versés au titre de la PCU, le taux variant selon la province. Une liste des taux d’imposition fédéral, provinciaux et territoriaux pour 2020 est disponible sur le site de l’Agence du revenu du Canada (ARC), à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/foire-questions-particuliers/taux-imposition-canadiens-particuliers-annee-courante-annees-passees.html.
Bien que personne n’aime apprendre qu’un montant est dû au moment de produire sa déclaration d’impôt annuelle, ce sera une nouvelle particulièrement malvenue pour les personnes qui subissent déjà une perte de revenu pour cause de chômage. La meilleure façon d’éviter ce scénario est de commencer dès maintenant à prévoir les impôts qui seront dus sur les sommes reçues au titre de la PCU.
Le plus simple est bien sûr de commencer à mettre de côté les sommes qui devront être versées pour payer les impôts au printemps prochain. Toutefois, comme c’est le cas pour la plupart des objectifs d’épargne, il est plus facile de prendre un tel engagement que de le respecter.
Une autre possibilité s’offre aux contribuables qui ont repris le travail et qui reçoivent à nouveau un chèque de paie : ils peuvent faire augmenter le montant de l’impôt retenu sur leur paie pour rembourser l’impôt qui sera dû sur les sommes reçues au titre de la PCU. En général, un salarié peut simplement demander à son employeur d’augmenter le montant de l’impôt retenu sur chaque chèque de paie et versé au gouvernement fédéral en son nom.
Dans certains cas, les contribuables ne pourront pas remplir leurs obligations fiscales en se servant de leurs sources de revenus actuelles et devront puiser dans leur épargne. D’une manière générale, s’il y a un choix à faire, il est préférable d’utiliser les fonds détenus dans des plans d’épargne non enregistrés, comme un compte d’épargne. Lorsque de tels fonds ne sont pas disponibles, un retrait d’un compte d’épargne libre d’impôt représente la meilleure solution. Les montants retirés d’un CELI ne seront pas inclus dans le revenu imposable et, si le retrait est effectué avant la fin de 2020, ce montant pourra être remboursé, si les finances le permettent, en 2021. Le retrait de fonds d’un régime enregistré d’épargne-retraite devrait se faire en dernier recours, car toute somme ainsi retirée sera ajoutée au revenu et augmentera automatiquement le montant de l’impôt à payer pour l’année. De plus, contrairement au CELI, les sommes retirées d’un REER ne peuvent être remplacées. Emprunter pour payer les impôts dus est une possibilité, mais les contribuables doivent savoir que les intérêts payés sur les sommes empruntées à cette fin ne sont pas déductibles.
Réflexions pour les retraités
Pour les retraités ou les personnes sur le point de le devenir, voir la valeur de leurs économies de retraite chuter fortement au cours du mois de mars a été plus que stressant. Reconnaissant l’effet disproportionné que le ralentissement du marché a eu sur ces contribuables, le gouvernement fédéral a apporté certaines modifications, pour cette année seulement, afin d’aider à atténuer les effets de la crise.
Les changements annoncés touchent les contribuables de plus de 71 ans qui possèdent un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR). Les règles habituelles régissant ces FERR exigent des détenteurs qu’ils retirent chaque année un pourcentage déterminé du solde du FERR, le pourcentage requis étant fonction de l’âge du contribuable.
La difficulté réside dans le fait que les règles exigent que le solde du FERR utilisé pour calculer le retrait requis corresponde au solde au début de l’année civile. Pour presque tous les détenteurs de FERR au Canada, ce solde était beaucoup plus élevé au début de 2020 qu’il ne l’est actuellement, de sorte que le retrait requis représenterait une part disproportionnée des FERR. De même, lorsqu’il était nécessaire de vendre des investissements pour effectuer le retrait, ces investissements devaient être cédés à une valeur diminuée en raison du ralentissement économique.
Compte tenu de l’ensemble de ces circonstances, le gouvernement fédéral a annoncé que le retrait obligatoire du FERR serait ramené, pour 2020 seulement, à 75 % du montant habituel. Par exemple, alors qu’un contribuable devrait normalement retirer 2 000 $ de son FERR en 2020, le retrait exigé sera de 1 500 $.
Il n’y a pas de règle particulière concernant le moment où un contribuable doit effectuer le retrait annuel obligatoire de son FERR. Si certains détenteurs de FERR effectuent ce retrait au début de l’année civile, d’autres optent pour des retraits mensuels tout au long de l’année, tandis que d’autres encore attendent à la dernière minute et effectuent le retrait exigé à la fin de l’année.
La modification de la règle aura des répercussions différentes selon la manière dont le retrait d’un contribuable donné est prévu pour l’année en cours. Plus important encore, pour ceux qui ont effectué le retrait complet requis pour 2020 avant l’annonce du changement de règle en mars, il n’est pas possible de verser à nouveau les 25 % « excédentaires ». Ceux qui retirent des montants mensuels égaux tout au long de l’année et qui souhaitent réduire leur retrait de 2020 de 25 % peuvent prendre des mesures pour ajuster le montant de leur retrait mensuel afin de refléter le montant réduit et, bien entendu, ceux qui effectuent leur retrait en fin d’année peuvent également modifier le montant de leur retrait prévu.
Il est important de rappeler deux points : premièrement, il n’est pas nécessaire que les détenteurs de FERR modifient le montant de leurs retraits pour 2020. La possibilité de réduire de 25 % le retrait obligatoire habituel est précisément cela : une option. Ceux dont les besoins en liquidités peuvent s’accommoder d’un retrait moindre peuvent profiter de l’option proposée, tandis que d’autres, qui peuvent avoir besoin de ces fonds pour couvrir leurs frais de subsistance, peuvent effectuer le retrait complet comme prévu initialement. Deuxièmement, tout retrait effectué à partir d’un FERR constitue dans tous les cas un revenu imposable pour le détenteur du FERR. Vous trouverez des exemples de la façon dont la modification s’appliquera sur le site Web du gouvernement fédéral, à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/administrateurs-regimes-enregistres/regimes-enregistres-epargne-retraite-fonds-enregistres-revenu-retraite-reer-ferr/enonce-economique-mesure-reer-ferr.html.
Enfin, il y a une autre bonne nouvelle fiscale pour les retraités cette année. En juillet, tous les Canadiens qui touchent actuellement des prestations de la SV recevront un paiement unique supplémentaire de 300 $ pour les aider à couvrir les coûts supplémentaires qu’ils pourraient avoir engagés en raison de la pandémie. Les bénéficiaires de la SV qui ont également droit au Supplément de revenu garanti recevront un paiement unique de 500 $. Bien que les montants reçus au titre de la SV soient généralement inclus dans le revenu imposable, ce supplément unique de 300 $ ou 500 $ ne sera pas imposable.
Bien que nous en soyons à peine à la moitié de l’année civile, 2020 aura déjà été une année très stressante pour de nombreux Canadiens d’un point de vue financier. Planifier aujourd’hui pour tenir compte des nouvelles circonstances financières et fiscales découlant de la situation actuelle permettra de s’assurer que ces pressions ne s’accompagnent pas de problèmes fiscaux inattendus.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Dans le budget de cette année, le gouvernement fédéral a annoncé la création d’un programme, l’Incitatif à l’achat d’une première propriété (IAPP) pour offrir de l’aide aux particuliers désirant faire l’acquisition d’une première habitation. Conformément à cet IAPP, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) (un organisme du gouvernement fédéral) ajoutera un montant spécifié à la mise de fonds nécessaire à l’achat d’une propriété par un acheteur admissible, réduisant ainsi le montant des paiements hypothécaires mensuels exigés au nouveau propriétaire.
Dans le budget de cette année, le gouvernement fédéral a annoncé la création d’un programme, l’Incitatif à l’achat d’une première propriété (IAPP) pour offrir de l’aide aux particuliers désirant faire l’acquisition d’une première habitation. Conformément à cet IAPP, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) (un organisme du gouvernement fédéral) ajoutera un montant spécifié à la mise de fonds nécessaire à l’achat d’une propriété par un acheteur admissible, réduisant ainsi le montant des paiements hypothécaires mensuels exigés au nouveau propriétaire.
Lors de l’annonce du programme dans le cadre du budget, peu de détails ont été fournis, et les informations subséquentes ont été divulguées de manière fragmentaire tout au long de l’année. L’objectif était de lancer l’IAPP le 2 septembre 2019, quoique le site Web du programme indiquait que cette date de lancement dépendait de « circonstances imprévues ».
Le site Web de l’IAPP indique maintenant que le programme sera lancé comme prévu le 2 septembre. Le gouvernement fédéral a mis en place une ligne d’information pour le programme, qui est maintenant active, que l’on peut joindre sans frais au 1-877-884-2642. De plus, les demandes pour l’IAPP devraient pouvoir se faire sur le site Web du programme dès le 2 septembre. Enfin, le site Web a été mis à jour pour inclure une section sur une « formation en direct » à laquelle toute personne intéressée peut s’inscrire. Les inscriptions peuvent se faire au http://www.cvent.com/events/first-time-home-buyer-incentive-live-training/event-summary-f4e28738d84b4077acbadb261c42f3f8.aspx.
Les principales caractéristiques de l’IAPP demeurent les mêmes :
Pour être admissibles au programme, les participants doivent généralement être des résidents du Canada qui n’ont pas possédé et occupé une propriété au cours des quatre dernières années. Si un participant est admissible à l’IAPP, la SCHL fournira des fonds supplémentaires pour augmenter la mise de fonds du participant. Le montant de ces fonds supplémentaires est de 5 % ou de 10 % du prix d’achat, selon le type de propriété achetée. En particulier, l’incitatif par type de propriété est de :
- 5 % pour l’achat d’une maison existante;
- 5 % pour l’achat d’une maison mobile/usinée neuve ou existante;
- 5 % ou de 10 % pour l’achat d’une habitation neuve.
Le montant de l’emprunt total (la première hypothèque plus le montant de l’incitatif) est plafonné à quatre fois le revenu annuel du demandeur. Puisque ce programme n’est offert qu’aux personnes dont le revenu annuel ne dépasse pas 120 000 $, le montant de l’emprunt total maximum serait de 480 000 $.
Les fonds avancés dans le cadre du programme deviendront une deuxième hypothèque sur la propriété. Aucun intérêt n’est calculé et aucun paiement régulier (p. ex., paiement hypothécaire) n’est exigé pour ces fonds.
Les participants doivent rembourser l’Incitatif après 25 ans ou à la vente de la propriété, selon la première éventualité. Les participants peuvent aussi rembourser le montant intégral de l’Incitatif à n’importe quel moment, sans pénalité pour remboursement anticipé.
Plus de détails sur l’IAPP, y compris, dès le 2 septembre, le formulaire de demande, se trouvent sur le site Web de l’IAPP, au https://www.chezsoidabord.ca/fthbi/first-time-homebuyer-incentive.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Deux infolettres trimestrielles ont été ajoutées - l’une traite de sujets concernant les particuliers et l’autre, de sujets concernant les sociétés.
Deux infolettres trimestrielles ont été ajoutées - l’une traite de sujets concernant les particuliers et l’autre, de sujets concernant les sociétés. Ces infolettres peuvent être consultées ci-dessous.
Sociétés :
Particuliers :
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Un jour ou l’autre, au cours du mois de juillet, plusieurs milliers de contribuables canadiens recevront une lettre imprévue, inhabituelle et probablement malvenue de l’Agence du revenu du Canada. Cette lettre sera un rappel d’acomptes provisionnels avisant le destinataire que des paiements d’impôt doivent être effectués en septembre et en décembre de cette année.
Un jour ou l’autre, au cours du mois de juillet, plusieurs milliers de contribuables canadiens recevront une lettre imprévue, inhabituelle et probablement malvenue de l’Agence du revenu du Canada. Cette lettre sera un rappel d’acomptes provisionnels avisant le destinataire que des paiements d’impôt doivent être effectués en septembre et en décembre de cette année.
La raison pour laquelle ces rappels sont envoyés au cours de juillet a un rapport avec la manière dont les impôts sont perçus au Canada et le moment auquel les déclarations de revenus sont transmises. La plupart des Canadiens, et certainement tous les Canadiens qui sont des employés, voient leur impôt sur le revenu déduit (ou retenu) de chaque chèque de paie et transmis au gouvernement en leur nom. Ils produisent une déclaration de revenus pour l’année au printemps suivant : s’ils ont payé trop d’impôts, ils recevront un remboursement et, si trop peu d’impôts ont été payés, ils auront un solde débiteur.
Si, cependant, un contribuable reçoit un revenu qui ne fait l’objet d’aucune déduction ni d’aucune retenue, le gouvernement fédéral doit disposer d’une autre façon de percevoir l’impôt exigible sur ces montants de revenus. Par ailleurs, même s’il est possible que ces contribuables paient simplement le montant complet d’impôt dû pour l’année au moment de faire leur déclaration de revenus annuelle, il est fort peu probable qu’ils soient nombreux à avoir la capacité financière de procéder de la sorte. Par ailleurs, le gouvernement fédéral n’est pas disposé à attendre jusqu’à ce moment-là afin de recevoir les montants d’impôt exigibles de l’année entière. Le système de paiement d’acomptes provisionnels est le moyen permettant à l’Agence du revenu du Canada de percevoir ces montants d’impôt tous les trimestres au cours de l’année.
En termes plus techniques, un particulier est assujetti à l’obligation de payer des acomptes provisionnels si ses impôts exigibles lors de la déclaration de l’année courante et de l’une des deux années précédentes est supérieur à 3 000 $. En d’autres termes, les retenues à la source de ce particulier ont été inférieures d’au moins 3 000 $ au montant réel des impôts exigibles pour cette année. Cela étant dit, étant donné que les déclarations d’impôt canadiennes sont produites au printemps, l’analyse de ces déclarations permet à l’Agence du revenu du Canada de déterminer quels particuliers seront assujettis à l’obligation de verser des acomptes provisionnels pour l’année courante – et ce sont ces particuliers qui reçoivent un rappel d’acomptes provisionnels ce mois-ci.
Quel que soit le type ou le montant de ses impôts pour l’année, ou le montant des paiements d’acomptes provisionnels, les choix laissés au destinataire d’un rappel d’acomptes provisionnels sont les mêmes. Sur son site Web, l’ARC précise les trois options de paiement offertes aux contribuables et précise les avantages et risques de chaque option dans différentes circonstances comme suit :
Méthode sans calcul
Il s’agit de la meilleure méthode pour vous si vos revenus, déductions et crédits ne changent à peu près pas d’une année à l’autre.
Nous indiquerons les montants que vous devez verser selon la méthode sans calcul sur les rappels d’acomptes provisionnels que nous vous enverrons. Nous calculerons le montant de vos paiements par acomptes provisionnels selon les renseignements contenus dans la dernière cotisation de votre déclaration de revenus.
Méthode de l’année précédente
Il s’agit de la meilleure méthode pour vous si vous estimez que vos revenus, déductions et crédits pour 2019 seront comparables à ceux de 2018, mais très différents de ceux de 2017.
Vous calculerez vos paiements par acomptes provisionnels selon les renseignements fiscaux contenus dans votre déclaration de revenus de 2018. Pour vous aider à calculer votre montant total à payer par acomptes provisionnels, utilisez le tableau de calcul pour acomptes provisionnels pour 2019.
Si vous utilisez la méthode de l’année antérieure et que vous versez vos paiements en entier dans les délais prévus pour 2019, vous n’aurez pas d’intérêt ni de pénalité à payer sur vos acomptes provisionnels, sauf si le montant total à payer par acomptes que vous avez calculé n’était pas assez élevé. Pour de plus amples renseignements, consultez Intérêts et pénalité imposés sur les acomptes provisionnels.
Méthode de l’année courante
Il s’agit de la meilleure méthode pour vous si vous estimez que vos revenus, déductions et crédits pour 2019 seront très différents de ceux de 2018 et de 2017.
Vous calculerez vos paiements par acomptes provisionnels selon le total estimé de votre impôt net à payer pour l’année courante (2019) et, s’il y a lieu, vos cotisations au RPC à payer et vos cotisations volontaires à l’AE. Pour vous aider à calculer votre montant total à payer par acomptes provisionnels, utilisez le tableau de calcul pour acomptes provisionnels pour 2019.
Si vous utilisez la méthode de l’année courante et que vous versez vos paiements en entier dans les délais prévus pour 2019, vous n’aurez pas d’intérêt ni de pénalité à payer sur vos acomptes provisionnels, sauf si les montants que vous avez estimés lors du calcul du montant total à payer par acomptes provisionnels n’étaient pas assez élevés. Pour de plus amples renseignements, consultez Intérêts et pénalité imposés sur les acomptes provisionnels.
Dans chacune de de ces options, les dates de paiement et les pourcentages à verser sont récapitulés comme suit :
Méthode sans calcul – Payez le montant indiqué à la case 2 du rappel d’acomptes provisionnels le 15 septembre et le 15 décembre.
Méthode de l’année précédente – Déterminez l’impôt net exigible pour 2018. Payez 75 % du total le 15 septembre et 25 % le 15 décembre.
Méthode de l’année courante – Estimez le montant de votre impôt net à payer pour 2019. Payez 75 % du total le 15 septembre et 25 % le 15 décembre.
La première méthode – le paiement des montants indiqués dans le rappel d’acomptes provisionnels avant les délais de septembre et de décembre – est la méthode la plus facile et la plus simple. Si les montants versés représentent des impôts en trop pour 2019, le contribuable recevra un remboursement de ce paiement en trop lors au dépôt de sa déclaration au printemps 2020. Si les montants indiqués correspondent à un paiement d’impôt insuffisant (dans la mesure où ils sont insuffisants pour couvrir le total d’impôt de l’année), le contribuable aura un solde débiteur au dépôt de sa déclaration. En aucun cas, cependant, le contribuable ne se verra imposer d’intérêts sur des paiements d’acomptes provisionnels insuffisants.
Les contribuables qui ne souhaitent pas payer les montants précisés dans le rappel d’acomptes provisionnels (peut-être parce qu’ils pensent que ces montants ne reflètent pas fidèlement leur impôt à verser pour l’année) peuvent choisir les méthodes 2 ou 3. Le seul risque de procéder de la sorte est que, si les acomptes provisionnels sont insuffisants pour couvrir l’impôt de l’année, des intérêts seront imposés sur les paiements insuffisants.
Pour de plus amples renseignements sur les choix offerts aux contribuables qui reçoivent un rappel d’acomptes provisionnels et sur le système d’acomptes en général, consultez le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/faire-paiements-particuliers/paiement-votre-impot-acomptes-provisionnels.html.
Personne n’aime particulièrement recevoir un rappel d’acomptes provisionnels et personne n’aime payer d’impôts. Il convient de rappeler, cependant, que le paiement d’impôts n’est pas un choix – le seul vrai choix est de savoir s’il faut payer maintenant ou plus tard. Certes, pour la plupart des Canadiens, le paiement d’impôts sur une base régulière tout au long de l’année est beaucoup plus gérable que de faire face à une facture d’impôt exorbitante au dépôt de la déclaration de 2019 le printemps prochain.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Il y a une génération, la retraite représentait un événement. Généralement, une personne quittait le marché du travail à l’âge de 65 ans, et commençait à recevoir les prestations du Régime de pensions du Canada (RPC) et de la Sécurité de la vieillesse (SV) et, dans de nombreux cas, une retraite d’un régime de retraite enregistré d’employeur.
Il y a une génération, la retraite représentait un événement. Généralement, une personne quittait le marché du travail à l’âge de 65 ans, et commençait à recevoir les prestations du Régime de pensions du Canada (RPC) et de la Sécurité de la vieillesse (SV) et, dans de nombreux cas, une retraite d’un régime de retraite enregistré d’employeur.
Beaucoup de changements sont intervenus au cours des dernières décennies et l’un de ces changements est que la retraite est désormais souvent un processus davantage qu’un événement. Un grand nombre de ceux qui ont atteint l’âge traditionnel de la retraite, soit 65 ans, perçoivent des prestations de retraite du RPC et de la SV tout en continuant de faire partie de la population active. Certains demeurent à un emploi à temps plein mais, plus couramment, ces personnes en occupent un à temps partiel, en raison de besoins financiers ou simplement parce qu’ils souhaitent demeurer actifs et travailler.
Auparavant, commencer à percevoir des prestations de retraite du RPC signifiait que, même pour ceux qui choisissaient de demeurer au travail, aucune autre cotisation au RPC n’était autorisée. En 2012, cela a changé avec l’introduction de la prestation après-retraite du RPC. La disponibilité de cette prestation signifie que les personnes qui ont de 65 à 70 ans et qui continuent de travailler tout en percevant des prestations de retraite du RPC doivent décider si elles continuent de cotiser au RPC. Celles qui décident de continuer à cotiser au RPC verront augmenter le montant de la prestation de retraite du RPC qu’elles perçoivent chaque mois. Cette augmentation est la prestation après-retraite du RPC.
Les règles qui régissent la prestation après-retraite varient en fonction de l’âge du contribuable. En bref, une personne qui choisit de continuer à percevoir les prestations de retraite du RPC tout en continuant à travailler devra se conformer aux règles suivantes :
- Les personnes qui ont entre 60 et 65 ans et continuent de travailler doivent continuer à cotiser au RPC;
- Les personnes qui ont entre 65 et 70 ans et continuent de travailler peuvent choisir de cesser de cotiser au RPC. Pour cesser les cotisations, cette personne doit remplir le formulaire CPT30 – Choix de cesser de verser des cotisations au Régime de pensions du Canada, ou révocation d’un choix antérieur. Cette personne doit remettre une copie de ce formulaire à son employeur, et en faire parvenir la version originale à l’Agence du revenu du Canada. Si elle travaille pour plus d’un employeur, la personne doit prendre la même décision (poursuivre ou non le versement des cotisations) pour chaque employeur, et fournir à chacun une copie du formulaire CPT30.
Il est possible de revenir subséquemment sur une décision de cesser de cotiser, et les cotisations pourront alors se poursuivre, mais un tel changement ne peut être effectué qu’une fois par année civile. Pour faire ce changement, la personne doit remplir la section D du formulaire CPT30 de l’Agence intitulé Choix de cesser de verser des cotisations au Régime de pensions du Canada, ou révocation d’un choix antérieur, puis en remettre une copie à son employeur et faire parvenir l’original à l’Agence.
- Les personnes de 70 ans ou plus qui continuent à travailler ne peuvent plus cotiser au RPC.
Dans l’ensemble, ces règles font en sorte que les bénéficiaires des prestations de retraite du RPC qui continuent à travailler et qui ont moins de 65 ans, ou qui ont entre 65 et 70 ans et qui choisissent de continuer de cotiser, continueront à verser des cotisations au RPC et pourront donc acquérir des crédits additionnels. Par conséquent, le montant des prestations de retraite du RPC auxquelles ces personnes ont droit pourra augmenter pour chaque année de cotisations.
Lorsqu’une personne verse des cotisations au RPC alors qu’elle travaille et qu’elle perçoit aussi des prestations de retraite du RPC, le montant de toute prestation après-retraite acquise sera automatiquement calculé par le gouvernement fédéral (aucune demande n’est nécessaire), et cette personne sera informée chaque année de toute augmentation de la prestation de retraite mensuelle du RPC. La prestation après-retraite sera versée automatiquement à la personne l’année suivant ses cotisations, en date du 1er janvier de cette année. Comme le gouvernement fédéral n’a pas tous les renseignements nécessaires pour effectuer ces calculs jusqu’à ce que les T4 et T4 Sommaires soient produits par l’employeur avant la fin février, le premier paiement sera habituellement émis en avril sous la forme d’un montant forfaitaire. Ce montant forfaitaire représente la prestation après-retraite de janvier à avril. Par la suite, les prestations après-retraite sont versées mensuellement à la personne, leur montant étant combiné à ses prestations de retraite du RPC et versées en un seul paiement.
Bien que les règles qui encadrent la prestation après-retraite pourraient sembler complexes (et les calculs actuariels sont effectivement complexes), la personne n’a pas à se préoccuper de ces détails techniques. Les bénéficiaires des prestations de retraite du RPC qui ont moins de 65 ou plus de 70 ans n’ont, de leur côté, aucune décision à prendre. En effet, les cotisations au RPC des personnes de moins de 65 ans seront automatiquement déduites de leur chèque de paie, alors que les personnes de plus de 70 ans ne sont plus autorisées à cotiser.
Ce sont les personnes âgées de 65 à 70 ans qui doivent prendre une décision quant à l’utilité de poursuivre ou non leurs cotisations au RPC selon leur situation particulière. Pour les aider à prendre une telle décision, le gouvernement fédéral leur offre une aide sur son site Web à l’adresse https://www.canada.ca/fr/services/prestations/pensionspubliques/rpc/rpc-apres-retraite/montant-prestation.html, où sont décrits les calculs qui s’appliqueraient aux personnes selon leur âge et leur niveau de revenu.
De plus amples renseignements sur le RPC en général sont aussi offerts sur ce site Web, à l’adresse https://www.canada.ca/fr/services/prestations/pensionspubliques/rpc/rpc-apres-retraite.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
L’estimation la plus récente émise par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) est que près d’un demi-million de maisons seront vendues au Canada au cours de 2019. Étant donné que ce nombre n’inclut pas les déménagements d’un logement locatif à l’autre ni les déménagements des étudiants de niveau postsecondaire deux fois pendant leurs études de leur domicile familial à leur établissement scolaire (et inversement), on peut affirmer que plus d’un demi-million de Canadiens et de familles canadiennes feront face au besoin de planifier, d’organiser et de payer au moins une sorte de déménagement cette année.
L’estimation la plus récente émise par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) est que près d’un demi-million de maisons seront vendues au Canada au cours de 2019. Étant donné que ce nombre n’inclut pas les déménagements d’un logement locatif à l’autre ni les déménagements des étudiants de niveau postsecondaire deux fois pendant leurs études de leur domicile familial à leur établissement scolaire (et inversement), on peut affirmer que plus d’un demi-million de Canadiens et de familles canadiennes feront face au besoin de planifier, d’organiser et de payer au moins une sorte de déménagement cette année.
Les particuliers et les familles déménagent pour différentes raisons, et plus ou moins loin. Quelle que soit la raison du déménagement ou la distance jusqu’au nouvel endroit, tous les déménagements ont deux caractéristiques en commun : le stress et le coût. Même dans les cas où le déménagement relève d’un choix personnel, il signifie inévitablement un bouleversement; et s’il s’agit de déménager loin, ou si une grande maison familiale entre en jeu, les coûts peuvent être significatifs. Il n’y a pas grand-chose qui puisse atténuer le stress occasionné par un déménagement, mais les frais associés peuvent être compensés en partie par une déduction fiscale qu’il est possible de demander pour nombre d’entre eux.
L’expression consacrée « déduction de frais de déménagement » pourrait laisser penser que cette déduction s’applique en toutes circonstances, mais il n’existe pas de déduction générale établie pour les frais de déménagement. Pour être déductibles du revenu imposable, ces frais de déménagement doivent être engagés dans des circonstances spécifiques et relativement limitées. Notre système fiscal autorise les contribuables à demander une déduction uniquement si le déménagement a pour but de les rapprocher de leur nouveau lieu de travail, qu’il s’agisse d’une mutation, d’un nouvel emploi ou d’un travail indépendant. Tout particulièrement, les frais de déplacement peuvent être déduits si le déménagement a pour but de rapprocher d’au moins 40 kilomètres le contribuable de son nouveau lieu de travail. Cette exigence est satisfaite lorsque, par exemple, un contribuable déménage d’Edmonton à Vancouver pour occuper un nouvel emploi. Elle est également satisfaite lorsque le contribuable est muté par son employeur à un nouveau poste ailleurs, et si le déménagement rapproche d’au moins 40 kilomètres le contribuable de son nouveau lieu de travail. Cette exigence n’est pas satisfaite si un particulier ou une famille déménage pour accéder à une propriété de plus grande valeur en vendant et en achetant une nouvelle maison dans le même village ou la même ville, sans changement de lieu de travail.
Il n’est pas non plus nécessaire d’être propriétaire pour demander une déduction des frais de déménagement. La liste des frais de déménagement qui peuvent être déduits du revenu imposable est pratiquement la même pour tout le monde – locataire ou propriétaire – qui satisfait au critère des 40 kilomètres. Les étudiants qui déménagent pour occuper un emploi d’été (même s’ils déménagement à partir du domicile de leurs parents) peuvent également demander une déduction pour des frais de déménagement si ce déménagement remplit le critère des 40 kilomètres.
Toutefois, il est important de ne pas oublier que même lorsque le critère des 40 kilomètres est rempli, il est possible de déduire uniquement les frais de déménagement du revenu d’emploi ou de travail indépendant (entreprise) – aucune déduction n’est possible de tout autre revenu, comme les revenus de placement ou de prestations d’assurance-emploi.
En règle générale, un contribuable peut demander de déduire un montant raisonnable qui a été engagé pour son déménagement, celui des membres de sa famille et des effets personnels. Dans tous les cas, les frais de déménagement doivent être déduits du revenu de l’emploi ou du travail indépendant gagné au nouveau lieu de travail. Lorsque le déménagement a lieu plus tard dans l’année et si les frais de déménagement sont importants, il se pourrait que le montant du revenu gagné au nouveau lieu de travail au cours de l’année du déménagement soit inférieur au montant des frais de déménagement engagés déductibles. Dans ce cas, ces frais peuvent être reportés et déduits du revenu gagné au nouveau lieu de travail de n’importe laquelle des années suivantes.
En vertu de la règle générale, il existe plusieurs inclusions, exclusions et limites spécifiques. Voici la liste des frais pour lesquels le contribuable peut demander une déduction sans réduction spécifique du montant (mais sous réserve, comme toujours, de la condition préalable de « caractère raisonnable ») :
- les frais de déplacement, y compris les frais d’automobile, de repas et de logement pendant le trajet que le contribuable et les membres de sa famille ont payés pour se rendre à la nouvelle résidence (veuillez noter qu’il n’est pas nécessaire que tous les membres de la famille se déplacent ensemble ou en même temps);
- les frais de transport et d’entreposage (emballage, remorquage, déménageurs, entreposage temporaire et assurance) du mobilier, y compris des articles comme un bateau ou une roulotte;
- les frais de repas et d’hébergement temporaire près de l’ancienne ou de la nouvelle résidence engagés pour le contribuable et les membres de sa famille pendant un maximum de 15 jours;
- les frais de résiliation du bail (mais pas le loyer) de l’ancienne résidence;
- les frais juridiques ou de notaire engagés pour l’achat de la nouvelle résidence, ainsi que les taxes payées pour le transfert ou l’enregistrement du droit de propriété de la nouvelle résidence (autres que la TPS et la TVH);
- les frais associés à la vente de l’ancienne résidence, y compris le coût de la publicité, les honoraires de notaire ou d’avocat, la commission versée à un agent immobilier et la pénalité pour l’acquittement d’une hypothèque avant l’échéance;
- le coût de la révision des documents juridiques pour tenir compte du changement d’adresse, le coût du remplacement des permis de conduire et des certificats d’immatriculation des véhicules non commerciaux (excluant les assurances) et les frais de branchement et de débranchement exigés par les services publics.
Lorsque les marchés immobiliers sont lents ou qu’un déménagement doit être réalisé en peu de temps, il arrive parfois que le déménagement vers la nouvelle résidence doive avoir lieu avant la vente de l’ancienne résidence. Généralement, dans ce cas, le contribuable a le droit de déduire jusqu’à 5 000 $ de frais engagés pour l’entretien de cette résidence pendant la période où elle a été laissée vacante après le déménagement, et pour les efforts déployés pour en conclure la vente. Plus particulièrement, les intérêts, les impôts fonciers, les primes d’assurance et les coûts du chauffage et des services publics payés pour entretenir l’ancienne résidence laissée vacante après le déménagement alors que des efforts étaient déployés pour en conclure la vente peuvent être déduits. Si des membres de la famille vivent toujours dans l’ancienne résidence ou si cette dernière est louée, une telle déduction ne peut être demandée. De plus, une demande de déduction de tels frais d’entretien dans une maison laissée vacante après le déménagement ne peut être présentée que si des efforts raisonnables sont déployés pour en conclure la vente et n’est pas autorisée si le contribuable a retardé la vente pour des raisons d’investissement ou pour attendre de meilleures conditions du marché.
D’après les dispositions précédentes, il pourrait sembler que pratiquement tous les frais de déménagement sont déductibles. Cependant, l’Agence du revenu du Canada n’autorise pas les demandes de déduction des frais suivants :
- le coût des travaux effectués pour rendre l’ancienne résidence plus attrayante en vue de la vendre;
- les pertes subies lors de la vente de l’ancienne résidence;
- les frais de déplacement payés pour rechercher un emploi dans une autre ville ou une résidence au nouvel endroit (par exemple les frais engagés pour se rendre aux entrevues d’emploi ou pour rencontrer des agents immobiliers);
- les frais payés pour nettoyer ou réparer une résidence louée afin de respecter les exigences du propriétaire;
- les frais engagés pour remplacer des biens à usage personnel tels que les rideaux et les moquettes;
- les frais de réacheminement du courrier;
- l’assurance-prêt hypothécaire.
Pour demander une déduction de tous les frais admissibles engagés, il faut détenir les reçus. Bien qu’il ne soit pas nécessaire de joindre les reçus à la déclaration pour laquelle la déduction est demandée, ils doivent être conservés au cas où l’ARC souhaiterait les examiner.
Toute personne qui a déjà déménagé sait qu’il faut gérer une multitude de détails. Dans certains cas, le fardeau administratif lié à une demande de déduction pour des frais de déménagement peut être réduit au minimum en choisissant de demander un montant fixe pour certains types de dépenses. Plus précisément, l’ARC permet aux contribuables de réclamer un montant fixe sans qu’il leur soit nécessaire de présenter des reçus détaillés pour les frais de déplacement et de repas liés à un déménagement. À l’aide de cette méthode simplifiée, également désignée sous le nom de méthode du taux fixe, un contribuable peut demander une déduction jusqu’à concurrence de 17 $ par repas, pour un maximum de 51 $ par jour pour chaque personne du ménage. De la même façon, le contribuable peut demander une déduction pour un montant fixe par kilomètre parcouru dans le cadre du déménagement. Le montant par kilomètre varie de 48,5 cents en Alberta à 65,0 cents au Yukon. Dans tous les cas, la province ou le territoire où commence le déplacement détermine le taux applicable.
Ces taux de frais fixes de voyage et de repas étaient en vigueur au cours de l’année d’imposition 2018 – l’ARC publiera les taux pour 2019 sur son site Web au début de l’année 2020, à temps pour la période de production des déclarations de revenus.
Lorsque l’admissibilité de la déduction des frais de déménagement est établie, les règles à suivre qui régissent le calcul de la déduction disponible ne sont pas complexes, mais elles sont très détaillées. Le meilleur résumé de ces règles figure sur le formulaire utilisé pour demander la déduction de ces frais – il s’agit du formulaire T1-M. La version actuelle de ce formulaire figure sur le site Web de l’ARC à https://www.canada.ca/content/dam/cra-arc/formspubs/pbg/t1-m/t1-m-17f.pdf; pour de plus amples renseignements (notamment un lien vers les frais fixes de repas et de déplacement), consultez https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/declaration-revenus/remplir-declaration-revenus/deductions-credits-depenses/ligne-219-frais-demenagement.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Dans le budget de cette année, le gouvernement fédéral a lancé un nouveau programme – l’Incitatif à l’achat d’une première propriété – pour aider les acheteurs d’une première habitation admissibles à accéder au marché du logement. Dans le cadre de ce programme, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) (un organisme du gouvernement fédéral) ajoutera un montant précisé à la mise de fonds affectée à l’achat d’une maison par un acheteur admissible, en réduisant le montant de la mensualité hypothécaire nécessaire de l’acheteur d‘une nouvelle habitation.
Dans le budget de cette année, le gouvernement fédéral a lancé un nouveau programme – l’Incitatif à l’achat d’une première propriété – pour aider les acheteurs d’une première habitation admissibles à accéder au marché du logement. Dans le cadre de ce programme, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) (un organisme du gouvernement fédéral) ajoutera un montant précisé à la mise de fonds affectée à l’achat d’une maison par un acheteur admissible, en réduisant le montant de la mensualité hypothécaire nécessaire de l’acheteur d‘une nouvelle habitation.
Malheureusement, peu de détails sur le nouveau programme ont été fournis dans les documents budgétaires et des renseignements supplémentaires ont été communiqués de façon quelque peu sporadique depuis lors. La SCHL a récemment publié un communiqué de presse qui indique que l’Incitatif à l’achat d’une première propriété sera lancé (sous réserve de circonstances imprévues) le 2 septembre 2019 et sera disponible pour l’achat d’une propriété dont la clôture de la transaction doit se faire à compter du 1er novembre 2019.
Avec ce communiqué de presse, la SCHL a annoncé quelques détails supplémentaires sur le programme et, en fonction de ces renseignements, la structure du programme se présentera comme suit.
Qui est admissible?
Sont admissibles les citoyens canadiens, les résidents permanents ou les résidents non permanents autorisés à travailler au Canada. Par ailleurs, le revenu annuel admissible des emprunteurs potentiels ne peut dépasser 120 000 $.
Comme le nom du programme l’indique, les participants du programme doivent être des acheteurs d’une première habitation (ou, dans le cas d’un couple, au moins l’un des deux doit être un acheteur d’une première propriété). Cependant, la définition de l’acheteur d’une première habitation est sensiblement plus large qu’on pourrait imaginer. Pour les besoins de l’Incitatif à l’achat d’une première propriété, la personne qui fait appel au programme sera considérée acheteur d’une première propriété si elle répond à l’un des critères suivants :
- Elle n’a jamais acheté de propriété auparavant.
- La personne est divorcée ou séparée de son conjoint de fait (même si elle ne répond pas aux autres critères s’appliquant aux acheteurs d’une première propriété).
- Dans les quatre dernières années, la personne n’a pas habité dans un logement dont elle ou son conjoint actuel était propriétaire.
Le critère relatif aux quatre dernières années signifie qu’il est possible que les personnes (ou leurs conjoints) qui ont déjà été propriétaires d’un logement soient admissibles à l’Incitatif si la période pendant laquelle ils ont été propriétaires d’un logement a pris fin dans les délais voulus. La période de quatre ans requise commence le 1er janvier de la quatrième année avant l’année où la nouvelle maison a été achetée et se termine 31 jours avant la date à laquelle elle a été achetée. Ce calcul est plus facile à comprendre dans les exemples fournis par la SCHL.
- Si vous avez acheté une maison le 31 mars 2019, la période de quatre ans commence le 1erjanvier 2015 et se termine le 28 février 2019.
- Si vous avez vendu la maison dans laquelle vous habitiez en 2013, vous pourriez être admissible en 2018 ou si vous avez vendu la maison en 2014, vous pourriez être admissible en 2019.
Quels sont les types de propriétés admissibles à l’Incitatif?
D’une manière générale, la plupart des types de logements seront admissibles à l’Incitatif. Plus particulièrement, les propriétés admissibles comprennent des propriétés résidentielles comprenant d’un à quatre logements qui incluent les maisons neuves, les maisons existantes et les maisons mobiles/usinées neuves ou existantes.
La propriété doit être située au Canada pour être admissible et elle doit être habitable et accessible à l’année.
À quel montant s’établira la contribution de la SCHL?
En vertu des règles qui s’appliquent à tous les acheteurs, la mise de fonds minimale est de 5 % de la première tranche de 500 000 $ de la valeur d’achat de la maison et de 10 % de la tranche de la valeur d’achat supérieure à 500 000 $.
Lorsqu’un demandeur est admissible à l’Incitatif, la SCHL fournira des fonds supplémentaires pour augmenter sa mise de fonds existante. Le montant de ces fonds supplémentaires est de 5 % ou de 10 % du prix d’achat selon le type de propriété achetée. En particulier, l’incitatif par type de propriété est :
5 % du prix d’achat payé par l’acheteur d’une première habitation s’il s'agit d’une maison existante;
5 % du prix d’achat payé par l’acheteur d’une première habitation s’il s'agit d’une maison mobile/usinée neuve ou existante;
5 % ou 10 % du prix d’achat payé par l’acheteur d’une première habitation s’il s’agit d’une maison neuve.
L’emprunt total (le prêt hypothécaire de premier rang et le montant de l’incitatif) est plafonné à quatre fois le revenu admissible annuel du demandeur. Comme l’Incitatif est réservé à ceux dont le revenu combiné est d’au plus 120 000 $, l’emprunt total maximal devrait s’élever par conséquent à 480 000 $.
Les fonds avancés dans le cadre du programme deviendront un prêt hypothécaire de second rang sur la propriété. Aucun intérêt n’est imputé et aucun paiement régulier (c.-à-d. paiement hypothécaire) sur ces fonds n’est requis.
Quelles sont les exigences en matière de remboursement?
Les participants au programme doivent rembourser l’incitatif après 25 ans ou à la vente de la propriété, selon la première éventualité. Les participants peuvent également rembourser le montant de l’incitatif plus tôt sans pénalité pour remboursement anticipé.
Qu’advient-il si la valeur de la propriété fluctue?
L’une des premières questions soulevées lorsque l’Incitatif a été annoncé était de savoir comment les augmentations (ou diminutions) de valeur de la propriété achetée seraient traitées. La réponse courte est que le montant du remboursement correspondra au même pourcentage de la valeur de la propriété au moment du remboursement que celui qui a été fourni initialement à l’acheteur du logement. Par conséquent, si un propriétaire s’est vu fournir 10 % de la valeur de la propriété au moment de l’achat, il doit rembourser 10 % de la valeur de la propriété au moment du remboursement. Effectivement, le gouvernement du Canada participera à l’appréciation et à la dépréciation de la valeur de la propriété au moment du remboursement.
L’application de cette règle dans un cas où la valeur de la propriété a augmenté et un cas où elle a baissé est illustrée dans les exemples suivants adaptés de ceux fournis par la SCHL.
- Anita veut acheter une maison neuve de 400 000 $. Aux termes de l’Incitatif à l’achat d’une première propriété, Anita peut demander un montant de 40 000 $ sous forme de prêt hypothécaire avec participation (10 % du coût d’une habitation neuve). Quelques années plus tard, Anita a vendu sa première maison au prix de 420 000 $. À ce moment, Anita devra rembourser l’incitatif initial qui sera calculé en pourcentage de la valeur courante de la propriété. Anita devrait ainsi rembourser 10 % de ce montant, soit 42 000 $, au moment de la vente de la maison.
- Jean souhaite acheter une maison neuve pour 350 000 $ et peut recevoir un incitatif de 10 %, soit 35 000 $. Les années ont passé, et Jean décide de vendre sa maison, mais celle-ci vaut maintenant 320 000 $. Au moment de vendre sa maison au prix de 320 000 $, Jean devra rembourser l’incitatif initial reçu sous forme de pourcentage de la valeur courante de la propriété. Jean devrait ainsi rembourser 10 % de ce montant, soit 32 000 $, au moment de la vente.
Des détails sur l’Incitatif n’ont toujours pas été annoncés – en particulier, les renseignements sur le processus de demande. Cependant, les personnes peuvent s’inscrire sur le site Web de la SCHL pour recevoir des courriels de mise à jour à mesure que des annonces futures seront faites. Cette inscription peut se faire à l’adresse https://www.cmhc-schl.gc.ca/fr/nhs/canada-first-time-home-buyer-incentive.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Deux infolettres trimestrielles ont été ajoutées - l’une traite de sujets concernant les particuliers et l’autre, de sujets concernant les sociétés.
Deux infolettres trimestrielles ont été ajoutées - l’une traite de sujets concernant les particuliers et l’autre, de sujets concernant les sociétés. Ces infolettres peuvent être consultées ci-dessous.
Sociétés :
Particuliers :
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Presque tous les contribuables canadiens ont maintenant produit leur déclaration de revenus pour l’année d’imposition 2018. On peut également s’attendre à ce que la plupart aient reçu leurs avis de cotisation, qui résume leur situation fiscale pour cette année. Ceux qui reçoivent un remboursement pourront célébrer, et les moins chanceux, qui reçoivent un relevé indiquant un montant d’impôt dû, s’acquitteront de cette dette. Quelle que soit leur situation fiscale, la majorité des contribuables ne penseront probablement plus à l’impôt jusqu’à la prochaine période de production des déclarations, au printemps 2020. Néanmoins, la mi-année constitue le moment idéal pour évaluer sa situation fiscale pour l’année courante, et plus particulièrement pour les contribuables ayant reçu un remboursement d’impôt important ou un solde d’impôt à payer élevé.
Presque tous les contribuables canadiens ont maintenant produit leur déclaration de revenus pour l’année d’imposition 2018. On peut également s’attendre à ce que la plupart aient reçu leurs avis de cotisation, qui résume leur situation fiscale pour cette année. Ceux qui reçoivent un remboursement pourront célébrer, et les moins chanceux, qui reçoivent un relevé indiquant un montant d’impôt dû, s’acquitteront de cette dette. Quelle que soit leur situation fiscale, la majorité des contribuables ne penseront probablement plus à l’impôt jusqu’à la prochaine période de production des déclarations, au printemps 2020. Néanmoins, la mi-année constitue le moment idéal pour évaluer sa situation fiscale pour l’année courante, et plus particulièrement pour les contribuables ayant reçu un remboursement d’impôt important ou un solde d’impôt à payer élevé.
Bien que peu de Canadiens voient les choses de cette façon, en réalité, recevoir un remboursement important ou une facture d’impôt élevée veut dire que leur situation fiscale mérite qu’ils y accordent une attention particulière. Un remboursement, surtout s’il est important, signifie que le particulier a payé trop d’impôt durant l’année précédente, offrant ainsi à l’Agence du revenu du Canada (ARC) un prêt sans intérêt de fonds qui auraient pu être utilisés à meilleur escient par le contribuable. Dans la situation contraire, si un montant important d’impôt est dû, cela signifie que le contribuable n’a pas payé suffisamment d’impôt durant l’année et qu’il risque d’avoir à payer des intérêts à l’ARC. Quelle que soit la situation, il est dans l’intérêt du contribuable de s’assurer que l’impôt payé au cours de l’année soit suffisant pour couvrir ses impôts, ni plus ni moins. Le meilleur scénario possible pour un particulier serait de produire sa déclaration de revenus pour ensuite recevoir un avis de cotisation indiquant qu’aucun impôt n’est à payer par le contribuable, et qu’aucun remboursement n’est dû par l’ARC.
Pour toutes ces raisons, la mi-année est un bon moment pour évaluer sa situation fiscale pour l’année courante et vérifier que tout se déroule comme prévu. Au besoin, c’est l’occasion de mettre en place les ajustements requis afin d’éviter les mauvaises surprises lors de la production de sa déclaration de revenus de 2019 au printemps prochain. Au fur et à mesure que l’année civile progresse, les possibilités d’apporter des changements qui amélioreront considérablement sa situation fiscale pour l’année courante diminuent.
À cet effet, les contribuables doivent avoir une estimation assez juste du solde d’impôt qui devra être payé pour 2019. Le revenu de la majorité des contribuables ne change pas de façon significative d’une année à l’autre; à la mi-année, ceux-ci connaîtront au moins de façon approximative le montant de leur revenu pour 2019. Par conséquent, lorsque le revenu n’a pas trop changé, le montant d’impôt payé pour 2018 (information indiquée à la ligne 435 du sommaire, qui se trouve à la page 3 de l’avis de cotisation pour 2018) constitue un bon point de départ. (De manière générale, en raison de l’indexation des tranches d’imposition et des montants de crédits d’impôt, le montant d’impôt à payer par les contribuables dont le revenu n’a pas beaucoup changé de 2018 à 2019 sera légèrement inférieur.)
Il existe deux façons de payer l’impôt pendant l’année. Pour la plupart des Canadiens (y compris les employés), l’impôt sur le revenu est automatiquement retenu sur leurs paies, puis remis au gouvernement fédéral en leur nom. Cette façon de faire est communément appelée « retenue à la source ». Les contribuables pour lesquels l’impôt sur le revenu n’est pas retenu à la source – ce qui inclut les travailleurs autonomes et, souvent, les retraités – paient directement leur impôt à l’ARC (quatre fois par année, soit le 15 mars, le 15 juin, le 15 septembre et le 15 décembre) au moyen d’acomptes provisionnels d’impôt.
Une fois le montant approximatif de l’impôt à payer pour 2019 connu, le particulier doit déterminer si les paiements effectués à ce jour, que ce soit par retenues à la source ou par acomptes provisionnels, correspondent à ce montant en sachant qu’à ce stade-ci de l’année, environ la moitié de l’impôt dû pour 2019 devrait déjà être payé. Si ce n’est pas le cas, particulièrement si les paiements sont insuffisants et qu’un montant devra donc être remboursé le printemps prochain lorsque la déclaration de revenus de 2019 sera produite, le contribuable doit prendre des mesures pour remédier à la situation.
Dans le cas où le contribuable paie l’impôt par acomptes provisionnels, la solution est simple : il n’a qu’à augmenter ou diminuer le montant des acomptes qu’il lui reste à payer en 2019 de façon à ce que le montant total des paiements effectués par acomptes provisionnels au cours de l’année 2019 reflète l’impôt total à payer pour l’année. Dans cette situation, le contribuable doit se montrer prudent afin de s’assurer que les paiements par acomptes provisionnels sont suffisants, sans quoi il se verra imposer des frais d’intérêt par l’ARC.
La situation est plus complexe pour les employés ou les autres contribuables qui paient l’impôt par retenues à la source. Bien souvent, lorsque ces particuliers réalisent qu’ils paient trop d’impôt, c’est parce que certaines déductions qu’ils demandent dans leur déclaration (par exemple à l’égard de frais de garde d’enfants, de paiements de pension alimentaire déductibles ou de cotisations à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER)) ne sont pas prises en compte dans le calcul de l’impôt à retenir à la source. Les employés dans cette situation peuvent produire à l’ARC un formulaire T1213, Demande de réduire des retenues d’impôt à la source, qui peut être obtenu sur le site Web de l’Agence, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/formulaires/t1213.html. Sur ce formulaire, le contribuable indique les montants supplémentaires qui seront déduits sur son revenu dans la déclaration de 2019, et lorsque l’ARC vérifie que ces dépenses déductibles sont bel et bien effectuées, elle autorise l’employeur du contribuable à réduire le montant d’impôt retenu à la source afin de tenir compte de ces déductions.
Dans le cas contraire, si un contribuable se rend compte que les montants qui sont retenus sur ses paies ne seront pas suffisants pour couvrir ses obligations fiscales pour l’année (ce qui signifie un solde d’impôt à payer au printemps prochain), la solution est d’augmenter ces retenues. Pour ce faire, l’employé doit produire le formulaire TD1 de sa province de résidence pour 2019 (formulaire disponible sur le site Web de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/td1-declarations-credits-impot-personnels/formulaires-td1-paies-recues-1er-janvier-apres.html). Au verso de ce formulaire, dans la section intitulée « Impôt additionnel à retenir », l’employé peut demander à son employeur d’augmenter les retenues d’impôt à la source au titre de l’impôt sur le revenu. Il peut y spécifier le montant à retenir sur chaque paie à l’avenir.
Une dernière remarque : bien que personne n’aime avoir un solde d’impôt à payer, plusieurs contribuables aiment simplement recevoir un remboursement d’impôt et payer un montant excédentaire pendant l’année afin d’obtenir ce résultat. Certains d’entre eux considèrent cette approche comme un régime d’épargne « forcé », alors que d’autres aiment l’idée de recevoir un chèque ou un dépôt direct chaque année de la part des autorités fiscales. Cette façon de faire n’est pas mauvaise en soi, pour autant que le contribuable comprend que ce remboursement est en réalité de l’argent qui lui a toujours appartenu que lui rend l’ARC (sans intérêt). Ceux qui préfèrent ne pas prêter d’argent à l’Agence sans intérêt et qui ne veulent pas se retrouver avec un solde d’impôt à payer chaque printemps peuvent éviter ces scénarios en consacrant quelques heures à de la paperasse afin de s’assurer que les paiements d’impôt de l’année courante se déroulent comme prévu.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Bien que cette « prouesse » financière ne soit souhaitée par quiconque, le Canada continue à établir de nouveaux records en matière d’endettement des ménages. En effet, les Canadiens ont à nouveau atteint de nouveaux sommets au dernier trimestre de 2018.
Le dernier communiqué des Tendances du crédit hypothécaire et du crédit à la consommation publié par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) indique que le ratio dette-revenu des Canadiens a atteint 178,5 % au quatrième trimestre de 2018. Autrement dit, les ménages canadiens avaient, en moyenne, 1,78 $ de dettes pour chaque dollar de leur revenu. Il y a seulement 15 ans, en 2005, les Canadiens avaient moins d’un dollar de dettes pour chaque dollar de leur revenu. À ce moment, leur ratio dette-revenu était de 93 %.
Bien que cette « prouesse » financière ne soit souhaitée par quiconque, le Canada continue à établir de nouveaux records en matière d’endettement des ménages. En effet, les Canadiens ont à nouveau atteint de nouveaux sommets au dernier trimestre de 2018.
Le dernier communiqué des Tendances du crédit hypothécaire et du crédit à la consommation publié par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) indique que le ratio dette-revenu des Canadiens a atteint 178,5 % au quatrième trimestre de 2018. Autrement dit, les ménages canadiens avaient, en moyenne, 1,78 $ de dettes pour chaque dollar de leur revenu. Il y a seulement 15 ans, en 2005, les Canadiens avaient moins d’un dollar de dettes pour chaque dollar de leur revenu. À ce moment, leur ratio dette-revenu était de 93 %.
Les chiffres fournis par la SCHL pour 2018 sont particulièrement intéressants, puisque de nouvelles règles conçues pour limiter les prêts hypothécaires excessifs sont entrées en vigueur au mois d’avril cette année-là. C’est donc sans surprise que la SCHL a indiqué que l’activité hypothécaire a ralenti au cours de l’année. Ce qui est plus préoccupant, c’est le fait que la dette non hypothécaire des emprunteurs hypothécaires a continué d’augmenter, le solde moyen de leurs cartes et marges de crédit s’étant accru plus rapidement en 2018 qu’en 2017. Cette tendance a été particulièrement apparente chez les emprunteurs hypothécaires de Toronto et de Vancouver, les deux marchés résidentiels les plus chers au pays.
Les statistiques relatives à l’endettement chez les personnes de 55 ans et plus sont tout aussi marquantes. Le rapport de la SCHL indique que la proportion d’emprunteurs hypothécaires de 55 ans ou plus a continué de croître en 2018. De plus, les taux de prêts hypothécaires en souffrance ont augmenté chez les 65 ans ou plus – ce groupe d’âge enregistre le taux de prêts hypothécaires en souffrance le plus élevé depuis la fin de 2015.
Pour la plus grande partie des Canadiens, la valeur de leur dette est, sur une base quotidienne, probablement moins importante que le coût de service mensuel de cette dette à même leurs liquidités. Malheureusement, les nouvelles sont mauvaises de ce côté-là aussi, comme l’indique le rapport de la SCHL : « Au quatrième trimestre de 2018, les obligations mensuelles moyennes par consommateur ont augmenté de 4,5 % par rapport à un an plus tôt. Durant la même période, le revenu disponible moyen a progressé de 2,5 %. Par conséquent, le poids des obligations mensuelles du Canadien moyen par rapport à son revenu s’est alourdi depuis le quatrième trimestre de 2017. » Ces nouvelles sont particulièrement négatives pour les Canadiens plus âgés, puisque plusieurs d’entre eux sont retraités ou semi retraités. Ils sont donc difficilement en mesure de générer un revenu supplémentaire pour compenser les coûts de service de la dette supérieurs.
Le rapport de la SCHL comporte tout de même de bonnes nouvelles : en dépit des niveaux élevés d’endettement, les taux de comptes en souffrance, y compris les taux de prêts hypothécaires en souffrance, demeurent faibles. Il semble que malgré un endettement toujours croissant, la majorité des Canadiens réussissent à respecter leur engagement en matière de marges de crédit, de prêts automobiles et de cartes de crédit.
Le rapport complet de la SCHL peut être consulté sur le site Web de la Société, au https://www.cmhc-schl.gc.ca/fr/housing-observer-online/2019-housing-observer/mortgage-consumer-credit-trends-q4-2018.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Pour plusieurs raisons, il serait normal pour les Canadiens souhaitant acheter leur première maison d’avoir l’impression de ne pas avoir la chance de leur côté. Nombreux sont ceux, particulièrement dans la vingtaine et la trentaine, qui doivent cumuler les revenus de contrats à court terme ou de plusieurs emplois à temps partiel, ce qui fait qu’il est presque impossible de connaître précisément son revenu, que ce soit à court ou à long terme. Évidemment, les prêteurs hypothécaires sont peu enclins à accorder un prêt à une personne qui ne connaît pas son revenu pour l’année courante, et encore moins pour les années à venir. De plus, l’augmentation du coût des propriétés au cours des 10 dernières années a fait en sorte que le prix moyen d’une propriété au Canada est maintenant de 470 000 $, ce qui signifie que la mise de fonds minimale de 5 % correspond à près de 25 000 $. Ceux ayant les moyens de verser cette mise de fonds auront donc, en moyenne, une hypothèque d’un peu moins de 450 000 $. Dans les 18 derniers mois, le taux d’intérêt perçu sur l’hypothèque n’a pas cessé de croître avec les changements apportés au taux de la Banque du Canada. Le gouvernement fédéral a donc décidé, en avril 2018, d’imposer un nouveau « test de résistance » lié à l’hypothèque. Dans le cadre de ce test, les emprunteurs potentiels doivent se qualifier pour un prêt hypothécaire à des taux supérieurs aux taux courants. En résumé, un parfait concours de circonstances fait en sorte qu’il est très difficile pour les jeunes Canadiens de gravir les premiers échelons en matière de propriété.
Pour plusieurs raisons, il serait normal pour les Canadiens souhaitant acheter leur première maison d’avoir l’impression de ne pas avoir la chance de leur côté. Nombreux sont ceux, particulièrement dans la vingtaine et la trentaine, qui doivent cumuler les revenus de contrats à court terme ou de plusieurs emplois à temps partiel, ce qui fait qu’il est presque impossible de connaître précisément son revenu, que ce soit à court ou à long terme. Évidemment, les prêteurs hypothécaires sont peu enclins à accorder un prêt à une personne qui ne connaît pas son revenu pour l’année courante, et encore moins pour les années à venir. De plus, l’augmentation du coût des propriétés au cours des 10 dernières années a fait en sorte que le prix moyen d’une propriété au Canada est maintenant de 470 000 $, ce qui signifie que la mise de fonds minimale de 5 % correspond à près de 25 000 $. Ceux ayant les moyens de verser cette mise de fonds auront donc, en moyenne, une hypothèque d’un peu moins de 450 000 $. Dans les 18 derniers mois, le taux d’intérêt perçu sur l’hypothèque n’a pas cessé de croître avec les changements apportés au taux de la Banque du Canada. Le gouvernement fédéral a donc décidé, en avril 2018, d’imposer un nouveau « test de résistance » lié à l’hypothèque. Dans le cadre de ce test, les emprunteurs potentiels doivent se qualifier pour un prêt hypothécaire à des taux supérieurs aux taux courants. En résumé, un parfait concours de circonstances fait en sorte qu’il est très difficile pour les jeunes Canadiens de gravir les premiers échelons en matière de propriété.
Cette réalité a poussé le gouvernement du Canada à instaurer, dans le budget de cette année, un nouveau programme conçu pour aider les acheteurs d’une première propriété dont le revenu est (relativement) modeste à acheter leur première maison. Dans le cadre de l’Incitatif à l’achat d’une première propriété, une partie du capital du prêt hypothécaire sur l’achat d’une première propriété peut être financé au moyen d’un prêt hypothécaire avec participation par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Autrement dit, la SCHL assumera la responsabilité d’une partie de l’hypothèque, et le propriétaire ne sera pas tenu de faire des paiements sur cette partie. La partie financée par la SCHL correspondra à 5 % de la valeur d’une habitation existante, et à 10 % de la valeur d’une habitation nouvellement construite. La SCHL illustre le calcul à l’aide de l’exemple qui suit :
Un acheteur achète une nouvelle habitation de 400 000 $ avec une mise de fonds de 5 % et un prêt hypothécaire avec participation de la SCHL de 10 % (40 000 $). Le montant de l’hypothèque de l’emprunteur serait réduit, passant de 380 000 $ à 340 000 $ et réduisant ainsi ses coûts hypothécaires mensuels de 228 $ par mois.
Bien sûr, des conditions et critères s’appliquent à ceux qui voudraient profiter de ce nouveau programme. Tout d’abord, celui-ci est offert uniquement aux acheteurs d’une première propriété dont le revenu familial total est inférieur à 120 000 $ par année. Ensuite, pour être admissible au prêt hypothécaire avec participation, le montant total de l’hypothèque (y compris la partie associée au prêt hypothécaire avec participation) ne peut pas être supérieur au revenu familial annuel de l’acheteur multiplié par quatre. Puisque le revenu maximal permettant l’admissibilité au programme est de 120 000 $, une hypothèque admissible ne peut donc pas être supérieure à 480 000 $. Par conséquent, le prix maximal d’achat d’une propriété (si l’on tient compte d’une mise de fonds de 5 %) est de 505 000 $, comme le confirme la SCHL.
Malheureusement, les documents budgétaires ne comprenaient pas de détails sur le fonctionnement précis du nouvel incitatif. Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez consulter le communiqué de presse publié par la SCHL, au https://www.cmhc-schl.gc.ca/fr/media-newsroom/news-releases/2019/making-housing-more-affordable-first-time-home-buyer-incentive. Il reste tout de même beaucoup de questions sans réponse et des détails n’ayant pas été éclaircis. De plus, la SCHL a indiqué qu’elle devra consulter les prêteurs avant de pouvoir mettre en œuvre le programme. Néanmoins, l’information manquante devrait être divulguée sous peu, la SCHL ayant affirmé s’attendre à ce que l’Incitatif à l’achat d’une première propriété soit opérationnel en septembre 2019.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Le 20 mai 2019, l’Agence du revenu du Canada (ARC) avait traité un peu plus de 27 millions de déclarations de revenus des particuliers pour l’année d’imposition 2018. Près de 17 millions de ces déclarations se sont soldées par un remboursement aux contribuables, alors que presque 5,5 millions d’entre elles ont occasionné un solde d’impôt à payer.
Le 20 mai 2019, l’Agence du revenu du Canada (ARC) avait traité un peu plus de 27 millions de déclarations de revenus des particuliers pour l’année d’imposition 2018. Près de 17 millions de ces déclarations se sont soldées par un remboursement aux contribuables, alors que presque 5,5 millions d’entre elles ont occasionné un solde d’impôt à payer.
Quel que soit leur résultat, toutes les déclarations traitées par l’ARC ont une caractéristique en commun – elles entraînent l’émission d’un avis de cotisation par l’ARC, qui indique le revenu du contribuable, les déductions et les crédits auxquels il a droit, en plus de tout montant d’impôt à payer pour l’année d’imposition 2018.
Dans la plupart des cas, les renseignements contenus dans l’avis de cotisation sont les mêmes que ceux fournis par le contribuable dans sa déclaration, avec peut-être quelques corrections de calcul apportées par l’ARC. Dans de rares cas, les renseignements contenus dans l’avis de cotisation diffèrent de ceux qui sont fournis par le contribuable dans sa déclaration.
Lorsque cette différence se solde par un remboursement imprévu ou plus important que prévu, le contribuable est gagnant. Dans certains cas, toutefois, l’avis de cotisation informe le contribuable qu’un montant d’impôt imprévu est dû.
Lorsque cela se produit, le contribuable doit en déterminer la raison et décider s’il doit ou non contester les conclusions de l’ARC. Nombre de ces écarts sont dus à une erreur commise par le contribuable lorsqu’il a rempli sa déclaration. Plusieurs renseignements provenant d’une variété de sources doivent être fournis, même sur les déclarations les plus simples, et il est facile d’omettre, par exemple, un feuillet T5 indiquant un montant minime de revenus d’intérêts gagnés. Même dans le cas où une déclaration est préparée avec un logiciel d’impôt, des erreurs peuvent toujours se produire. Ces logiciels d’impôt s’appuient tout d’abord sur les renseignements saisis par l’utilisateur pour ce qui est des montants indiqués sur les feuillets T4, T5, et d’autres feuillets de renseignements. Quelle que soit l’efficacité du logiciel, celui-ci ne peut tenir compte des renseignements sur le revenu que le contribuable n’a pas fournis dans sa déclaration. Dans d’autres cas, le contribuable peut intervertir les chiffres lorsqu’il les saisit, de sorte qu’un montant de revenu de 26 353 $ sur le T4 devient 23 653 $ sur la déclaration. Répétons-le, le logiciel d’impôt n’a aucun moyen de savoir que les renseignements saisis étaient erronés, et il calculera l’impôt dû sur la base des chiffres fournis.
Lorsqu’un montant d’impôt supplémentaire est dû en raison d’une erreur ou d’un oubli du contribuable lors de l’entrée des données dans sa déclaration et que les chiffres de l’ARC sont exacts, il est plutôt illogique de contester la cotisation de l’ARC. À ce sujet, il convient de répéter que le mythe fiscal persistant selon lequel un contribuable qui ne reçoit pas un feuillet d’information (T4 ou T5, selon le cas) à l’égard d’un revenu reçu dans l’année n’a pas à déclarer ce revenu (et n’aurait donc pas à payer d’impôt sur ce revenu) n’est justement qu’un mythe. Tous les contribuables sont responsables de déclarer tout revenu gagné et de payer l’impôt sur ce revenu, et le fait qu’un feuillet d’information ait été perdu, égaré ou même jamais reçu ne change rien. L’ARC reçoit une copie de tous les feuillets d’information des contribuables canadiens, et ses systèmes les vérifient pour lui permettre de s’assurer que tous les revenus sont correctement déclarés.
Toutefois, dans certains cas, l’ARC et le contribuable sont en désaccord sur des questions importantes qui portent souvent sur des demandes de déductions ou de crédits. Par exemple, l’ARC pourrait rejeter la demande d’un contribuable pour une déduction relative à une dépense médicale ou à des frais professionnels que le contribuable considère comme légitime.
Quelle que soit la nature de la contestation, la première étape consiste toujours à communiquer avec l’ARC pour obtenir une explication des raisons du changement qui a été apporté. Bien que l’information fournie dans l’avis de cotisation soit un sommaire assez complet de la situation fiscale du contribuable pour l’année, il ne montre pas nécessairement de façon claire et précise les motifs du désaccord entre le particulier et l’ARC relativement au montant d’impôt payable pour l’année. La première étape à suivre consisterait à composer le 1-800-959-7383, le numéro du service téléphonique Demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers de l’ARC, où des agents ayant accès à la déclaration du contribuable peuvent expliquer les changements ayant été apportés durant le processus de cotisation. Si cet appel ne suffit pas pour répondre aux questions du contribuable, ou si un désaccord persiste, le contribuable doit décider s’il souhaite passer à l’étape suivante, soit la présentation d’un avis d’opposition concernant son avis de cotisation.
Cela a pour effet de signaler officiellement à l’ARC que le contribuable conteste son obligation fiscale pour l’année d’imposition en question. Il est important de souligner que l’envoi d’un avis d’opposition a également pour conséquence d’interrompre les efforts de recouvrement des montants que l’ARC estime dus pour l’année d’imposition contestée. (Cependant, s’il est déterminé que le contribuable est effectivement redevable du montant contesté, des intérêts se seront accumulés entretemps.) Si le contribuable soumet un avis d’opposition, les efforts de recouvrement de l’ARC sont suspendus pendant une période pouvant aller jusqu’à 90 jours après la date à laquelle la décision de l’ARC sur cette opposition a été envoyée au contribuable. Dans certains cas, toutefois, les efforts de recouvrement se poursuivent, intégralement ou partiellement. Les efforts de recouvrement de l’ARC ne sont pas reportés si les montants contestés sont ceux que le contribuable devait retenir et remettre à l’ARC, par exemple l’impôt sur le revenu de l’employé retenu à la source. De plus, l’ARC doit reporter la mesure de recouvrement de 50 % seulement du montant contesté lorsque le différend porte sur un crédit d’impôt pour un don de bienfaisance ou une déduction rattachée à un abri fiscal.
Un délai d’une durée raisonnable s’applique à la soumission d’une opposition. Les particuliers doivent soumettre l’avis d’opposition avant la fin la plus tardive de l’un des deux délais suivants : 90 jours après la date d’envoi de l’avis de cotisation (indiquée en haut de la page 1), ou un an après la date limite où la déclaration de revenus visée par la contestation devait être produite. Ainsi, pour les déclarations de revenus de l’année d’imposition 2018, l’échéance associée au délai d’un an (dont la fin est généralement, mais pas toujours, la plus tardive de ces deux délais) correspondrait au 30 avril 2020 (ou au 15 juin 2020 pour les travailleurs autonomes et leurs conjoints). Comme c’est le cas pour la plupart des questions fiscales, il est vivement recommandé de ne pas attendre la dernière minute. Au minimum, s’il est en fin de compte déterminé que le contribuable est redevable de la totalité ou d’une partie des impôts calculés par l’ARC, les intérêts sur ces impôts se seront accumulés depuis la date à laquelle la déclaration de revenus était due à l’origine et, si la soumission de l’avis d’opposition est reportée, il est fort possible que l’ARC ait déjà entrepris ses efforts de recouvrement. Probablement que si l’échéance est imminente, le contribuable devra soumettre un avis d’opposition afin de préserver ses droits d’appel, même si les discussions avec l’ARC sont toujours en cours.
Les contribuables qui se sont inscrits au service en ligne Mon dossier de l’ARC peuvent soumettre leur avis d’opposition en ligne, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/services-electroniques/services-electroniques-particuliers/dossier-particuliers.html. Le contribuable fournit les renseignements sur la cotisation contestée et les raisons de la contestation, puis les soumet en cliquant sur le bouton « Soumettre » situé dans le bas de la page « Enregistrer mon avis de différend officiel – examen ». Les contribuables qui contestent leur cotisation peuvent également téléverser les documents d’appui relatifs à ce différend sur le site Web de l’ARC.
Bien que la soumission d’un différend au moyen du service Mon dossier soit certainement plus rapide que l’envoi d’une copie papier de l’avis d’opposition, certains contribuables ne souhaitent pas utiliser cette option. De manière plus précise, ceux qui ne sont pas déjà inscrits à Mon dossier pourraient ne pas être enclins à entreprendre le processus d’inscription pour seulement pour soumettre un avis d’opposition. Les contribuables qui choisissent plutôt d’envoyer la copie papier d’un avis d’opposition peuvent trouver la version la plus actuelle du formulaire normalisé T400A, Avis d’opposition de l’ARC (qui a été mis à jour et réémis au mois de juin 2018), sur le site Web de l’ARC, au https://www.canada.ca/content/dam/cra-arc/formspubs/pbg/t400a/t400a-09-18f.pdf.
Les contribuables ne sont pas obligés d’utiliser le formulaire officiel Avis d’opposition de l’ARC – le contribuable peut utiliser n’importe quel moyen de communication pour indiquer clairement qu’il s’oppose à son avis de cotisation. Toutefois, il n’y a aucune raison de ne pas utiliser le formulaire normalisé, car cela présente des avantages. Le recours au formulaire T400A indique en effet clairement à l’ARC qu’une opposition est officiellement déposée. Il permet de présenter les renseignements voulus sous un format connu de l’Agence et de s’assurer qu’aucune information requise n’est omise par mégarde. Il est également utile d’inclure un exemplaire de l’avis de cotisation contesté. Les contribuables devraient aussi envisager d’obtenir le justificatif de leur dépôt et de l’heure du dépôt en envoyant le formulaire par un moyen qui permet de faire le suivi et d’obtenir cette preuve (p. ex., par courrier recommandé ou messager).
Les contribuables dont le code postal commence par la lettre A ou P devraient envoyer leur opposition au Centre d’arrivage de l’Est, et ceux dont le code postal commence par la lettre R ou Y devraient l’envoyer au Centre d’arrivage de l’Ouest. Les adresses des deux centres sont les suivantes :
Chef des appels
Centre d’arrivage de l’Est
Bureau des services fiscaux du Centre-Nord-de-l’Ontario
1050, avenue Notre-Dame
Sudbury (ON) P3A 5C1
Chef des appels
Centre d’arrivage de l’Ouest
Bureau des services fiscaux de la Vallée-du-Fraser-et-du-Nord, 2e étage
9755, boulevard King George
Surrey (C.-B.) V3T 5E1
Il est également possible de communiquer avec les Centres d’arrivage par téléphone ou par télécopieur. Pour obtenir les coordonnées, veuillez consulter le site Web de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/a-propos-agence-revenu-canada-arc/plaintes-differends/complexite-niveau-temps-traitement.html.
Le temps nécessaire à l’ARC pour évaluer l’opposition et prendre une décision peut varier de plusieurs semaines à plusieurs mois, selon le nombre et la complexité des éléments contestés. Tôt ou tard, l’ARC répondra à l’opposition. Pour prendre sa décision, il est possible que l’Agence prenne contact avec le contribuable et tienne des discussions avec lui relativement aux points contestés. Dans un tel cas, l’Agence lui demandera peut-être de soumettre des arguments, par écrit ou lors d’une réunion, pour préciser sa position. Grâce à ces arguments et à ces réunions, il se pourrait que le contribuable et l’ARC puissent parvenir à s’entendre quant à l’obligation fiscale du contribuable. Quoi qu’il en soit, l’ARC confirmera son évaluation d’origine ou la modifiera. Si l’évaluation d’origine est modifiée, l’ARC émettra un avis de nouvelle cotisation précisant les changements apportés. Si le contribuable n’est toujours pas d’accord avec la position de l’ARC, l’étape suivante consiste à faire appel devant la Cour canadienne de l’impôt, et ce, dans les 90 jours qui suivent l’évaluation ou la réévaluation de l’ARC. Bien que dans un grand nombre de cas (généralement lorsque les montants contestés sont relativement faibles), les contribuables sont autorisés à se représenter eux-mêmes devant la Cour canadienne de l’impôt, il est généralement conseillé, à ce point, de consulter un avocat-fiscaliste avant de poursuivre ces démarches.
L’ARC publie également une brochure utile intitulée Régler votre différend : Vos droits d’opposition et d’appel selon la Loi de l’impôt sur le revenu, dont la version la plus récente se trouve sur le site Web de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/publications/p148.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Chaque printemps, même si personne ne le fait avec enthousiasme, la grande majorité des Canadiens produisent leur déclaration de revenus et payent les impôts qu’ils doivent avant les dates limites fixées. Toutefois, une minorité considérable de contribuables canadiens ne produisent pas leur déclaration ou ne payent pas leurs impôts en temps opportun, et pour certains, une telle situation peut se répercuter sur plusieurs années.
Chaque printemps, même si personne ne le fait avec enthousiasme, la grande majorité des Canadiens produisent leur déclaration de revenus et payent les impôts qu’ils doivent avant les dates limites fixées. Toutefois, une minorité considérable de contribuables canadiens ne produisent pas leur déclaration ou ne payent pas leurs impôts en temps opportun, et pour certains, une telle situation peut se répercuter sur plusieurs années.
Évidemment, une fois qu’un contribuable est en retard pour une déclaration de revenus ou un remboursement d’impôt, le problème risque de faire boule de neige. Un contribuable qui a déjà omis de produire une déclaration de revenus pourrait hésiter à nouveau à en produire une pour l’année suivante, de crainte de porter sa situation à l’attention des autorités fiscales. Bien entendu, si l’impôt n’a pas été payé pour une année d’imposition donnée, il devient encore plus difficile, l’année suivante, de trouver les fonds suffisants pour payer l’impôt sur les revenus de deux années d’imposition.
Il existe une multitude de raisons pour lesquelles certains contribuables ne produisent pas leur déclaration de revenus ou ne payent pas l’impôt dû en temps opportun. Certains ne produisent pas leur déclaration en croyant n’avoir aucune raison de le faire si elles ne doivent pas d’impôt et n’attendent aucun remboursement. Bien que cela puisse être vrai en partie, il est tout de même nécessaire de produire une déclaration de revenus afin de recevoir les différents crédits d’impôt et prestations qui se fondent sur le revenu, y compris le crédit de la TVH, l’Allocation canadienne pour enfants et une variété de crédits d’impôt provinciaux. L’ARC ne peut déterminer l’admissibilité à de tels crédits des contribuables n’ayant pas produit leur déclaration, ces crédits ne pouvant donc pas leur être versés. D’autres contribuables ne produisent pas leur déclaration de revenus parce qu’ils doivent de l’impôt et n’ont pas les fonds nécessaires pour s’acquitter du solde dû au moment de la déclaration. Une telle approche doit aussi être évitée, car tout particulier qui doit un montant d’impôt et qui omet de produire sa déclaration de revenus avant la date limite se voit immédiatement imposer une pénalité qui correspond à au moins 5 % du montant en souffrance. Dans ces circonstances, la démarche appropriée consiste à produire la déclaration de revenus avant la date limite, puis à communiquer avec l’Agence du revenu du Canada afin de convenir d’une entente de paiements échelonnés. Enfin, il existe un mythe fiscal tenace (et complètement faux) qui circule depuis des décennies selon lequel le gouvernement fédéral n’aurait aucun droit légal de percevoir les impôts; et chaque année, certains contribuables choisissent d’y croire et en deviennent les victimes.
Il y a aussi un certain nombre de Canadiens qui produisent leur déclaration de revenus, mais omettent de déclarer certains montants de revenu ou réclament des déductions ou des crédits auxquels ils n’ont pas droit. Même si, dans l’ensemble, il n’y a qu’un faible pourcentage des contribuables qui ne font pas leur déclaration ou leur paiement à temps, ou qui produisent des déclarations erronées, il s’agit néanmoins, en chiffres absolus, d’un nombre élevé de contribuables. Aussi, alors que chaque cas d’inobservation se traduit par une perte de revenus pour le gouvernement du Canada, ce dernier ne dispose tout simplement pas des ressources nécessaires pour détecter chacun de ces cas d’inobservation, surtout que bien souvent, les montants ainsi récupérés sont inférieurs aux coûts du travail ayant permis de les récupérer.
Pour toutes ces raisons, il y a plusieurs années, l’ARC a instauré le Programme des divulgations volontaires (PDV), qui vise à encourager les contribuables contrevenants à sortir de l’ombre pour remettre de l’ordre dans leur situation fiscale. Dans la plupart des cas, l’incitatif à y participer tient du fait que les contribuables doivent alors payer le solde d’impôt dû ainsi que les intérêts, mais évitent le paiement de pénalités et le risque de poursuites au criminel.
En 2018, des changements ont été apportés au PDV afin de resserrer les critères d’admissibilité au programme et d’imposer des conditions supplémentaires aux participants. Ainsi, les exigences d’admissibilité au PDV et les procédures à suivre sont maintenant les suivantes.
Pour être admissible à un allègement, une demande doit :
- être volontaire (c’est-à-dire qu’elle doit être effectuée avant que le contribuable soit informé du fait que l’ARC a décidé de prendre des mesures en matière de conformité ou des mesures coercitives à son égard);
- être complète;
- concerner l’imposition réelle ou éventuelle d’une pénalité;
- contenir des renseignements qui sont fournis avec au moins un an de retard.
Les demandes de divulgation dans le cadre de PDV sont réparties en deux volets – le programme limité et le programme général – et le volet en vertu duquel chaque demande sera traitée, qui sera déterminé au cas par cas, aura une incidence sur le type et la portée de l’allègement offert. Le but de cette mesure est de restreindre l’admissibilité au programme limité aux demandes dont les divulgations font état d’un cas d’inobservation qui semble inclure une faute intentionnelle de la part du contribuable. Pour déterminer le volet approprié pour le traitement d’une divulgation, l’ARC prendra notamment en considération les facteurs suivants :
- les montants concernés;
- le nombre d’années d’inobservation;
- la complexité des pratiques fiscales du contribuable;
- si des efforts ont été faits pour éviter la détection par l’utilisation de structures à l’étranger ou d’autres moyens;
- si la divulgation du contribuable est motivée par des énoncés de l’ARC concernant les visées de ses mesures d’observation, ou par de la correspondance ou des campagnes à grande échelle de l’ARC concernant une question précise liée à la conformité.
Dans le cadre du programme limité, les contribuables ne feront pas l’objet de poursuites au criminel et seront exemptés des pénalités plus sévères qui s’appliquent habituellement dans les cas de « négligence grossière » de la part du contribuable. Par contre, l’intérêt sur les montants d’impôt dus devra être payé, et d’autres pénalités s’appliqueront.
Si la conduite d’un contribuable ne le relègue pas au programme limité, sa demande sera traitée dans le cadre du programme général. En vertu de ce programme, les contribuables ne se verront imposer aucune pénalité et ne feront l’objet d’aucune poursuite au criminel. De plus, l’ARC accordera un allègement partiel des intérêts – habituellement 50 % des intérêts déterminés – pour les années précédant les trois années les plus récentes pour lesquelles une déclaration doit être produite. Cependant, les intérêts s’appliqueront pleinement pour les trois plus récentes années de déclarations de revenus qui doivent être produites.
De plus, l’ARC exige désormais que les contribuables qui font une demande au titre du PDV payent le montant estimatif d’impôt dû pour être admissibles au Programme. Si un contribuable ne possède pas les ressources financières nécessaires pour effectuer le paiement, il peut demander à l’ARC d’envisager une entente de paiement.
En outre, l’ARC offrait auparavant ce que l’on appelait des « divulgations anonymes ». Cette option n’est plus offerte, mais a été remplacée par un service de « discussion préalable à la divulgation ». Ce service continuera de permettre aux contribuables de discuter anonymement de leur situation fiscale avec un représentant de l’ARC, mais cette discussion n’engage aucune des parties à poursuivre le processus, ne signifie pas que la demande sera acceptée dans le cadre du PDV, et n’empêche pas l’Agence d’entreprendre une vérification ou de saisir le dossier en vue de poursuites criminelles.
L’ARC fournit, sur son site Web, de plus amples renseignements sur le PDV, décrivant les critères d’admissibilité, les types d’allègement qui sont offerts et la procédure à suivre pour obtenir cet allègement fiscal. Toute cette information est présentée sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/programmes/a-propos-agence-revenu-canada-arc/programme-divulgations-volontaires-apercu.html et à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/programmes/a-propos-agence-revenu-canada-arc/programme-divulgations-volontaires-impots-apercu.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Tous les automobilistes du Canada auront pu remarquer que les prix de l’essence semblent augmenter tous les printemps, à point nommé avec le retour du temps chaud. Cette année, cette tendance annuelle a été accentuée par la mise en œuvre des taxes sur le carbone à l’échelle fédérale et provinciale. En date de la fin du mois d’avril, le prix du litre d’essence se situait, selon la province, entre 1,19 $ et 1,56 $, et la plupart des prévisions annoncent une hausse au cours de l’été.
Tous les automobilistes du Canada auront pu remarquer que les prix de l’essence semblent augmenter tous les printemps, à point nommé avec le retour du temps chaud. Cette année, cette tendance annuelle a été accentuée par la mise en œuvre des taxes sur le carbone à l’échelle fédérale et provinciale. En date de la fin du mois d’avril, le prix du litre d’essence se situait, selon la province, entre 1,19 $ et 1,56 $, et la plupart des prévisions annoncent une hausse au cours de l’été.
Bien que, dans certains cas, les Canadiens puissent réduire l’incidence de la hausse du prix de l’essence en limitant les déplacements qu’ils effectuent avec leur véhicule, en réalité, même pour les personnes qui aimeraient restreindre leur kilométrage et leur empreinte carbone, cette option n’est tout simplement pas réaliste. Les grands centres urbains comptent généralement sur un système de transport en commun efficace, mais c’est loin d’être le cas dans les autres régions, où le transport à commun est bien souvent peu pratique, voire inexistant. De plus, alors que les prix des maisons continuent d’augmenter dans les grands centres urbains (et sont déjà souvent hors de portée pour la moyenne des ménages canadiens), les particuliers et les familles doivent s’éloigner de plus en plus de leur lieu de travail pour trouver un logement à prix abordable. Cela signifie un plus long trajet pour se rendre au travail, et ce déplacement domicile-travail se fait normalement en voiture.
Dès lors, pour différentes raisons, les frais de conduite sont souvent une dépense inévitable et non discrétionnaire. Et en voyant ces frais continuer d’augmenter, plusieurs se demandent s’il existe des déductions ou des crédits d’impôt qui pourraient permettre de les alléger.
Malheureusement, pour la plupart des contribuables, aucun allègement n’est offert par notre système fiscal pour atténuer les frais de conduite entre leur domicile et leur lieu de travail et vice versa, car ces frais de conduite, qu’ils soient ou non liés au travail, sont considérés comme des dépenses personnelles pour lesquelles aucune déduction ni aucun crédit ne peuvent être demandés, quelle que soit l’importance de leur coût. Cela dit, dans certaines circonstances (plutôt rares), les employés peuvent demander une déduction des frais de déplacement liés à leur travail.
C’est le cas lorsqu’un employé doit, en vertu de son contrat de travail, utiliser son véhicule personnel pour les déplacements liés à son travail. Par exemple, un employé peut, dans le cadre de son travail, être obligé de se rendre sur les lieux de ses clients pour des besoins de réunions ou autres activités professionnelles et pour cela, devoir utiliser son propre véhicule. Si l’employeur peut certifier, dans le formulaire T2200, que l’employé est normalement tenu de travailler en dehors de son lieu de travail ou à divers endroits, qu’il doit payer ses frais pour ces déplacements effectués avec son propre véhicule à moteur, et que l’employeur ne lui accorde aucune indemnité non imposable pour de telles dépenses, l’employé peut alors déduire les frais engagés pour ces déplacements professionnels. Les frais déductibles comprennent :
- le carburant (essence, propane, huile);
- les frais d’entretien et de réparation;
- les primes d’assurance;
- les droits d’immatriculation et les permis;
- les intérêts payés sur un emprunt pour acheter le véhicule;
- les frais de location admissibles du véhicule;
- l’amortissement, sous forme de déduction pour amortissement.
Dans la plupart des cas, le contribuable utilisera le même véhicule pour ses déplacements personnels et professionnels. Si c’est le cas, seule la partie des frais engagés pour les déplacements professionnels en automobile peut être déduite et l’employé doit conserver un registre du total des kilomètres parcourus et des kilomètres parcourus pour des raisons professionnelles. De plus, bien évidemment, les reçus doivent être conservés pour documenter toutes les dépenses engagées et pour lesquelles une déduction est demandée.
Bien qu’aucune limite (autre que la limite générale du caractère raisonnable) ne soit appliquée au montant des frais qui peuvent être déduits dans les quatre premières catégories de frais citées ci-dessus, des limites et des restrictions s’appliquent aux déductions autorisées pour les intérêts, les frais de location admissibles et les demandes d’amortissement. Les règles qui régissent ces demandes, le traitement fiscal des allocations pour frais de véhicule à moteur des employés, et les déductions autorisées pour l’utilisation de véhicule liée à l’emploi sont généralement décrites sur le site Web de l’Agence du revenu du Canada à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/declaration-revenus/remplir-declaration-revenus/deductions-credits-depenses/ligne-229-autres-depenses-emploi/employes-salaries/frais-vehicule-a-moteur-admissibles.html.
Dans les grands centres urbains et les villes et banlieues à proximité qui sont desservies par les moyens de transport interurbains, de nombreux navetteurs utilisent ces moyens de transport afin d’éviter le stress lié à la conduite pour se rendre au travail aux heures de pointe, ainsi que les frais associés. Il fut un temps où ces navetteurs pouvaient demander un crédit fiscal pour atténuer les coûts de ces moyens de transport. Malheureusement, le crédit d’impôt fédéral pour le transport en commun a été éliminé en 2017 et n’a jamais été rétabli.
Aucun montant d’allègement fiscal ne va rendre la conduite bon marché, tout particulièrement pour un long trajet quotidien. Cela dit, rechercher et demander toutes les déductions et tous les crédits fiscaux offerts en vertu de nos règlements fiscaux peut au moins alléger le fardeau de ces frais.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Pour les particuliers, la date limite pour payer le solde de tout impôt dû pour l’année d’imposition 2018 était le mardi 30 avril 2019. Sauf pour les travailleurs autonomes et leur conjoint, il s’agissait aussi de la date limite pour soumettre les déclarations de revenus de l’année d’imposition 2018. (Les travailleurs autonomes et leur conjoint ont jusqu’au 17 juin 2019 pour la produire.)
Pour les particuliers, la date limite pour payer le solde de tout impôt dû pour l’année d’imposition 2018 était le mardi 30 avril 2019. Sauf pour les travailleurs autonomes et leur conjoint, il s’agissait aussi de la date limite pour soumettre les déclarations de revenus de l’année d’imposition 2018. (Les travailleurs autonomes et leur conjoint ont jusqu’au 17 juin 2019 pour la produire.)
La majorité des contribuables produisent leur déclaration et payent à temps, mais il y a des exceptions. Si, dans certains cas, le défaut de produire ou payer une déclaration avant la date limite est un choix délibéré du contribuable, cela pourrait aussi être attribuable à des raisons ou à des circonstances qui sont indépendantes de sa volonté. Or, en de telles circonstances, il existe un allègement pour le contribuable qui permet d’annuler les pénalités et les intérêts qui seraient normalement réclamés.
Cet allègement est offert par l’intermédiaire du Programme d’allègement pour les contribuables de l’Agence du revenu du Canada. Dans le cadre de ce programme, les autorités fiscales peuvent renoncer aux intérêts et aux pénalités qui découleraient normalement d’un défaut de produire une déclaration ou de payer à temps. Le critère de base pour obtenir cet allègement est que le défaut de produire une déclaration ou de payer l’impôt en temps opportun soit attribuable à des circonstances qui sont indépendantes de la volonté du contribuable et l’ont empêché de se conformer à ses obligations fiscales.
Les circonstances pouvant justifier cet allègement peuvent être de nature personnelle et être propres à la situation précise du contribuable, ou peuvent résulter d’événements touchant un grand nombre de personnes. Depuis quelques années, de tels événements à grande échelle ont principalement concerné des catastrophes naturelles liées aux conditions météorologiques ou climatiques. Que ce soit en raison de feux de forêt dans les provinces de l’Ouest ou d’inondations printanières dans le centre du pays et dans les Maritimes, des contribuables de pratiquement toutes les provinces ont subi de tels événements et ont même souvent dû être évacués. De plus, ces événements se produisent généralement au printemps ou en été, ce qui coïncide avec les dates limites pour la production et le paiement des déclarations de revenus.
Pour toute personne se trouvant dans une situation financière précaire ou dont le bien-être physique est menacé, les obligations fiscales ne représentent pas, à juste titre, une priorité absolue. Et, dans un grand nombre de cas, ces personnes n’ont, de toute façon, pas accès à leurs dossiers fiscaux, ou ces derniers ont été détruits. Cette année, comme lors des années précédentes, le gouvernement fédéral a publié un communiqué de presse pour rappeler aux personnes touchées par les inondations printanières qu’elles pouvaient faire une demande d’allègement dans le cadre du Programme d’allègement pour les contribuables, et s’assurer ainsi de ne pas être injustement pénalisées si elles n’ont pas été en mesure de s’acquitter à temps de leurs obligations fiscales. Ce communiqué de presse est accessible à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/nouvelles/2019/04/le-gouvernement-du-canada-offre-un-allegement-fiscal-aux-canadiens-touches-par-les-inondations.html.
Le manquement aux obligations fiscales peut aussi résulter de circonstances personnelles inévitables, qu’il s’agisse d’une maladie personnelle, de la maladie ou du décès d’un membre de la famille, ou encore de difficultés financières. Quelle que soit la raison de la demande, il est important de noter que seuls les intérêts et les pénalités peuvent faire l’objet d’un renoncement. Le ministère n’a pas le pouvoir, quelle que soit l’ampleur des difficultés, de renoncer au paiement de l’impôt réel qui est dû. Aussi, peu importe la raison de la demande d’allègement, le processus est toujours le même.
L’ARC émet un formulaire réglementaire – RC4288, Demande d’allègement pour les contribuables, accessible sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/formulaires/rc4288.html. Bien que l’utilisation de ce formulaire ne soit pas réglementaire – une lettre adressée à l’ARC est suffisante – l’utilisation du formulaire réglementaire permet de s’assurer que l’ARC reçoit tous les renseignements nécessaires pour prendre une décision sur la demande d’allègement. Pour chacune de ces demandes, ces renseignements comprennent notamment :
- le nom, l’adresse et le numéro de téléphone du contribuable;
- le numéro d’assurance sociale (NAS) et le numéro de compte du contribuable, le numéro de partenariat, le numéro de compte en fiducie, le numéro d’entreprise (NE) ou tout autre numéro d’identification attribué au contribuable par l’ARC;
- les années d’imposition ou exercices visés;
- les faits et les raisons justifiant le point de vue selon lequel les intérêts ou les pénalités étaient essentiellement causés par des facteurs hors du contrôle du contribuable;
- une explication des circonstances qui ont empêché le contribuable de s’acquitter de ses obligations fiscales;
- les faits et les raisons qui empêchent le paiement des pénalités ou des intérêts évalués ou imputés ou à évaluer ou à imputer;
- tout document pertinent (y compris les certificats médicaux, les certificats de décès et les documents d’assurances);
- un historique complet des événements, y compris des mesures qui ont été prises, p. ex., les paiements et arrangements de paiement, et le moment où ces mesures ont été prises pour résoudre la non-conformité.
De plus, si des difficultés financières sont à l’origine de la demande d’allègement, le contribuable doit faire une divulgation complète des renseignements financiers, y compris les états des revenus et des dépenses. Pour effectuer la divulgation de renseignements financiers, l’ARC recommande aux contribuables d’utiliser le formulaire RC376, Demande d’allègement pour les contribuables – État des revenus et dépenses, actif et passif pour les particuliers. Ce formulaire est accessible sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/formulaires/rc376.html.
Toutes les demandes d’allègement doivent être envoyées à un centre fiscal ou à un bureau des services fiscaux, selon la province de résidence du contribuable. La liste des adresses de ces centres et de ces bureaux figure sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/a-propos-agence-revenu-canada-arc/plaintes-differends/presenter-votre-demande-1.html, et les mêmes renseignements sont inclus dans le formulaire RC4288. La demande ne peut pas être envoyée par courriel, car l’ARC ne communique aucun renseignement spécifique aux contribuables par courriel.
Chaque demande d’allègement est affectée à un représentant de l’ARC qui pourrait, au besoin, communiquer avec le contribuable pour obtenir des clarifications sur les renseignements fournis ou en demander d’autres. Quel que soit le cas, l’ARC déterminera si la demande d’allègement effectuée par le contribuable pour les intérêts ou les pénalités doit être approuvée en totalité ou en partie, ou refusée, en se basant sur les facteurs suivants :
- l’historique du contribuable concernant la conformité à ses obligations fiscales;
- le fait que le contribuable ait ou non laissé, en toute connaissance de cause, les arriérés se constituer, sur lesquels les intérêts se sont accumulés;
- le fait que le contribuable ait ou non fait preuve d’une certaine perspicacité dans la conduite de ses activités fiscales, ou s’il y a eu ou non négligence et manque de diligence;
- le fait que le contribuable ait ou non réagi rapidement pour remédier à tout retard ou toute omission.
La décision sera communiquée au contribuable, avec les raisons de l’approbation, si celle-ci est seulement partielle ou si la demande est refusée. Parallèlement, le contribuable recevra l’information sur les options dont il dispose si l’ARC a pris une décision avec laquelle il est en désaccord.
Enfin, lorsqu’une catastrophe d’origine humaine ou naturelle se produit, les personnes qui habitent directement dans les endroits affectés sont évidemment les plus touchées, mais ce ne sont pas les seules. Le plus récent communiqué de presse publié par l’ARC indiquait que les premiers intervenants qui fournissent de l’aide dans de telles circonstances peuvent également demander un allègement au titre de ce programme, si ce travail les a empêchés de s’acquitter de leurs obligations de déclaration de revenus ou de paiement.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Pour la majorité des contribuables canadiens, la date limite de la déclaration de revenus pour l’année 2018 était le mardi 30 avril 2019. (Les travailleurs autonomes canadiens et leur conjoint ont jusqu’au lundi 17 juin 2019 pour produire leur déclaration.) Dans le meilleur des mondes, le contribuable ou son représentant aura préparé et produit, en temps opportun, une déclaration sans omission et sans erreur, pour laquelle l’Agence du revenu du Canada (ARC) aura émis un avis de cotisation indiquant que la déclaration a été « cotisée telle qu’elle a été produite », ce qui signifie que l’ARC est d’accord avec l’information soumise et le résultat fiscal obtenu par le contribuable. Bien que tout le monde souhaite obtenir ce résultat, certaines choses font parfois dérailler le processus.
Pour la majorité des contribuables canadiens, la date limite de la déclaration de revenus pour l’année 2018 était le mardi 30 avril 2019. (Les travailleurs autonomes canadiens et leur conjoint ont jusqu’au lundi 17 juin 2019 pour produire leur déclaration.) Dans le meilleur des mondes, le contribuable ou son représentant aura préparé et produit, en temps opportun, une déclaration sans omission et sans erreur, pour laquelle l’Agence du revenu du Canada (ARC) aura émis un avis de cotisation indiquant que la déclaration a été « cotisée telle qu’elle a été produite », ce qui signifie que l’ARC est d’accord avec l’information soumise et le résultat fiscal obtenu par le contribuable. Bien que tout le monde souhaite obtenir ce résultat, certaines choses font parfois dérailler le processus.
Au terme de la troisième semaine d’avril 2019, plus de 18 millions de déclarations de revenus individuelles pour l’année d’imposition 2018 avaient été déposées auprès de l’Agence du revenu du Canada. Inévitablement, certaines de ces déclarations contiennent des erreurs ou des omissions qui doivent être corrigées. En 2017, l’ARC avait reçu environ 2 millions de demandes de redressement d’une déclaration déjà produite.
Plus de 90 % des déclarations qui ont déjà été produites pour l’année d’imposition 2018 ont été produites à l’aide de méthodes de production en ligne, c’est-à-dire qu’elles ont été préparées avec un logiciel de préparation de déclarations de revenus. L’utilisation de tels logiciels réduit considérablement le risque de faire une erreur d’écriture ou d’arithmétique, comme entrer un montant sur la mauvaise ligne ou totaliser incorrectement une colonne de chiffres. Cependant, peu importe la qualité du logiciel, il ne peut fonctionner qu’avec les informations qui lui sont fournies. Parfois, les contribuables préparent et produisent une déclaration, pour ensuite recevoir un feuillet de renseignements fiscaux qui aurait dû être inclus dans cette déclaration. Il est également facile de faire une erreur lors de la saisie des montants indiqués dans un feuillet de renseignements (p. ex. un T4 de son employeur) et d’écrire, par exemple, 45 905 $ au lieu de 49 505 $. Quelle que soit la cause, toute erreur et omission d’information se répercutera dans le résultat final (incorrect) produit par le logiciel.
Lorsqu’on découvre une erreur ou une omission dans une déclaration déjà envoyée, la question immédiate est de savoir quoi faire pour la corriger. La première réaction de nombreux contribuables est de produire une autre déclaration pour corriger l’erreur, mais ce n’est pas la bonne solution. Il y a plusieurs moyens de corriger une erreur ou une omission dans une déclaration de revenus déjà transmise, y compris des options en ligne.
Depuis l’année dernière, les contribuables qui ont produit leur déclaration de revenus, que ce soit par l’entremise d’IMPÔTNET ou de la TED, sont en mesure d’informer l’ARC d’une erreur ou d’une omission dans une déclaration déjà produite par voie électronique en utilisant le service ReTRANSMETTRE de l’ARC. Ce service, qui est accessible au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/services-electroniques/services-electroniques-entreprises/retransmettre-demande-redressement-ligne-declaration-t1-fournisseurs-service.html, permet aux contribuables d’apporter des corrections à une déclaration déjà produite en ligne en utilisant le site Web de l’ARC.
Grâce à ce service, les contribuables dont les déclarations ont été produites en ligne (au moyen d’IMPÔTNET ou de la TED) peuvent apporter une correction à cette déclaration déjà produite en utilisant le même logiciel de préparation de déclarations de revenus que celui utilisé pour préparer la déclaration. Les contribuables qui ont utilisé IMPÔTNET pour produire leur déclaration peuvent produire un redressement à une déclaration produite pour les années d’imposition 2016, 2017 ou 2018. Lorsque la déclaration a été produite au moyen de la TED, le fournisseur de services TED peut effectuer des redressements aux déclarations produites pour les années d’imposition 2015, 2016, 2017 et 2018.
Le service ReTRANSMETTRE comporte cependant certaines limites. Il accepte un maximum de neuf redressements à une même déclaration de revenus et ne peut pas être utilisé pour apporter des modifications aux informations personnelles, comme l’adresse du contribuable ou les détails du dépôt direct. De plus, il n’autorise pas le traitement de certains types de questions fiscales, comme les demandes de crédit d’impôt pour personnes handicapées ou de prestations pour enfants et familles.
Les contribuables déjà inscrits au service « Mon compte » de l’ARC peuvent également utiliser ce service pour modifier ou corriger une déclaration (grâce à la fonction « Modifier ma déclaration »). Le service ReTRANSMETTRE offre les mêmes possibilités de modification ou de correction que le service « Mon compte » mais n’impose pas de s’y inscrire. Le processus d’inscription au service « Mon compte » peut prendre quelques semaines.
Les contribuables qui souhaitent effectuer des modifications ou des corrections, mais qui ne peuvent ou ne veulent pas utiliser le service ReTRANSMETTRE ou Mon compte, peuvent remplir un formulaire papier pour apporter un rajustement à leur déclaration. Le formulaire papier à utiliser est le formulaire T1-ADJ F (2018) accessible sur le site Web de l’ARC au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/formulaires/t1-adj.html. Les personnes incapables d’imprimer le formulaire à partir du site Web peuvent en commander une copie par la poste en appelant la ligne de renseignements de l’ARC sur les impôts sur le revenu pour les particuliers au 1-800-959-8281. Il n’y a pas de limite au nombre de changements ou de corrections qui peuvent être faits en utilisant le formulaire T1-ADJ F (2018).
L’utilisation de ce formulaire n’est pas obligatoire. Il est également possible de soumettre une demande de redressement en envoyant une lettre à l’ARC. Toutefois, l’utilisation du formulaire suggéré comporte deux avantages : son utilisation indique clairement à l’ARC qu’un rajustement est demandé et permet de s’assurer que l’ARC reçoit toute l’information nécessaire pour effectuer le redressement demandé. Que la demande soit faite dans le formulaire de redressement T1 ou dans une lettre, il est nécessaire d’inclure tous les documents pertinents : le feuillet d’information résumant le revenu non déclaré ou le reçu pour une dépense non réclamée par inadvertance.
Il faut envoyer la copie papier de formulaire T1-ADJ (ou la lettre) au centre fiscal approprié, c’est-à-dire à celui auquel la déclaration de revenus a initialement été transmise. Vous trouverez une liste des centres fiscaux et leur adresse sur le site Web de l’ARC au http://www.cra-arc.gc.ca/cntct/prv/txcntr-fra.html. En cas de doute, consultez le http://www.cra-arc.gc.ca/cntct/tso-bsf-fra.html sur le site Web de l’ARC et sélectionnez le centre fiscal où la déclaration a été transmise à partir de la liste qui s’y trouve. L’adresse du centre fiscal sera alors fournie. Vous pouvez également en trouver l’adresse à la page 2 du formulaire T1-ADJ.
Lorsqu’un contribuable découvre une erreur ou une omission dans une déclaration déjà produite, sa première réaction est de vouloir corriger cette erreur dès que possible. Cependant, peu importe la méthode utilisée pour effectuer la correction (le service ReTRANSMETTRE, Mon compte ou le formulaire papier T1-ADJ), il doit attendre de recevoir l’avis de cotisation correspondant à la déclaration déjà produite. L’ARC ne peut pas traiter les corrections à une déclaration soumise avant l’évaluation de la déclaration.
Une fois qu’un contribuable a reçu son avis de cotisation et soumis une demande de redressement, il doit attendre au moins quelques semaines avant de recevoir une réponse de l’ARC. L’ARC prévoit un délai d’environ deux semaines pour le traitement d’une demande de redressement soumise en ligne et d’environ huit semaines pour une demande envoyée par la poste. Comme on pourrait s’y attendre, l’ARC a besoin de plus de temps pour traiter les demandes soumises entre mars et juillet, qui est la période de pointe de traitement des déclarations.
Parfois, l’ARC communique avec le contribuable, avant même que la déclaration ne soit évaluée, pour demander des renseignements supplémentaires, des précisions ou des documents sur les déductions ou les crédits réclamés (p. ex. les reçus attestant les frais médicaux réclamés ou les frais de garde). Quelle que soit la nature de la demande de l’ARC, la meilleure solution consiste à répondre rapidement en lui fournissant les documents ou informations demandés. L’ARC ne peut évaluer une déclaration qu’en fonction des renseignements fournis. Le contribuable a la responsabilité de lui fournir toute justification de déduction et de crédit demandée. Si le contribuable ne lui fournit pas l’information demandée, l’ARC poursuivra l’évaluation en tenant pour acquis que les demandes de déduction ou de crédit non confirmées par des pièces justificatives ne sont pas valables. Si le contribuable lui fournit les renseignements ou les pièces justificatives demandées, l’ARC obtiendra les éclaircissements nécessaires pour terminer l’évaluation de sa déclaration de revenus.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Les changements du marché de l’emploi et l’augmentation des prix de l’immobilier, durant la dernière décennie au moins, ont rendu le rêve d’acheter une maison compliqué ou même hors de portée pour plusieurs Canadiens, particulièrement les jeunes.
Les changements du marché de l’emploi et l’augmentation des prix de l’immobilier, durant la dernière décennie au moins, ont rendu le rêve d’acheter une maison compliqué ou même hors de portée pour plusieurs Canadiens, particulièrement les jeunes.
Il n’existe pas de solution unique pour les multiples facteurs empêchant les Canadiens d’acheter leur première propriété. Toutefois, les changements annoncés dans le budget fédéral de cette année tentent de faciliter l’accès à la propriété pour une première maison.
Ces changements impliquent l’expansion d’un programme existant, le Régime d’accession à la propriété (RAP), qui permet aux acheteurs d’une première maison d’utiliser des sommes prélevées dans leur REER pour effectuer une mise de fonds pour l’achat d’une maison. Les montants retirés dans le cadre de ce programme ne sont pas imposés, mais ils doivent ensuite être remboursés au REER, selon les montants établis et un échéancier prédéterminé, au cours des 15 prochaines années.
Bien que l’accès au RAP soit limité aux acheteurs d’une première maison, la définition de ce terme est plus large qu’on pourrait le croire. Selon les règles du RAP, l’acheteur d’une première maison est une personne n’ayant pas possédé une maison et habité celle-ci au cours de l’année actuelle ou des quatre dernières années. Si cette personne est mariée, son conjoint doit aussi répondre à ces critères.
Lorsque cette personne et son conjoint répondent aux critères du RAP, ils peuvent retirer jusqu’à 25 000 $ de leurs REER et utiliser ce montant pour une mise de fonds. Le budget propose d’augmenter le montant maximal pouvant être retiré d’un REER dans le cadre du programme RAP de 25 000 $ à 35 000 $. Ainsi, un couple peut maintenant retirer jusqu’à 70 000 $ dans le cadre du RAP puisque le changement est entré en vigueur pour les retraits effectués après le dépôt du budget le 19 mars 2019.
Un autre changement au programme RAP a été annoncé dans le cadre du budget. Ce changement s’applique lors de la dissolution d’un mariage ou d’une union de conjoints de fait. Lorsque les époux se séparent, en général, au moins l’un d’entre eux doit acheter une autre maison. Les mesures du budget proposent d’étendre l’accès au RAP aux personnes dans cette situation, qu’ils répondent aux critères d’acheteur de première maison ou non.
Lorsqu’un conjoint séparé achète une nouvelle résidence dans le cadre du RAP, il doit se défaire de toute autre résidence, dans la plupart des cas, dans les deux ans suivant le retrait dans le cadre du RAP.
Le changement améliorant l’accès au RAP lors de la dissolution d’un mariage ou d’une union de conjoints de fait entre en vigueur pour les retraits dans le cadre du RAP effectués après 2019.
De plus amples renseignements sur les règles régissant le RAP peuvent être consultés sur le site Web de l’ARC au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/reer-regimes-connexes/est-regime-accession-a-propriete.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
La plupart des contribuables s’assoient pour effectuer leur déclaration de revenus annuelle ou attendent le verdict de leur préparateur avec une certaine appréhension. Le plus souvent, tant que leur déclaration n’est pas terminée, ils ne savent pas ce qu’ils paieront ou recevront. Ils souhaitent le meilleur scénario tout en redoutant le pire.
La plupart des contribuables s’assoient pour effectuer leur déclaration de revenus annuelle ou attendent le verdict de leur préparateur avec une certaine appréhension. Le plus souvent, tant que leur déclaration n’est pas terminée, ils ne savent pas ce qu’ils paieront ou recevront. Ils souhaitent le meilleur scénario tout en redoutant le pire.
La majorité espère bien sûr recevoir un remboursement, le plus important possible. Plusieurs se contenteraient d’apprendre qu’ils ne doivent rien payer à l’Agence du revenu du Canada (ARC) ou que le montant dû est peu élevé.
Le pire cas de figure pour tous les contribuables est d’apprendre qu’ils doivent rembourser un montant important à une date butoir imminente alors qu’ils n’ont pas les moyens d’effectuer ce paiement à temps. Pour ceux n’ayant pas les ressources nécessaires pour payer leur remboursement, cela signifie probablement qu’ils devront emprunter. Bien que cela signifie qu’ils devront payer des intérêts sur l’emprunt, ces coûts seront sans doute moins élevés que les frais réclamés par l’ARC pour un remboursement d’impôt impayé.
S’il n’est pas possible de régler une facture fiscale en entier à l’aide de ressources existantes ou de sommes empruntées, l’ARC peut accepter de prendre une entente de paiement avec le contribuable. Bien que l’ARC préfère recevoir la totalité du paiement à temps, son but ultime est de se faire payer la totalité des impôts. Conséquemment, l’Agence donne la chance aux contribuables pour qui il n’est tout simplement pas possible de s’acquitter de leurs obligations fiscales annuelles à temps et en totalité de rembourser un montant dû en plusieurs versements, en prenant une entente de paiement.
Deux choix s’offrent aux contribuables qui veulent proposer une telle entente. Le premier est d’appeler le service TéléArrangement de l’ARC, au 1-866-256-1147. Lors de l’appel, le contribuable doit fournir son numéro d’assurance sociale, sa date de naissance ainsi que le montant qu’il a inscrit à la ligne 150 de la dernière déclaration de revenus pour laquelle il a reçu un avis de cotisation (pour les contribuables qui sont à jour dans la déclaration de leurs revenus, cela sera l’avis de cotisation en lien avec la déclaration de revenus de l’année d’imposition 2016). Le service TéléArrangement est ouvert du lundi au vendredi, de 7 h à 22 h, heure de l’Est.
Les contribuables qui préfèrent parler directement à un agent de l’ARC peuvent appeler au centre d’appels de la gestion des créances, au 1-888-863-8661 ou remplir un formulaire en ligne (au https://apps.cra-arc.gc.ca/ebci/iesl/showClickToTalkForm.action) demandant un appel d’un agent de l’ARC.
L’ARC offre également un outil en ligne sous la forme d’un calculateur pour l’entente de paiement (au https://apps.cra-arc.gc.ca/ebci/recc/pac/prot/lngg?request_locale=fr_CA), permettant au contribuable de calculer les différentes propositions de paiement, selon sa situation. Ce calculateur comprend les frais d’intérêts puisque, peu importe l’entente de paiement, l’ARC percevra des frais d’intérêt sur tout solde d’impôt dû pour l’année d’imposition 2018 qui ne sera pas payé au plus tard le 30 avril 2019. Deux facteurs font en sorte que les frais d’intérêt perçus par l’ARC ont tendance à s’accumuler rapidement. Premièrement, l’intérêt appliqué par l’ARC sur les sommes dues est légalement plus élevé que l’intérêt perçu à des taux commerciaux. Pour le deuxième trimestre de 2019 (du 1er avril au 30 juin), ce taux est de 6,0 %. Deuxièmement, l’intérêt perçu par l’ARC est composé quotidiennement, ce qui veut dire que chaque jour, les intérêts sont calculés sur un montant qui tient compte des intérêts perçus la veille. Ce sont ces motifs qui justifient qu’il est plus avantageux pour un contribuable, lorsque c’est possible, de faire un emprunt privé afin de rembourser, avant le 30 avril, tout montant d’impôt à payer.
Finalement, il existe une autre stratégie qui, dans toutes les situations, est une mauvaise idée. Les contribuables qui n’ont pas les moyens de payer leur facture d’impôt à temps en viennent parfois à la conclusion qu’il ne sert à rien de produire une déclaration si aucun paiement ne peut ensuite être fait. C’est faux. Lorsqu’un montant d’impôt est à payer et que la déclaration est en retard, une pénalité immédiate de 5 % est appliquée au solde d’impôt à payer – et des intérêts commencent immédiatement à être perçus sur ce montant de pénalité (en plus d’être perçus sur l’impôt à payer). Pour chaque mois de retard de la production d’une déclaration, une pénalité supplémentaire de 1 % est appliquée au solde d’impôt à payer, jusqu’à un maximum de douze mois. Des montants de pénalité plus élevés sont appliqués pour de plus longs retards, puisque le contribuable se verra imposé une pénalité si une autre pénalité pour production tardive lui a été imposée dans les trois dernières années. Dans le pire des cas, les sommes totales de pénalité peuvent atteindre jusqu’à 50 % du montant de base d’impôt à payer – sans tenir compte des intérêts composés qui sont perçus sur tous les montants de pénalités. Dans tous les cas, peu importe les circonstances, la meilleure solution est de produire sa déclaration de revenus à temps. Cette année, pour la majorité des contribuables, cela implique de produire sa déclaration avant le mardi 30 avril 2018. Pour les contribuables qui sont des travailleurs autonomes (et leur conjoint), la date limite pour la production de la déclaration est le lundi 17 juin 2019. Par ailleurs, pour tous les contribuables, la date limite de paiement de tout solde d’impôt restant pour l’année 2018 est le mardi 30 avril 2019.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Les règles qui régissent l’impôt sur le revenu sont complexes et il semble que pour chacune d’entre elles existent autant d’exceptions que de qualifications. Il existe cependant une règle qui s’applique à tout contribuable canadien, peu importe son lieu de résidence, son revenu ou sa situation. Cette règle est le fait que tout impôt sur le revenu dû pour une année doit être payé en entier au plus tard le 30 avril de l’année suivante. Cette année, cela implique que l’impôt sur le revenu d’un particulier à payer pour 2017 doit être remis à l’Agence du revenu du Canada (ARC) au plus tard le lundi 30 avril 2018. Il n’y a aucune exception ni, sauf pour des circonstances exceptionnelles, aucune prolongation.
Les règles qui régissent l’impôt sur le revenu sont complexes et il semble que pour chacune d’entre elles existent autant d’exceptions que de qualifications. Il existe cependant une règle qui s’applique à tout contribuable canadien, peu importe son lieu de résidence, son revenu ou sa situation. Cette règle est le fait que tout impôt sur le revenu dû pour une année doit être payé en entier au plus tard le 30 avril de l’année suivante. Cette année, cela implique que l’impôt sur le revenu d’un particulier à payer pour 2017 doit être remis à l’Agence du revenu du Canada (ARC) au plus tard le lundi 30 avril 2018. Il n’y a aucune exception ni, sauf pour des circonstances exceptionnelles, aucune prolongation.
Sans grande surprise, l’ARC tente le plus possible de faciliter la tâche aux contribuables afin de rembourser ce qu’ils doivent, en fournissant une panoplie de méthodes de paiement. En effet, pas moins de sept méthodes de paiement différentes s’offrent aux particuliers canadiens afin de payer leur impôt dû pour l’année d’imposition 2017. Voici les choix offerts aux contribuables qui doivent faire un paiement aux administrations fiscales :
Paiement à l’aide d’un service bancaire en ligne
Des millions de Canadiens utilisent les services bancaires en ligne de leur institution financière afin d’effectuer presque toutes leurs opérations bancaires. La liste des institutions financières autorisées par l’ARC aux fins du paiement en ligne est longue et inclut toutes les grandes banques et coopératives de crédit canadiennes (liste disponible au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/a-propos-agence-revenu-canada-arc/payer-moyen-services-bancaires-ligne.html).
Les étapes précises nécessaires au paiement seront légèrement différentes d’une institution à l’autre, selon la configuration de leurs services en ligne. Il est important de se rappeler que la nature du paiement (p. ex. « Déclaration de revenus de l’année courante » ou « acompte provisionnel pour l’impôt à payer pour l’année courante ») doit être spécifiée, et que le numéro d’assurance sociale du contribuable doit être inclus afin de vous assurer que le paiement est appliqué au bon compte.
Aucun formulaire particulier de l’ARC n’est requis afin d’effectuer un paiement en lien avec l’impôt en ligne par l’entremise d’une institution bancaire.
Paiement au comptoir d’une institution bancaire
Pour ceux qui n’utilisent pas les services bancaires en ligne ou qui préfèrent simplement faire un paiement en personne, il est possible de s’acquitter d’un montant d’impôt dû directement à la banque. Pour ce faire, le contribuable doit toutefois fournir une copie personnalisée du formulaire de versement.
Puisque le versement est différent pour chaque contribuable, il n’est pas possible d’imprimer ce formulaire à partir du site Web de l’ARC. Toutefois, les contribuables qui veulent en obtenir une copie personnalisée peuvent la commander en téléphonant à la ligne des demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers, au 1-800-959-7383, et demander qu’on leur envoie par la poste.
Utilisation du service Mon paiement de l’ARC
L’ARC met aussi à la disposition des contribuables un service de paiement en ligne nommé Mon paiement. L’utilisation du service Mon paiement est gratuite et ne requiert l’inscription à aucun autre service en ligne de l’ARC.
Il est nécessaire de posséder une carte dotée d’un logo Visa débit, d’un logo Débit MasterCard ou d’un logo Interac en ligne d’une institution bancaire canadienne participante, puisque le service Mon paiement est configuré uniquement pour l’utilisation de l’une de ces cartes. Toute personne qui souhaite utiliser le service Mon paiement devrait confirmer préalablement que le montant à payer ne dépasse pas la limite de transaction quotidienne ou hebdomadaire autorisée par l’institution bancaire concernée.
La liste des institutions financières participantes pour chaque type de carte et de plus amples renseignements sur cette méthode de paiement peuvent être consultés au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/services-electroniques/paiement-gagnez-temps-payez-ligne.html.
Paiement par carte de crédit
Bien qu’il soit possible de faire un paiement d’impôt à l’aide d’une carte de crédit, un tel paiement peut seulement être effectué par l’entremise d’un tiers fournisseur (aucun paiement par carte de crédit ne peut donc être fait directement à l’ARC), et ce type de fournisseurs de services impose des frais pour ses services.
Seulement deux fournisseurs de services de ce genre sont identifiés sur le site Web de l’ARC, et des liens permettant d’accéder à leurs services sont accessibles au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/a-propos-agence-revenu-canada-arc/payer-carte-credit.html.
Paiement par un fournisseur de services
Il existe plusieurs tiers fournisseurs de services qui acceptent les paiements de contribuables afin de les remettre à l’ARC. Par contre, la majorité de ces intermédiaires offre plutôt des services destinés aux entreprises et la plupart des fournisseurs identifiés sur le site Web de l’ARC ne prennent pas en charge les paiements en lien avec l’impôt des particuliers.
La liste complète des tiers fournisseurs de services peut être consultée sur le site Web de l’ARC au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/a-propos-agence-revenu-canada-arc/payer-intermediaire-tiers-fournisseur-services.html.
Paiement par débit préautorisé
Il est possible de prendre une entente avec l’ARC afin de créer des prélèvements par débit préautorisé (DPA), autorisant ainsi l’Agence à prélever sur un compte le montant des impôts à payer, à des dates prédéfinies par le contribuable.
Les particuliers qui paient leurs impôts par versements étalés sur toute l’année ont peut-être déjà une entente semblable avec l’ARC et peuvent très probablement la faire modifier pour y ajouter des prélèvements par DPA afin de rembourser un solde restant d’impôt à payer pour l’année d’imposition 2017. Une entente de ce type doit toutefois être prise au moins cinq jours ouvrables avant le 30 avril, date limite du paiement. Un contribuable qui effectue son paiement d’impôt annuel en un seul versement devrait opter pour une autre méthode parmi celles qui sont offertes.
Cette année, une autre méthode de paiement est mise à la disposition des contribuables qui préparent et transmettent électroniquement leur déclaration à l’aide d’un logiciel préparation de déclarations de revenus homologué. Il est possible pour ces contribuables de configurer un DPA à l’aide du logiciel afin d’effectuer leur paiement d’impôt en un seul versement pour l’année d’imposition courante concernée. De plus amples renseignements sur la manière de configurer un tel prélèvement sont disponibles sur le site de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/a-propos-agence-revenu-canada-arc/payer-debit-preautorise.html.
Paiement par argent comptant ou carte de débit
Il est encore possible de payer des impôts en argent comptant ou à l’aide d’une carte de débit, mais de tels paiements doivent être faits à un comptoir de Postes Canada, et non aux bureaux de l’ARC.
Bien qu’un paiement en argent comptant représente une solution de bas niveau technologique, les exigences de cette méthode ne le sont pas. Afin d’effectuer un paiement en argent comptant ou par carte de débit, le contribuable aura besoin d’un code de réponse rapide (QR) qu’il créera lui-même. Ce code peut être créé en suivant le lien disponible sur le site Web de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/organisation/a-propos-agence-revenu-canada-arc/payer-a-postes-canada.html. Le code QR ainsi créé doit être présenté au commis d’une succursale de Postes Canada, qui utilisera l’information qu’il contient afin de traiter le paiement à effectuer. Des frais seront perçus à l’utilisation de cette méthode de paiement.
Les contribuables doivent garder en tête que la date limite de paiement au 30 avril imposée par l’ARC requiert que le paiement soit reçu par l’Agence à cette date. L’Agence considère qu’un paiement a été effectué uniquement lorsqu’elle accuse réception du paiement, ou au moment de la réception du paiement par un membre de l’Association canadienne des paiements (qui inclut la plupart des institutions financières canadiennes).
La majorité des méthodes de paiements qui s’offrent aux Canadiens requiert d’effectuer une transaction en ligne ou l’utilisation d’un tiers fournisseur de services. Ces méthodes de paiement peuvent créer un délai à la réception du paiement par l’ARC, résultant de son temps de traitement par l’institution financière ou par la tierce partie. En effet, les contribuables qui effectuent leur paiement en ligne ou par l’entremise d’un tiers fournisseur de services doivent considérer un délai lorsqu’ils choisissent d’effectuer leur paiement; ce n’est évidemment pas une bonne idée d’attendre le 30 avril pour procéder.
Les contribuables qui décident d’effectuer leur paiement en personne auprès de leur institution financière (en fournissant le formulaire de versement, comme mentionné plus haut) ont jusqu’au 30 avril pour le faire, puisque la date qui sera estampillée sur leur formulaire au moment du paiement sera considérée comme étant la date de réception du paiement par l’ARC.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Au moment où la plupart des Canadiens commencent à recueillir leurs feuillets d’impôts et reçus afin d’effectuer leur déclaration de revenus pour l’année 2018, il est trop tard pour saisir la majorité des occasions de réduire au minimum l’impôt à payer. La plupart des interventions qui seraient requises afin de diminuer les impôts payables d’un contribuable pour l’année d’imposition 2018 (verser des contributions politiques, vendre de l’investissement à perte ou rembourser un professionnel ou un ordre, ce qui créerait des possibilités de demander des crédits ou des déductions) doivent avoir été faites au plus tard le 31 décembre 2018. L’exception principale étant, bien sûr, la contribution à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER), mais même cette mesure devait être prise au plus tard le 1er mars 2019 pour être réclamée dans la déclaration de 2018.
Au moment où la plupart des Canadiens commencent à recueillir leurs feuillets d’impôts et reçus afin d’effectuer leur déclaration de revenus pour l’année 2018, il est trop tard pour saisir la majorité des occasions de réduire au minimum l’impôt à payer. La plupart des interventions qui seraient requises afin de diminuer les impôts payables d’un contribuable pour l’année d’imposition 2018 (verser des contributions politiques, vendre de l’investissement à perte ou rembourser un professionnel ou un ordre, ce qui créerait des possibilités de demander des crédits ou des déductions) doivent avoir été faites au plus tard le 31 décembre 2018. L’exception principale étant, bien sûr, la contribution à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER), mais même cette mesure devait être prise au plus tard le 1er mars 2019 pour être réclamée dans la déclaration de 2018.
Le fait qu’il soit trop tard pour plusieurs outils de planification fiscale pour 2018 ne signifie toutefois pas qu’aucune stratégie n’est possible. En ce moment, il y a quelques façons de minimiser les répercussions fiscales pour 2018 : déclarer toutes les déductions et tous les crédits offerts, et s’assurer qu’ils sont déclarés de façon à donner au contribuable l’option la plus rentable.
Bien entendu, la situation fiscale et, conséquemment, la déclaration de revenus de chacun est différente, mais la plupart des contribuables font des demandes de déduction pour des dépenses médicales ou des dons de bienfaisance dans leur déclaration de revenus. Il peut sembler illogique d’éviter de demander toutes les déductions et tous les crédits disponibles dans le but de payer le moins d’impôt possible pour une année. Toutefois, pour ce qui est de certaines demandes de crédits attribuables à des dons et à des frais médicaux, il existe des circonstances pour lesquelles il est justifiable d’en reporter la demande à une année future ou de les transférer à une autre personne.
Déclaration de dons de bienfaisance
Les contribuables ont le droit, sur leur déclaration de revenus de l’année courante (2018), de déclarer des dons de bienfaisance offerts durant l’année courante ou l’une des cinq années précédentes. Il peut parfois être justifiable de ne pas déclarer un don pour l’année durant laquelle il a été offert, puisque le crédit d’impôt pour don de bienfaisance est structuré de manière à encourager les dons substantiels.
Ce crédit, aux niveaux provinciaux ou territoriaux ainsi qu’au niveau fédéral, présente une structure à deux niveaux. Au fédéral, 15 % du don total est appliqué en crédit d’impôt à la première aux premiers 200 $ de dons, soit 30 $. Toutefois, 29 % du montant supplémentaire à 200 $ est appliqué à des dons de plus de 200 $.
Prenons par exemple un contribuable qui offre un don de 100 $ par mois, ou de 1 200 $ par année, à un organisme de bienfaisance chaque année. S’il déclare le don ainsi versé chaque année, le crédit qui lui sera attribué annuellement sera de 320 $ (200 $ multiplié par 15 %, plus 1 000 $ multiplié par 29 %). Si, par contre, ce contribuable reporte la déclaration de ce don à l’année suivante, déclarant ainsi un don total de 2 400 $ dans une seule déclaration, il se verra attribué un crédit de 668 $ (200 $ multiplié par 15 %, plus 2 200 $ multiplié par 29 %). Si les dons sont accumulés et déclarés une seule fois tous les cinq ans, le crédit fédéral reçu sera de 1 712 $ (200 $ multiplié par 15 %, plus 5 800 $ multiplié par 29 %). Dans tous les cas, le montant des dons est le même, mais le crédit attribué augmente à chaque année pour laquelle le don est reporté. Puisque toutes les provinces et tous les territoires offrent un crédit à deux niveaux (à des taux différents, selon la juridiction), le même résultat sera observé lors du calcul du crédit provincial ou territorial.
Crédit d’impôt pour frais médicaux
Bien que notre système de santé soit financé avec les fonds publics, un nombre important (et grandissant) de frais médicaux et paramédicaux ne sont pas couverts et doivent donc être payés directement de la poche du contribuable. Dans plusieurs cas, il est possible de demander un crédit d’impôt pour frais médicaux pour ces frais non couverts.
Le gouvernement fédéral prévoit un crédit de 15 % des dépenses de frais médicaux admissibles. Dans la plupart des cas, mais avec des taux différents, les provinces et territoires fournissent aussi un crédit pour les mêmes dépenses.
Plusieurs contribuables sont confus par les règles de calcul de la demande de crédit pour frais médicaux, et avec raison. Tout d’abord, un plafond salarial est imposé. En effet, le montant de dépenses médicales admissible est celui qui correspond au moins élevé entre un montant de frais médicaux supérieur à 3 % du revenu net ou (pour 2018), un montant de 2 302 $. Concrètement, un contribuable qui gagne un revenu net supérieur en 2018 pourra réclamer des frais médicaux qui représentent un montant supérieur à 3 % de ce revenu net.
Ensuite, un autre aspect du crédit d’impôt pour frais médicaux peut causer de la confusion : le calcul de la période optimale. Contrairement à la plupart des demandes de crédit, le crédit d’impôt pour frais médicaux peut être demandé pour les dépenses admissibles effectuées durant n’importe quelle période de douze mois qui s’est terminée durant l’année d’imposition. Bien qu’elle apporte de la confusion, cette règle est avantageuse, puisqu’elle permet aux contribuables de choisir la période de douze mois durant laquelle les dépenses médicales (et le crédit qui en découle), sont les plus élevées. Les seules restrictions sont que la période de douze mois choisie doit se terminer durant l’année civile attribuable à la déclaration de revenus concernée et que les dépenses qui ont précédemment été déclarées ne doivent pas être déclarées de nouveau.
Alors que seules les dépenses qui excèdent les seuils de 2 302 $ ou 3 % peuvent être réclamées, les dépenses totales d’une famille peuvent être agglomérées afin de faire une réclamation unique, sur la déclaration d’un des époux. Les règles permettent précisément de rassembler les dépenses médicales des époux et de tous les enfants nés durant l’année 2001 ou après. Les dépenses d’un seul membre de la famille peuvent ne pas être suffisantes pour lui permettre de faire une réclamation, mais en rassemblant ces dépenses, il y a de fortes chances (surtout pour une famille couverte par des assurances médicales privées) que les dépenses totales dépassent le seuil applicable.
Lorsque vient le temps de choisir qui fera la réclamation du crédit pour les frais médicaux familiaux, deux éléments sont à ne pas oublier. Puisque les dépenses médicales totales admissibles sont celles qui dépassent soit le seuil de 3 % du revenu net, soit celui de 2 302 $, peu importe lequel est le moins élevé, le meilleur crédit obtenu sera lorsque le conjoint ayant le plus faible revenu fera la réclamation de toutes les dépenses médicales familiales. Toutefois, le crédit pour frais médicaux n’est pas un crédit remboursable, ce qui implique qu’il peut réduire la charge des impôts, mais qu’il ne créera (ou ne bonifiera pas) un remboursement d’impôt. Il faut donc s’assurer que l’époux qui fera la réclamation a au moins le même montant à payer en impôt, pour l’année d’imposition concernée, que la valeur du crédit admissible, afin d’utiliser le crédit à sa pleine valeur.
Enfin, il existe un très grand nombre de dépenses médicales ainsi qu’autant de types d’entre elles qui peuvent être engagées par les particuliers et les familles, et les règles qui régissent lesquelles peuvent être réclamées dans quelles situations sont très précises. Par exemple, une prescription sera exigée pour certains cas alors qu’elle ne le sera pas pour d’autres. Une liste des dépenses médicales admissibles au crédit et toutes exigences complémentaires, telle la production d’une prescription, peut être consultée sur le site de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/declaration-revenus/remplir-declaration-revenus/deductions-credits-depenses/lignes-330-331-frais-medicaux-admissibles-vous-pouvez-demander-votre-declaration-revenus.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Le Programme de la sécurité de la vieillesse (SV) est le seul aspect du système de revenu de retraite du Canada qui n’exige pas de contribution directe de la part des bénéficiaires des prestations du programme. Le Programme de la SV est plutôt financé par les recettes fiscales générales, et l’admissibilité à la SV est fondée uniquement sur la résidence au Canada. Toute personne âgée de 65 ans ou plus qui a vécu au Canada pendant au moins 40 ans après l’âge de 18 ans est admissible à la prestation maximale. Pour le premier trimestre de 2019 (janvier à mars 2019), cette prestation mensuelle maximale est de 601,45 $.
Le Programme de la sécurité de la vieillesse (SV) est le seul aspect du système de revenu de retraite du Canada qui n’exige pas de contribution directe de la part des bénéficiaires des prestations du programme. Le Programme de la SV est plutôt financé par les recettes fiscales générales, et l’admissibilité à la SV est fondée uniquement sur la résidence au Canada. Toute personne âgée de 65 ans ou plus qui a vécu au Canada pendant au moins 40 ans après l’âge de 18 ans est admissible à la prestation maximale. Pour le premier trimestre de 2019 (janvier à mars 2019), cette prestation mensuelle maximale est de 601,45 $.
Pendant de nombreuses années, la SV a été versée automatiquement aux bénéficiaires admissibles dès qu’ils ont atteint l’âge de 65 ans. Toutefois, depuis juillet 2013, les Canadiens qui sont admissibles à recevoir des prestations de la SV peuvent reporter le versement de ces prestations jusqu’à 5 ans, c’est-à-dire jusqu’à l’âge de 70 ans. Pour chaque mois au cours duquel un Canadien reporte le versement de ces prestations, le montant des prestations reçues augmente de 0,6 %. Plus la période de report est longue, plus le montant des prestations mensuelles éventuellement reçues est élevé. Lorsque le versement des prestations de la SV est reporté pendant cinq ans, jusqu’à l’âge de 70 ans, la prestation mensuelle reçue est majorée de 36 %.
Il peut toutefois être difficile de déterminer, sur une base individuelle, si et dans quelle mesure il serait logique de différer le versement des prestations de la SV. Une partie de la difficulté de décider s’il faut différer le versement (et pour combien de temps) réside dans le fait qu’il n’y a pas de règles strictes et rapides, et que la décision est très personnelle. Heureusement, toutefois, il existe un certain nombre de facteurs dont chaque personne peut tenir compte lorsqu’elle prend sa décision.
Le premier de ces facteurs est le revenu total qui sera nécessaire, à l’âge de 65 ans, pour financer les besoins actuels. Il faut également déterminer quelles autres sources de revenus (revenu d’emploi provenant d’un travail à temps plein ou à temps partiel, prestations du Régime de pensions du Canada, prestations du régime de pension de l’employeur, versements et retraits des régimes enregistrés d’épargne-retraite [REER] et des fonds enregistrés de revenu de retraite [FERR]) sont disponibles pour combler ces besoins, actuels et futurs, et quand ces revenus peuvent commencer ou cesser d’augmenter. Une fois que les besoins en matière de revenu, ainsi que les sources et le moment possible de chaque source de revenus sont clairs, il est nécessaire d’examiner les incidences fiscales de la structuration et du calendrier de ces sources de revenus. L’objectif ultime, comme c’est le cas à tout âge, est d’assurer un revenu suffisant pour financer un train de vie confortable tout en minimisant à la fois la ponction fiscale et la perte potentielle de crédits d’impôt.
Pour faire ces calculs, les seuils d’impôt sur le revenu et les seuils de prestations suivants constituent un point de départ.
- Le revenu de la première tranche d’imposition fédérale est imposé à 15 %, tandis que le revenu de la deuxième tranche est imposé à 20,5 %. Pour 2019, cette deuxième tranche d’imposition commence lorsque le revenu imposable atteint 47 630 $.
- Le régime fiscal canadien prévoit (pour 2019) un crédit d’impôt non remboursable de 7 494 $ pour les contribuables qui ont plus de 65 ans à la fin de l’année d’imposition. Ce montant de ce crédit est réduit lorsque le revenu net du contribuable pour l’année dépasse 37 790 $.
- Les particuliers peuvent recevoir un crédit d’impôt remboursable pour la TPS/TVH, qui est versé trimestriellement. Pour 2019, le crédit intégral est payable aux particuliers dont le revenu familial net est inférieur à 37 789 $.
- Les contribuables qui reçoivent des prestations de la Sécurité de la vieillesse et dont le revenu dépasse un certain montant sont tenus de rembourser une partie de ces prestations au moyen d’un mécanisme appelé « impôt de récupération de la SV », ou récupération fiscale. Pour la période de prestations de juillet 2019 à juin 2020, les contribuables dont le revenu pour 2018 était supérieur à 75 910 $ verront une partie de leurs prestations de la SV « récupérée ».
Quelles autres sources de revenus sont actuellement possibles?
De plus en plus, les Canadiens ne quittent pas automatiquement le marché du travail à l’âge de 65 ans. Ceux qui continuent d’occuper un emploi rémunéré et dont le revenu d’emploi est suffisant pour financer le train de vie qu’ils ont choisi peuvent très bien préférer différer l’admissibilité à la SV. De même, un contribuable qui commence à recevoir des prestations du régime de pension d’un employeur lorsqu’il atteint l’âge de 65 ans peut être en mesure de reporter le versement des prestations de la SV.
Le contribuable est-il admissible aux prestations de retraite du Régime de pensions du Canada (RPC) et à quel âge ces prestations commenceront-elles?
Presque tous les Canadiens qui étaient employés ou travailleurs autonomes après l’âge de 18 ans ont cotisé au Régime de pensions du Canada et sont admissibles aux prestations de retraite du RPC. Bien que ces prestations de retraite puissent être reçues dès l’âge de 60 ans, le versement peut également être différé et reçu en tout temps jusqu’à l’âge de 70 ans. Comme c’est le cas pour les prestations de la SV, les prestations de retraite du RPC augmentent chaque mois au cours duquel le versement de ces prestations est reporté. Les contribuables qui sont admissibles à la fois à la SV et au RPC devront tenir compte de l’incidence de l’accélération ou du report du versement de chaque prestation sur la structure du revenu de retraite.
Le contribuable dispose-t-il d’une épargne-retraite privée par l’entremise d’un REER?
Les contribuables qui n’ont pas participé à un régime de pension d’employeur pendant leur vie active épargnent généralement pour leur retraite par l’intermédiaire d’un régime enregistré d’épargne-retraite (REER). Bien que les contribuables puissent choisir de retirer des sommes de ces régimes à tout âge, ils sont tenus de liquider leur REER avant la fin de l’année de leur 71e anniversaire et de commencer à toucher un revenu de ces économies. Il existe un certain nombre d’options pour structurer ce revenu et, quelle que soit l’option choisie (habituellement, convertir le REER en fonds enregistré de revenu de retraite ou FERR, ou acheter une rente), le contribuable commencera à recevoir des montants de revenu de ces fonds REER l’année suivante. Les contribuables qui ont une épargne-retraite importante dans un REER devraient, lorsqu’ils déterminent quand ils commenceront à recevoir des prestations de la SV, tenir compte du fait qu’ils auront un revenu supplémentaire (imposable) pour chaque année suivant leur 71e anniversaire.
La possibilité de différer le versement des prestations de la SV offre aux Canadiens une plus grande souplesse en matière de structuration du revenu de retraite. Le prix de cette souplesse est une complexité accrue, en particulier lorsque, comme c’est le cas pour la plupart des retraités, il faut tenir compte de sources de revenus multiples et du moment où chacune de ces sources de revenus est disponible, et aucune de ces sources ne peut être considérée indépendamment des autres.
Les personnes qui sont confrontées à ce processus décisionnel trouveront de l’aide sur le site Web de Service Canada. Ce site Web fournit une Calculatrice du revenu de retraite qui, d’après les renseignements fournis par l’utilisateur, calculera le montant de la SV qui serait payable à différents âges. La calculatrice déterminera également, en fonction de l’épargne REER actuelle, le montant du revenu mensuel que ces fonds REER procureront à la retraite. Pour utiliser la calculatrice, il est nécessaire de connaître le montant des prestations du Régime de pensions du Canada qui seront reçues; le contribuable peut obtenir ces renseignements en appelant Service Canada au 1-800-277-9915.
La Calculatrice du revenu de retraite se trouve à l’adresse https://www.canada.ca/fr/services/prestations/pensionspubliques/rpc/calculatrice-revenu-retraite.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Chaque année, l’Agence du revenu du Canada publie un résumé statistique des tendances en matière de production de déclarations de revenus des Canadiens au cours de la saison précédente. Ces statistiques pour 2018 montrent que la grande majorité des déclarations de revenus des particuliers canadiens, près de 87 %, soit près de 26 millions de déclarations, ont été produites en ligne, en utilisant l’une ou l’autre des méthodes de production en ligne de l’ARC. Les 13 % restants étaient, pour la plupart, des déclarations produites sur papier, et un très faible pourcentage (0,1 %) ont été produites au moyen du service Produire ma déclaration, dans lequel les déclarations sont produites par téléphone.
Chaque année, l’Agence du revenu du Canada publie un résumé statistique des tendances en matière de production de déclarations de revenus des Canadiens au cours de la saison précédente. Ces statistiques pour 2018 montrent que la grande majorité des déclarations de revenus des particuliers canadiens, près de 87 %, soit près de 26 millions de déclarations, ont été produites en ligne, en utilisant l’une ou l’autre des méthodes de production en ligne de l’ARC. Les 13 % restants étaient, pour la plupart, des déclarations produites sur papier, et un très faible pourcentage (0,1 %) ont été produites au moyen du service Produire ma déclaration, dans lequel les déclarations sont produites par téléphone.
De toute évidence, la production électronique est le choix privilégié des contribuables canadiens, et ceux qui choisissent la production électronique cette année ont deux choix, IMPÔTNET et TED. La première méthode, IMPÔTNET (utilisée l’an dernier par un peu moins de 30 % des déclarants), consiste à préparer sa déclaration à l’aide d’un logiciel approuvé par l’ARC et à produire cette déclaration sur le site Web de l’Agence en utilisant le service IMPÔTNET. La deuxième méthode, TED, consiste à demander à un tiers de produire sa déclaration en ligne. Presque toujours, le fournisseur de services TED prépare également la déclaration qu’il produit. De plus, il semble que la plupart des Canadiens ne veulent pas avoir grand-chose à voir avec la préparation de leurs propres déclarations, puisque l’an dernier, 57,3 % de toutes les déclarations de revenus des particuliers ont été produites par TED.
La majorité des Canadiens qui préféreraient que quelqu’un d’autre s’occupe des subtilités du régime fiscal canadien en leur nom peuvent trouver de l’information sur la TED sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/services-electroniques/services-electroniques-particuliers/particuliers.html. Ce site fournira également une liste (consultable par code postal) des fournisseurs autorisés de services TED au Canada, et cette liste se trouve à l’adresse https://apps.cra-arc.gc.ca/ebci/efes/epcs/prot/lngg.action?request_locale=fr_CA.
Ceux qui sont capables et désireux de préparer leurs propres déclarations de revenus et de produire leurs déclarations en ligne peuvent utiliser le service IMPÔTNET de l’ARC. Des renseignements sur ce service se trouvent à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/services-electroniques/services-electroniques-particuliers/impotnet-apercu.html. Bien qu’il existe certains types de déclarations qui ne peuvent pas être produites par IMPÔTNET (par exemple, une déclaration pour un non-résident du Canada ou pour une personne qui a déclaré faillite en 2018 ou 2019), la grande majorité des Canadiens qui souhaitent le faire pourront produire leur déclaration par IMPÔTNET. De plus, alors qu’il était autrefois nécessaire d’obtenir un code d’accès pour accéder à IMPÔTNET, ce n’est plus le cas. Les procédures de sécurité d’IMPÔTNET de l’ARC peuvent être respectées en fournissant des renseignements personnels précis, tels que le numéro d’assurance sociale et la date de naissance.
Une déclaration peut être produite au moyen d’IMPÔTNET seulement si elle est préparée au moyen d’un logiciel de préparation de déclarations de revenus approuvé par l’ARC. Bien qu’à cette époque de l’année on puisse acheter de tels logiciels à peu près partout, il existe aussi des logiciels approuvés qui peuvent être utilisés gratuitement. Une liste des logiciels gratuits et commerciaux approuvés pour la préparation des déclarations des particuliers pour 2018 se trouve sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/services-electroniques/services-electroniques-particuliers/impotnet-apercu/logiciels-homologues-programme.html.
Des exemplaires de la trousse de déclaration de revenus et de guide 2018 peuvent également être commandés en ligne à l’adresse https://apps.cra-arc.gc.ca/ebci/cjcf/fpos-scfp/pub/rdr;jsessionid=fqRHoX_D-O3PbLncH9tmszlPoyf-t4c0RuOg1ZOtyybEmvykqDr2!364664524?request_locale=fr_CA, et être envoyés au contribuable par courrier ordinaire. Les contribuables peuvent également télécharger et imprimer une copie papier de la déclaration et du guide à partir du site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/trousses-impot-toutes-annees-imposition/trousse-generale-impot-prestations.html. Enfin, l’ARC a offert un nombre « limité » de trousses d’impôt dans les bureaux de Service Canada et les bureaux de poste partout au pays.
L’an dernier, l’ARC a rétabli, pour certains contribuables, une option de production de déclaration de revenus qui était auparavant abandonnée. Pendant plusieurs années, les contribuables ayant une déclaration simple ont eu la possibilité de produire leur déclaration par téléphone à clavier. Cette option, maintenant appelée service Produire ma déclaration, sera offerte aux Canadiens admissibles à faible revenu ou à revenu fixe dont la situation demeure inchangée d’année en année, même s’ils n’ont aucun revenu à déclarer, afin qu’ils reçoivent les prestations et les crédits auxquels ils ont droit. Toutefois, cette option n’est offerte qu’aux contribuables qui sont informés par l’ARC de leur admissibilité, et ces personnes auront été avisées par lettre au cours du mois de février.
Enfin, les contribuables qui ne sont pas à l’aise de préparer leurs propres déclarations, mais pour qui le coût d’engager une tierce partie pour le faire constitue une difficulté financière, ont une autre option. Pendant la saison de production des déclarations de revenus, il existe un certain nombre de cliniques communautaires bénévoles de préparation des déclarations de revenus où les contribuables peuvent faire préparer leurs déclarations gratuitement par des bénévoles. Une liste de ces comptoirs (qui est mise à jour régulièrement pendant la période de production des déclarations de revenus) peut être consultée sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/campagnes/aide-gratuite-pour-vos-impots.html.
Bien qu’un certain nombre d’options de production soient offertes aux contribuables canadiens, il n’y a aucun élément de choix en ce qui concerne les dates limites de production et de paiement des déclarations de revenus pour 2018. Tous les particuliers canadiens doivent payer le solde de tout impôt dû pour 2018 au plus tard le mardi 30 avril 2019 – sans exception et, sauf circonstances très inhabituelles, sans prolongation.
Pour la majorité des Canadiens, la déclaration de revenus pour 2018 doit également être produite au plus tard le mardi 30 avril 2019. Les travailleurs autonomes et leurs conjoints ont jusqu’au lundi 17 juin 2018 pour produire leur déclaration pour 2018 (mais ils doivent eux aussi payer l’impôt de 2018 dû au plus tard le 30 avril 2019).
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Depuis de nombreuses années, il y a une escroquerie fiscale persistante au Canada où les Canadiens sont contactés, habituellement par téléphone, par une personne qui s’identifie faussement comme étant un représentant de l’Agence du revenu du Canada. On dit au contribuable que de l’argent, parfois une somme importante, est dû au gouvernement. L’indice de cette escroquerie particulière est que l’appelant insiste pour que l’argent soit payé immédiatement, habituellement par virement télégraphique ou par carte de crédit prépayée, et, si le paiement n’est pas effectué immédiatement, des conséquences négatives importantes suivront, notamment l’arrestation ou la saisie immédiate des biens, la confiscation du passeport canadien du client ou son expulsion.
Depuis de nombreuses années, il y a une escroquerie fiscale persistante au Canada où les Canadiens sont contactés, habituellement par téléphone, par une personne qui s’identifie faussement comme étant un représentant de l’Agence du revenu du Canada. On dit au contribuable que de l’argent, parfois une somme importante, est dû au gouvernement. L’indice de cette escroquerie particulière est que l’appelant insiste pour que l’argent soit payé immédiatement, habituellement par virement télégraphique ou par carte de crédit prépayée, et, si le paiement n’est pas effectué immédiatement, des conséquences négatives importantes suivront, notamment l’arrestation ou la saisie immédiate des biens, la confiscation du passeport canadien du client ou son expulsion.
Bien sûr, aucune de ces conséquences n’est possible, même dans des circonstances où une dette fiscale légitime est due. Toutefois, les personnes ou les groupes qui ont perpétré cette escroquerie sont devenus, au fil des ans, de plus en plus sophistiqués, au point d’avoir un afficheur qui indique que l’appel téléphonique provient de l’ARC, et de plus en plus efficaces, ce qui a entraîné des pertes financières considérables pour de nombreux Canadiens.
Pour lutter contre ce problème, l’ARC et d’autres autorités ont donné de nombreux avertissements aux contribuables sur la façon d’éviter de se faire escroquer, de sorte que maintenant, presque tout le monde a entendu parler de cette escroquerie fiscale particulière. Toutefois, il y a aussi eu un résultat imprévu, comme le souligne l’ARC sur son site Web :
« Des fraudeurs se faisant passer pour des employés de l’Agence du revenu du Canada (ARC) continuent de communiquer avec les Canadiens, les induisant en erreur et les forçant à payer de fausses dettes. Ces fraudeurs persistants ont exacerbé les craintes chez les gens qui supposent maintenant automatiquement que toute communication provenant d’une personne représentant l’ARC n’est pas authentique. »
À l’approche de la période des déclarations de revenus, il est plus probable que l’ARC communiquera avec les contribuables pour des raisons légitimes. Cela pose deux problèmes potentiels : premièrement, il est probable qu’il y aura une augmentation de l’activité des fraudeurs fiscaux, qui se fient au fait que les contribuables sont plus susceptibles de s’attendre à ce que l’ARC communique avec eux pendant la saison des déclarations de revenus. Deuxièmement, le processus d’administration fiscale ne peut fonctionner efficacement si les contribuables ne répondent pas aux communications légitimes de l’ARC par crainte que de telles communications ne servent qu’à favoriser une autre escroquerie fiscale.
Pour régler ce problème, l’ARC a fourni des renseignements complets sur les méthodes qu’elle utilise pour communiquer ou non avec les contribuables et sur ce qu’elle demandera ou non dans ses communications avec les contribuables. Ces renseignements, qui sont affichés sur le site Web de l’ARC, sont les suivants.
Par téléphone
L’ARC peut
- vérifier votre identité en demandant des renseignements personnels tels que votre nom au complet, votre date de naissance, votre adresse et votre numéro de compte ou votre numéro d’assurance sociale
- demander des détails sur votre compte, dans le cas de demande de renseignements des entreprises
- vous appeler pour amorcer un processus de vérification
En aucun cas, l’ARC ne va
- demander des renseignements sur votre passeport, votre carte d’assurance-maladie ou votre permis de conduire
- exiger le paiement immédiat par virement électronique Interac, par bitcoin, par carte de crédit prépayée ou par carte-cadeau de détaillants comme iTunes, Amazon ou autres
- utiliser un langage agressif ou menacer de vous arrêter ou d’envoyer la police
- laisser des messages vocaux qui menacent ou donnent des renseignements personnels ou financiers
Par courriel
L’ARC peut
- vous aviser par courriel lorsqu’un nouveau message ou un document, tel qu’un avis de cotisation ou de nouvelle cotisation, peut être consulté sur les portails sécurisés de l’ARC, comme Mon dossier, Mon dossier d’entreprise ou Représenter un client
- vous envoyer par courriel un lien vers une page Web, un formulaire ou une publication de l’ARC que vous demandez lors d’un appel téléphonique ou d’une rencontre avec un agent (c’est le seul cas où l’ARC envoie un courriel contenant des liens)
En aucun cas, l’ARC ne va
- donner ou demander des renseignements personnels ou financiers par courriel et vous demander de cliquer sur un lien
- vous envoyer par courriel un lien vous demandant de remplir un formulaire en ligne avec des renseignements personnels ou financiers
- vous envoyer un courriel avec un lien vers votre remboursement
- exiger le paiement immédiat par virement électronique Interac, par bitcoin, par carte de crédit prépayée ou par carte-cadeau de détaillants comme iTunes, Amazon ou autres
- vous menacer d’arrestation ou de peine de prison
Par courrier
L’ARC peut
- demander des renseignements financiers tels que le nom de votre banque et son endroit
- vous envoyer un avis de cotisation ou de nouvelle cotisation
- vous demander de payer un montant que vous devez selon l’une des options de paiement de l’ARC
- intenter une action en justice pour recouvrer l’argent que vous devez, si vous refusez de payer votre dette
- vous écrire pour amorcer un processus de vérification
En aucun cas, l’ARC ne va
- organiser une rencontre avec vous dans un lieu public pour prendre un paiement
- exiger le paiement immédiat par virement électronique Interac, par bitcoin, par carte de crédit prépayée ou par carte-cadeau de détaillants comme iTunes, Amazon ou autres
- vous menacer d’arrestation ou de peine de prison
Par message texte/messagerie instantanée
L’ARC n’utilise jamais de messages texte ou de messagerie instantanée comme Facebook Messenger ou WhatsApp pour communiquer avec les contribuables, en aucune circonstance. Si un contribuable reçoit un message texte ou un message instantané prétendant provenir de l’ARC, ce sont des escroqueries!
La fraude n’est pas nouvelle, et elle ne disparaîtra pas de sitôt. Toutefois, la rapidité et l’anonymat des communications électroniques, ainsi que la mesure dans laquelle la plupart des gens sont maintenant à l’aise de traiter leurs affaires fiscales et financières en ligne ou par téléphone, facilitent à bien des égards la tâche des fraudeurs. Le meilleur moyen de se prémunir contre de telles escroqueries est une saine prudence, voire le scepticisme, et le refus de fournir des renseignements personnels ou financiers, que ce soit par téléphone, par courriel, par texte ou en ligne, sans vérification préalable de la légitimité de la demande. L’ARC suggère à quiconque est contacté par téléphone par une personne qui prétend être un employé de l’ARC de prendre les mesures suivantes :
- Demandez ou notez le nom, le numéro de téléphone et l’endroit du bureau de l’appelant et dites-lui que vous voulez d’abord vérifier son identité.
- Vérifiez si l’employé qui vous appelle au sujet de vos impôts travaille pour l’ARC ou si l’ARC a communiqué avec vous en composant le 1-800-959-7383, pour les particuliers, ou le 1-800-959-7775, pour les entreprises. Si l’appel que vous avez reçu concernait un programme gouvernemental comme les prêts étudiants ou l’assurance-emploi, composez le 1-866-864-5824.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Bien que les contribuables canadiens doivent remplir et produire le même formulaire (T1 – Déclaration de revenus et de prestations) chaque printemps, ce formulaire n’est jamais le même d’une année à l’autre. La seule constante en matière d’impôt est le changement, et chaque année, les contribuables s’assoient pour faire face à un formulaire de déclaration de revenus différent de celui qu’ils ont utilisé l’année précédente.
Bien que les contribuables canadiens doivent remplir et produire le même formulaire (T1 – Déclaration de revenus et de prestations) chaque printemps, ce formulaire n’est jamais le même d’une année à l’autre. La seule constante en matière d’impôt est le changement, et chaque année, les contribuables s’assoient pour faire face à un formulaire de déclaration de revenus différent de celui qu’ils ont utilisé l’année précédente.
Tout d’abord, il y a des changements « automatiques » aux règles fiscales qui sont prises en compte dans la déclaration chaque année. Les crédits personnels de base que la plupart des contribuables peuvent demander augmentent chaque année, tout comme les tranches de revenu qui déterminent le taux d’imposition applicable à chaque niveau de revenu, puisque les deux sont modifiés pour tenir compte du taux d’inflation.
Les changements apportés aux montants des crédits d’impôt ou aux tranches d’imposition sont en grande partie invisibles pour le contribuable moyen, car ils ne nécessitent aucune modification à la présentation ou à l’organisation du formulaire de déclaration de revenus, ni au processus pour le remplir. Les changements les plus importants sont ceux qui accordent de nouveaux crédits ou de nouvelles déductions aux contribuables admissibles ou, inversement, qui éliminent les crédits ou déductions que les contribuables auraient pu demander au cours des années précédentes. Voici une liste de ces changements que les contribuables trouveront lorsqu’ils rempliront leur déclaration pour l’année d’imposition 2018.
Incitatif à agir pour le climat
La meilleure nouvelle dans la déclaration de revenus de 2018, pour les contribuables qui résident en Saskatchewan, en Ontario, au Manitoba ou au Nouveau-Brunswick, est sans doute le nouvel incitatif à agir pour le climat, un crédit d’impôt remboursable destiné à atténuer les effets des taxes sur le carbone. L’incitatif est extrêmement général; à quelques exceptions près, il peut être réclamé par tout résident d’une de ces provinces qui est âgé de 18 ans et plus, ou qui a un conjoint ou un conjoint de fait, ou qui est un parent vivant avec son enfant.
Les taux de l’incitatif varient selon la province, l’incitatif de base variant de 128 $ au Nouveau-Brunswick à 305 $ en Saskatchewan. Un particulier qui a un conjoint ou un conjoint de fait, ou une personne à charge, peut demander un montant pour chacun d’eux, et un parent seul peut demander un montant distinct pour chaque personne à charge admissible. Comme pour le montant de base, les montants pouvant être demandés pour les conjoints ou les conjoints de fait et pour les personnes à charge admissibles varieront selon la province.
Le montant de l’incitatif est augmenté pour les personnes qui vivent en milieu rural, où les effets d’une taxe sur le carbone sont susceptibles d’être plus importants. Ces personnes peuvent augmenter leur montant de base de l’incitatif (comme il est indiqué ci-dessus) de 10 % pour obtenir le montant total pouvant faire l’objet d’une demande. La définition de ce qui constitue une « région rurale » aux fins de l’incitatif a été déterminée par les autorités fiscales, et une liste des endroits dans chaque province qui ne sont pas admissibles à titre de région rurale se trouve sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/declaration-revenus/remplir-declaration-revenus/deductions-credits-depenses/ligne-449-incitatif-agir-climat/admissible-au-supplement.html.
Enfin, l’incitatif est un crédit remboursable, ce qui signifie qu’il est versé au contribuable même lorsque aucun impôt n’est payable pour l’année et, pour finir, il n’y a aucune restriction quant à l’admissibilité; tous les contribuables admissibles reçoivent les montants indiqués ci-dessus, peu importe leur revenu pour l’année.
Crédit d’impôt pour frais médicaux
La liste des frais médicaux et paramédicaux pour lesquels le crédit d’impôt pour frais médicaux peut être réclamé est longue, détaillée et sujette à révision constante. Cette année, cette liste a été élargie pour inclure diverses dépenses relatives aux animaux d’assistance spécialement entraînés pour accomplir des tâches particulières pour un patient ayant une déficience mentale grave.
Malheureusement, les deux changements énumérés ci-dessus sont les seuls qui sont susceptibles de mettre de l’argent dans la poche des contribuables cette année. Les autres changements importants qui entrent en vigueur pour 2018 annulent les crédits ou déductions actuels qui étaient auparavant possibles.
Expiration du super crédit pour premier don de bienfaisance
En 2013, le gouvernement fédéral a instauré ce qu’on appelle le « super crédit pour premier don de bienfaisance », qui permet aux particuliers n’ayant pas demandé de crédit d’impôt pour dons de bienfaisance pendant une période déterminée de demander un crédit bonifié pour les dons faits en 2013 et les quatre années suivantes. Le super crédit pour premier don de bienfaisance a expiré à la fin de 2017 et, par conséquent, cette demande peut être faite dans la déclaration de 2018.
Élimination de la déduction pour prêts à la réinstallation d’employés
En vertu des règles fiscales générales, les employés qui reçoivent un prêt de leur employeur sont considérés comme ayant reçu un avantage imposable. Avant 2018, un traitement fiscal préférentiel sous forme de déduction était accordé aux employés qui devaient déménager pour des raisons professionnelles et qui avaient reçu un prêt de leur employeur pour les aider à payer les dépenses connexes. Toutefois, la déduction pour prêts à la réinstallation d’employés a été éliminée le 1er janvier 2018.
Modifications à la déclaration, aux annexes et au guide
Ce n’est une nouvelle pour personne que notre régime fiscal est complexe, et cette complexité se reflète dans le formulaire de déclaration de revenus annuelle et dans le guide qui vise à aider les contribuables à remplir cette déclaration. La déclaration de revenus se compose en fait d’un formulaire de déclaration de quatre pages (T1) et d’un certain nombre d’annexes. Chacune de ces annexes sert à calculer un montant particulier; habituellement un montant de crédit d’impôt ou de déduction fiscale, qui est ensuite transféré à une ligne particulière sur le formulaire de déclaration. Quiconque a déjà préparé une déclaration de revenus connaît le processus parfois frustrant qui consiste à faire l’aller-retour entre la déclaration, les annexes et le guide (et inversement!) pour trouver l’information nécessaire afin de savoir comment remplir une ligne ou des lignes particulières de la déclaration.
Cette année, l’Agence du revenu du Canada (ARC) a apporté certains changements à la déclaration, aux annexes et au guide dans le but de simplifier ce processus. Plus précisément, les instructions et les renseignements nécessaires pour remplir une annexe particulière ont été retirés du guide et inclus dans cette annexe. De plus, il y a un certain nombre d’annexes pour lesquelles il faut d’abord effectuer certains calculs sur une feuille de calcul. Cette année, ces calculs, au lieu d’être inclus dans le guide, sont incorporés à la feuille de calcul de l’annexe en question. Dans l’ensemble, les changements visent à regrouper en un seul endroit toute l’information, les instructions et les calculs nécessaires pour remplir une annexe particulière, ce qui, espérons-le, réduira ou éliminera le besoin frustrant de chercher l’information nécessaire dans le guide en entier.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Deux infolettres trimestrielles ont été ajoutées - l’une traite de sujets concernant les particuliers et l’autre, de sujets concernant les sociétés.
Deux infolettres trimestrielles ont été ajoutées - l’une traite de sujets concernant les particuliers et l’autre, de sujets concernant les sociétés. Ces infolettres peuvent être consultées ci-dessous.
Sociétés :
Particuliers :
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
C’est un fait, les niveaux d’endettement des ménages canadiens ont augmenté au cours de la dernière décennie et demie. Tout particulièrement, le ratio dette-revenu des ménages, qui s’établissait à 93 % en 2005, a augmenté régulièrement depuis, et au troisième trimestre 2018, il a atteint un nouveau record (encore un autre) en s’établissant à 177,5 %. Autrement dit, le ménage canadien moyen avait 1,78 $ de dette pour chaque dollar de revenu disponible (après impôts). (La publication de Statistique Canada qui rapporte ces constatations est accessible sur le site Web de Statistique Canada à l’adresse https://www150.statcan.gc.ca/n1/daily-quotidien/181214/dq181214a-fra.htm.)
C’est un fait, les niveaux d’endettement des ménages canadiens ont augmenté au cours de la dernière décennie et demie. Tout particulièrement, le ratio dette-revenu des ménages, qui s’établissait à 93 % en 2005, a augmenté régulièrement depuis, et au troisième trimestre 2018, il a atteint un nouveau record (encore un autre) en s’établissant à 177,5 %. Autrement dit, le ménage canadien moyen avait 1,78 $ de dette pour chaque dollar de revenu disponible (après impôts). (La publication de Statistique Canada qui rapporte ces constatations est accessible sur le site Web de Statistique Canada à l’adresse https://www150.statcan.gc.ca/n1/daily-quotidien/181214/dq181214a-fra.htm.)
Les annonces répétées d’une nouvelle hausse du ratio dette-revenu du ménage moyen sont devenues presque habituelles au cours des 15 dernières années – les statistiques les plus récentes sont communiquées dans les médias et les planificateurs financiers, et parfois les représentants des gouvernements et des banques, ont fait part de leurs préoccupations, mais aucun changement conséquent n’a été observé dans le comportement des consommateurs. Toutefois, depuis un an et demi, quelque chose a effectivement changé. L’endettement non seulement a augmenté, mais aussi est devenu plus cher – à cinq reprises successives. Au mois de juin 2016, le taux d’escompte fixé par la Banque du Canada, sur lequel les institutions financières basent leurs taux d'intérêt débiteur, était de 0,75 % et n’avait pas changé durant les deux années précédentes. À partir du mois de juillet 2016, ce taux a été augmenté à cinq reprises en 18 mois, et depuis janvier 2019, il s’établit à 2,0 %.
Comme la plupart des événements économiques, la croissance exponentielle de l’endettement moyen des ménages canadiens au cours des 15 dernières années ne peut pas avoir qu’une seule cause. Toutefois, ce qui est indéniable, c’est que deux des principales causes de cette hausse de l’endettement étaient tout d’abord les taux d’intérêt qui avaient atteint le niveau le plus bas depuis la Grande Dépression, et ensuite, la hausse notable des prix de l’immobilier résidentiel canadien. L’argent était bon marché, et quand la dette était garantie par la valeur acquise d'un bien immobilier, on pensait souvent que le montant accru de cette dette serait bientôt couvert, ou surpassé, par une hausse de la valeur du bien immobilier sous-jacent. De plus, étant donné la faiblesse des taux d’intérêt, le coût lié à cette dette en hausse était parfaitement gérable.
Dans une certaine mesure, ces deux conjonctures ont changé. Les prix de l’immobilier canadien sont certes toujours élevés par rapport aux normes historiques, et bien qu’ils se soient émoussés dans certaines régions du pays, aucune « crise immobilière » comme celle qui s’est produite à la fin des années mille neuf cent quatre-vingt n’a été observée. Toutefois, l’ère de l’argent très bon marché semble bel et bien terminée et les taux d’intérêt sont indiscutablement à la hausse. Même s’il est impossible de savoir jusqu’où ira la hausse des taux d’intérêt et dans quels délais, il est au moins prudent de présumer que les taux d’intérêt ne sont pas près de baisser.
Alors que la Banque du Canada a annoncé des hausses successives du taux d’escompte, les institutions financières ont inévitablement réagi en augmentant les taux d’intérêt appliqués sur toutes les formes d’emprunt. Autrement dit, même si le montant de l’endettement des familles canadiennes n’a pas changé au cours des 18 derniers mois, le coût de cette dette a assurément augmenté. L’effet de ce changement est mesurable : comme l’a fait remarquer l’agence d’évaluation du crédit Equifax, la proportion des Canadiens qui paie chaque mois la totalité du solde de leur carte de crédit a diminué (telle qu’elle est mesurée d’une année sur l’autre) mois après mois depuis août 2017.
Il n’existe pas de solution immédiate pour les personnes qui se sont endettées et qui constatent maintenant que le remboursement (ou même le service) de leur dette est devenu plus difficile, voire impossible. Toutefois, il est possible de prendre des mesures pour maîtriser cet endettement et même pour s’en libérer définitivement. De plus, il est possible d’obtenir de l’aide grâce à des conseils sur l’endettement et le crédit fournis par des organismes sans but lucratif. Ces organismes travaillent avec des particuliers et avec leurs créanciers pour créer un budget réaliste et un échéancier de remboursement gérable. Vous trouverez plus de renseignements sur le processus de consultation en matière de crédit et une liste de ces organismes sans but lucratif à https://creditcounsellingcanada.ca/fr/.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Un jour ou l’autre, au cours du mois de février, des millions de contribuables canadiens reçoivent un courrier de l'Agence du revenu du Canada (ARC). Ce courrier, intitulé « Rappel d’acomptes provisionnels », indique le montant des acomptes provisionnels que le contribuable destinataire de ce courrier doit payer d’ici le 15 mars et le 17 juin de l’année en cours.
Un jour ou l’autre, au cours du mois de février, des millions de contribuables canadiens reçoivent un courrier de l'Agence du revenu du Canada (ARC). Ce courrier, intitulé « Rappel d’acomptes provisionnels », indique le montant des acomptes provisionnels que le contribuable destinataire de ce courrier doit payer d’ici le 15 mars et le 17 juin de l’année en cours.
La réception d’un « rappel d’acomptes provisionnels » de l’ARC ne sera pas une surprise pour de nombreux destinataires qui ont payé des acomptes provisionnels durant les années précédentes. Pour d’autres, toutefois, le besoin de faire des paiements par acomptes est un nouveau concept qui ne leur est pas familier. C’est parce que pour la plupart des Canadiens (probablement la majorité dont le revenu provient d’un emploi), le paiement de l’impôt sur le revenu pendant l’année relève d’un processus automatique et invisible, qui ne nécessite aucune intervention particulière de la part de l’employé/du contribuable. Les impôts fédéraux et provinciaux sur le revenu, ainsi que les cotisations au Régime de pensions du Canada (RPC) et les primes d’Assurance-emploi (AE), sont déduits du revenu de chaque employé et le montant déposé dans le compte bancaire de l’employé est le montant net qu’il reste après que ces impôts, cotisations et primes ont été déduits et versés à l’Agence du revenu du Canada au nom de l’employé. Bien que personne n’aime payer des impôts, un tel moyen automatique de les « prélever directement » est, somme toute, indolore. Cependant, cela n’est pas le cas pour une minorité assez importante de Canadiens qui paient leurs impôts sur le revenu par acomptes provisionnels.
La décision de l’ARC d’envoyer un rappel d’acomptes provisionnels à certains contribuables n’est pas arbitraire. Le rappel d’acomptes provisionnels est plutôt généré lorsque le montant d’impôt qui a été déduit des paiements réglés à ce contribuable pendant l’année est insuffisant. En termes plus techniques, un rappel d’acomptes provisionnels sera émis par l’ARC si le montant de l’impôt qui était ou qui sera dû au moment de faire la déclaration de revenus annuelle est supérieur à 3 000 $ pour l’année d’imposition en cours (2019) et pour l’une ou l’autre des deux années précédentes (2017 ou 2018). Pour l’essentiel, l’obligation de payer par acomptes provisionnels sera déclenchée lorsque le montant de l’impôt prélevé sur le revenu du contribuable durant l’année sera inférieur d'au moins 3 000 $ au total de l’impôt dû pour 2019 et pour 2017 ou 2018. Pour les résidents du Québec, ce seuil est fixé à 1 800 $.
De telles obligations sont habituelles pour les travailleurs autonomes, bien entendu, et généralement pour les personnes dont la majorité du revenu provient d’investissements. Le groupe des destinataires d’un rappel d’acomptes provisionnels comprend également les Canadiens retraités, tout particulièrement les nouveaux retraités, et ce, pour deux raisons. Tout d’abord, contrairement à la plupart des employés dont le revenu ne provient que d’une seule source (leur chèque de paie), les retraités ont plusieurs sources de revenus, notamment les paiements du Régime de pensions du Canada (RPC) et de la Sécurité vieillesse (SV), d’une épargne-retraite privée et parfois, de régimes de pensions d’employeurs. De plus, alors que l’impôt sur le revenu est automatiquement déduit du chèque de paie d’un employé, ce n’est pas le cas pour la plupart des sources de revenu de retraite. Relativement peu de nouveaux retraités réalisent qu’il est nécessaire de prendre des dispositions pour que l’impôt soit déduit « à la source » de leur revenu provenant du gouvernement (comme les paiements du RPC ou de la SV) ou de leur revenu de pension privée comme les retraits d’un fonds de pension ou d’un FERR, et de s’assurer que le montant total de ces déductions est suffisant pour payer le total de la facture fiscale pour l’année. C’est ce groupe de personnes qui pourrait être surpris et perplexe à la réception d’un « rappel d’acomptes provisionnels » inhabituel de l’ARC. Cependant, quels que soient le type de revenu reçu par un contribuable ou la raison pour laquelle l’impôt n'a pas été déduit de façon suffisante à la source, le contribuable qui reçoit ce rappel dispose des mêmes options.
Premièrement, le contribuable peut payer les montants indiqués sur le rappel d’ici les dates d'échéance de mars et de juin. Le choix de cette option signifie que le contribuable n’aura pas à payer d’intérêts ou de pénalités, et ce, même si le montant payé au moyen des acomptes provisionnels durant l’année s’avère en fait inférieur à l'impôt à payer pour 2019. S’il apparaît que le total des acomptes provisionnels effectués durant 2019 est supérieur au total des impôts que le contribuable doit payer pour l’année, ce dernier recevra bien sûr un remboursement lorsqu’il fera sa déclaration de revenus annuelle au printemps 2020.
Deuxièmement, le contribuable peut effectuer des versements par acomptes provisionnels qui sont fondés sur l'impôt à payer pour l'année d’imposition 2018. Si le revenu du contribuable n’a pas changé de façon significative entre 2018 et 2019 et si ses déductions et crédits disponibles demeurent les mêmes, il est probable que le total de ses impôts à payer pour 2019 sera légèrement inférieur à ce qu'il était en 2018, si l'on tient compte de l’indexation des tranches d’imposition et des montants de crédit d’impôt.
Troisièmement, le contribuable peut estimer le montant de l’impôt qu'il devra payer pour 2019 et verser des acomptes provisionnels fondés sur cette estimation. Cette option peut s’avérer la plus logique si le revenu d’un contribuable diminue significativement entre 2018 et 2019 et que par conséquent, sa facture fiscale sera également réduite de façon substantielle.
Le contribuable qui choisit la deuxième ou la troisième option décrite ci-dessus n'aura pas à payer d’intérêts ni de pénalités s'il n'a pas d'impôt à payer lorsqu'il soumettra, au printemps 2020, sa déclaration de revenus pour l’année d’imposition 2019. Cependant, si les acomptes provisionnels ont été insuffisants ou réglés en retard, l'ARC imposera des intérêts, à des taux supérieurs aux taux commerciaux courants. (Le taux facturé au premier trimestre de 2019 – jusqu'au 31 mars 2019 – est de 6 %.) En outre, lorsque des intérêts sont imposés, ils sont composés quotidiennement, ce qui signifie qu'à chaque jour qui passe, des intérêts sont calculés sur les intérêts du jour précédent. Il est également possible que l'ARC inflige des pénalités, pour des acomptes provisionnels impayés ou insuffisants, mais c'est habituellement le cas lorsque l'intérêt des acomptes provisionnels imputés pour l'année est supérieur à 1 000 $.
La plupart des contribuables canadiens ne veulent pas payer leur impôt avant que ce soit absolument nécessaire, et on peut les comprendre. Cependant, il n’est jamais dans l’intérêt du contribuable d’ignorer un rappel d’acomptes provisionnels. Les personnes qui ne veulent pas se plonger dans le calcul complexe de l’impôt peuvent simplement payer les montants indiqués dans le rappel d’acomptes provisionnels. Quant aux personnes qui sont plus versées dans les techniques (ou les personnes qui veulent être sûres de ne payer que ce qui est absolument nécessaire et qui sont prêtes à risquer de payer des intérêts sur tout montant en souffrance), ils peuvent se prévaloir de la deuxième ou de la troisième des options décrites ci-dessus.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Pour la plupart des contribuables, l’échéance annuelle de la cotisation à un REER arrive à un moment pour le moins inopportun. En effet, à la fin du mois de février, de nombreux Canadiens essaient encore de régler leurs factures découlant de la période des fêtes; de plus, le premier acompte provisionnel est dû deux semaines après, le 15 mars, et l’échéance pour payer tout solde d’impôt relatif à l’année qui vient de se terminer arrive six semaines seulement après cette date, le 30 avril. En outre, pour la majorité des Canadiens, effectuer des cotisations régulières au REER tout au long de l’année relève plus d’un vœu pieux que d’une réalité, bien qu’il s’agisse de la meilleure façon d’éviter de tels manques de liquidités.
Pour la plupart des contribuables, l’échéance annuelle de la cotisation à un REER arrive à un moment pour le moins inopportun. En effet, à la fin du mois de février, de nombreux Canadiens essaient encore de régler leurs factures découlant de la période des fêtes; de plus, le premier acompte provisionnel est dû deux semaines après, le 15 mars, et l’échéance pour payer tout solde d’impôt relatif à l’année qui vient de se terminer arrive six semaines seulement après cette date, le 30 avril. En outre, pour la majorité des Canadiens, effectuer des cotisations régulières au REER tout au long de l’année relève plus d’un vœu pieux que d’une réalité, bien qu’il s’agisse de la meilleure façon d’éviter de tels manques de liquidités.
Toutefois, que ce soit pratique ou non, l’échéance annuelle de la cotisation à un REER qui peut être déduite sur la déclaration des revenus de 2018 tombe le vendredi 1er mars 2019. Pour tout contribuable individuel, la cotisation maximale autorisée qui peut être versée pendant l’année en cours pour 2018 équivaut à 18 % du revenu gagné par ce contribuable pour l’année 2017, jusqu’à concurrence de 26 230 $.
Il s’agit là des règles de base qui régissent les cotisations à un REER pour l’année d’imposition 2018. Toutefois, pour la plupart des Canadiens, ces règles ne constituent que le point de départ du calcul, car des millions de contribuables canadiens disposent de ce que l’on appelle « des droits de cotisation supplémentaires » reportés depuis les années d’imposition précédentes. Ces droits de cotisation supplémentaires résultent du fait que le contribuable n’a pas cotisé à un REER au cours de chaque année précédente, ou a cotisé pour un montant inférieur à la cotisation maximale autorisée pour l’année. Pour de nombreux contribuables, ces droits de cotisation supplémentaires peuvent représenter des dizaines de milliers de dollars, et le contribuable a le droit de les utiliser dans la mesure qu’il souhaite pour l’année d’imposition courante.
Au vu de ce qui précède, il est évident que la détermination de la cotisation maximale autorisée pour 2018 nécessitera quelques recherches. Pour déterminer le total des droits de cotisation (pour l’année courante et reportés) dont dispose un contribuable pour 2018, la première étape consistera à se reporter au dernier avis de cotisation reçu de l’Agence du revenu du Canada (ARC). Tout contribuable qui a soumis une déclaration de revenus pour l’année d’imposition 2017 aura reçu un avis de cotisation de l’ARC, et les droits de cotisation pour l’année 2018 seront résumés à la page 2 de cet avis. Les contribuables qui ont jeté leur avis de cotisation (ou qui ne le retrouvent pas) peuvent obtenir cette information en composant le numéro du Système électronique de renseignements par téléphone (SERT) de l’ARC : 1‑800‑267‑6999. Un service automatisé de ce système fournira l’information requise une fois que le contribuable aura donné son numéro d’assurance sociale, le mois et l’année de sa naissance, et le montant du revenu déclaré sur sa déclaration de revenus de 2017. Les contribuables qui ne souhaitent pas utiliser un service automatisé peuvent composer le 1‑800‑959‑8281, le numéro de la Ligne des demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers de l’ARC, et parler à un agent des services fiscaux, qui leur demandera également de donner ces renseignements d’identification avant de leur fournir de quelconques données les concernant personnellement. Enfin, les personnes qui ont souscrit au service Mon compte de l’ARC, pourront se procurer l’information requise en ligne.
Il y a une question que les contribuables ne posent pas souvent et qui consiste à demander si cela vaut vraiment la peine de cotiser à un REER. Le bien-fondé des cotisations annuelles à un REER est pratiquement considéré comme un principe incontesté de la planification fiscale et de la retraite, mais il y a des cas où d’autres instruments d’épargne – notamment le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) – peuvent constituer une option à court ou à long terme, voire, dans certains cas, la seule option possible.
Lorsqu’il s’agit de cotiser à un CELI, les calendriers et les dates limites sont bien plus souples que ceux qui régissent les cotisations à un REER. Il est possible de faire une cotisation à un CELI à tout moment de l’année, et les cotisations qui n’ont pas été faites au cours de l’année courante peuvent être reportées et effectuées au cours de n’importe quelle année ultérieure.
D’un autre côté, il est bien plus compliqué de déterminer les droits de cotisation à un CELI que d'établir la cotisation maximale autorisée à un REER, et ce, pour deux raisons. Tout d’abord, la cotisation maximale à un CELI a changé plusieurs fois (elle a augmenté et diminué) depuis que le programme a été lancé en 2009. Ensuite, fait plus important encore, les personnes qui ont retiré des fonds d’un CELI peuvent réinvestir ces fonds, mais pas avant l’année qui suit celle au cours de laquelle le retrait est effectué. Tout particulièrement, lorsqu’un contribuable est titulaire de plusieurs CELI ou a fait une série de cotisations, de retraits et de réinvestissements, il peut s’avérer difficile de déterminer exactement où il se situe concernant sa cotisation maximale autorisée à un CELI pour 2019.
Dans ce cas, l’avis de cotisation ne sera d’aucune aide, car l’Agence du revenu du Canada ne fournit plus l’information sur la cotisation à un CELI sur ce formulaire. Le contribuable peut toutefois obtenir l’information sur le plafond de cotisation à son CELI pour l’année courante sur le site Web de l’ARC, ou en composant le numéro du Système électronique de renseignements par téléphone (SERT) de l’ARC : 1‑800‑267‑6999, ou le numéro de la Ligne des demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers de l’ARC : 1‑800‑959‑8281, comme cela est indiqué ci-dessus. Notons cependant que cette information sur le plafond de cotisation à un CELI pour 2019 ne pourra pas être obtenue en composant le numéro du SERT avant la mi‑février 2019.
Le choix de l’instrument d’épargne qui constituera la meilleure option pour un contribuable en particulier dépendra essentiellement de la situation fiscale actuelle et future du contribuable, du but de l’épargne et des sources particulières du revenu de retraite du contribuable.
Les contribuables qui épargnent pour atteindre un but à court terme, par exemple pour se payer des vacances l’année suivante ou faire une mise de fonds en vue de l’achat d’une maison, devraient placer cette épargne dans un CELI. Bien que le choix d’épargner au moyen d’un REER permette d’obtenir une déduction pour la déclaration de revenus de l’année en question, et peut-être un remboursement d’impôt, les fonds retirés de ce REER un ou deux ans plus tard demeurent imposables. Plus important encore, à plus long terme, l’utilisation récurrente d’un REER comme instrument d’épargne à court terme diminuera finalement la capacité de la personne à épargner pour sa retraite, puisqu’il n'est pas permis de remplacer les cotisations retirées d’un REER. Bien que les montants en question puissent sembler minimes, la perte des droits de cotisation et la capitalisation des montants investis sur 25 ou 30 ans ou plus peut sensiblement réduire la capacité d'une personne à épargner pour la retraite.
Les contribuables qui s’attendent à ce que leur revenu augmente sensiblement dans les années à venir – par exemple les étudiants du postsecondaire ou les participants à des programmes d’éducation ou de formation professionnelle – ont la possibilité de réaliser des économies d'impôt en contribuant à un CELI pendant leurs études ou leur apprentissage professionnel alors que leurs revenus (ainsi que leur niveau d’imposition) sont bas, ce qui permet aux fonds d’accumuler des intérêts libres d’impôt, puis de retirer ensuite les fonds libres d’impôt lorsqu’ils auront un emploi et que leur taux d’imposition sera plus élevé. À ce moment-là, les fonds retirés pourront être versés dans un REER pour réduire un revenu qui serait autrement imposé à un taux plus élevé. De plus, si la personne a besoin de fonds entre-temps, elle peut toujours faire un retrait libre d'impôt de son CELI.
Les contribuables qui sont actuellement sur le marché du travail ou membres d’un régime de pension agréé (RPA) peuvent déterminer qu’épargner au moyen d’un CELI est leur seule option pratique. Comme on l’a expliqué ci-dessus, il faut d’abord calculer la cotisation maximale pour l’année en cours qui peut être versée à un REER et déduite sur la déclaration de revenus pour l’année 2018, et qui équivaut à 18 % du revenu gagné en 2017. Toutefois, pour les membres d’un RPA, la cotisation maximale autorisée est réduite du montant des prestations accumulées au cours de l'année dans le cadre de ce régime de pension. Si le RPA est un régime particulièrement généreux, les droits de cotisation au REER risquent, par conséquent, d'être minimes et une cotisation à un CELI constitue alors un autre moyen d’épargne logique.
Les Canadiens âgés de 71 ans ou plus considéreront que la comparaison entre le REER et le CELI ne leur est pas pertinente, car ils ne peuvent plus cotiser à un REER à partir du 31 décembre de l’année au cours de laquelle ils atteignent l’âge de 71 ans. Toutefois, parmi ces contribuables, nombreux sont ceux qui ont converti leur REER en un FERR et toute personne qui a effectué ce transfert doit retirer tous les ans un pourcentage précis (et imposable) de ces fonds du FERR. Tout particulièrement, si les retraits requis du FERR excèdent les besoins en liquidités du titulaire du FERR, ce revenu peut être versé dans un CELI. Bien que les retraits d'un FERR doivent toujours être inclus dans le revenu pour l'année et soient imposés à ce titre, le transfert de fonds à un CELI permet de continuer à accumuler ces fonds libres d'impôt. De plus, aucun impôt supplémentaire n'est payable dans les cas où les fonds sont retirés. En outre, contrairement aux retraits des FERR ou des REER, les sommes retirées d'un CELI dans le futur n'affectent pas l'admissibilité du titulaire du régime de retraite aux prestations de sécurité de la vieillesse ou au crédit fédéral pour l'âge.
Les REER et les CELI sont les principaux instruments d’épargne libres d’impôt et à impôts différés offerts aux contribuables canadiens, et chacun a sa place dans la planification financière et de la retraite. Pour aider les contribuables à faire des choix éclairés parmi leurs options en matière d’épargne, le site Web de l’Agence du revenu du Canada consacre plusieurs pages aux REER et aux CELI à https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/reer-regimes-connexes.html et à https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/compte-epargne-libre-impot.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
L’impôt sur le revenu est un poste budgétaire important pour la plupart des Canadiens retraités. Pour les personnes qui, en particulier, ne remboursent plus de prêt hypothécaire, la facture fiscale annuelle peut constituer la dépense la plus élevée dont elles doivent s’acquitter tous les ans. Heureusement, le système fiscal canadien offre plusieurs déductions et crédits fiscaux qui ne s’adressent qu’aux personnes âgées de plus de 65 ans (comme le crédit pour l’âge) ou à celles ayant des types de revenus qui sont habituellement reçus par les retraités (comme le crédit pour revenu de pension), afin de les aider à minimiser ce fardeau fiscal. De plus, dans la plupart des cas, la disponibilité de ces crédits est signalée dans le formulaire de déclaration de revenus qui doit être rempli chaque année au printemps, ou dans le guide fiscal pour l'impôt sur le revenu qui l’accompagne.
L’impôt sur le revenu est un poste budgétaire important pour la plupart des Canadiens retraités. Pour les personnes qui, en particulier, ne remboursent plus de prêt hypothécaire, la facture fiscale annuelle peut constituer la dépense la plus élevée dont elles doivent s’acquitter tous les ans. Heureusement, le système fiscal canadien offre plusieurs déductions et crédits fiscaux qui ne s’adressent qu’aux personnes âgées de plus de 65 ans (comme le crédit pour l’âge) ou à celles ayant des types de revenus qui sont habituellement reçus par les retraités (comme le crédit pour revenu de pension), afin de les aider à minimiser ce fardeau fiscal. De plus, dans la plupart des cas, la disponibilité de ces crédits est signalée dans le formulaire de déclaration de revenus qui doit être rempli chaque année au printemps, ou dans le guide fiscal pour l'impôt sur le revenu qui l’accompagne.
Toutefois, il existe une autre stratégie d’économie d’impôt sur le revenu qui est loin d’être aussi connue. Mais ce qui est encore plus regrettable, c’est que les avantages de cette stratégie (et la facilité avec laquelle elle peut être exploitée) ne sont pas vraiment mis en lumière dans le formulaire de déclaration de revenus ni dans le guide fiscal pour l'impôt sur le revenu. Cette stratégie d’économie d’impôt repose sur le fractionnement du revenu de pension, et il semble que de nombreux contribuables qui pourraient en bénéficier ne la connaissent pas bien, tout particulièrement s’ils ne reçoivent pas de conseils professionnels en matière de planification fiscale ou de déclaration de revenus.
Cette réalité est particulièrement consternante, car le fractionnement du revenu de pension peut générer plus d’économies d’impôt parmi les contribuables âgés de plus de 65 ans (et assurément parmi ceux qui ont plus de 71 ans et qui ne peuvent plus cotiser à un REER) que pratiquement toutes les autres stratégies de planification fiscale disponibles aux retraités. De plus, il s’agit de l’une des rares stratégies de planification fiscale qui ne nécessitent aucun engagement de fonds de la part du contribuable et qui peuvent être mises en œuvre après la fin de l’année d’imposition, au moment du dépôt de la déclaration de revenus.
Décrit dans ces termes, le fractionnement du revenu de pension peut faire penser à ces escroqueries fiscales qui sont « trop belles pour être honnêtes ». Essentiellement, le fractionnement du revenu de pension offre aux résidents canadiens qui sont mariés (et dont le conjoint bénéficiaire est habituellement âgé de 65 ans ou plus) la possibilité d’effectuer entre eux une nouvelle répartition théorique, autorisée par le gouvernement, du revenu de pension privé sur leur déclaration de revenus annuelle et de bénéficier ainsi d’une facture fiscale familiale globale moins élevée.
Le fractionnement du revenu de pension, à l’instar de toutes les autres formes de fractionnement, est possible parce que le Canada a un système fiscal dit « progressif », selon lequel le taux d’imposition applicable est relevé à mesure que le revenu augmente. Pour l’année 2018, le taux d’imposition fédéral appliqué aux premiers 47 000 $ environ de revenu imposable est de 15 %, et de 20,5 % pour les 46 000 $ suivants dudit revenu. Ainsi, une personne qui a un revenu imposable de 90 000 $ paierait près de 15 900 $ environ d’impôt fédéral; or, si ces 90 000 $ étaient divisés en parts égales entre cette personne et son conjoint, chacun aurait 45 000 $ de revenu imposable et le total de la facture fiscale fédérale familiale s’élèverait à 13 500 $.
En vertu de la règle générale qui régit le fractionnement du revenu de pension, un contribuable qui reçoit un revenu de pension privé (quel qu’en soit le montant) pendant l’année est en droit d’en attribuer jusqu’à la moitié à son conjoint aux fins de l’impôt. Dans ce contexte, par « revenu de pension privé », on entend une pension reçue d’un ancien employeur et, lorsque le bénéficiaire du revenu est âgé de 65 ans ou plus, il s’agit des paiements d’une rente, d’un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) ou d’un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR). Les revenus de pensions provenant du gouvernement, tels que les prestations du Régime de pensions du Canada ou de la Sécurité de la vieillesse, ne sont pas admissibles au fractionnement du revenu de pension, quel que soit l’âge du bénéficiaire.
Les mécanismes de fractionnement du revenu de pension sont relativement simples. Il n'est pas nécessaire de transférer les fonds entre les conjoints ou de modifier le paiement actuel ou la réception des montants de pension admissibles, ni d'aviser l'administrateur de la pension. Les conjoints contribuables qui souhaitent fractionner leur revenu de pension admissible reçu par l’un ou par l’autre doivent chacun produire le formulaire T1032, Choix conjoint visant le fractionnement du revenu de pension pour 2018 avec leur déclaration de revenus annuelle. Il est possible de se procurer ce formulaire, qui n’est pas inclus dans la trousse de déclaration de revenus annuelle, sur le site Web de l’Agence du revenu du Canada à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/formulaires/t1032.html ou de le commander en composant le 1‑800‑959‑8281.
Le contribuable qui reçoit un revenu de pension privé et le conjoint avec lequel il fractionne ce revenu sont tenus de faire un choix conjoint au moyen du formulaire T1032 qu'ils doivent joindre à leur déclaration de revenus respective pour l'année 2018. Comme le fractionnement du revenu de pension a une incidence sur le revenu et donc sur l'obligation fiscale des deux conjoints, ces derniers doivent tous les deux approuver le fractionnement du revenu et remplir le formulaire. Si ce formulaire n'est produit que par l'un des conjoints, cela ne suffira pas. En plus du formulaire T1032, le conjoint qui est le bénéficiaire réel du revenu de pension à fractionner doit déduire de son revenu le montant du revenu de pension attribué à son conjoint. Cette déduction est inscrite à la ligne 210 de sa déclaration de revenus 2018. Inversement, le conjoint au profit duquel le montant du revenu de pension est fractionné doit ajouter ce montant à son revenu, à la ligne 116 de sa déclaration de revenus. Essentiellement, pour bénéficier du fractionnement du revenu de pension, il suffit que chaque conjoint remplisse un seul formulaire à soumettre à l’ARC et effectue une seule saisie sur sa déclaration de revenus 2018.
D'ici la fin du mois de février ou au début du mois de mars, les contribuables auront reçu (ou téléchargé) tous les feuillets de renseignements qui résument les revenus reçus des différentes sources au cours de l’année 2018. Les couples qui pourraient bénéficier de cette stratégie peuvent alors examiner ces feuillets de renseignements et déterminer la mesure dans laquelle ils peuvent alléger leur facture fiscale globale pour l’année au moyen d’un simple fractionnement de revenus judicieux.
Les personnes qui souhaitent obtenir des renseignements sur le fractionnement du revenu de pension autres que ceux qui figurent dans le Guide général d’impôt et de prestations de 2018 devraient consulter le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/fractionnement-revenu-pension.html, lequel fournit plus de détails.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Le taux des cotisations d’assurance-emploi de 2019 diminue et passe à 1,62 %.
Le taux des cotisations d’assurance-emploi de 2019 diminue et passe à 1,62 %.
Le maximum de la rémunération annuelle assurable est établi à 53 100 $. La cotisation maximale de l’employeur est donc de 860,22 $.
Comme pour les années précédentes, les cotisations de l’employeur représentent 1,4 fois la contribution de l’employé. La cotisation maximale de l’employeur pour 2019 est donc de 1 204,31 $.
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Le taux de cotisation au Régime de rentes du Québec pour les employés et les employeurs est de 5,55 % pour 2019, et le maximum des gains annuels ouvrant droit à pension est de 57 400 $. L’exemption de base est de 3 500 $.
Le taux de cotisation au Régime de rentes du Québec pour les employés et les employeurs est de 5,55 % pour 2019, et le maximum des gains annuels ouvrant droit à pension est de 57 400 $. L’exemption de base est de 3 500 $.
La cotisation maximale pour un employé pour l’année est de 2 991,45 $ et la contribution maximale de l’employeur est la même.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Le taux de cotisation au Régime de pension du Canada pour 2019 augmente à 5,10 % des gains annuels ouvrant droit à pension.
Le taux de cotisation au Régime de pension du Canada pour 2019 augmente à 5,10 % des gains annuels ouvrant droit à pension.
Le maximum des gains annuels ouvrant droit à pension sera de 57 400 $. L’exemption de base de 3 500 $ demeure inchangée.
Le montant maximal de cotisation de l’employé et de l’employeur au Régime pour 2019 sera de 2 748,90 $ chacun, et le montant maximal pour travailleur autonome sera de 5 497,80 $.
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Les montants en dollars sur lesquels les crédits d’impôt fédéraux non remboursables pour 2019 sont basés et le crédit d’impôt actuel admissible sont les suivants :
Les montants en dollars sur lesquels les crédits d’impôt fédéraux non remboursables pour 2019 sont basés et le crédit d’impôt actuel admissible sont les suivants :
Montant du crédit Crédit d’impôt
Montant personnel de base 12 069 1 810,35
Montant pour époux ou conjoint de fait 12 069 1 810,35
Montant pour personne à charge admissible 12 069 1 810,35
Montant basé sur l’âge 7 494 1 124,10
Seuil du revenu net pour érosion du crédit 37 790
Montant du crédit canadien pour emploi 1 222 183,30
Montant pour personnes handicapées 8 416 1 262,40
Crédit pour les frais d’adoption 16 255 2 438,25
Seuil du crédit d’impôt pour
frais médicaux 2 352
Supplément remboursable maximal
pour frais médicaux 1 248
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Le facteur d’indexation des taux et tranches d’imposition fédéraux est de 2,2 % pour 2018. Les taux et tranches d’imposition fédéraux suivants seront en vigueur pour les particuliers pour l’année d’imposition 2019 :
Le facteur d’indexation des taux et tranches d’imposition fédéraux est de 2,2 % pour 2018. Les taux et tranches d’imposition fédéraux suivants seront en vigueur pour les particuliers pour l’année d’imposition 2019 :
Niveau de revenu Taux d’imposition fédéral
12 069 $ à 47 630 $ 15,0 %
47 631 $ à 95 259 $ 20,5 %
95 260 $ à 147 667 $ 26,0 %
147 668 $ à 210 371 $ 29,0 %
Supérieur à 210 371 $ 33,0 %
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Chaque nouvelle année d’imposition comporte sa propre liste d’échéances d’envoi des déclarations et des paiements pour l’impôt sur le revenu, ainsi que certaines modifications à l’égard des stratégies de planification fiscale. Vous trouverez quelques-unes des dates et des modifications importantes de 2019 pour les contribuables énumérées ci-dessous.
Chaque nouvelle année d’imposition comporte sa propre liste d’échéances d’envoi des déclarations et des paiements pour l’impôt sur le revenu, ainsi que certaines modifications à l’égard des stratégies de planification fiscale. Vous trouverez quelques-unes des dates et des modifications importantes de 2019 pour les contribuables énumérées ci-dessous.
Augmentation de la limite des retenues de REER
La limite des cotisations à un REER pour l’année d’imposition 2018 (pour laquelle la date limite de contribution est fixée au vendredi 1er mars 2019) est de 26 230 $. Afin de pouvoir verser la cotisation maximale durant l’année en cours pour 2018, il sera nécessaire d’avoir gagné un revenu de 145 725 $ pour l’année d’imposition 2017.
La limite des cotisations à un REER pour l’année d’imposition 2019 est de 26 500 $. Afin de pouvoir verser la cotisation maximale durant l’année en cours pour 2019 (pour laquelle la date limite de contribution est fixée au lundi 2 mars 2020), il sera nécessaire d’avoir gagné un revenu de 147 225 $ pour l’année d’imposition 2018.
Augmentation de la limite de cotisation au CELI
Le plafond en dollars de la limite de cotisation au CELI est augmenté à 6 000 $ pour 2019. Le montant réel des cotisations d’un particulier comprend à la fois le plafond de l’année en cours et tout report de cotisation inutilisée ou montant cotisé de nouveau de l’année imposable précédente.
Les contribuables peuvent déterminer leur plafond de cotisation pour 2019 en composant le 1-800-959-8281, la ligne des demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers de l’Agence du revenu du Canada (ARC). Ceux qui se sont inscrits au service en ligne Mon dossier de l’ARC peuvent accéder à ces renseignements en ouvrant une session auprès de ce service.
Échéances pour les acomptes provisionnels d’impôt des particuliers de 2019
Des millions de contribuables paient leur impôt sur le revenu par versements trimestriels, qui sont exigibles le 15e jour de chacun des mois de mars, juin, septembre et décembre 2019, sauf lorsque cette date tombe une fin de semaine ou un jour férié.
Voici les dates d’échéance réelles pour les acomptes provisionnels d’impôt de 2019 :
Le vendredi 15 mars 2019
Le lundi 17 juin 2019
Le lundi 16 septembre 2019
Le lundi 16 décembre 2019
Seuil de récupération de revenu de la Sécurité de la vieillesse
Le niveau de revenu au-delà duquel les prestations de la Sécurité de la vieillesse (SV) sont récupérées est de 77 580 $ pour 2019.
Échéances pour la déclaration et le paiement de l’impôt des particuliers de 2019
La date limite du paiement de tous les impôts dus pour l’année d’imposition 2018 est le mardi 30 avril 2019 pour tous les particuliers, y compris les travailleurs autonomes.
Les particuliers (autres que les travailleurs autonomes et leur conjoint), doivent déposer une déclaration de revenus pour 2018 au plus tard le mardi 30 avril 2019.
Les travailleurs autonomes et leur conjoint doivent déposer une déclaration de revenus pour 2018 au plus tard le lundi 17 juin 2019.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Fédéral
Le taux d’imposition sur le revenu des petites entreprises connaîtra une baisse à compter du 1er janvier 2019, passant de 10 % à 9 %.
Fédéral
Le taux d’imposition sur le revenu des petites entreprises connaîtra une baisse à compter du 1er janvier 2019, passant de 10 % à 9 %.
Colombie-Britannique
La province présentera un impôt-santé des employeurs (masse salariale) qui entrera en vigueur le 1er janvier 2019.
Le crédit d’impôt provincial relatif aux études sera éliminé à partir de l’année d’imposition 2019.
Manitoba
À compter du 1er janvier 2019, la limite de revenu d’entreprise admissible à la déduction provinciale pour petite entreprise augmentera, passant de 450 000 $ à 500 000 $.
Le crédit d’impôt pour la construction de logements locatifs est éliminé à compter de 2019.
Île-du-Prince-Édouard
Le taux d’imposition sur le revenu des petites entreprises connaîtra une baisse pour les années d’imposition se terminant après le 31 décembre 2018, passant de 4 % à 3,5 %.
Le montant du crédit personnel de base est augmenté à 9 160 $.
Nouvelle-Écosse
La province présente un crédit d’impôt pour capital d’innovation à partir de 2019.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Chaque mois, des millions de Canadiens reçoivent des versements du gouvernement fédéral. Dans le cas des familles canadiennes avec enfants, ces versements incluent souvent l’allocation canadienne pour enfants (ACE) mensuelle.
Chaque mois, des millions de Canadiens reçoivent des versements du gouvernement fédéral. Dans le cas des familles canadiennes avec enfants, ces versements incluent souvent l’allocation canadienne pour enfants (ACE) mensuelle.
La période de prestation actuelle de l’ACE (2018‑2019) s’étend de juillet à juin. Le premier versement de cette prestation a donc été reçu par les familles canadiennes le 20 juillet dernier. Certains bénéficiaires ont reçu un montant différent de celui des mois précédents, alors que d’autres n’ont reçu aucun versement, contrairement aux mois précédents.
Deux raisons peuvent expliquer ces faits. Premièrement, le montant de l’ACE à verser est déterminé en fonction du revenu familial net. Pour la première moitié de l’année, le montant des versements est déterminé en fonction du revenu de l’avant-dernière année d’imposition. Ainsi, l’admissibilité et le montant de l’ACE pour la période de janvier à juin 2018 ont été déterminés selon le revenu familial net de l’année d’imposition 2016. Pour la période de juillet à décembre 2018, le montant des versements auxquels une famille a droit a plutôt été déterminé selon le revenu familial net de l’année d’imposition 2017.
Bien entendu, la seule façon pour le gouvernement fédéral de déterminer le revenu net d’une famille pour 2017 (et, par le fait même, son admissibilité à l’ACE) est de se référer aux déclarations de revenus produites pour cette année. Si aucune déclaration de revenus n’a encore été produite pour 2017, aucune prestation d’ACE n’aura été versée en juillet 2018. Les contribuables n’ayant pas encore produit leur déclaration pour l’année d’imposition 2017, mais qui estiment être admissibles à l’ACE, devraient donc produire cette déclaration le plus tôt possible. Après la production et le traitement de la déclaration, s’il est confirmé que la famille est admissible à l’ACE pour l’année de prestations 2018‑2019, les prestations seront versées de façon rétroactive à partir de juillet 2018.
Si le revenu familial net d’une famille a changé pour l’année d’imposition 2017 par rapport à celui de l’année 2016, et que cette famille recevait l’ACE durant la première moitié de 2018, le montant de l’ACE reçu en juillet 2018 était différent (à la hausse ou à la baisse, selon que le revenu ait augmenté ou diminué de 2016 à 2017) de celui reçu en juin.
Il existe une autre raison pour laquelle certaines familles peuvent voir un changement dans leurs versements d’ACE à compter de juillet 2018. En 2016, le gouvernement fédéral a annoncé que les prestations d’ACE seraient indexées à l’inflation à compter de juillet 2020. Or, cette date d’entrée en vigueur a été devancée à juillet 2018, ce qui fait en sorte que les prestations sont entièrement indexées conformément à l’Indice des prix à la consommation à compter de cette date.
Les contribuables qui veulent s’assurer qu’ils reçoivent le bon montant pour l’année de prestations 2018‑2019 peuvent consulter le site Web de l’ARC qui présente en détail le calcul de l’ACE au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/prestations-enfants-familles/allocation-canadienne-enfants-apercu/allocation-canadienne-enfants-comment-calculons-nous-votre-ace.html. Pour obtenir des explications concernant les prestations reçues, les contribuables peuvent appeler la ligne sans frais de demandes de renseignements sur les prestations de l’Agence au 1‑800‑387‑1194, du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
L’obtention du statut d’organisme de bienfaisance enregistré constitue une étape importante et un avantage considérable pour une organisation. Ce statut lui permet d’être exonérée d’impôt et d’émettre des reçus à des fins fiscales pour des dons qu’il reçoit, permettant ainsi aux donateurs de réclamer des crédits d’impôt fédéral et provincial en fonction du montant de leur don. Pour les organismes qui en bénéficient, la possibilité de remettre des reçus représente un avantage mesurable dans le cadre de collectes de fonds.
L’obtention du statut d’organisme de bienfaisance enregistré constitue une étape importante et un avantage considérable pour une organisation. Ce statut lui permet d’être exonérée d’impôt et d’émettre des reçus à des fins fiscales pour des dons qu’il reçoit, permettant ainsi aux donateurs de réclamer des crédits d’impôt fédéral et provincial en fonction du montant de leur don. Pour les organismes qui en bénéficient, la possibilité de remettre des reçus représente un avantage mesurable dans le cadre de collectes de fonds.
Un tel statut offre aussi aux organismes l’avantage, certes moins tangible, d’être perçus (à juste titre) comme des organismes de bienfaisance légitimes puisqu’ils ont été soumis à un examen de l’Agence du revenu du Canada (ARC) avant d’obtenir ce statut et qu’ils doivent respecter des exigences en matière de déclaration afin de le conserver.
En effet, pour obtenir et conserver le statut d’organisme de bienfaisance enregistré, une organisation doit satisfaire à plusieurs exigences. Plus précisément, comme mentionné sur le site Web de l’ARC, tout organisme agissant à titre d’organisme de bienfaisance enregistré doit être résident du Canada, être établi et exploité à des fins de bienfaisance et consacrer ses ressources (fonds, personnel et biens) à des activités de bienfaisance.
Pour satisfaire aux exigences à l’égard des « fins de bienfaisance » et des « activités de bienfaisance », un organisme doit généralement poursuivre au moins l’un des objectifs suivants : le soulagement de la pauvreté, l’avancement de l’éducation, l’avancement de la religion ou d’autres fins profitant à l'ensemble de la communauté (et que les tribunaux ont reconnues comme fins de bienfaisance).
Comme toujours, le diable est dans les détails. Dans ce cas-ci, les types d’activités que peuvent exercer les organismes aux fins de bienfaisance ont toujours fait l’objet de discussions et, bien souvent, de désaccords entre le secteur caritatif et l’ARC. De façon plus spécifique, un désaccord persiste à l’égard de la mesure dans laquelle les organismes de bienfaisance peuvent prendre part à des activités de nature politique (de façon non partisane). Bien que permises, ces activités politiques non partisanes sont soumises à des limites strictes en vertu de certaines dispositions de la Loi de l’impôt sur le revenu et des politiques de l’ARC à l’égard de ces dispositions. La Loi exige qu’un organisme de bienfaisance enregistré consacre « presque toutes » ses ressources à des activités de bienfaisance, mais prévoit que lorsqu’un organisme de bienfaisance consacre une partie de ses ressources à des activités politiques non partisanes et que ces activités sont « accessoires à ses activités de bienfaisance », les ressources consacrées à de telles activités sont considérées comme étant utilisées à des fins d’activités de bienfaisance. Selon sa politique administrative, l’ARC considère qu’un maximum de 10 % des ressources d’un organisme de bienfaisance enregistré devraient être consacrées à des activités politiques non partisanes ou, autrement dit, qu’au moins 90 % de ses ressources devraient être consacrées à des activités de bienfaisance autres que politiques. Toutefois, une récente décision de la Cour supérieure de l’Ontario a remis en cause la plupart des règles entourant les activités politiques non partisanes des organismes de bienfaisance.
La cause a débuté en 2016 lorsqu’un organisme de bienfaisance enregistré, Canada sans pauvreté, a contesté la politique administrative de l’ARC limitant à 10 % l’utilisation des ressources d’un organisme de bienfaisance pour des activités politiques liées à des fins de bienfaisance. L’argument principal derrière cette contestation était que l’organisme ne pouvait atteindre ses fins de bienfaisance sans s’impliquer dans des activités politiques et que les restrictions imposées par les politiques de l’ARC concernant ces activités constituaient une violation du droit à la liberté d’expression garanti par la Charte canadienne des droits et libertés.
La Cour a donné raison à l’organisme de bienfaisance ayant soulevé la question et a soutenu que la position de l’ARC selon laquelle un organisme de charité ne peut consacrer qu’un maximum de 10 % de ses ressources à des activités politiques non partisanes constitue une violation de la Charte canadienne des droits et libertés. De plus, elle a mentionné que la disposition complète de la Loi de l’impôt sur le revenu qui restreint les activités politiques non partisanes et l’expression politique d’un organisme de bienfaisance enregistré est contraire à la Charte et que rien ne justifie de telles restrictions.
La Cour a insisté sur le fait qu’il n’est pas question d’activités politiques partisanes qui, elles, demeurent interdites pour les organismes de bienfaisance enregistrés. Cependant, comme le prévoit maintenant la loi à la suite de la décision de la Cour en juillet 2016, les organismes de bienfaisance peuvent s’impliquer dans des activités politiques non partisanes sans tenir compte des limites ayant été imposées précédemment par la Loi de l’impôt sur le revenu et par les politiques administratives de l’ARC visant à faire appliquer cette Loi.
En raison des répercussions importantes qui pourraient découler de la décision de la Cour, il est fort probable que le gouvernement fédéral porte la décision en appel devant un tribunal supérieur dans le but de la faire annuler. Le processus d’appel d’une décision de la Cour peut prendre plusieurs mois, voire plus et, dans ce cas-ci, il sera suivi de près par de nombreux organismes de bienfaisance et travailleurs du secteur caritatif.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Vers la mi-août, des millions de Canadiens recevront par la poste une communication inattendue de l’Agence du revenu du Canada (ARC) présentant des renseignements avec lesquels les contribuables ne sont pas familiers. Cette communication, qui pourrait être mal accueillie, inclura un formulaire informant le destinataire que, selon l’ARC, il doit effectuer des versements d’acomptes provisionnels d’impôt sur le revenu le 15 septembre et le 15 décembre 2018. Les montants devant être payés à chacune de ces dates y seront indiqués.
Vers la mi-août, des millions de Canadiens recevront par la poste une communication inattendue de l’Agence du revenu du Canada (ARC) présentant des renseignements avec lesquels les contribuables ne sont pas familiers. Cette communication, qui pourrait être mal accueillie, inclura un formulaire informant le destinataire que, selon l’ARC, il doit effectuer des versements d’acomptes provisionnels d’impôt sur le revenu le 15 septembre et le 15 décembre 2018. Les montants devant être payés à chacune de ces dates y seront indiqués.
Personne n’apprécie particulièrement recevoir des communications inattendues des autorités fiscales, et une lettre à l’effet que le destinataire doit effectuer des versements d’impôt à l’ARC durant l’année (plutôt qu’au moment de produire une déclaration de revenus en avril prochain) peut laisser perplexe et sembler inquiétante. Il est juste de dire que la plupart des Canadiens ne sont pas familiers avec le paiement de l’impôt par acomptes provisionnels et se retrouvent ainsi quelque peu désemparés quant à la façon de procéder lorsqu’ils reçoivent pour la première fois un rappel d’acomptes provisionnels.
La raison pour laquelle le système de versements par acomptes provisionnels est méconnu de la plupart des Canadiens est que la majorité d’entre eux paient leurs impôts sur le revenu durant leur vie professionnelle par l’intermédiaire d’un système différent. Pour chaque employé canadien, l’impôt à payer est déduit de son salaire (« à la source ») avant même qu’il ne le reçoive, et ce montant d’impôt est remis à l’ARC par l’employeur, au nom de l’employé. Ces déductions et versements s’accumulent au nom de l’employé et sont déduits au moment de produire la déclaration de revenus de l’année en question. C’est un système efficace, mais également grandement invisible pour l’employé, qui fonctionne sans que celui-ci n’ait à intervenir. Lorsqu’une personne commence à recevoir un revenu provenant d’une autre source que l’emploi (par exemple, un nouveau revenu de travailleur autonome ou de retraité), il n’est pas étonnant qu’elle ne sache pas qu’il est maintenant de sa responsabilité d’établir une entente pour le paiement de l’impôt sur le revenu.
Histoire d’ajouter à la possible confusion, la plupart des employés qui prennent leur retraite sont habitués d’avoir une seule source de revenus. Or, à la retraite, plusieurs sources de revenus sont possibles, notamment les prestations du Régime de pensions du Canada ou de la Sécurité de la vieillesse et les versements mensuels d’un régime de pension agréé (RPA) d’employeur ou d’un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR). À moins que le particulier ne l’exige, aucun des payeurs de ces types de revenus ne prélèvera de montant d’impôt sur les paiements et ne le transmettra au gouvernement fédéral au nom du particulier.
Les règles fiscales canadiennes prévoient que lorsque le montant d’impôt dû déterminé lors de la production d’une déclaration de revenus par le contribuable est supérieur à 3 000 $ (1 800 $ pour les résidents du Québec) pour l’année courante (2018) et pour l’une des deux années précédentes (2016 et 2017), le contribuable pourrait devoir payer ses impôts sur le revenu par acomptes provisionnels.
La raison pour laquelle les premiers rappels d’acomptes provisionnels sont envoyés en août est en lien avec la période au cours de laquelle les Canadiens doivent produire leurs déclarations de revenus. Le montant d’impôt dû au moment de produire la déclaration de l’année précédente immédiate ne peut être connu avant que la déclaration de revenus de cette année n’ait été transmise et traitée. D’ici la fin juillet, l’ARC aura tous les renseignements nécessaires pour déterminer si un contribuable doit recevoir un premier rappel d’acomptes provisionnels pour l’année courante, puisque la date limite pour la production des déclarations de revenus est le 30 avril pour les particuliers et le 15 juin pour les travailleurs indépendants et leurs conjoints.
Les contribuables qui reçoivent ce rappel en août s’interrogeront peut-être sur le fait qu’il s’agit d’un rappel et non d’une demande de paiement. Cela s’explique par le fait qu’ils n’ont pas l’obligation légale d’effectuer des versements d’impôt par acomptes. En fait, trois options s’offrent aux contribuables qui reçoivent un rappel d’acomptes provisionnels.
Premièrement, le contribuable peut payer les montants indiqués dans le rappel avant les dates d’échéance du 15 septembre et du 15 décembre. En procédant de cette façon, il s’assure qu’il n’aura pas d’intérêt ou de pénalité à payer, et ce, même s’il doit payer un montant supplémentaire au moment de produire sa déclaration de revenus au printemps 2019. Si les acomptes provisionnels versés sont supérieurs au montant dû par le contribuable pour l’année d’imposition 2018, ce dernier recevra bien entendu un remboursement à la suite de la production de sa déclaration.
Deuxièmement, le contribuable peut effectuer les versements d’acomptes provisionnels selon le montant total d’impôt dû et payé pour l’année d’imposition 2017. Si le revenu du contribuable n’a pas changé en 2018 par rapport à 2017 et que les déductions et crédits auxquels il est admissible sont les mêmes, il est fort possible que le montant total d’impôt à payer soit le même pour 2018 ou qu’il soit légèrement inférieur à celui de l’année 2017 en raison de l’indexation des tranches de revenu et des montants des crédits d’impôt. Lorsque le montant d’impôt à payer pour l’année aura été déterminé, le contribuable devra payer un montant équivalant à 75 % du montant total au plus tard le 15 septembre et un montant équivalant au 25 % restant au plus tard le 15 décembre.
Troisièmement, le contribuable peut estimer le montant d’impôt qu’il devra payer pour l’année d’imposition 2018 et effectuer les versements selon cette estimation. Si le revenu d’un contribuable a diminué en 2018 par rapport à 2017, l’impôt à payer sera moins élevé, et cette option pourrait s’avérer avantageuse. Les contribuables qui veulent utiliser cette option peuvent obtenir les renseignements qui leur permettront d’évaluer les montants d’impôt à payer pour l’année courante (tranches de revenu et taux d’imposition fédéraux et provinciaux) sur le site Web de l’Agence du revenu du Canada au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/foire-questions-particuliers/taux-imposition-canadiens-particuliers-annee-courante-annees-passees.html#provincial. Comme dans le cas de la deuxième option de paiement par acomptes provisionnels, 75 % du montant total à payer pour l’année d’imposition 2018 doit être versé au plus tard le 15 septembre et le 25 % restant doit l’être au plus tard le 15 décembre de cette année.
Tout cela peut sembler lourd en termes de recherche et de calcul, surtout si l’on considère le fait que de nombreux Canadiens ne préparent pas leur déclaration de revenus eux-mêmes. Ainsi, ceux qui ne veulent pas avoir à effectuer des calculs fiscaux parfois complexes peuvent payer les montants indiqués dans le rappel et ainsi avoir l’assurance qu’ils n’auront aucun intérêt ni aucune pénalité à payer. De plus, si les montants d’acomptes provisionnels versés s’avéraient supérieurs au montant d’impôt dû, le montant payé en trop sera recouvré et remboursé à la suite de la production de la déclaration de revenus 2018 le printemps prochain.
Lorsqu’ils se seront faits à l’idée du système de versements d’acomptes provisionnels, la plupart des contribuables voudront savoir de quelle façon ces versements peuvent être effectués. Sans surprise, l’ARC offre aux contribuables de nombreuses options de paiement :
- Visa Débit
- Services bancaires en ligne
- Carte de débit
- Débit préautorisé (non applicable pour la TED)
- Carte de crédit
- À l’institution financière du contribuable en utilisant le formulaire INNS3, Pièce de versement d’acomptes provisionnels
Pour obtenir de plus amples renseignements sur les différentes méthodes de paiement des acomptes provisionnels, veuillez consulter le site Web de l’ARC au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/faire-paiements-particuliers/paiement-votre-impot-acomptes-provisionnels/comment-faire-vos-paiements-acomptes-provisionnels.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
De février à juillet 2018, l’Agence du revenu du Canada (ARC) a reçu et traité un peu plus de 28 millions de déclarations de revenus des particuliers produites pour l’année d’imposition 2017. L’ARC se fixe comme objectif de traiter chacune de ces déclarations et d’émettre un avis de cotisation dans un délai de deux à six semaines, selon la méthode de production.
De février à juillet 2018, l’Agence du revenu du Canada (ARC) a reçu et traité un peu plus de 28 millions de déclarations de revenus des particuliers produites pour l’année d’imposition 2017. L’ARC se fixe comme objectif de traiter chacune de ces déclarations et d’émettre un avis de cotisation dans un délai de deux à six semaines, selon la méthode de production.
Le traitement de ces déclarations et l’envoi de 28 millions d’avis de cotisation occupent la majorité du temps et des ressources disponibles de l’Agence durant la période de production s’étendant de février à juin. Toutefois, en raison du volume élevé de déclarations et des délais de traitement, l’ARC n’effectue pas (et ne pourrait effectuer) d’examen manuel des renseignements fournis dans une déclaration avant d’émettre un avis de cotisation. Les déclarations sont plutôt analysées par le système informatique de l’Agence, et un avis de cotisation est remis par la suite.
De plus, depuis plusieurs années, l’ARC encourage les contribuables à s’acquitter en ligne de leurs obligations en matière de déclaration, en utilisant l’un des services de transmission électronique de l’Agence. Cette année, près de 25 millions (ou 88 %) des déclarations ont été transmises électroniquement. La transmission électronique permet le traitement plus rapide des déclarations, et elle implique également l’élimination des documents papier. Le régime fiscal canadien a toujours été ce qu’on appelle un régime « d’autocotisation », dans lequel les contribuables déclarent les revenus gagnés et demandent les déductions et les crédits auxquels ils estiment être admissibles. Avant l’avènement de la transmission électronique, certaines méthodes permettaient à l’ARC de vérifier facilement les réclamations effectuées par les contribuables. Lorsque les déclarations étaient produites sur papier, les contribuables devaient habituellement joindre des reçus et d’autres documents pour justifier leurs réclamations, et ce, peu importe la nature de ces réclamations. Or, pour les déclarations produites électroniquement cette année, il n’existe aucune trace écrite. Ainsi, la possibilité de voir des contribuables produire de fausses déclarations (ou faire de simples erreurs de déclaration) à grande échelle est bien présente.
Pour réduire ce risque, l’ARC a mis en place un processus d’examen postcotisation par lequel elle demande aux contribuables de fournir des preuves justificatives pour les demandes de crédits ou de déductions présentées dans leur déclaration transmise au printemps. Ce processus est en cours pour les déclarations de l’année d’imposition 2017.
Le processus d’examen postcotisation se divise en deux volets : le Programme de revue du traitement (qui débute en août) et le Programme de rapprochement. Comme son nom l’indique, le Programme de revue du traitement consiste en un examen des déductions et crédits demandés dans les déclarations, alors que le Programme de rapprochement consiste en une comparaison entre les renseignements fournis dans la déclaration d’un contribuable et les renseignements transmis à l’ARC par des tiers (par exemple, les feuillets T4 produits par des employeurs ou les feuillets T5 produits par des banques ou d’autres institutions financières).
Pour le contribuable, le fait d’être sélectionné dans le cadre de l’un ou l’autre de ces programmes signifie qu’il pourrait recevoir une correspondance imprévue de l’ARC. Recevoir une telle correspondance de la part des autorités fiscales déstabilisera presque assurément le destinataire, même si rien ne laisse soupçonner quelque chose d’anormal. Toutefois, environ 3 millions de Canadiens vivront cette expérience au cours de l’été et de l’automne.
Un contribuable dont la déclaration est sélectionnée dans le cadre du Programme de revue du traitement devra fournir des preuves concernant les déductions ou les crédits réclamés dans sa déclaration – habituellement des reçus ou d’autres documents de ce type. Dans le cadre du Programme de rapprochement, l’ARC comparera les renseignements reçus de différentes sources. Elle vérifiera, par exemple, si le montant du revenu d’emploi déclaré par un contribuable correspond à celui inscrit sur le feuillet T4 produit par son employeur. Si les montants correspondent, aucune mesure supplémentaire de la part de l’ARC n’est nécessaire. Toutefois, si les montants diffèrent, il est probable que l’ARC communique avec le contribuable pour obtenir des explications concernant cette divergence.
Bien entendu, la plupart des contribuables se soucient peu de connaître le nom du programme dans le cadre duquel l’ARC communique avec eux. Ils veulent plutôt savoir pourquoi leur déclaration a été sélectionnée pour un examen. De nombreux contribuables présument qu’il y a un problème avec leur déclaration ou que la lettre de l’ARC marque le début d’un processus de vérification, mais ce n’est pas nécessairement le cas. L’ARC sélectionne des déclarations pour un examen postcotisation pour plusieurs raisons. Dans le cadre du Programme de rapprochement, si un contribuable a produit une déclaration contenant des renseignements qui diffèrent des renseignements équivalents produits, par exemple, par son employeur, il est fort possible que l’ARC effectue un suivi pour connaître les raisons de cette divergence. De plus, au fil des ans, l’ARC a ciblé certains aspects à l’égard desquels les contribuables sont plus susceptibles de commettre des erreurs en raison de la complexité des lois fiscales canadiennes. Par conséquent, les probabilités qu’une déclaration soit sélectionnée pour un examen sont plus élevées si elle comprend des réclamations concernant ces aspects (p. ex. : frais médicaux, paiements de pension alimentaire ou frais juridiques). L’Agence pourrait également porter une attention particulière à une déclaration dans laquelle des déductions ou des crédits réclamés par un contribuable sont très différents ou plus élevés que ceux qu’il a réclamés dans de précédentes déclarations. Aussi, si la déclaration d’un particulier a fait l’objet d’un examen dans les années précédentes et, plus particulièrement, si un redressement s’est avéré nécessaire à la suite de cet examen, il y a plus de chances que des examens subséquents soient effectués. Enfin, plusieurs déclarations sont sélectionnées pour un examen postcotisation par un simple processus de sélection aléatoire.
Peu importe les raisons du suivi, le processus demeure le même. Les contribuables dont la déclaration a été sélectionnée pour un examen recevront une lettre de l’ARC précisant la déduction ou le crédit pour lequel des pièces justificatives sont nécessaires ou encore le montant du revenu ou de la déduction qui ne semble pas concorder. Le contribuable disposera alors d’un délai raisonnable – habituellement de quelques semaines à partir de la date indiquée sur la lettre – pour répondre à la demande de l’ARC. Il devra le faire par écrit et joindre, au besoin, les reçus et autres documents demandés par l’ARC. Toute correspondance provenant de l’ARC concernant les programmes d’examen inclut un numéro de référence qui se trouve habituellement dans le coin supérieur droit de la lettre de l’ARC. Ce numéro doit toujours être indiqué dans les réponses transmises à l’ARC, car il permet à l’Agence de retracer rapidement une demande. Il est également important de rappeler qu’il est de la responsabilité du contribuable de fournir des preuves, lorsque demandé, pour toute réclamation présentée dans une déclaration. Si un contribuable ne répond pas à la demande de l’ARC et ne fournit pas de telles preuves, l’Agence estimera que la vérification ou la preuve demandée n’existe pas et réévaluera la demande en conséquence.
Les contribuables inscrits au service en ligne Mon dossier de l’ARC (ou dont le représentant est inscrit au service en ligne équivalent, Représenter un client) peuvent soumettre électroniquement les documents requis. Pour obtenir de plus amples renseignements sur la façon de procéder, veuillez consulter le site Web de l’ARC au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/examen-votre-declaration-revenus-arc/soumission-electronique-documents-revue-traitement.html.
Peu importe la façon dont les documents requis sont transmis, il est possible que l’ARC fasse parvenir une lettre de suivi au contribuable ou qu’elle communique avec lui par téléphone afin d’obtenir des renseignements supplémentaires.
Prudence : comme la plupart des Canadiens le savent maintenant, une fraude fiscale perdure. Des individus prétendant être à l’emploi de l’ARC communiquent avec des contribuables par téléphone. Les méthodes des auteurs de cette fraude sont devenues de plus en plus sophistiquées au cours des récentes années. Les fraudeurs disent généralement au contribuable qu’il doit un montant d’impôt supplémentaire à la lumière d’un examen de sa déclaration. Ils insistent pour qu’il paie sur-le-champ, par transfert électronique de fonds ou par carte de crédit prépayée. Ils mentionnent ou sous-entendent que si le paiement n’est pas effectué immédiatement de l’une de ces façons, le contribuable sera arrêté et emprisonné ou, dans le cas d’un immigrant arrivé récemment au pays, qu’il sera immédiatement expulsé.
Les contribuables doivent savoir que le paiement des impôts n’est jamais demandé de cette façon ou par aucune de ces méthodes, et que la menace d’emprisonnement ou d’expulsion immédiate est tout simplement absurde. Bien que l’ARC communique avec des contribuables par téléphone, tout représentant de l’Agence aura en main le numéro de référence apparaissant dans la lettre initiale de l’ARC et sera en mesure de le fournir au contribuable pour confirmer l’authenticité de l’appel. Si la personne qui appelle ne peut fournir ce numéro, ce n’est pas un appel de l’ARC. De plus, il est à noter que l’ARC ne communique pas avec des contribuables concernant des sujets fiscaux confidentiels par courriel. Le seul courriel légitime qu’un contribuable peut recevoir de l’ARC est celui l’informant qu’il a reçu un nouveau message dans son compte en ligne sur le site Web de l’ARC, et seuls les contribuables qui se sont inscrits au service Mon dossier de l’ARC reçoivent ces courriels. Tout autre type de courriel provenant soi-disant de l’ARC est frauduleux et devrait être supprimé sans être ouvert.
Peu importe la raison pour laquelle une déclaration a été sélectionnée pour le processus d’examen postcotisation par l’ARC, une chose est sûre : une réponse rapide à la demande de l’ARC, incluant les renseignements et les documents requis, permettra, dans la grande majorité des cas, d’accélérer le traitement et de favoriser une conclusion rapide, à la satisfaction de l’Agence et du contribuable. Pour aider les contribuables à comprendre le processus et à répondre aux demandes de l’Agence, l’ARC a récemment publié des conseils fiscaux résumant le processus d’examen des déclarations au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/nouvelles/salle-presse/conseils-fiscaux/conseils-fiscaux-2018/declaration-revenus-examen.html. De plus amples renseignements concernant le processus d’examen des déclarations sont également disponibles sur le site Web de l’ARC au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/examen-votre-declaration-revenus-arc.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Le début de l’année civile marque également le début de l’année d’imposition des particuliers et par conséquent, il est prévu que la plupart des modifications concernant l’impôt entrent en vigueur à compter du 1er janvier de chaque année. Toutefois, les budgets fédéral et provinciaux sont connus à la fin de l’hiver et du printemps, et peuvent inclure des annonces de modifications concernant l’impôt qui entreront en vigueur plus tard dans l’année (le plus souvent, mais pas toujours, le 1er juillet, qui marque la mi-année d’imposition). De plus, si un changement de taux d’imposition, de crédit d’impôt ou de tranche de revenu annoncé dans les budgets entre en vigueur au début de l’année d’imposition et de l’année civile, on remarquera tout d’abord ce changement lorsque les retenues sur les salaires seront rajustées à partir du mois de juillet.
Le début de l’année civile marque également le début de l’année d’imposition des particuliers et par conséquent, il est prévu que la plupart des modifications concernant l’impôt entrent en vigueur à compter du 1er janvier de chaque année. Toutefois, les budgets fédéral et provinciaux sont connus à la fin de l’hiver et du printemps, et peuvent inclure des annonces de modifications concernant l’impôt qui entreront en vigueur plus tard dans l’année (le plus souvent, mais pas toujours, le 1er juillet, qui marque la mi-année d’imposition). De plus, si un changement de taux d’imposition, de crédit d’impôt ou de tranche de revenu annoncé dans les budgets entre en vigueur au début de l’année d’imposition et de l’année civile, on remarquera tout d’abord ce changement lorsque les retenues sur les salaires seront rajustées à partir du mois de juillet.
Vous trouverez ci-dessous la liste des modifications importantes concernant l’impôt fédéral et provincial dont l’entrée en vigueur est actuellement prévue au cours du restant de l’année d’imposition 2018.
Fédéral
Indexation des prestations fiscales pour enfants
Dans son budget de 2016, le gouvernement fédéral a remplacé la Prestation fiscale canadienne pour enfant par l’Allocation canadienne pour enfants. Ce nouveau programme procure aux familles canadiennes à revenu moyen ou faible une prestation mensuelle non imposable, dont le montant dépend de la taille et du revenu de la famille.
Lorsque l’Allocation canadienne pour enfants a été introduite, l’une des conditions du programme était l’indexation des prestations payables, qui devait débuter en juillet 2020. Toutefois, à l’automne 2017, le gouvernement fédéral a annoncé que cette indexation serait avancée, de sorte que toutes les prestations de l’Allocation canadienne pour enfants soient indexées sur les changements qui se produisent dans l’indice des prix à la consommation, à compter du mois de juillet 2018.
L’indexation des prestations de l’Allocation canadienne pour enfants entrera en vigueur en juillet, et les bénéficiaires de ces prestations n’ont aucune mesure à prendre.
Colombie-Britannique
Prolongation du crédit d’impôt pour les produits multimédias interactifs numériques
Le crédit d’impôt pour les produits multimédias interactifs numériques en vigueur en C.-B., qui devait expirer à la fin du mois d’août 2018, a été prolongé pour une période de cinq ans et sera offert jusqu’au 31 août 2023.
Manitoba
Taxe sur les émissions carboniques en vigueur à compter du 1er septembre
La taxe sur les émissions carboniques du Manitoba imposera une taxe de 25 $ par tonne d’émissions de gaz à effet de serre à compter du 1er septembre 2018 et s’appliquera aux produits combustibles gazeux, liquides et solides destinés à la combustion dans la province.
Prolongation du programme de crédit d’impôt pour les entreprises
L’expiration du crédit d’impôt pour l’édition au Manitoba et du crédit d’impôt du Manitoba pour l’impression d’œuvres des industries culturelles était prévue pour le 31 décembre 2018. Ces deux crédits ont été prolongés d’un an, jusqu’au 31 décembre 2019.
Ontario
Changements apportés aux taux et aux tranches d’imposition des particuliers
Auparavant, l’Ontario était l’une des deux provinces canadiennes à imposer une surtaxe sur l’impôt sur le revenu des particuliers. Toutefois, il a été annoncé dans le budget de cette année que la surtaxe serait éliminée et que les tranches et les taux d’imposition seraient rajustés pour compenser ce changement.
Bien que ce changement de la structure des taux soit en vigueur depuis le début de 2018, les modifications des retenues fiscales à la source reflèteront ce changement qui sera mis en œuvre au début du mois de juillet.
Île-du-Prince-Édouard
Changement apporté au montant personnel de base
Dans le budget de cette année, la province a annoncé que le crédit d’impôt intitulé montant personnel de base, qui peut être demandé par tous les résidents de l’Î.P.É., sera augmenté en deux étapes. La première étape de ce changement pour 2018 consistera en une augmentation de 8 160 $ à 8 660 $.
Bien que ce changement soit en vigueur depuis le début de l’année civile, il sera d’abord reflété dans les retenues à la source effectuées pour l’impôt sur le revenu provincial à compter du mois de juillet 2018.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Tout le monde devrait savoir que les phénomènes météorologiques violents deviennent de plus en plus courants. Et bien que le Canada soit connu pour ses hivers rigoureux, c’est généralement pendant le printemps et l’été que ces catastrophes liées aux conditions atmosphériques peuvent obliger les Canadiens à quitter leurs maisons (qui peut même être détruite) et bouleverser leurs vies pendant des jours, des semaines, voire des mois.
Tout le monde devrait savoir que les phénomènes météorologiques violents deviennent de plus en plus courants. Et bien que le Canada soit connu pour ses hivers rigoureux, c’est généralement pendant le printemps et l’été que ces catastrophes liées aux conditions atmosphériques peuvent obliger les Canadiens à quitter leurs maisons (qui peut même être détruite) et bouleverser leurs vies pendant des jours, des semaines, voire des mois.
Depuis ces dernières années, les inondations printanières sont relayées par les sécheresses estivales et les incendies forestiers et malheureusement, ces événements se produisent au moment de l’année où la plupart des particuliers doivent soumettre leurs déclarations de revenus et payer leurs impôts. La date limite pour soumettre les déclarations de revenus pour 2017 tombe le 30 avril 2018, qui est également la date limite du dernier paiement de tous les impôts dus par les particuliers pour 2017. De leur côté, les travailleurs autonomes et leurs conjoint(e)s avaient jusqu’au 15 juin 2018 pour soumettre leurs déclarations de revenus pour 2018. Enfin, les contribuables qui paient leur impôt sur le revenu par acompte provisionnel devaient eux aussi payer le deuxième acompte pour 2018 le 15 juin.
Pour toute personne se trouvant dans une situation financière précaire ou dont le bien-être physique est menacé, les obligations fiscales ne représentent pas, à juste titre, une priorité absolue. Bien que ces obligations fiscales ne puissent pas être évitées, l’administration fiscale peut s’assurer, et s’assurera, que ces personnes ne sont pas injustement pénalisées lorsqu’elles sont dans l’impossibilité, en raison de ces circonstances, de remplir ces obligations à temps.
Le Programme d’allègement pour les contribuables de l’Agence du revenu du Canada permet à l’ARC d’alléger le fardeau fiscal des contribuables dans de telles circonstances. Ce programme autorise le ministère à renoncer à appliquer ou à annuler tous les frais d’intérêt ou de pénalité qui pourraient être imposés au contribuable qui manque à ses obligations fiscales, si ce manquement est attribuable à des événements ou à des circonstances indépendantes de sa volonté. Bien que la plupart de ces demandes d’allègement résultent de catastrophes naturelles, l’allègement administratif peut également être accordé si le contribuable est confronté à de graves difficultés financières. Quelle que soit la raison de la demande, il est important de noter que seuls les intérêts et les pénalités peuvent faire l’objet d’un renoncement. Le ministère n’a pas le pouvoir, quelle que soit l’ampleur des difficultés, de renoncer au paiement de l’impôt réel qui est dû.
La plupart des demandes d’allègement portent généralement sur le renoncement à imposer des intérêts ou des pénalités liés à l’une ou à plusieurs déclarations de revenus ou à des paiements en retard par rapport à l’une ou à plusieurs de ces échéances. Ces demandes doivent respecter un processus spécifique. L’ARC émet un formulaire réglementaire – RC4288, Demande d’allègement pour les contribuables, accessible sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/formulaires/rc4288.html. Bien que l’utilisation de ce formulaire ne soit pas réglementaire – une lettre adressée à l’ARC est suffisante – l’utilisation du formulaire réglementaire permet de s’assurer que l’ARC reçoit tous les renseignements nécessaires pour prendre une décision sur la demande d’allègement. Pour chacune de ces demandes, ces renseignements comprennent notamment :
- le nom, l’adresse et le numéro de téléphone du contribuable;
- le numéro d’assurance sociale (NAS) et le numéro de compte du contribuable, le numéro de partenariat, le numéro de compte en fiducie, le numéro d’entreprise (NE) ou tout autre numéro d’identification attribué au contribuable par l’ARC;
- les années d’imposition ou exercices visés;
- les faits et les raisons justifiant que l’intérêt ou la pénalité étaient essentiellement causés par des facteurs hors du contrôle du contribuable;
- une explication des circonstances qui ont empêché le contribuable de s’acquitter de ses obligations fiscales;
- les faits et les raisons qui empêchent le paiement des pénalités ou des intérêts évalués ou imputés ou à évaluer ou à imputer;
- toute documentation pertinente;
- un historique complet des événements, y compris des mesures qui ont été prises, p. ex., les paiements et arrangements de paiement, et le moment où ces mesures ont été prises pour résoudre la non-conformité.
De plus, si des difficultés financières sont à l’origine de la demande d’allègement, le contribuable doit faire une divulgation complète des renseignements financiers, y compris les états des revenus et des dépenses. Pour effectuer la divulgation de renseignements financiers, l’ARC recommande aux contribuables d’utiliser le formulaire RC376, Demande d’allègement pour les contribuables – État des revenus et dépenses, actif et passif pour les particuliers. Ce formulaire est accessible sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/formulaires/rc376.html.
Toutes les demandes d’allègement doivent être envoyées à un centre fiscal ou à un bureau des services fiscaux, selon la province de résidence du contribuable. La liste des adresses de ces centres et de ces bureaux figure sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/a-propos-agence-revenu-canada-arc/plaintes-differends/presenter-votre-demande-1.html, et les mêmes renseignements sont inclus dans le formulaire RC4288. La demande ne peut pas être envoyée par courriel, car l’ARC ne communique aucun renseignement spécifique aux contribuables par courriel.
Chaque demande d’allègement est affectée à un représentant de l’ARC qui pourrait, au besoin, communiquer avec le contribuable pour obtenir des clarifications sur les renseignements fournis ou en demander d’autres. Quel que soit le cas, l’ARC déterminera si la demande d’allègement effectuée par le contribuable pour les intérêts ou les pénalités doit être approuvée en totalité ou en partie, ou refusée, en se basant sur les facteurs suivants :
- l’historique du contribuable concernant la conformité à ses obligations fiscales;
- le fait que le contribuable ait ou non laissé, en toute connaissance de cause, les arriérés se constituer, sur lesquels les intérêts se sont accumulés;
- le fait que le contribuable ait ou non fait preuve d’une certaine perspicacité dans la conduite de ses activités fiscales ou s’il y a eu ou non négligence et manque de diligence;
- le fait que le contribuable ait ou non réagi rapidement pour remédier à tout retard ou toute omission.
La décision sera communiquée au contribuable, avec les raisons de l’approbation, si celle-ci est seulement partielle ou si la demande est refusée. Parallèlement, le contribuable recevra l’information sur les options dont il dispose si l’ARC a pris une décision avec laquelle il est en désaccord.
Lorsqu’une catastrophe d’origine humaine ou naturelle se produit, les personnes qui habitent dans les endroits affectés sont évidemment les plus touchées, mais ce ne sont pas les seules. Au printemps, l’ARC a diffusé un communiqué de presse afin de rappeler au contribuable l’existence du Programme d’allègement pour les contribuables. Ce communiqué indiquait que les premiers intervenants qui fournissent de l’aide dans de telles circonstances peuvent également demander un allègement au titre de ce programme, si ce travail les a empêchés de s’acquitter de leurs obligations de déclaration de revenus ou de paiement. Ce communiqué de presse est accessible sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/nouvelles/2018/05/le-gouvernement-du-canada-offre-un-allegement-fiscal-aux-canadiens-affectes-par-les-inondations.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
La plupart des Canadiens, à juste titre, ne pensent à l’impôt uniquement lorsqu’ils ne peuvent pas y échapper, c’est-à-dire une ou deux fois par année. La première fois, bien entendu, c’est lorsque le moment est venu de faire la déclaration de revenus, à la fin du mois d’avril (ou à la mi-juin pour les travailleurs autonomes). Puis, certains contribuables, mais pas tous, pensent de nouveau aux impôts lorsque l’échéance de la cotisation au REER approche.
La plupart des Canadiens, à juste titre, ne pensent à l’impôt uniquement lorsqu’ils ne peuvent pas y échapper, c’est-à-dire une ou deux fois par année. La première fois, bien entendu, c’est lorsque le moment est venu de faire la déclaration de revenus, à la fin du mois d’avril (ou à la mi-juin pour les travailleurs autonomes). Puis, certains contribuables, mais pas tous, pensent de nouveau aux impôts lorsque l’échéance de la cotisation au REER approche.
Malheureusement, la plupart du temps, les contribuables qui préparent leur déclaration de revenus annuelle, ou qui en attendent les résultats de la part de quelqu’un qui la prépare à leur place, n’ont aucune idée de ce qui va en résulter. Tout le monde bien sûr espère recevoir un remboursement d’impôt élevé, ou tout au moins ne pas avoir à trop payer d’impôt. Mais le fait est que le montant du remboursement ou de l’impôt qui est dû et indiqué dans le bas de la page 4 de la déclaration de revenus ne devrait pas – et ne doit pas – être une surprise, et on n’a pas besoin d’être un spécialiste de la fiscalité pour savoir cela. Il suffit de suivre quelques étapes pendant l’année pour éliminer toute déception ou surprise désagréable au moment de faire sa déclaration de revenus – et pour cela, la mi-année est le moment opportun, pour plusieurs raisons.
D’ici la fin du mois de juin, tous les Canadiens devraient avoir fait leur déclaration de revenus pour l’année d’imposition précédente, et la plupart d’entre eux auront reçu l’Avis de cotisation qui résume leur situation fiscale pour cette année – revenus, déductions, crédits, et montant de l’impôt exigible. Notons aussi qu’au mois de juillet, les particuliers ont réglé la moitié du paiement de l’impôt sur le revenu pour l’année d’imposition en cours. En effet, les employés ont alors effectué six mois de paiement d’impôt sur le revenu pour l’année au moyen des retenues à la source sur leur chèque de paie, et les contribuables qui paient leur impôt sur le revenu par acomptes provisionnels ont déjà réglé deux des quatre acomptes provisionnels qui sont dus pendant l’année 2018. Enfin, le gouvernement fédéral et la plupart des provinces offrent des programmes de crédits d’impôt remboursables ou de prestations fiscales aux contribuables admissibles, et ces programmes sont généralement administrés au moyen de versements mensuels ou trimestriels aux bénéficiaires. Pour la plupart de ces programmes, l’année de prestations actuelle va du mois de juillet 2018 au mois de juin 2019.
Pour toutes ces raisons, le mois de juillet constitue le moment opportun pour évaluer sa situation fiscale, s’assurer que tout est en règle, et procéder à tous les rajustements fiscaux nécessaires afin d’éviter toute surprise fiscale désagréable au moment d’effectuer la déclaration de revenus pour 2018, au printemps prochain. À mesure que l’année civile passe, les occasions d’apporter un changement significatif à son année d’imposition en cours et à ses prestations diminuent.
La majorité des particuliers devraient suivre deux étapes de base lorsqu’ils font leur suivi fiscal de la mi-année. Tout d’abord, toutes les obligations de déclaration de revenus, si cela n’a pas été déjà fait, devraient être remplies. Ensuite, il est nécessaire de s’assurer que les obligations fiscales pour l’année d’imposition en cours sont en voie d’être remplies et si ce n’est pas le cas, de procéder à tous les rajustements requis.
Pour tous les contribuables, la date limite de la déclaration de revenus pour l’année 2017 est passée et toute déclaration non effectuée à ce jour est maintenant en retard. De nombreux contribuables savent qu’il est important de soumettre sa déclaration de revenus dans les délais afin d’éviter les pénalités de retard et les frais d’intérêt. Toutefois, la plupart ne se rendent pas compte que s’ils ne soumettent pas leur déclaration, même si aucun montant d’impôt n’est dû, ils ne pourront pas obtenir, au moins temporairement, les crédits d’impôt remboursables des gouvernements fédéral et provinciaux qui sont versés mensuellement ou trimestriellement aux contribuables admissibles.
L’admissibilité à plusieurs de ces crédits (le crédit de la TPS/TVH et l’Allocation canadienne pour enfants par exemple) est en partie basée sur le revenu du contribuable et bien entendu, ce revenu est déterminé à partir de sa déclaration de revenus annuelle. Le mois de juillet 2018 marque le début de l’année de prestations 2018-2019 pour ces crédits, et ces prestations payées pour cette année 2018-2019 sont basées sur le revenu du contribuable pour l’année 2017. Si un contribuable n’a pas soumis sa déclaration de revenus pour l’année 2017, le gouvernement fédéral ne peut pas déterminer s’il est admissible à de quelconques prestations ni, dans ce cas, le montant de ces prestations. En conséquence, tout paiement de telles prestations cessera à compter du mois de juillet 2018. Lorsque la déclaration a été soumise et évaluée, le paiement des crédits dus peut être effectué rétroactivement, mais il accusera un retard.
Lorsque la déclaration de revenus pour l’année 2017 a été soumise, et si un Avis de cotisation a été émis pour cette année-là par l’Agence du revenu du Canada et reçu par le contribuable, il est possible de passer à l’étape suivante. Dans le meilleur des cas, un faible montant d’impôt, voire aucun, sera dû au moment de la déclaration d’impôt et un faible montant, voire aucun, devra être remboursé. Bien que de nombreux contribuables perçoivent un gros montant de remboursement d’impôt comme de l’argent « qui leur tombe du ciel », en réalité, dans la plupart des cas, un tel montant signifie que le contribuable a trop payé d’impôt pendant l’année et a donc accordé un prêt sans intérêt au gouvernement. (Aucun intérêt n’est payé sur les excédents d’impôt payés par le contribuable avant la date de la soumission de la déclaration des revenus). Dans le cas inverse (un solde d’impôt important est dû à la date de la soumission de la déclaration des revenus), en général, le contribuable n’a pas assez payé d’impôt au moyen des retenues à la source ou d’acomptes provisionnels pendant l’année. Quel que soit le cas, c’est dans l’intérêt du contribuable de s’assurer que ce scénario ne se répète pas pour l’année 2018.
Pour cela, le contribuable doit estimer raisonnablement le montant d’impôt qu’il devra pour l’année 2018. La plupart des contribuables, notamment les employés, sauront d’ici la mi-année quel sera leur revenu total pour 2018. Les contribuables dont le revenu n’a pas trop changé de 2017 à 2018 peuvent avoir une bonne idée de ce que sera leur obligation fiscale pour 2018 en utilisant simplement le formulaire de déclaration des revenus de 2017 en vigueur dans leur province de résidence pour faire ce calcul – et en se basant, bien entendu, sur le revenu prévu pour 2018. (Lorsque ce montant de revenu est obtenu, il est important de ne pas oublier d’inclure, en plus du revenu d’emploi, tout autre revenu reçu – par exemple, les intérêts reçus ou le(s) retrait(s) d’un REER.) Éventuellement, un calcul effectué au moyen du formulaire de déclaration de revenu de 2017 outrepassera légèrement l’obligation fiscale du contribuable pour 2018, en raison de l’indexation des tranches d’imposition et des montants de crédits d’impôt. Ceux qui souhaitent procéder à un calcul plus précis trouveront les renseignements sur les tranches d’imposition et les montants de crédits d’impôt qui s’appliquent pour 2018 sur le site Web de l’Agence du revenu du Canada à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/foire-questions-particuliers/taux-imposition-canadiens-particuliers-annee-courante-annees-passees.html.
Lorsque l’obligation fiscale a été approximativement estimée pour 2018, il est nécessaire de déterminer si les paiements d’impôt sur le revenu qui ont été effectués jusqu’ici, par retenues à la source ou acomptes provisionnels, correspondent à ce montant estimé de l’obligation fiscale, en tenant compte du fait qu’à ce moment précis de l’année, près de la moitié des impôts pour 2018 devraient déjà être payés. Si ce n’est pas le cas, tout particulièrement s’il y a un moins-perçu d’impôts qui se traduira par un solde dû lors de la soumission de la déclaration de revenus pour 2018 au printemps prochain, le contribuable devra prendre les mesures nécessaires pour y remédier. Les employés peuvent prendre les dispositions nécessaires pour augmenter les impôts retenus à la source sur chaque chèque de paie afin de compenser le moins-perçu, et ceux qui paient par acomptes provisionnels peuvent augmenter le montant de ces acomptes en septembre ou en décembre pour combler l’écart.
Il est également possible, tout particulièrement si le contribuable effectue des dépenses qui entraînent une ou plusieurs déductions importantes du revenu pour 2018 (par exemple, pour les frais de garde d’enfant, les paiements de pension alimentaire ou les cotisations à un REER) de déterminer un trop-payé d’impôts. Les employés qui sont dans cette situation peuvent remplir un formulaire T1213 – Demande de réduction des retenues d’impôt à la source, accessible sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/formulaires/t1213.html et le soumettre à l’Agence. Sur ce formulaire, le contribuable indique les montants qui seront déduits sur la déclaration établie pour l’année et, lorsque l’ARC aura vérifié si ces dépenses déductibles ont été effectuées, elle autorisera l’employeur du contribuable à réduire le montant d’impôt qui est retenu à la source pour tenir compte de cette déduction. Pour les contribuables qui paient des acomptes provisionnels, le processus est plus simple – ils peuvent simplement rajuster le montant des paiements des acomptes effectués en septembre ou en décembre pour refléter leur obligation fiscale réelle pour 2018.
La plupart des contribuables dont la déclaration des revenus a été soumise et examinée ne sont pas enclins à se replonger dans les questions fiscales s’ils n’y sont pas contraints et forcés. Néanmoins, y consacrer quelques heures à la mi-année pour s’assurer que les paiements d’impôt pour l’année courante sont en règle peut permettre d’éviter une facture fiscale élevée au printemps prochain.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
À la fin du mois de juin, tous les contribuables qui sont des particuliers ont fait leur déclaration de revenus pour l’année 2017 et la plupart d’entre eux ont reçu l’Avis de cotisation indiquant les conclusions de l’Agence du revenu du Canada (ARC) sur leur revenu et leur situation fiscale pour l’année. Dans la plupart des cas, l’Avis de cotisation renferme des renseignements qui ne diffèrent pas beaucoup de ceux que le contribuable a fournis dans sa déclaration. S’ils diffèrent, et si le changement est au détriment du contribuable — le montant du revenu évalué est supérieur à celui qui a été déclaré par le contribuable ou bien, une déduction ou un crédit est refusé — le contribuable doit décider s’il souhaite contester la cotisation déterminée par l’ARC.
À la fin du mois de juin, tous les contribuables qui sont des particuliers ont fait leur déclaration de revenus pour l’année 2017 et la plupart d’entre eux ont reçu l’Avis de cotisation indiquant les conclusions de l’Agence du revenu du Canada (ARC) sur leur revenu et leur situation fiscale pour l’année. Dans la plupart des cas, l’Avis de cotisation renferme des renseignements qui ne diffèrent pas beaucoup de ceux que le contribuable a fournis dans sa déclaration. S’ils diffèrent, et si le changement est au détriment du contribuable — le montant du revenu évalué est supérieur à celui qui a été déclaré par le contribuable ou bien, une déduction ou un crédit est refusé — le contribuable doit décider s’il souhaite contester la cotisation déterminée par l’ARC.
La première étape devrait toujours consister à communiquer avec l’ARC pour déterminer, si l’Avis de cotisation ne l’indique pas clairement, où se situe l’écart et quelle en est la cause. Le moyen le plus rapide d’obtenir cette information est de composer le 1 800 959-8281, le numéro de la ligne de Demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers de l’ARC. Au moment de l’appel, vous devez avoir une copie de la déclaration de revenus ainsi que l’Avis de cotisation à portée de la main. Ces documents renfermeront tous les renseignements nécessaires pour répondre aux exigences de l’ARC relatives à la sécurité des renseignements et faciliteront également la description de la nature du problème (et toute explication de ce problème).
Toutefois, si les explications fournies ne satisfont pas le contribuable, si les montants en question sont élevés, ou si le contribuable est réellement persuadé que la cotisation indiquée par l’ARC est erronée, la prochaine étape à suivre consistera à soumettre un Avis d’opposition. Cela a pour effet de signaler officiellement à l’ARC que le contribuable conteste son obligation fiscale pour l’année d’imposition en question. Il est important de souligner que l’envoi d’un Avis d’opposition a également pour conséquence d’interrompre les efforts de recouvrement des montants que l’ARC estime dus pour l’année d’imposition contestée. (Cependant, s’il est déterminé que le contribuable est effectivement redevable du montant contesté, des intérêts se seront accumulés entre-temps.) Si le contribuable soumet un Avis d’opposition, les efforts de recouvrement de l’ARC sont suspendus pendant une période pouvant aller jusqu’à 90 jours après la date à laquelle la décision de l’ARC sur cette opposition a été envoyée au contribuable. Dans certains cas, toutefois, les efforts de recouvrement se poursuivent, intégralement ou partiellement. Les efforts de recouvrement de l’ARC ne sont pas reportés si les montants contestés sont ceux que le contribuable devait retenir et remettre à l’ARC, par exemple l’impôt sur le revenu de l’employé retenu à la source. De plus, l’ARC doit reporter la mesure de recouvrement de 50 % seulement du montant contesté, lorsque le différend porte sur un crédit d’impôt pour un don de bienfaisance ou une déduction rattachée à un abri fiscal.
Un délai d’une durée raisonnable s’applique à la soumission d’une opposition. Les particuliers doivent soumettre l’Avis d’opposition avant la fin la plus tardive de l’un des deux délais suivants : 90 jours après la date d’envoi de l’Avis de cotisation (indiquée en haut de la page 1), ou un an après la date de la déclaration de revenus visée par la contestation. Ainsi, pour les déclarations de revenus de l’année d’imposition 2017, l’échéance associée au délai d’un an (dont la fin est généralement, mais pas toujours, la plus tardive de ces deux délais) correspondrait à la date du 30 avril 2019 (ou du 15 juin 2019 pour les travailleurs autonomes et leurs conjoints). Comme c’est le cas pour la plupart des questions fiscales, il est vivement recommandé de ne pas attendre la dernière minute. Au minimum, s’il est en fin de compte déterminé que le contribuable est redevable de la totalité ou d’une partie des impôts calculés par l’ARC, les intérêts sur ces impôts se seront accumulés depuis la date à laquelle la déclaration de revenus était due à l’origine et, si la soumission de l’Avis d’opposition est reportée, il est fort possible que l’ARC ait déjà entrepris ses efforts de recouvrement. Probablement que si l’échéance est imminente, le contribuable devra soumettre un Avis d’opposition afin de préserver ses droits d’appel, même si les discussions avec l’ARC sont toujours en cours.
Les contribuables qui se sont inscrits à l’option des services en ligne de l’ARC Mon dossier peuvent soumettre leur Avis d’opposition en ligne à https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/services-electroniques/services-electroniques-particuliers/dossier-particuliers.html. Le contribuable fournit les renseignements sur la cotisation contestée et les raisons de la contestation, puis les soumet en cliquant sur le bouton Soumettre situé dans le bas de la page « Enregistrer mon avis de différend officiel – examen ».
Les contribuables qui contestent leur cotisation fiscale peuvent numériser et envoyer les documents d’appui relatifs à ce différend à l’ARC. Si l’ARC a demandé au contribuable de lui fournir des documents spécifiques, ce dernier aura reçu un numéro de dossier ou de référence qui est utilisé pour soumettre le(s) document(s). Si ce n’est pas le cas et si le contribuable n’a pas de numéro de dossier ou de référence, il peut toujours soumettre les documents en ligne. Quel que soit le cas, certaines exigences techniques doivent être respectées lors de la numérisation et de l’envoi des documents à l’ARC. Chaque fichier soumis doit porter un nom unique et être dans un des nombreux formats de fichiers – comme.doc,.pdf. et jpg. – que connaissent déjà la plupart des contribuables. De plus, la taille totale des documents soumis ne doit pas dépasser 150 Mo. Lorsque les documents ont été effectivement soumis, le contribuable reçoit un numéro de confirmation et un numéro de référence. Ce numéro de référence (ou celui qui a été précédemment fourni par l’ARC) peut être utilisé en tout temps pour soumettre d’autres documents.
Bien que la soumission d’un différend au moyen de l’option Mon dossier soit certainement plus rapide que l’envoi d’une copie papier de l’Avis d’opposition, certains contribuables ne souhaitent pas utiliser cette option. De manière plus précise, ceux qui ne sont pas déjà inscrits à Mon dossier pourraient ne pas être enclins à entreprendre le processus d’inscription pour soumettre simplement un Avis d’opposition. Les contribuables qui choisissent plutôt d’envoyer la copie papier d’un Avis d’opposition peuvent trouver la version la plus actuelle du formulaire standard T400A, Opposition de l’ARC (qui a été mis à jour et réémis au mois de juin 2018), sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/content/dam/cra-arc/formspubs/pbg/t400a/t400a-18f.pdf.
Les contribuables ne sont pas obligés d’utiliser le formulaire officiel Avis d’opposition de l’ARC – le contribuable peut utiliser n’importe quel moyen de communication pour indiquer clairement qu’il s’oppose à son Avis de cotisation. Toutefois, il n’y a aucune raison de ne pas utiliser le formulaire standard, car cela présente des avantages. Le recours à ce formulaire T400A indique en effet clairement à l’ARC qu’une opposition est officiellement déposée. Il permet de présenter les renseignements voulus sous un format connu de l’Agence et de s’assurer qu’aucune information requise n’est omise par mégarde. Il est également utile d’inclure un exemplaire de l’Avis de cotisation contesté. Les contribuables devraient aussi envisager d’obtenir le justificatif de leur dépôt et de l’heure du dépôt en envoyant le formulaire par un moyen qui permet de faire le suivi et d’obtenir cette preuve (p. ex., par courrier recommandé ou messager). L’ARC possède les deux centres d’arrivage des appels suivants :
Centre d’arrivage de l’Ouest Centre d’arrivage de l’Est
Bureau des services fiscaux de Vancouver Bureau des services fiscaux de Sudbury
9737, boulevard King George 1050, avenue Notre-Dame
B.P. 9070, Succursale principale Sudbury (ON) P3A 5C1
Surrey (C.-B.) V3T 5W6
Les contribuables dont le code postal commence par la lettre A ou P devraient envoyer leur opposition au Centre d’arrivage de l’Est et ceux dont le code postal commence par la lettre R ou Y devraient l’envoyer au Centre d’arrivage de l’Ouest.
Il est également possible de communiquer avec les Centres d’arrivage par téléphone ou par télécopieur aux numéros suivants.
Centre d’arrivage de l’Est
Demandes de renseignements du public – interurbains sans frais : 1 866 242-3161 (anglais), 1 866 276-0969 (français)
Demandes de renseignements du public – appels locaux : 705 671-0238 (anglais), 705 677-7764 (français)
Télécopieur : 1 866 443-4955, Local : 705 671-0388
Centre d’arrivage de l’Ouest
Demandes de renseignements du public : 1 800 959-5513
Télécopieur : 1 866 489-6832, Local : 604 587-2672
Tout suivi par téléphone ou télécopieur doit être effectué auprès du Centre auquel l’opposition a été envoyée.
Tôt ou tard (un minimum de quelques semaines étant le délai habituel), l’ARC répondra à l’opposition. Pour prendre sa décision, il est possible que l’Agence prenne contact avec le contribuable et tienne des discussions avec lui relativement aux points contestés. Dans un tel cas, l’Agence lui demandera peut-être de soumettre des arguments, par écrit ou lors d’une réunion, pour préciser sa position. Grâce à ces arguments et à ces réunions, il se pourrait que le contribuable et l’ARC puissent parvenir à s’entendre quant à l’obligation fiscale du contribuable. Quoi qu’il en soit, l’ARC confirmera son évaluation d’origine ou la modifiera. Si l’évaluation d’origine est modifiée, l’ARC émettra un avis de nouvelle cotisation précisant les changements apportés. Si le contribuable n’est toujours pas d’accord avec la position de l’ARC, l’étape suivante consiste à faire appel devant la Cour canadienne de l’impôt, et ce, dans les 90 jours qui suivent l’évaluation ou la réévaluation de l’ARC. Bien que dans un grand nombre de cas (généralement lorsque les montants contestés sont relativement faibles), les contribuables soient autorisés à se représenter eux-mêmes devant la Cour canadienne de l’impôt, il est généralement conseillé, à ce point, de consulter un avocat-fiscaliste avant de poursuivre ces démarches.
L’ARC publie également une brochure utile intitulée Régler votre différend : Vos droits d’opposition et d’appel selon la Loi de l’impôt sur le revenu dont la version la plus récente se trouve sur le site Web de l’ARC, à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/publications/p148.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Depuis plusieurs générations, l’atteinte de l’âge de 65 ans marquait le passage de la vie professionnelle à la retraite à taux plein et généralement, à la perception des prestations mensuelles de retraite de l’employé et de retraite sous régime gouvernemental. Ce n’est dorénavant plus le cas. L’âge auquel les Canadiens prennent leur retraite s’étale maintenant sur une décennie ou plus, et le départ à la retraite relève plutôt d’une transition graduelle que d’un événement unique.
Depuis plusieurs générations, l’atteinte de l’âge de 65 ans marquait le passage de la vie professionnelle à la retraite à taux plein et généralement, à la perception des prestations mensuelles de retraite de l’employé et de retraite sous régime gouvernemental. Ce n’est dorénavant plus le cas. L’âge auquel les Canadiens prennent leur retraite s’étale maintenant sur une décennie ou plus, et le départ à la retraite relève plutôt d’une transition graduelle que d’un événement unique.
De nos jours, les Canadiens choisissent de commencer à recevoir les prestations de retraite sous régime gouvernemental entre 60 et 70 ans. Les prestations du Régime de pensions du Canada peuvent débuter dès l’âge de 60 ans, et les contribuables peuvent commencer à recevoir les prestations de la Sécurité de la vieillesse à l’âge de 65 ans. Il est également possible de repousser la perception de ces deux prestations de retraite sous régime gouvernemental jusqu’à l’âge de 70 ans – mais pas plus tard.
De plus, le régime de pension d’employeur n’est plus considéré comme une source de revenu de retraite garanti pour la majorité des retraités. Il faut espérer que ces retraités ont économisé pour leur retraite en souscrivant à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER). Les personnes qui ont cotisé à de tels régimes doivent décaisser leur REER avant la fin de l’année au cours de laquelle ils atteignent l’âge de 71 ans. De plus, la décision que la personne prendra sur l’utilisation des fonds compris dans ce REER aura une incidence sur son revenu pour le restant de sa vie.
Bien que cette décision soit complexe, le contribuable qui doit décaisser un REER dispose en fait de plusieurs options – trois pour être précis. Ces options sont les suivantes :
- décaisser le REER et inclure tous les produits dans le revenu pour cette année-là;
- décaisser le REER et transférer tous les produits dans un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR);
- décaisser le REER et acheter une rente avec les produits.
Il n’est pas difficile de comprendre que la première option n’est pas conseillée. Décaisser le REER sans en transférer le solde dans un FERR ou acheter une rente signifie que chaque dollar compris dans le REER sera considéré comme un revenu imposable pour l’année. Dans la plupart des cas, cela entraîne la perte de près de la moitié des produits du REER au profit de l’impôt sur le revenu. Et bien que le montant restant puisse être investi, le revenu gagné sur tout placement sera imposable.
Il ne reste donc plus que deux options : un FERR ou une rente. De plus, comme c’est le cas dans la plupart des décisions fiscales ou de planification financière, la meilleure option sera basée sur la situation financière et familiale personnelle, la tolérance au risque, le coût de la vie et la disponibilité d’autres sources de revenus pour faire face à ce coût de la vie.
L’option de la rente a les avantages indéniables d’être simple et fiable. Pour un montant forfaitaire payé au contribuable, l’émetteur de la rente convient de payer au contribuable un certain montant d’argent, généralement une fois par mois, pour le restant de la vie du titulaire de la rente. Les rentes peuvent aussi être assorties d’une période de garantie, au cours de laquelle les paiements de la rente se poursuivent pendant une période de temps spécifiée (cinq ans, dix ans), même si le contribuable décède pendant cette période. Le montant du revenu mensuel qui peut être reçu dépend, bien évidemment, du montant souscrit, mais également du sexe du contribuable et tout particulièrement de son âge. Actuellement, le taux de rente actuel pour 100 000 $ payés par un contribuable âgé de 70 ans à l’émetteur de l’annuité va de 579 $ à 643 $ par mois pour un homme et de 515 $ à 572 $ pour une femme (le taux actuel est fixé par la société émettrice de la rente). Ces taux ne comprennent pas de période de garantie.
Pour les contribuables dont l’objectif principal est d’obtenir un flux de rentrées garanti pour le restant de leur vie sans avoir à assumer la responsabilité de prendre des décisions de placement ou de risque de placement, l’option de la rente peut être attrayante. Toutefois, certains de ses désavantages potentiels doivent être pris en compte. Tout d’abord, le choix d’une rente est irréversible. Lorsque le contribuable a signé le contrat de rente et transféré les fonds, il est lié à ce contrat pour le restant de sa vie, quel que soit le changement de circonstances qui pourrait faire que cette rente ne convienne plus. Ensuite, à moins que le contrat de rente n’inclue une période de garantie, il n’y a aucun moyen de savoir combien de paiements recevra le contribuable. S’il décède peu après que la rente ait été établie, il n’y aura aucun remboursement des montants investis – une fois que le transfert initial est effectué au moment de l’achat de la rente, tous les fonds transférés appartiennent à la société émettrice de la rente. De plus, la plupart des échéanciers de paiement des rentes ne sont pas indexés sur l’inflation – même s’il est possible d’obtenir une rente dont les paiements sont indexés, le fait de bénéficier de cette caractéristique abaissera substantiellement le montant versé mensuellement. Enfin, si le montant payé pour obtenir la rente constitue la majeure partie ou la totalité des actifs du contribuable, la souscription à un contrat de rente signifie que le contribuable ne laissera aucun bien à ses héritiers.
La deuxième option qui s’offre aux contribuables est de décaisser leur REER et d’en transférer tout le solde à un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR). Un FERR fonctionne en grande partie comme un REER, à deux exceptions majeures près. Premièrement, il n’est pas possible de cotiser à un FERR. Deuxièmement, le contribuable doit retirer un montant de son FERR (et payer l’impôt sur ce montant) chaque année. Le montant du retrait minimum est un pourcentage du solde existant basé sur l’âge du contribuable au début de l’année. Bien que le contribuable puisse retirer davantage au cours d’une année, ou effectuer des retraits d’un montant forfaitaire (et payer l’impôt sur ces retraits) il ne peut pas retirer moins que le montant minimum requis pour son groupe d’âges.
Si un contribuable a des économies placées dans un FERR, il peut investir ces fonds dans les mêmes instruments de placement que ceux qui étaient utilisés lorsque ces fonds étaient détenus dans un REER, et ces fonds peuvent continuer à croître sur une base exonérée d’impôt, comme les fonds placés dans un REER. Certes, la possibilité de continuer à détenir des placements qui peuvent croître sur une base exonérée d’impôt procure beaucoup de flexibilité au contribuable, outre un potentiel de croissance de la valeur, mais ces avantages ont un prix : le risque associé au placement. Comme c’est le cas avec tous les placements, la valeur des investissements dans un FERR peut augmenter – ou diminuer – et le contribuable assume tout le risque du placement. Lorsque les choses se déroulent selon le souhait de tout investisseur, le revenu du placement est gagné alors que le capital sous-jacent du contribuable est maintenu, mais bien entendu, le résultat n’est pas garanti.
Au décès du titulaire du FERR, tous les fonds restants dans le FERR peuvent être transférés, exonérés d’impôt, à son/sa conjoint(e). S’il n’y a pas de conjoint(e), les fonds restants dans le FERR seront considérés comme des revenus du titulaire du FERR au cours de l’année de son décès, et le solde après le paiement de l’impôt sera incorporé dans ses biens, aux fins de distribution à ses bénéficiaires.
Bien que la comparaison ci-dessus entre les FERR et les rentes se concentre sur les avantages et les inconvénients de chacun, il n’est pas nécessaire (et dans la plupart des cas, cela est déconseillé) de limiter les options à l’un ou l’autre choix. Il est possible d’atteindre, dans une certaine mesure, des objectifs qui pourraient sembler inconciliables : bénéficier de la sécurité d’un revenu pour le restant de sa vie et avoir la possibilité de faire croître le capital (et les biens). La combinaison des deux options – rente et FERR – maintenant ou dans le futur, peut contribuer grandement à l’atteinte de ces deux objectifs.
Pour chacun de nous, retraité ou non, toutes les dépenses sont une combinaison d’éléments obligatoires ou facultatifs. La première catégorie est pratiquement composée des dépenses engagées pour payer les impôts, le logement (location ou coût d’entretien d’une maison), la nourriture, les assurances et (tout particulièrement pour les Canadiens plus âgés), les frais médicaux remboursables. La seconde catégorie de dépenses facultatives comprend les dépenses pour les loisirs, les voyages et les passe-temps ou la satisfaction des centres d’intérêt. Une stratégie qui utilise une partie des économies placées dans un REER pour créer un flux de rentrées sûr tout au long de la vie afin de couvrir les coûts obligatoires peut éviter le souci d’épuiser ses ressources de son vivant, tandis que le solde des économies peut être investi dans un FERR en vue de le faire croître pour couvrir les dépenses obligatoires.
Un tel flux sûr de rentrées peut, bien sûr, être créé en achetant une rente. De plus, bien que la plupart des contribuables ne soient pas de cet avis, le Régime de pensions du Canada et la Sécurité de la vieillesse ont de nombreux attributs d’une rente, outre l’avantage d’être tous les deux indexés sur l’inflation. À l’âge de 71 ans, tous les contribuables qui sont admissibles au RPC et à la SV commenceront à recevoir ces prestations mensuelles. Par conséquent, lorsqu’ils doivent choisir le FERR ou la rente à cet âge-là, les contribuables devraient inclure dans leurs calculs la mesure dans laquelle les prestations de RPC et de SV paieront leurs frais de subsistance obligatoires.
À compter du mois de juin 2018, pour la plupart des Canadiens (tout particulièrement ceux qui ont vécu au Canada pendant 40 années après l’âge de 18 ans), le montant maximum de prestation de la SV est d’environ 590 $ par mois. Le montant des prestations du RPC que recevra le contribuable variera en fonction de ses antécédents professionnels, mais la prestation maximale actuelle qui peut être reçue à l’âge de 65 ans est de 1 050 $. (Si la perception de l’une ou l’autre de ces prestations est reportée après l’âge de 65 ans, ces montants augmentent). Par conséquent, un contribuable qui reçoit, à lui seul, les montants maximums des prestations du RPC et de la SV à l’âge de 65 ans percevra un revenu annuel qui s’établira juste au-dessous de 20 000 $ (soit un peu plus de 1 600 $ par mois). Pour un couple marié, bien entendu, le revenu annuel combiné du RPC et de la SV peut totaliser près de 40 000 $ par année, ou 3 200 $ par mois. Même si un revenu de 20 000 $ par année est insuffisant pour procurer une retraite confortable, les personnes qui prennent leur retraite en bonne santé financière – c’est-à-dire sans aucune dette – peuvent couvrir leurs frais de subsistance obligatoires. Autrement dit, la plupart des Canadiens qui doivent faire le choix entre une rente et un FERR disposent déjà d’une source de revenus effectivement garantie pour le restant de leur vie et indexée sur l’inflation. Les contribuables qui envisagent d’acheter une rente en vue de créer le flux d’entrées requis pour couvrir les dépenses obligatoires devraient d’abord déterminer le montant de ces dépenses qui peut déjà être couvert par la combinaison de ses prestations (et de celles de leur conjoint[e]) du RPC et de la SV. Le montant de toute rente achetée peut alors servir à couvrir le restant de ces dépenses.
Même si les options disponibles à un contribuable qui atteint l’âge de 71ans pour structurer son futur revenu de retraite sont relativement simples, ça n’est pas le cas des nombreux facteurs dont il faut tenir compte pour les évaluer et prendre la décision. C’est pour cela que consulter un conseiller financier indépendant sur la bonne combinaison de ces choix et placements n’est pas seulement une bonne idée, mais une nécessité.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
De nombreux Canadiens sont convaincus qu’au printemps, lorsque les températures remontent, le prix du carburant augmente également. Que ce soit le cas tous les ans ou non, cette année, les statistiques vont assurément dans ce sens. À la mi-mai, Statistique Canada a publié son indice des prix à la consommation mensuel, lequel montre que les prix de l’essence ont augmenté de 14,2 %. À la troisième semaine de mai, le prix du litre d’essence au Canada allait de 125,2 cents (au Manitoba) à 148,5 cents (en Colombie-Britannique). Le 23 mai, le prix moyen au Canada s’établissait à 135,2 cents le litre, soit une hausse de plus de 25 cents le litre par rapport à la moyenne de l’année dernière à cette date.
De nombreux Canadiens sont convaincus qu’au printemps, lorsque les températures remontent, le prix du carburant augmente également. Que ce soit le cas tous les ans ou non, cette année, les statistiques vont assurément dans ce sens. À la mi-mai, Statistique Canada a publié son indice des prix à la consommation mensuel, lequel montre que les prix de l’essence ont augmenté de 14,2 %. À la troisième semaine de mai, le prix du litre d’essence au Canada allait de 125,2 cents (au Manitoba) à 148,5 cents (en Colombie-Britannique). Le 23 mai, le prix moyen au Canada s’établissait à 135,2 cents le litre, soit une hausse de plus de 25 cents le litre par rapport à la moyenne de l’année dernière à cette date.
Bien que dans certains cas, les Canadiens puissent réduire l’incidence de la hausse du prix de l’essence en réduisant les déplacements qu’il effectuent avec leur véhicule, en réalité, pour la plupart d’entre nous, il est impossible d’éviter de conduire quotidiennement une automobile, et l’essence représente donc une dépense obligatoire. Cela est tout particulièrement vrai pour ceux qui doivent conduire tous les jours pour se rendre à leur travail et, de plus en plus, ce trajet est de plus en plus long, car les particuliers et les familles déménagent de plus en plus loin de leur lieu de travail pour trouver un logement à prix abordable. Enfin, pour de nombreux Canadiens qui vivent dans un endroit non desservi par les transports publics ou pour lesquels le moyen de transport public disponible ne constitue pas une option quotidienne pratique, l’automobile reste leur seule option.
Malheureusement, pour la plupart des contribuables, aucun allègement n’est offert par notre système fiscal pour atténuer les frais de conduite entre leur domicile et leur lieu de travail et vice versa, car ces frais de conduite, qu’ils soient ou non liés au travail, sont considérés comme des dépenses personnelles pour lesquelles aucune déduction ni aucun crédit ne peuvent être demandés, quelle que soit l’importance de leur coût. Ceci étant dit, dans certaines circonstances (plutôt rares), les employés peuvent demander une déduction des frais de déplacement liés à leur travail.
C’est le cas lorsqu’un employé doit, en vertu de son contrat de travail, utiliser son véhicule personnel pour les déplacements liés à son travail. Par exemple, un employé peut, dans le cadre de son travail, être obligé de se rendre sur les lieux de ses clients pour des besoins de réunions ou autres activités professionnelles et pour cela, devoir utiliser son propre véhicule. Si l’employeur peut certifier, dans le formulaire T2200, que l’employé est normalement tenu de travailler en dehors de son lieu de travail ou à divers endroits, qu’il doit payer ses frais pour ces déplacements effectués avec son propre véhicule à moteur, et que l’employeur ne lui accorde aucune indemnité non imposable pour de telles dépenses, l’employé peut alors déduire les frais engagés pour ces déplacements professionnels. Les frais déductibles comprennent :
- le carburant (essence, propane, huile);
- les frais d’entretien et de réparation;
- les primes d’assurance;
- les droits d’immatriculation et les permis;
- les intérêts payés sur un emprunt pour acheter le véhicule;
- les frais de location admissibles du véhicule;
- l’amortissement, sous forme de déduction pour amortissement.
Dans la plupart des cas, le contribuable utilisera le même véhicule pour ses déplacements personnels et professionnels. Si c’est le cas, seule la partie des frais engagés pour les déplacements professionnels en automobile peut être déduite et l’employé doit conserver un registre du total des kilomètres parcourus et des kilomètres parcourus pour des raisons professionnelles. De plus, bien évidemment, les reçus doivent être conservés pour documenter toutes les dépenses engagées et pour lesquelles une déduction est demandée.
Bien qu’aucune limite (autre que la limite générale du caractère raisonnable) ne soit appliquée au montant des frais qui peuvent être déduits dans les quatre premières catégories de frais citées ci-dessus, des limites et des restrictions s’appliquent aux déductions autorisées pour les intérêts, les frais de location admissibles et les demandes d’amortissement. Les règles qui régissent ces demandes, le traitement fiscal des allocations pour frais de véhicule à moteur des employés, et les déductions autorisées pour l’utilisation de véhicule liée à l’emploi sont généralement décrites sur le site Web de l’Agence du revenu du Canada à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/declaration-revenus/remplir-declaration-revenus/deductions-credits-depenses/ligne-229-autres-depenses-emploi/employes-salaries/frais-vehicule-a-moteur-admissibles.html.
Dans les grands centres urbains et les villes et banlieues à proximité qui sont desservies par les moyens de transport interurbains, de nombreux navetteurs utilisent ces moyens de transport afin d’éviter le stress lié à la conduite pour se rendre au travail aux heures de pointe, ainsi que les frais associés. Il fut un temps où ces navetteurs pouvaient demander un crédit fiscal pour atténuer les coûts de ces moyens de transport. Malheureusement, le crédit fiscal accordé par le gouvernement fédéral pour les transports publics a été éliminé en 2017, et n’a donc pu être demandé que pour les coûts engagés avant le 1er juillet 2017. Il n’a pas été possible de reporter le crédit et de le demander au cours de l’année d’imposition suivante, et la dernière demande de crédit fiscal pour frais de transports publics ne pouvait donc être effectuée que sur la déclaration de revenus annuelle de 2017.
Aucun montant d’allègement fiscal ne va rendre la conduite bon marché, tout particulièrement pour un long trajet quotidien. Cela étant dit, rechercher et demander toutes les déductions et tous les crédits fiscaux offerts en vertu de nos règlements fiscaux peut au moins alléger le fardeau de ces frais.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
À la mi-mai 2018, l’Agence du revenu du Canada avait traité plus de 26 millions de déclarations de revenus individuelles pour l’année d’imposition 2017. Plus de 14 millions de ces déclarations ont généré un remboursement au contribuable, et près de 5,5 millions de déclarations présentées et traitées ont exigé le paiement d’un solde d’impôt par le contribuable. Enfin, près de 4,4 millions de déclarations étaient des déclarations portant la mention « néant » – c’est-à-dire des déclarations pour lesquelles aucun impôt n’est dû et aucun remboursement n’est demandé, mais que le contribuable remplit afin de fournir les renseignements sur son revenu qui seront utilisés pour déterminer son admissibilité aux paiements de crédits d’impôt (comme l’Allocation canadienne pour enfants ou le crédit pour TVH).
À la mi-mai 2018, l’Agence du revenu du Canada avait traité plus de 26 millions de déclarations de revenus individuelles pour l’année d’imposition 2017. Plus de 14 millions de ces déclarations ont généré un remboursement au contribuable, et près de 5,5 millions de déclarations présentées et traitées ont exigé le paiement d’un solde d’impôt par le contribuable. Enfin, près de 4,4 millions de déclarations étaient des déclarations portant la mention « néant » – c’est-à-dire des déclarations pour lesquelles aucun impôt n’est dû et aucun remboursement n’est demandé, mais que le contribuable remplit afin de fournir les renseignements sur son revenu qui seront utilisés pour déterminer son admissibilité aux paiements de crédits d’impôt (comme l’Allocation canadienne pour enfants ou le crédit pour TVH).
Quels que soient leurs résultats, toutes les déclarations traitées par l’ARC ont une caractéristique en commun – elles entraînent l’émission d’un Avis de cotisation par l’ARC, qui indique le revenu du contribuable, les déductions et les crédits auxquels il a droit, son montant d’impôt pour l’année d’imposition 2017 et le montant du remboursement qu’il recevra ou du solde qu’il doit. Le montant de tout remboursement ou de tout impôt exigible figurera dans une boîte au bas de la page 1, sous le titre « En résumé ». À la page 2 de l’Avis de cotisation, l’ARC dresse la liste des chiffres les plus importants résultant de son évaluation, notamment le revenu total du contribuable, son revenu net, son revenu imposable, le total des crédits d’impôt fédéral et provincial non remboursables, le total de l’impôt exigible sur le revenu, le total de l’impôt retenu à la source et le montant de tout remboursement ou de tout solde dû. La page 2 comprend également une explication de tous les changements apportés par l’ARC à la déclaration de revenus pendant le processus d’évaluation et fournit des renseignements sur les crédits inutilisés (comme les crédits pour frais de scolarité et les crédits pour études) que le contribuable a acquis et qu’il peut reporter et demander dans les années à venir. À la page 3 de l’Avis de cotisation, le contribuable trouvera des renseignements sur le total des cotisations disponibles au titre du REER (soit le maximum déductible au titre du REER) pour 2018 et enfin, la page 4 indique comment communiquer avec l’ARC pour poser des questions sur l’information fournie sur l’Avis de cotisation, et sur la façon de modifier la déclaration de revenus ou de contester l’évaluation de l’ARC de l’obligation fiscale du contribuable.
Dans la plupart des cas, les renseignements contenus dans l’Avis de cotisation sont les mêmes que ceux fournis par le contribuable dans sa déclaration, avec peut-être quelques corrections de calcul apportées par l’ARC. Dans de rares cas, les renseignements contenus dans l’Avis de cotisation diffèrent de ceux qui sont fournis par le contribuable dans sa déclaration. Lorsque cette différence résulte en un remboursement imprévu ou plus important que prévu, le contribuable est gagnant. Dans certains cas, toutefois, l’Avis de cotisation informe le contribuable qu’un montant d’impôt imprévu est dû.
Lorsque cela se produit, le contribuable doit en déterminer la raison et décider s’il doit ou non contester les conclusions de l’ARC. Nombre de ces écarts sont dus à une erreur commise par le contribuable lorsqu’il a rempli sa déclaration. De nombreux renseignements provenant d’une variété de sources doivent être fournis, même sur les déclarations les plus simples, et il est facile d’omettre, par exemple, un feuillet T5 indiquant moins de cinquante dollars de revenus d’intérêts gagnés. Bien que la plupart des déclarations de revenus soient dorénavant préparées avec un logiciel d’impôt (c’était le cas en 2017 pour plus de 87 % des déclarations) qui minimise le risque d’erreur de calcul, des erreurs peuvent toujours se produire. Ces logiciels d’impôt s’appuient tout d’abord sur les renseignements saisis par l’utilisateur pour ce qui est des montants indiqués sur les feuillets T4, T5, et d’autres feuillets de renseignements. Quelle que soit l’efficacité du logiciel, celui-ci ne peut tenir compte des renseignements sur le revenu que le contribuable n’a pas fournis dans sa déclaration. Dans d’autres cas, le contribuable peut intervertir les chiffres lorsqu’il les saisit, de sorte qu’un montant de revenu de 18 456 $ sur le T4 devient 14 856 $ sur la déclaration. Répétons-le, le logiciel d’impôt n’a aucun moyen de savoir que les renseignements saisis étaient erronés et il calculera l’impôt dû sur la base des chiffres fournis.
Si un montant d’impôt supplémentaire est dû en raison d’une erreur ou d’une omission commise par le contribuable lorsqu’il a rempli sa déclaration et si les chiffres de l’ARC sont exacts, contester l’Avis de cotisation n’aurait aucun sens. Notons également qu’un « mythe » persiste, voulant que si un contribuable ne reçoit pas un feuillet de renseignements (T4 ou T5, selon le cas) pour le revenu reçu pendant l’année, ce revenu ne doive pas être déclaré et ne soit donc pas imposable. Cela n’est effectivement qu’un mythe. Il incombe à tous les contribuables de déclarer tous les revenus reçus et de payer l’impôt sur ces revenus, et le fait qu’un feuillet de renseignements ait été perdu, qu’il ait induit le contribuable en erreur ou qu’il n’ait jamais été reçu ne change rien. L’ARC reçoit une copie de tous les feuillets de renseignements des contribuables canadiens et ses systèmes les vérifient pour lui permettre de s’assurer que tous les revenus sont correctement déclarés.
Toutefois, dans certains cas, l’ARC et le contribuable sont en désaccord sur des questions importantes qui portent souvent sur des demandes de déductions ou de crédits. Par exemple, l’ARC pourrait rejeter la demande d’un contribuable pour une déduction relative à une dépense médicale ou à des frais professionnels que le contribuable considère comme légitime. Lorsque cela se produit, le contribuable doit décider s’il doit ou non contester l’Avis de cotisation.
Avant de prendre cette décision, et quelle que soit la nature de la contestation, la première étape consiste toujours à communiquer avec l’ARC pour obtenir une explication des raisons du changement qui a été apporté. Bien que les renseignements fournis dans l’Avis de cotisation constituent un bon résumé de la situation du contribuable pour l’année, il se pourrait que ce dernier ne comprenne pas précisément pourquoi le montant de l’impôt qu’il doit payer pour l’année a augmenté. Il n’est plus possible de rencontrer en personne un agent de l’ARC dans un bureau des services fiscaux (BSF) pour obtenir de tels renseignements, car les services en personne ont été supprimés il y a quelques années. Les contribuables qui souhaitent obtenir plus d’information sur leur Avis de cotisation doivent téléphoner ou écrire à l’ARC. La première étape à suivre consisterait à composer le 1-800-959-8281, le numéro de la ligne de renseignements de l’ARC sur les impôts sur le revenu, afin d’obtenir de l’information plus détaillée. Si cet appel ne suffit pas pour résoudre les questions du contribuable, ce dernier peut écrire ou envoyer une télécopie au centre fiscal qui a traité sa déclaration. Le nom de ce centre fiscal figure sur le coin supérieur gauche de la première page de l’Avis de cotisation et les numéros de télécopieur ainsi que les adresses postales des centres fiscaux sont publiés sur le site Web de l’Arc à https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/organisation/coordonnees/centres-fiscaux.html. On ne peut communiquer avec les centres fiscaux que par télécopieur ou par courrier, car leurs numéros de téléphone ne sont pas accessibles au public.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Bien que de toute évidence, le marché immobilier canadien accuse un ralentissement par rapport à l’année dernière, il continue d’être très actif. D’après les statistiques publiées par l’Association canadienne de l’immeuble (CREA), plus de 35 000 logements ont été vendus au Canada au cours du seul mois d’avril. Cela signifie qu’un nombre équivalent de ménages déménageront dans les mois à venir.
Bien que de toute évidence, le marché immobilier canadien accuse un ralentissement par rapport à l’année dernière, il continue d’être très actif. D’après les statistiques publiées par l’Association canadienne de l’immeuble (CREA), plus de 35 000 logements ont été vendus au Canada au cours du seul mois d’avril. Cela signifie qu’un nombre équivalent de ménages déménageront dans les mois à venir.
Les particuliers et les familles déménagent pour différentes raisons, et plus ou moins loin. Quelle que soit la raison du déménagement ou la distance jusqu’au nouvel endroit, tous les déménagements ont deux caractéristiques en commun : le stress et le coût. Même dans les cas où le déménagement relève d’un choix personnel – pour aller à l’université ou accéder à la propriété par exemple, il représente un bouleversement; et s’il s’agit de déménager loin, ou si une grande maison familiale entre en jeu, les coûts peuvent être significatifs. Il n’y a pas grand-chose qui puisse atténuer le stress occasionné par un déménagement, mais les frais associés peuvent être compensés en partie par une déduction fiscale qu’il est possible de demander pour nombre d’entre eux.
L’expression consacrée « déduction de frais de déménagement » pourrait laisser penser que cette déduction s’applique en toutes circonstances, mais il n’existe pas de déduction générale établie pour les frais de déménagement. Pour être déductibles du revenu imposable, ces frais de déménagement doivent être engagés dans des circonstances spécifiques et relativement limitées. Notre système fiscal autorise les contribuables à demander une déduction uniquement si le déménagement a pour but de les rapprocher de leur nouveau lieu de travail, qu’il s’agisse d’une mutation, d’un nouvel emploi ou d’un travail indépendant. Tout particulièrement, les frais de déplacement peuvent être déduits si le déménagement a pour but de rapprocher d’au moins 40 kilomètres le contribuable de son nouveau lieu de travail. Cette exigence est satisfaite lorsque, par exemple, un contribuable déménage de Toronto à Ottawa pour occuper un nouvel emploi. Elle est également satisfaite lorsque le contribuable est muté par son employeur à un nouveau poste ailleurs, et si le déménagement rapproche d’au moins 40 kilomètres le contribuable de son nouveau lieu de travail. Cette exigence n’est pas satisfaite si un particulier ou une famille déménage pour accéder à une propriété de plus grande valeur en vendant et en achetant une nouvelle maison dans le même village ou la même ville.
Il n’est pas non plus nécessaire d’être propriétaire pour demander une déduction des frais de déménagement. La liste des frais de déménagement qui peuvent être déduits du revenu imposable est pratiquement la même pour tout le monde – locataire ou propriétaire – qui satisfait au critère des 40 kilomètres. Les étudiants qui déménagent pour occuper un emploi d’été (même s’ils déménagement à partir du domicile de leurs parents) peuvent également demander une déduction pour des frais de déménagement si ce déménagement remplit le critère des 40 kilomètres.
Toutefois, il est important de ne pas oublier que même lorsque le critère des 40 kilomètres est rempli, il est possible de déduire uniquement les frais de déménagement du revenu d’emploi ou de travail indépendant (entreprise) gagné au nouveau lieu de travail – aucune déduction n’est possible de tout autre revenu, comme les revenus de placement ou de prestations d’assurance-emploi.
En règle générale, un contribuable peut demander de déduire un montant raisonnable qui a été engagé pour son déménagement, celui des membres de sa famille et des effets personnels. Dans tous les cas, les frais de déménagement doivent être déduits du revenu de l’emploi ou du travail indépendant gagné au nouveau lieu de travail. Lorsque le déménagement a lieu plus tard dans l’année et si les frais de déménagement sont importants, il se pourrait que le montant du revenu gagné au nouveau lieu de travail au cours de l’année du déménagement soit inférieur au montant des frais de déménagement engagés déductibles. Dans ce cas, ces frais peuvent être reportés et déduits du revenu gagné au nouveau lieu de travail les années suivantes.
En vertu de la règle générale, il existe plusieurs inclusions, exclusions et limites spécifiques. Voici la liste des frais pour lesquels le contribuable peut demander une déduction sans réduction spécifique du montant (mais sous réserve, comme toujours, de la condition préalable de « caractère raisonnable ») :
- les frais de déplacement, y compris les frais d’automobile, de repas et de logement pendant le trajet que le contribuable et les membres de sa famille ont payés pour se rendre à la nouvelle résidence (veuillez noter qu’il n’est pas nécessaire que tous les membres de la famille se déplacent ensemble ou en même temps);
- les frais de transport et d’entreposage (emballage, remorquage, déménageurs, entreposage temporaire et assurance) du mobilier, y compris des articles comme un bateau ou une roulotte;
- les frais de repas et d’hébergement temporaire près de l’ancienne ou de la nouvelle résidence engagés pour le contribuable et les membres de sa famille pendant un maximum de 15 jours;
- les frais de résiliation du bail (mais pas le loyer) de l’ancienne résidence;
- les frais juridiques ou de notaire engagés pour l’achat de la nouvelle résidence, ainsi que les taxes payées pour le transfert ou l’enregistrement du droit de propriété de la nouvelle résidence (autres que la TPS et la TVH);
- les frais associés à la vente de l’ancienne résidence, y compris le coût de la publicité, les honoraires de notaire ou d’avocat, la commission versée à un agent immobilier et la pénalité pour l’acquittement d’une hypothèque avant l’échéance; et
- le coût de la révision des documents juridiques pour tenir compte du changement d’adresse, le coût du remplacement des permis de conduire et des certificats d’immatriculation des véhicules non commerciaux (excluant les assurances) et les frais de branchement et de débranchement exigés par les services publics.
Il arrive parfois que le déménagement vers la nouvelle résidence doive avoir lieu avant la vente de l’ancienne résidence. Généralement, dans ce cas, le contribuable a le droit de déduire jusqu’à 5 000 $ de frais engagés pour l’entretien de cette résidence pendant la période où elle a été laissée vacante après le déménagement, et pour les efforts déployés pour en conclure la vente. Plus particulièrement, les intérêts, les impôts fonciers, les primes d’assurance et les coûts du chauffage et des services publics payés pour entretenir l’ancienne résidence laissée vacante après le déménagement alors que des efforts étaient déployés pour en conclure la vente peuvent être déduits. Si des membres de la famille vivent toujours dans l’ancienne résidence ou si cette dernière est louée, aucune déduction ne peut être demandée. De plus, une demande de déduction de tels frais d’entretien n’est pas autorisée si le contribuable a retardé la vente pour des raisons d’investissement ou pour attendre de meilleures conditions du marché.
D’après les dispositions précédentes, il pourrait sembler que pratiquement tous les frais de déménagement sont déductibles. Cependant, l’Agence du revenu du Canada n’autorise pas les demandes de déduction des frais suivants :
- le coût des travaux effectués pour rendre l’ancienne résidence plus attrayante en vue de la vendre;
- les pertes subies lors de la vente de l’ancienne résidence;
- les frais de déplacement payés pour rechercher un emploi dans une autre ville ou une résidence au nouvel endroit (par exemple les frais engagés pour se rendre aux entrevues d’emploi ou pour rencontrer des agents immobiliers);
- les frais payés pour nettoyer ou réparer une résidence louée afin de respecter les exigences du propriétaire;
- les frais engagés pour remplacer des biens à usage personnel tels que les rideaux et les moquettes;
- les frais de réacheminement du courrier;
- l’assurance-prêt hypothécaire.
Pour demander une déduction de tous les frais admissibles engagés, il faut détenir les reçus. Bien qu’il ne soit pas nécessaire de joindre les reçus à la déclaration pour laquelle la déduction est demandée, ils doivent être conservés au cas où l’ARC souhaiterait les examiner.
Toute personne qui a déjà déménagé sait qu’il faut gérer une multitude de détails. Dans certains cas, le fardeau administratif lié à une demande de déduction pour des frais de déménagement peut être réduit au minimum en choisissant de demander un montant fixe pour certains types de dépenses. Plus précisément, l’ARC permet aux contribuables de réclamer un montant fixe sans qu’il leur soit nécessaire de présenter des reçus détaillés pour les frais de déplacement et de repas liés à un déménagement. À l’aide de cette méthode simplifiée, également désignée sous le nom de méthode du taux fixe, un contribuable peut demander une déduction jusqu’à concurrence de 17 $ par repas, pour un maximum de 51 $ par jour pour chaque personne du ménage. De la même façon, le contribuable peut demander une déduction pour un montant fixe par kilomètre parcouru dans le cadre du déménagement. Le montant par kilomètre varie de 45 cents en Alberta à 60,5 cents au Yukon. Dans tous les cas, la province ou le territoire où commence le déplacement détermine le taux applicable.
Ces taux de frais fixes de voyage et de repas étaient en vigueur au cours de l’année d’imposition 2017 – l’ARC publiera les taux pour 2018 sur son site Web au début de l’année 2019, à temps pour la période de production des déclarations de revenus.
Lorsque l’admissibilité de la déduction des frais de déménagement est établie, les règles à suivre qui régissent le calcul de la déduction disponible ne sont pas complexes, mais elles sont très détaillées. Le meilleur résumé de ces règles figure sur le formulaire utilisé pour demander la déduction de ces frais – il s’agit du formulaire T1-M, qui a été mis à jour et émis de nouveau par l’ARC au mois de janvier de cette année. La version actuelle du formulaire figure sur le site Web de l’Arc à https://www.canada.ca/content/dam/cra-arc/formspubs/pbg/t1-m/t1-m-17f.pdf; pour de plus amples renseignements, consultez https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/declaration-revenus/remplir-declaration-revenus/deductions-credits-depenses/ligne-219-frais-demenagement.html. Vous trouverez des détails sur les montants déductibles qui peuvent être demandés pour les frais fixes de repas et de déplacement liés au déménagement sur le même site Web à https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/declaration-revenus/remplir-declaration-revenus/deductions-credits-depenses/ligne-255-deductions-habitants-regions-eloignees/taux-repas-vehicule-sont-utilises-calculer-frais-deplacement-2016-annees-passees.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Deux infolettres trimestrielles ont été ajoutées - l’une traite de sujets concernant les particuliers et l’autre, de sujets concernant les sociétés.
Deux infolettres trimestrielles ont été ajoutées - l’une traite de sujets concernant les particuliers et l’autre, de sujets concernant les sociétés. Ces infolettres peuvent être consultées ci-dessous.
Sociétés :
Particuliers :
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Personne n’a réellement hâte de devoir produire une déclaration de revenus chaque printemps et, bien qu’une partie de cette réticence soit sans aucun doute reliée à la complexité de notre régime fiscal, un autre facteur est à considérer.
Une partie (et même la plupart) des contribuables ne savent pas, avant que leur déclaration de revenus ne soit produite, s’ils devront payer de l’impôt supplémentaire. De plus, peu importe la situation pécuniaire du contribuable, apprendre que l’on doit de l’argent aux autorités fiscales n’est jamais une bonne nouvelle.
Personne n’a réellement hâte de devoir produire une déclaration de revenus chaque printemps et, bien qu’une partie de cette réticence soit sans aucun doute reliée à la complexité de notre régime fiscal, un autre facteur est à considérer.
Une partie (et même la plupart) des contribuables ne savent pas, avant que leur déclaration de revenus ne soit produite, s’ils devront payer de l’impôt supplémentaire. De plus, peu importe la situation pécuniaire du contribuable, apprendre que l’on doit de l’argent aux autorités fiscales n’est jamais une bonne nouvelle.
Pour plusieurs contribuables, cette mauvaise nouvelle peut amener une crise de liquidité. Les statistiques démontrent qu’un grand nombre de Canadiens et de familles canadiennes vivent d’un chèque de paie à l’autre et ne seraient donc pas en mesure de gérer un solde d’impôt imprévu, particulièrement si ce solde doit être remboursé dans les prochaines semaines. Pour plusieurs facteurs, la meilleure solution pour ces contribuables est d’essayer d’obtenir la somme nécessaire d’une source privée. Pour ceux qui n’ont pas les moyens de rembourser un solde d’impôt à l’aide de ressources existantes, la seule option qui reste est d’emprunter le montant nécessaire. Alors que cela sous-entend de devoir rembourser des intérêts sur la somme empruntée, ceux-ci ont de fortes chances de représenter un montant moins important que les intérêts qui seraient perçus par l’ARC.
S’il n’est pas possible de régler une facture fiscale en entier à l’aide de ressources existantes ou de sommes empruntées, l’ARC peut accepter de prendre une entente de paiement avec le contribuable. Bien que l’ARC préfère recevoir la totalité du paiement à temps, son but ultime est de se faire payer la totalité des impôts. Conséquemment, l’Agence donne la chance aux contribuables pour qui il n’est tout simplement pas possible de s’acquitter de leurs obligations fiscales annuelles à temps et en totalité de rembourser un montant dû en plusieurs versements, en prenant une entente de paiement.
Deux choix s’offrent aux contribuables qui veulent proposer une telle entente. Le premier est d’appeler le service TéléArrangement de l’ARC, au 1-866-256-1147. Lors de l’appel, le contribuable doit fournir son numéro d’assurance sociale, sa date de naissance ainsi que le montant qu’il a inscrit à la ligne 150 de la dernière déclaration de revenus pour laquelle il a reçu un avis de cotisation (pour les contribuables qui sont à jour dans la déclaration de leurs revenus, cela sera l’avis de cotisation en lien avec la déclaration de revenus de l’année d’imposition 2016). Le service TéléArrangement est ouvert du lundi au vendredi, de 7 h à 22 h, heure de l’Est.
Les contribuables qui préfèrent parler directement à un agent de l’ARC peuvent appeler au centre d’appels de la gestion des créances, au 1-888-863-8661. Les agents sont disponibles du lundi au vendredi, de 7 h à 23 h, heure de l’Est.
Peu importe l’entente qui est prise, l’ARC percevra des frais d’intérêt sur tout solde d’impôt dû pour l’année d’imposition 2017 qui ne sera pas payé au plus tard le 30 avril 2018. Deux facteurs font en sorte que les frais d’intérêt perçus par l’ARC ont tendance à s’accumuler rapidement. Premièrement, l’intérêt appliqué par l’ARC sur les sommes dues est légalement plus élevé que l’intérêt perçu à des taux commerciaux. Pour le deuxième trimestre de 2018 (du 1er avril au 30 juin), ce taux est de 6,0 %. Deuxièmement, l’intérêt perçu par l’ARC est composé quotidiennement, ce qui veut dire que chaque jour, les intérêts sont calculés sur un montant qui tient compte des intérêts perçus la veille. Ce sont ces motifs qui justifient qu’il est plus avantageux pour un contribuable, lorsque c’est possible, de faire un emprunt privé afin de rembourser, avant le 30 avril, tout montant d’impôt à payer.
Finalement, il existe une autre stratégie qui, dans toutes les situations, est une mauvaise idée. Les contribuables qui n’ont pas les moyens de payer leur facture d’impôt à temps en viennent parfois à la conclusion qu’il ne sert à rien de produire une déclaration si aucun paiement ne peut ensuite être fait. C’est faux. Lorsqu’un montant d’impôt est à payer et que la déclaration est en retard, une pénalité immédiate de 5 % est appliquée au solde d’impôt à payer – et des intérêts commencent immédiatement à être perçus sur ce montant de pénalité (en plus d’être perçus sur l’impôt à payer). Pour chaque mois de retard de la production d’une déclaration, une pénalité supplémentaire de 1 % est appliquée au solde d’impôt à payer, jusqu’à un maximum de douze mois. Des montants de pénalité plus élevés sont appliqués pour de plus longs retards, puisque le contribuable se verra imposé une pénalité si une autre pénalité pour production tardive lui a été imposée dans les trois dernières années. Dans le pire des cas, les sommes totales de pénalité peuvent atteindre jusqu’à 50 % du montant de base d’impôt à payer – sans tenir compte des intérêts composés qui sont perçus sur tous les montants de pénalités. Dans tous les cas, peu importe les circonstances, la meilleure solution est de produire sa déclaration de revenus à temps. Cette année, pour la majorité des contribuables, cela implique de produire sa déclaration avant le lundi 30 avril 2018. Pour les contribuables qui sont des travailleurs autonomes (et leur conjoint), la date limite pour la production de la déclaration est le vendredi 15 juin 2018. Par ailleurs, pour tous les contribuables, la date limite de paiement de tout solde d’impôt restant pour l’année 2017 est le lundi 30 avril 2018.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Le régime fiscal canadien a le bras long; les résidents canadiens sont imposés sur leurs revenus de toutes provenances, et les revenus ou capitaux pouvant se soustraire au filet fiscal canadien sont peu nombreux.
L’une de ces exceptions les plus considérables, principalement pour un particulier canadien, est « l’exemption pour résidence principale ». En résumé, lorsqu’un contribuable canadien vend sa maison, les gains tirés de la vente ne sont pas inclus à son revenu annuel (et ne sont donc pas imposés), peu importe la valeur qu’elle a prise depuis son achat. Aussi, et grâce aux conditions du marché de l’immobilier qui se sont améliorées ces dernières années, spécialement dans certains centres urbains, la différence entre le prix payé pour la résidence familiale et son prix de vente actuel peut être substantielle.
Le régime fiscal canadien a le bras long; les résidents canadiens sont imposés sur leurs revenus de toutes provenances, et les revenus ou capitaux pouvant se soustraire au filet fiscal canadien sont peu nombreux.
L’une de ces exceptions les plus considérables, principalement pour un particulier canadien, est « l’exemption pour résidence principale ». En résumé, lorsqu’un contribuable canadien vend sa maison, les gains tirés de la vente ne sont pas inclus à son revenu annuel (et ne sont donc pas imposés), peu importe la valeur qu’elle a prise depuis son achat. Aussi, et grâce aux conditions du marché de l’immobilier qui se sont améliorées ces dernières années, spécialement dans certains centres urbains, la différence entre le prix payé pour la résidence familiale et son prix de vente actuel peut être substantielle.
Ce traitement fiscal favorable accordé aux résidences familiales (ou « résidences principales », en termes fiscaux) existe pour de bonnes raisons. Une maison représente fréquemment l’un des plus importants actifs que possède un particulier ou une famille, et pour plusieurs Canadiens, leur résidence constitue la base de leur planification financière et bien souvent de leur planification de retraite.
Les définitions sont toujours très importantes en fiscalité et, pour les besoins de l’exemption pour résidence principale, lesdites résidences principales doivent être comprises dans un de ces types de propriétés :
- une maison;
- un chalet;
- une unité de copropriété (condominium);
- un appartement dans un immeuble d’habitation;
- un appartement dans un duplex; ou
- une roulotte, une maison mobile ou une maison flottante.
Afin de demander l’exemption pour résidence principale à la vente d’une maison ou de tout autre type de propriétés, le contribuable doit être propriétaire de la résidence (individuellement, ou conjointement, habituellement avec un époux), avoir fait usage de cette propriété à titre de résidence principale à une période de l’année et désigner la propriété en question comme étant sa résidence principale sur sa déclaration de revenus correspondant à l’année de la vente.
La référence à la déclaration de revenus pourrait créer de la confusion chez les contribuables qui ont déjà vendu des maisons, mais qui n’ont jamais eu à les désigner à titre de résidences principales sur les déclarations de revenus des années concernées. Des inquiétudes en lien avec la spéculation dans le marché de l’immobilier ont poussé le gouvernement fédéral, en 2016, à apporter des modifications afin de clarifier la situation lorsqu’il est question de biens qui sont l’objet de transactions et pour lesquels l’exemption pour résidence principale est demandée. Depuis 2016 (et pour les années subséquentes) les contribuables qui vendent leur maison doivent remplir l’annexe 3, Gains (ou pertes) en capital et l’inclure à la déclaration de revenus se rapportant à l’année de la vente. De plus, depuis l’année d’imposition 2017, ces contribuables doivent remplir le formulaire T2091(IND), Désignation d’un bien comme résidence principale par un particulier (autre qu’une fiducie personnelle). Ce formulaire, qui n’est pas fourni avec la trousse générale d’impôt et de prestations pour 2017, est disponible sur le site Web de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/formulaires/t2091ind.html.
Le contribuable doit fournir les renseignements suivants sur le formulaire T2091 :
- l’adresse de la propriété;
- l’année de l’acquisition de la propriété; et
- le produit de disposition de la propriété.
Le contribuable doit aussi attester du nombre d’années pendant lesquelles la résidence vendue a été utilisée à titre de résidence principale pour la période où il en était le propriétaire.
Aucune de ces nouvelles règles ou exigences ne modifie le traitement fiscal de base attribué à la vente d’une résidence – le produit de la disposition d’un bien qui, durant sa période de propriété, a été utilisé à titre d’unique résidence principale par un résident canadien, n’est pas imposable. Le seul changement qui a été apporté est l’obligation de déclarer une telle vente, en fournissant les renseignements en lien avec le nombre d’années de propriété et le prix de la vente ainsi que l’attestation du nombre de ces années de propriété durant lesquelles le bien a été utilisé par le contribuable à titre de résidence principale.
Si la propriété a été acquise après 1981 et a été utilisée durant toute la période de propriété à titre de résidence principale par un résident canadien, les exigences de déclaration sont relativement simples. Toutefois, certaines circonstances peuvent rendre plus complexe la prise de la décision qui déterminera si les gains tirés de la disposition d’une résidence sont admissibles à l’exemption pour résidence principale (et dans quelle mesure), et l’avis d’un professionnel sera alors justifié.
Premièrement, avant 1982, les deux époux pouvaient demander l’exemption pour résidence principale. Habituellement, un époux demandait l’exemption pour la maison familiale, alors que l’autre époux demandait l’exemption pour le chalet familial. Les règles ont changé en 1982 afin d’empêcher cette situation. Donc, lorsqu’un contribuable marié vend une résidence achetée avant 1982 et qu’une exemption pour résidence principale a déjà été demandée pour une seconde résidence lui appartenant ou appartenant à son époux, il est conseillé, dans le but de déclarer la vente de manière appropriée, de demander conseil à un fiscaliste professionnel.
Deuxièmement, l’exemption pour résidence familiale est offerte uniquement aux résidents canadiens. Si la personne qui vend une résidence principale a été non-résidente à n’importe quel moment pendant la période où elle était propriétaire, cela pourrait avoir un effet sur le montant admissible à l’exemption pour résidence principale.
Un contribuable qui vend une résidence principale durant l’année doit en déclarer la vente à l’annexe 3 de sa déclaration, et cette annexe est toujours remplie lors de la préparation de la déclaration, peu importe la méthode choisie pour la production de cette dernière. Toutefois, en ce qui a trait au formulaire T2091, les exigences de production sont différentes selon la méthode choisie par le contribuable pour produire sa déclaration. Si une déclaration est produite en format papier, le formulaire T2091 doit être rempli, signé et transmis avec la déclaration, tandis que si le contribuable choisit une des méthodes de production par voie électronique, le formulaire T2091 ne doit pas être produit avec la déclaration, mais il doit être conservé et transmis à l’ARC si celle-ci le demande.
Finalement, l’exigence de déclaration des détails de la vente de la résidence principale est relativement récente. Cette obligation est méconnue, et rien dans le Guide de déclaration de revenus 2017 n’indique son existence aux contribuables. Ainsi, il est très probable qu’un contribuable à qui s’applique l’exigence ne soit pas au courant qu’elle existe et donc, qu’il ne procède pas à la déclaration requise. Aussi, puisque les autorités fiscales n’ont aucun moyen d’être au courant de la tenue de la vente d’une résidence principale, il est improbable qu’elles demandent ce renseignement au moment de traiter la déclaration. Une telle erreur est cependant plutôt facile à corriger – le contribuable doit simplement (une fois qu’il a reçu son avis de cotisation en lien avec la déclaration) transmettre une demande de redressement d’une T1 au sein dans laquelle tous les renseignements nécessaires sont fournis. En règle générale, l’ARC acceptera cette modification à la déclaration, mais elle se réserve le droit d’imposer une pénalité attribuable à l’omission initiale de déclarer un revenu. Cette pénalité est équivalente à 100 $ par mois de retard de la déclaration concernée, jusqu’à un maximum de 8 000 $.
De plus amples renseignements à propos des nouvelles exigences de déclaration peuvent être consultés sur le site Web de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/declaration-revenus/remplir-declaration-revenus/revenu-personnel/ligne-127-gains-capital/residence-principale-biens-immobiliers/vente-votre-residence-principale.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Bien que tout le monde sache que de meilleurs résultats sont obtenus lorsque la planification fiscale et financière est régulièrement mise à jour, la plupart des Canadiens n’ont tendance à réfléchir à leurs impôts qu’une fois par année, à la saison des impôts. La dure réalité est que lorsque ce moment est arrivé, il est déjà trop tard pour effectuer un revirement de situation significatif en ce qui a trait aux obligations fiscales.
Bien que tout le monde sache que de meilleurs résultats sont obtenus lorsque la planification fiscale et financière est régulièrement mise à jour, la plupart des Canadiens n’ont tendance à réfléchir à leurs impôts qu’une fois par année, à la saison des impôts. La dure réalité est que lorsque ce moment est arrivé, il est déjà trop tard pour effectuer un revirement de situation significatif en ce qui a trait aux obligations fiscales.
La plupart des interventions qui seraient requises afin de diminuer les impôts payables d’un contribuable pour l’année d’imposition 2017 (verser des contributions politiques, vendre de l’investissement à perte ou rembourser un professionnel ou un ordre, ce qui créerait des possibilités de demander des crédits ou des déductions) doivent avoir été faites au plus tard le 31 décembre 2017. De plus, la dernière de ces possibilités – effectuer une contribution à un REER qui pourrait être déclarée avec les revenus de 2017 – n’est plus possible à partir du 1er mars 2018, date limite des contributions aux REER.
Cela dit, tout n’est pas perdu pour les contribuables qui cherchent à réduire leur fardeau fiscal pour l’année d’imposition 2017. À la préparation de la déclaration de revenus de 2017, plusieurs facteurs et quelques stratégies sont à considérer. Ces facteurs et stratégies, qui consistent généralement à demander (ou à ne pas demander) certaines déductions lors de la déclaration pour une période d’imposition ou une autre, peuvent faire une différence appréciable à la somme des impôts à payer pour l’année.
Il peut sembler illogique d’éviter de demander toutes les déductions et tous les crédits disponibles dans le but de payer le moins d’impôt possible pour une année. Toutefois, pour ce qui est de certaines demandes de crédits attribuables à des dons et à des frais médicaux, il existe des circonstances pour lesquelles il est justifiable d’en reporter la demande à une année future ou de les transférer à une autre personne.
Déclaration de dons de bienfaisance
Les contribuables ont le droit, sur leur déclaration de revenus de l’année courante (2017), de déclarer des dons de bienfaisance offerts durant l’année courante ou l’une des cinq années précédentes. Il peut parfois être justifiable de ne pas déclarer un don pour l’année durant laquelle il a été offert, puisque le crédit d’impôt pour don de bienfaisance est structuré de manière à encourager les dons substantiels.
Ce crédit, aux niveaux provinciaux ou territoriaux ainsi qu’au niveau fédéral, présente une structure à deux niveaux. Au fédéral, 15 % du don total est appliqué en crédit d’impôt aux premiers 200 $ de dons, soit 30 $. Toutefois, 29 % du montant supplémentaire à 200 $ est appliqué à des dons de plus de 200 $.
Prenons par exemple un contribuable qui offre un don de 1 200 $ à un organisme de bienfaisance chaque année. S’il déclare le don ainsi versé chaque année, le crédit qui lui sera attribué annuellement sera de 320 $ (200 $ multiplié par 15 %, plus 1 000 $ multiplié par 29 %). Si, par contre, ce contribuable reporte la déclaration de ce don à l’année suivante, déclarant ainsi un don total de 2 400 $ dans une seule déclaration, il se verra attribué un crédit de 668 $ (200 multiplié par 15 %, plus 2 200 $ multiplié par 29 %). Si les dons sont accumulés et déclarés une seule fois tous les cinq ans, le crédit fédéral reçu sera de 1 712 $ (200 $ multiplié par 15 %, plus 5 800 $ multiplié par 29 %). Dans tous les cas, le montant des dons est le même, mais le crédit attribué augmente à chaque année pour laquelle le don est reporté. Puisque toutes les provinces et tous les territoires offrent un crédit à deux niveaux (à des taux différents, selon la juridiction), le même résultat sera observé lors du calcul du crédit provincial ou territorial.
Crédit d’impôt pour frais médicaux
Bien que notre système de santé soit financé avec les fonds publics, un nombre important (et grandissant) de frais médicaux et paramédicaux ne sont pas couverts et doivent donc être payés directement de la poche du contribuable. Dans plusieurs cas, il est possible de demander un crédit d’impôt pour frais médicaux pour ces frais non couverts.
Le gouvernement fédéral prévoit un crédit de 15 % des dépenses de frais médicaux admissibles. Dans la plupart des cas, mais avec des taux différents, les provinces et territoires fournissent aussi un crédit pour les mêmes dépenses.
Plusieurs contribuables sont confus par les règles de calcul de la demande de crédit pour frais médicaux, et avec raison. Tout d’abord, un plafond salarial est imposé. En effet, le montant de dépenses médicales admissible est celui qui correspond au moins élevé entre un montant de frais médicaux supérieur à 3 % du revenu net du contribuable et, pour 2017, un montant de frais médicaux supérieur à 2 268 $. Concrètement, la règle pour 2017 est qu’un contribuable qui gagne un revenu net de plus de 75 500 $ pourra réclamer des frais médicaux qui représentent un montant supérieur à 3 % de son revenu net pour l’année. Les contribuables gagnant un revenu net de 75 500 $ ou moins pourront réclamer les dépenses qui constituent un montant supérieur à 2 268 $.
Ensuite, un autre aspect du crédit d’impôt pour frais médicaux peut causer de la confusion : le calcul de la période optimale. Contrairement à la plupart des demandes de crédit, le crédit d’impôt pour frais médicaux peut être demandé pour les dépenses admissibles effectuées durant n’importe quelle période de douze mois qui s’est terminée durant l’année d’imposition. Bien qu’elle apporte de la confusion, cette règle est avantageuse, puisqu’elle permet aux contribuables de choisir la période de douze mois durant laquelle les dépenses médicales et le crédit en découlant, sont les plus élevés. Les seules restrictions sont que la période de douze mois choisie doit se terminer durant l’année civile attribuable à la déclaration de revenus concernée et que les dépenses qui ont précédemment été déclarées ne peuvent évidemment pas être déclarées de nouveau.
Alors que seules les dépenses qui excèdent les seuils de 2 268 $ ou 3 % peuvent être réclamées, les dépenses totales d’une famille peuvent être agglomérées afin de faire une réclamation unique, sur la déclaration d’un des époux. Les règles permettent précisément de rassembler les dépenses médicales des époux et de tous les enfants nés durant l’année 2000 ou après. Les dépenses d’un seul membre de la famille peuvent ne pas être suffisantes pour lui permettre de faire une réclamation, mais en rassemblant ces dépenses, il y a de fortes chances (surtout pour une famille couverte par des assurances médicales privées) que les dépenses totales dépassent le seuil applicable.
Lorsque vient le temps de choisir qui fera la réclamation du crédit pour les frais médicaux familiaux, deux éléments sont à ne pas oublier. Puisque les dépenses médicales totales admissibles sont celles qui dépassent soit le seuil de 3 % du revenu net, soit celui de 2 268 $, peu importe lequel est le moins élevé, le meilleur crédit obtenu sera lorsque le conjoint ayant le plus faible revenu fera la réclamation de toutes les dépenses médicales familiales. Toutefois, le crédit pour frais médicaux n’est pas un crédit remboursable, ce qui implique qu’il peut réduire la charge des impôts, mais qu’il ne créera (ou ne bonifiera pas) un remboursement d’impôt. Il faut donc s’assurer que l’époux qui fera la réclamation a au moins le même montant à payer en impôt, pour l’année d’imposition concernée, que la valeur du crédit admissible, afin d’utiliser le crédit à sa pleine valeur.
Enfin, il existe un très grand nombre de dépenses médicales ainsi qu’autant de types d’entre elles qui peuvent être engagées par les particuliers et les familles, et les règles qui régissent lesquelles peuvent être réclamées dans quelles situations sont très précises. Par exemple, une prescription sera exigée pour certains cas alors qu’elle ne le sera pas pour d’autres. Une liste des dépenses médicales admissibles au crédit et toutes exigences complémentaires, telle la production d’une prescription, peut être consultée sur le site de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/declaration-revenus/remplir-declaration-revenus/deductions-credits-depenses/lignes-330-331-frais-medicaux-admissibles-vous-pouvez-demander-votre-declaration-revenus.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Les règles qui régissent l’impôt sur le revenu sont complexes et il semble que pour chacune d’entre elles existent autant d’exceptions que de qualifications. Il existe cependant une règle qui s’applique à tout contribuable canadien, peu importe son lieu de résidence, son revenu ou sa situation. Cette règle est le fait que tout impôt sur le revenu dû pour une année doit être payé en entier au plus tard le 30 avril de l’année suivante. Cette année, cela implique que l’impôt sur le revenu d’un particulier à payer pour 2017 doit être remis à l’Agence du revenu du Canada (ARC) au plus tard le lundi 30 avril 2018. Il n’y a aucune exception ni, sauf pour des circonstances exceptionnelles, aucune prolongation.
Les règles qui régissent l’impôt sur le revenu sont complexes et il semble que pour chacune d’entre elles existent autant d’exceptions que de qualifications. Il existe cependant une règle qui s’applique à tout contribuable canadien, peu importe son lieu de résidence, son revenu ou sa situation. Cette règle est le fait que tout impôt sur le revenu dû pour une année doit être payé en entier au plus tard le 30 avril de l’année suivante. Cette année, cela implique que l’impôt sur le revenu d’un particulier à payer pour 2017 doit être remis à l’Agence du revenu du Canada (ARC) au plus tard le lundi 30 avril 2018. Il n’y a aucune exception ni, sauf pour des circonstances exceptionnelles, aucune prolongation.
Sans grande surprise, l’ARC tente le plus possible de faciliter la tâche aux contribuables afin de rembourser ce qu’ils doivent, en fournissant une panoplie de méthodes de paiement. En effet, pas moins de sept méthodes de paiement différentes s’offrent aux particuliers canadiens afin de payer leur impôt dû pour l’année d’imposition 2017. Voici les choix offerts aux contribuables qui doivent faire un paiement aux administrations fiscales :
Paiement à l’aide d’un service bancaire en ligne
Des millions de Canadiens utilisent les services bancaires en ligne de leur institution financière afin d’effectuer presque toutes leurs opérations bancaires. La liste des institutions financières autorisées par l’ARC aux fins du paiement en ligne est longue et inclut toutes les grandes banques et coopératives de crédit canadiennes (liste disponible au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/a-propos-agence-revenu-canada-arc/payer-moyen-services-bancaires-ligne.html).
Les étapes précises nécessaires au paiement seront légèrement différentes d’une institution à l’autre, selon la configuration de leurs services en ligne. Il est important de se rappeler que la nature du paiement (p. ex. « Déclaration de revenus de l’année courante » ou « acompte provisionnel pour l’impôt à payer pour l’année courante ») doit être spécifiée, et que le numéro d’assurance sociale du contribuable doit être inclus afin de vous assurer que le paiement est appliqué au bon compte.
Aucun formulaire particulier de l’ARC n’est requis afin d’effectuer un paiement en lien avec l’impôt en ligne par l’entremise d’une institution bancaire.
Paiement au comptoir d’une institution bancaire
Pour ceux qui n’utilisent pas les services bancaires en ligne ou qui préfèrent simplement faire un paiement en personne, il est possible de s’acquitter d’un montant d’impôt dû directement à la banque. Pour ce faire, le contribuable doit toutefois fournir une copie personnalisée du formulaire de versement.
Puisque le versement est différent pour chaque contribuable, il n’est pas possible d’imprimer ce formulaire à partir du site Web de l’ARC. Toutefois, les contribuables qui veulent en obtenir une copie personnalisée peuvent la commander en téléphonant à la ligne des demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers, au 1-800-959-7383, et demander qu’on leur envoie par la poste.
Utilisation du service Mon paiement de l’ARC
L’ARC met aussi à la disposition des contribuables un service de paiement en ligne nommé Mon paiement. L’utilisation du service Mon paiement est gratuite et ne requiert l’inscription à aucun autre service en ligne de l’ARC.
Il est nécessaire de posséder une carte dotée d’un logo Visa débit, d’un logo Débit MasterCard ou d’un logo Interac en ligne d’une institution bancaire canadienne participante, puisque le service Mon paiement est configuré uniquement pour l’utilisation de l’une de ces cartes. Toute personne qui souhaite utiliser le service Mon paiement devrait confirmer préalablement que le montant à payer ne dépasse pas la limite de transaction quotidienne ou hebdomadaire autorisée par l’institution bancaire concernée.
La liste des institutions financières participantes pour chaque type de carte et de plus amples renseignements sur cette méthode de paiement peuvent être consultés au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/services-electroniques/paiement-gagnez-temps-payez-ligne.html.
Paiement par carte de crédit
Bien qu’il soit possible de faire un paiement d’impôt à l’aide d’une carte de crédit, un tel paiement peut seulement être effectué par l’entremise d’un tiers fournisseur (aucun paiement par carte de crédit ne peut donc être fait directement à l’ARC), et ce type de fournisseurs de services impose des frais pour ses services.
Seulement deux fournisseurs de services de ce genre sont identifiés sur le site Web de l’ARC, et des liens permettant d’accéder à leurs services sont accessibles au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/a-propos-agence-revenu-canada-arc/payer-carte-credit.html.
Paiement par un fournisseur de services
Il existe plusieurs tiers fournisseurs de services qui acceptent les paiements de contribuables afin de les remettre à l’ARC. Par contre, la majorité de ces intermédiaires offre plutôt des services destinés aux entreprises et la plupart des fournisseurs identifiés sur le site Web de l’ARC ne prennent pas en charge les paiements en lien avec l’impôt des particuliers.
La liste complète des tiers fournisseurs de services peut être consultée sur le site Web de l’ARC au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/a-propos-agence-revenu-canada-arc/payer-intermediaire-tiers-fournisseur-services.html.
Paiement par débit préautorisé
Il est possible de prendre une entente avec l’ARC afin de créer des prélèvements par débit préautorisé (DPA), autorisant ainsi l’Agence à prélever sur un compte le montant des impôts à payer, à des dates prédéfinies par le contribuable.
Les particuliers qui paient leurs impôts par versements étalés sur toute l’année ont peut-être déjà une entente semblable avec l’ARC et peuvent très probablement la faire modifier pour y ajouter des prélèvements par DPA afin de rembourser un solde restant d’impôt à payer pour l’année d’imposition 2017. Une entente de ce type doit toutefois être prise au moins cinq jours ouvrables avant le 30 avril, date limite du paiement. Un contribuable qui effectue son paiement d’impôt annuel en un seul versement devrait opter pour une autre méthode parmi celles qui sont offertes.
Cette année, une autre méthode de paiement est mise à la disposition des contribuables qui préparent et transmettent électroniquement leur déclaration à l’aide d’un logiciel préparation de déclarations de revenus homologué. Il est possible pour ces contribuables de configurer un DPA à l’aide du logiciel afin d’effectuer leur paiement d’impôt en un seul versement pour l’année d’imposition courante concernée. De plus amples renseignements sur la manière de configurer un tel prélèvement sont disponibles sur le site de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/a-propos-agence-revenu-canada-arc/payer-debit-preautorise.html.
Paiement par argent comptant ou carte de débit
Il est encore possible de payer des impôts en argent comptant ou à l’aide d’une carte de débit, mais de tels paiements doivent être faits à un comptoir de Postes Canada, et non aux bureaux de l’ARC.
Bien qu’un paiement en argent comptant représente une solution de bas niveau technologique, les exigences de cette méthode ne le sont pas. Afin d’effectuer un paiement en argent comptant ou par carte de débit, le contribuable aura besoin d’un code de réponse rapide (QR) qu’il créera lui-même. Ce code peut être créé en suivant le lien disponible sur le site Web de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/organisation/a-propos-agence-revenu-canada-arc/payer-a-postes-canada.html. Le code QR ainsi créé doit être présenté au commis d’une succursale de Postes Canada, qui utilisera l’information qu’il contient afin de traiter le paiement à effectuer. Des frais seront perçus à l’utilisation de cette méthode de paiement.
Les contribuables doivent garder en tête que la date limite de paiement au 30 avril imposée par l’ARC requiert que le paiement soit reçu par l’Agence à cette date. L’Agence considère qu’un paiement a été effectué uniquement lorsqu’elle accuse réception du paiement, ou au moment de la réception du paiement par un membre de l’Association canadienne des paiements (qui inclut la plupart des institutions financières canadiennes).
La majorité des méthodes de paiements qui s’offrent aux Canadiens requiert d’effectuer une transaction en ligne ou l’utilisation d’un tiers fournisseur de services. Ces méthodes de paiement peuvent créer un délai à la réception du paiement par l’ARC, résultant de son temps de traitement par l’institution financière ou par la tierce partie. En effet, les contribuables qui effectuent leur paiement en ligne ou par l’entremise d’un tiers fournisseur de services doivent considérer un délai lorsqu’ils choisissent d’effectuer leur paiement; ce n’est évidemment pas une bonne idée d’attendre le 30 avril pour procéder.
Les contribuables qui décident d’effectuer leur paiement en personne auprès de leur institution financière (en fournissant le formulaire de versement, comme mentionné plus haut) ont jusqu’au 30 avril pour le faire, puisque la date qui sera estampillée sur leur formulaire au moment du paiement sera considérée comme étant la date de réception du paiement par l’ARC.
Étant donné le nombre de méthodes de paiement de l’impôt qui s’offrent aux particuliers, tout cela peut créer une certaine confusion. L’ARC fournit, sur son site Web, une charte qui identifie toutes les méthodes de paiement offertes, ainsi que les types de paiements qui peuvent s’effectuer par l’entremise de chacune d’entre elles. Cette charte peut être consultée au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/a-propos-agence-revenu-canada-arc/determiner-votre-methode-paiement.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
L’une des moindres frustrations que peut vivre un particulier ayant à traiter avec le gouvernement fédéral se rapporte au fait que les renseignements personnels qu’il fournit à un organisme gouvernemental ne sont pas échangés avec les autres services gouvernementaux ou ne leur sont pas transmis. L’intention derrière cette politique est bien fondée : l’objectif est de protéger la vie privée de cette personne. Toutefois, cela veut également dire qu’un contribuable pourrait avoir à communiquer avec plusieurs organismes gouvernementaux ou à se connecter à différents sites Web afin de, par exemple, prendre des arrangements pour le dépôt direct ou fournir de l’information mise à jour, comme lors d’un changement aux renseignements de son compte bancaire.
L’une des moindres frustrations que peut vivre un particulier ayant à traiter avec le gouvernement fédéral se rapporte au fait que les renseignements personnels qu’il fournit à un organisme gouvernemental ne sont pas échangés avec les autres services gouvernementaux ou ne leur sont pas transmis. L’intention derrière cette politique est bien fondée : l’objectif est de protéger la vie privée de cette personne. Toutefois, cela veut également dire qu’un contribuable pourrait avoir à communiquer avec plusieurs organismes gouvernementaux ou à se connecter à différents sites Web afin de, par exemple, prendre des arrangements pour le dépôt direct ou fournir de l’information mise à jour, comme lors d’un changement aux renseignements de son compte bancaire.
Conscient de cette réalité, le gouvernement fédéral a annoncé qu’il associerait certains des services qu’il offre aux particuliers canadiens afin de les rendre plus homogènes et conviviaux. Ces changements toucheront les deux organismes du gouvernement fédéral qui administrent un grand nombre des principaux programmes de prestations et de versements : l’Agence du revenu du Canada (ARC), qui verse les remboursements d’impôt, les paiements de crédits d’impôt (comme le crédit pour la taxe de vente harmonisée) et les paiements mensuels de l’Allocation canadienne pour enfants (ACE), et Emploi et Développement social Canada (EDSC), qui administre le Régime de pensions du Canada (RPC) et le Programme de la sécurité de la vieillesse (PSV). À l’heure actuelle, toute interaction concernant des prestations ou des paiements versés par l’ARC ne peut être effectuée que par l’entremise de l’Agence, et les questions relatives aux programmes administrés par l’EDSC doivent être traitées auprès de Service Canada.
La nouvelle approche, qui porte le nom approprié de « Une fois suffit », vise à coordonner les systèmes distincts de ces deux organismes afin de simplifier les interactions nécessaires avec chacun d’entre eux.
Premièrement, le service « Comptes liés » permettra aux particuliers qui choisissent d’utiliser les services en ligne du gouvernement fédéral d’accéder à la fois au service Mon dossier de l’ARC et au service Mon dossier Service Canada de l’EDSC à l’aide d’un seul et même accès. En effet, les particuliers seront en mesure de visualiser et de modifier leurs renseignements personnels et d’utiliser tous les services des deux sites par l’entremise d’un accès sécurisé unique.
Deuxièmement, il y aura du changement auprès du service de dépôt direct du gouvernement fédéral. Des millions de Canadiens reçoivent mensuellement des montants de la part du gouvernement fédéral, que ce soit dans le cadre de l’ACE, de la PSV, du Supplément de revenu garanti (SRG) ou du RPC. Plusieurs autres reçoivent des versements trimestriels de crédits pour taxe, comme par exemple le crédit pour la taxe de vente harmonisée ou autres prestations provinciales similaires gérées par le gouvernement fédéral. De plus, certains contribuables reçoivent un paiement annuel pour remboursement d’impôt.
Peu importe la raison du dépôt ou la fréquence des versements, il est justifié d’avoir la possibilité de recevoir ces paiements directement dans son compte bancaire. Le gouvernement fédéral propose son service de dépôt direct depuis plusieurs années et mentionne, à juste titre, que le dépôt effectué directement dans le compte bancaire du contribuable est plus rapide et plus sécuritaire que tout autre type de paiement.
Les particuliers (et plus particulièrement ceux âgés de plus de soixante-cinq ans) ont de très fortes chances de recevoir des paiements ou des prestations de l’ESDC (tels que des prestations du RPC et de la PSV) ainsi que de l’ARC (tels que le crédit pour la taxe de vente harmonisée, tout crédit de taxe provincial auquel ils pourraient être admissibles ou un remboursement d’impôt).
Ce deuxième changement apporté par l’ARC – l’initiative d’échange de renseignements sur le dépôt direct – vise à faciliter aux particuliers la gestion des dépôts directs de tout type de versement. Cela permettra aux prestataires du RPC de fournir leurs renseignements bancaires (ou toute modification à ceux-ci) à l’ARC ou à Service Canada, qui pourront se mettre à jour (avec la permission du particulier) aux fins des programmes de remboursement et de prestations qu’ils gèrent. Cet échange de renseignements sera fait peu importe la méthode de transmission des nouveaux renseignements utilisée, que ce soit par l’entremise des services en ligne du gouvernement fédéral ou par téléphone, en personne ou sur papier. Vous pouvez accéder à des liens menant à plus d’information sur chacune de ces méthodes en consultant l’annonce officielle du gouvernement fédéral, sur le site Web de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/nouvelles/2018/02/le_gouvernement_ducanadalanceunguichetuniquepourlespaiementsenli.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Les premiers mois de l’année peuvent sembler être une suite interminable de factures et d’autres obligations financières, et tout particulièrement les obligations d’ordre fiscal. Les soldes de carte de crédit pour les achats de Noël, ou peut-être pour des vacances au soleil, arrivent à échéance vers la mi ou la fin du mois de janvier. Les cotisations à un régime enregistré d’épargne‑retraite (REER) qu’on souhaite réclamer dans la déclaration de revenus de 2017 doivent être effectuées au plus tard le 1er mars 2018 et, pour finir, la date limite du 30 avril 2018, relativement au paiement du solde de tout impôt dû à l’égard de l’année 2017, se profile à l’horizon.
Les premiers mois de l’année peuvent sembler être une suite interminable de factures et d’autres obligations financières, et tout particulièrement les obligations d’ordre fiscal. Les soldes de carte de crédit pour les achats de Noël, ou peut-être pour des vacances au soleil, arrivent à échéance vers la mi ou la fin du mois de janvier. Les cotisations à un régime enregistré d’épargne‑retraite (REER) qu’on souhaite réclamer dans la déclaration de revenus de 2017 doivent être effectuées au plus tard le 1er mars 2018 et, pour finir, la date limite du 30 avril 2018, relativement au paiement du solde de tout impôt dû à l’égard de l’année 2017, se profile à l’horizon.
Comme si cette succession de chocs pécuniaires ne suffisait pas, de nombreux Canadiens devront aussi composer avec un rappel d’acomptes reçus de l’Agence du revenu du Canada (ARC) vers la mi-février. Bien que de nombreux Canadiens qui reçoivent de tels rappels soient habitués au processus de paiement par acomptes provisionnels, ce rappel n’est pas le bienvenu pour autant. Pour d’autres, le paiement d’impôts par l’intermédiaire d’acomptes est une approche à la fois inconnue et déroutante.
Pour la plupart des Canadiens, les impôts sur le revenu exigibles sont retenus sur la paye par l’employeur pour être remis ensuite à l’ARC. Ce système est efficace, mais il est aussi peu perceptible pour les contribuables. En conséquence, ces derniers, en particulier les nouveaux retraités, sont parfois surpris de découvrir qu’ils doivent prendre des arrangements pour s’assurer que leurs impôts soient payés tout au long de l’année, afin d’éviter d’avoir un montant important d’impôts à payer à la suite de la production de leur déclaration de 2018 au printemps 2019.
Le système de paiement par acomptes est l’une des façons dont les impôts peuvent être payés tout au long de l’année. Généralement, un contribuable recevra un rappel d’acomptes provisionnels lorsque des retenues à la source (c’est-à-dire des montants prélevés par le payeur et remis à l’ARC au nom du contribuable) ne sont pas effectuées (comme dans le cas des revenus de travail indépendant) ou lorsque les retenues effectuées ne suffisent pas à couvrir l’impôt à payer du contribuable pour l’année (ce qui est fréquent pour les retraités, et plus spécialement les nouveaux retraités). Toutefois, quel que soit le type de revenu reçu par un particulier, ou la raison pour laquelle un montant insuffisant d’impôt a été prélevé à la source, les options qui s’offrent au contribuable qui reçoit un rappel sont identiques.
La réglementation relative à l’impôt fédéral sur le revenu prévoit qu’un contribuable peut être tenu de payer de l’impôt sur le revenu par acomptes provisionnels lorsque le montant de l’impôt exigible au moment de la production est supérieur à 3 000 $ pour l’année d’imposition courante (2018) ou pour une ou l’autre des deux années précédentes (2016 ou 2017). En d’autres termes, le paiement par acomptes provisionnels devient obligatoire lorsque le montant de l’impôt prélevé sur le revenu du contribuable est inférieur d’au moins 3 000 $ à la dette d’impôt totale du contribuable pour l’année d’imposition courante ou pour l’une ou l’autre des deux années d’imposition précédentes. Cette année, les paiements d’impôt par acomptes provisionnels doivent être effectués le 15 mars, le 15 juin, le 17 septembre et le 17 décembre.
Le rappel d’acomptes provisionnels émis par l’ARC en février 2018 spécifie deux montants; le premier doit être payé au plus tard le 15 mars, et le second, au plus tard le 15 juin. Chacun de ces montants représente la meilleure estimation de l’ARC du quart de l’impôt net que le contribuable devra payer pour 2018, selon la déclaration produite par le contribuable pour l’année d’imposition 2016. Le contribuable dispose ensuite des trois options exposées ci-dessous.
Premièrement, le contribuable peut payer les montants spécifiés sur son rappel d’ici les dates limites du 15 mars et du 15 juin. Un contribuable qui choisit cette option s’assure de ne pas s’exposer à des intérêts ou à des pénalités, même s’il s’avérait que les montants payés étaient inférieurs à l’impôt réel à payer pour l’année d’imposition 2018. Et si les acomptes provisionnels payés sont supérieurs au montant de la facture d’impôt du contribuable pour l’année d’imposition 2018, ce dernier recevra évidemment un remboursement au moment de la production.
Deuxièmement, le contribuable peut choisir de payer des acomptes en fonction du montant d’impôt qui était dû pour l’année d’imposition 2017. D’ici le 15 mars 2018, les contribuables auront reçu tous les renseignements dont ils ont besoin afin de déterminer leur impôt à payer pour l’année précédente et pourront donc calculer le montant d’impôt qu’ils doivent payer pour 2017. Si le revenu d’un contribuable n’a pas varié entre 2017 et 2018 et que les déductions et crédits auxquels il a droit demeure inchangés, il est probable que la dette d’impôt totale du contribuable pour 2018 sera légèrement inférieure à celle pour 2017. Cette réduction d’impôt à payer s’explique par le fait que les tranches d’imposition (sur lesquelles est basé le taux d’imposition applicable) et les montants de crédits d’impôt sont tous deux indexés selon l’inflation; ce qui signifie qu’ils augmentent d’une année à l’autre.
Troisièmement, le contribuable peut estimer le montant de l’impôt qu’il devra pour 2018 et verser des acomptes en fonction de cette estimation. Lorsque le revenu d’un contribuable diminuera de 2017 à 2018, que ce soit en raison d’une diminution réelle de son revenu ou de déductions plus élevées qu’à l’habitude, et que l’impôt à payer s’en trouvera réduit, il peut s’avérer utile d’envisager cette option.
Un contribuable qui choisit d’utiliser la deuxième ou la troisième option ci-dessus ne s’exposera à aucun intérêt ou pénalité si aucun impôt n’était payable au moment de la production de sa déclaration de 2018 au printemps 2019. Toutefois, si le montant versé est insuffisant ou si l’acompte est versé en retard, l’ARC imposera des intérêts à des taux supérieurs aux taux commerciaux actuels. (Le taux imposé est déterminé chaque trimestre, et le taux courant imposé pour le premier trimestre de 2018, soit jusqu’au 31 mars 2018, est de 5 %.) En outre, lorsque des intérêts sont imposés, ceux-ci sont composés quotidiennement, c’est-à-dire qu’à chaque jour qui passe, des intérêts sont calculés sur les intérêts du jour précédent. L’ARC peut également imposer des pénalités, mais uniquement lorsque le montant des intérêts sur les acomptes pour l’année dépasse 1 000 $.
La plupart des contribuables canadiens sont, tout naturellement, peu enclins à payer leurs impôts avant que cela ne soit absolument nécessaire. Toutefois, ignorer un rappel d’acomptes provisionnels n’est jamais dans l’intérêt du contribuable. Les personnes qui ne souhaitent pas s’embourber dans les subtilités des calculs fiscaux peuvent simplement payer les montants spécifiés sur le rappel. Les plus aventureux (ou les personnes qui veulent s’assurer de payer uniquement le strict nécessaire, et qui sont prêtes à prendre le risque d’avoir à payer des intérêts à l’égard de tout déficit) peuvent se prévaloir de la deuxième ou de la troisième option mentionnée ci-dessus.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
La majorité des contribuables qui choisissent de produire leur déclaration de revenus en ligne disposent de deux options : le service IMPÔTNET et la TED. La première méthode, soit l’utilisation du service IMPÔTNET, consiste en la préparation de la déclaration à l’aide d’un logiciel approuvé par l’Agence du revenu du Canada (ARC) pour ensuite produire la déclaration sur le site Web de l’Agence en utilisant le service IMPÔTNET. La deuxième méthode, la TED, nécessite la production de la déclaration en ligne par un tiers. En général, le fournisseur du service TED prépare également la déclaration qu’il produit.
La majorité des contribuables qui choisissent de produire leur déclaration de revenus en ligne disposent de deux options : le service IMPÔTNET et la TED. La première méthode, soit l’utilisation du service IMPÔTNET, consiste en la préparation de la déclaration à l’aide d’un logiciel approuvé par l’Agence du revenu du Canada (ARC) pour ensuite produire la déclaration sur le site Web de l’Agence en utilisant le service IMPÔTNET. La deuxième méthode, la TED, nécessite la production de la déclaration en ligne par un tiers. En général, le fournisseur du service TED prépare également la déclaration qu’il produit.
La plupart des Canadiens semblent préférer qu’une tierce partie prépare et produise leur déclaration de revenus. L’an dernier, 56 % des déclarations de revenus des particuliers ont été produites avec la TED, alors qu’environ la moitié de ces déclarations (29 %) ont été produites à l’aide du service IMPÔTNET.
La majorité des contribuables qui préfèrent qu’un tiers s’occupe en leur nom de toutes les subtilités que comporte le régime fiscal canadien peuvent obtenir des renseignements sur la TED sur le site Web de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/services-electroniques/services-electroniques-particuliers/particuliers.html. Ce site présente aussi une liste (dans laquelle vous pouvez effectuer une recherche selon votre code postal) des fournisseurs de la TED autorisés dans tout le Canada.
Les Canadiens à l’aise avec la préparation de leur déclaration de revenus et sa production en ligne à l’aide du service IMPÔTNET de l’ARC peuvent obtenir des renseignements sur ce service en consultant le site Web de l’Agence, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/services-electroniques/services-electroniques-particuliers/impotnet-apercu.html. Certains types de déclarations ne peuvent être produits en utilisant le service IMPÔTNET (par exemple, la déclaration d’un contribuable qui a fait faillite en 2017), mais la grande majorité des Canadiens pourront utiliser ce service. En outre, bien qu’à un moment, un code d’accès était requis pour produire une déclaration en utilisant le service IMPÔTNET, cela n’est plus le cas. Les procédures de sécurité de l’ARC à l’égard de ce service sont respectées lorsque le contribuable fournit des renseignements d’identification personnels spécifiques, y compris le numéro d’assurance sociale et la date de naissance.
Le service IMPÔTNET ne peut être utilisé que dans le cas où une déclaration est préparée à l’aide d’un logiciel de préparation des déclarations de revenus ayant été approuvé par l’Agence. Bien qu’en cette période de l’année, ces logiciels sont en vente presque partout, il est également possible de trouver des logiciels approuvés et gratuits. Une liste des logiciels commerciaux et gratuits homologués pour la préparation des déclarations de revenus des particuliers de 2017 peut être consultée sur le site Web de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/services-electroniques/services-electroniques-particuliers/impotnet-apercu/logiciels-homologues-programme.html.
Bien que la plupart des contribuables choisissent l’une des deux options de production en ligne, il est toujours possible de produire sa déclaration de revenus sur papier. De plus, cette année, l’ARC facilite quelque peu cette option puisqu’elle a envoyé par la poste la version imprimée de la trousse générale d’impôt pour 2017 aux contribuables qui ont produit leur déclaration sur papier l’an dernier.
Ceux qui n’ont pas produit leur déclaration sur papier l’an dernier, mais qui souhaitent tout de même obtenir les versions imprimées de la déclaration de revenus et du guide d’impôt pour 2017 disposent de plusieurs options. L’ARC a créé une ligne téléphonique réservée aux commandes de formulaires d’impôt; les contribuables peuvent joindre ce service au 1-855-330-3310. Il est également possible de télécharger et d’imprimer les versions papier de la déclaration et du guide à partir du site Web de l’Agence, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/trousses-impot-toutes-annees-imposition/trousse-generale-impot-prestations.html. Finalement, les trousses d’impôt peuvent également être obtenues aux bureaux de poste et aux bureaux de Service Canada dans tout le pays, mais l’Agence a indiqué que dans quelques années, elle cesserait la distribution des trousses d’impôt à ces emplacements.
De plus, l’ARC a réinstauré pour certains contribuables une option de production des déclarations qui avait été abolie précédemment. Pendant plusieurs années, les contribuables dont la situation fiscale était relativement simple avaient la possibilité de produire leur déclaration à partir d’un téléphone à clavier. Cette option est à nouveau disponible, mais seulement pour un groupe de contribuables sélectionnés ayant reçu de l’ARC un avis de leur admissibilité pendant le mois de février. Il n’est pas possible, du moins pour cette année, pour les contribuables non sélectionnés de choisir de produire leur déclaration par téléphone.
Pour finir, les contribuables qui ne sont pas à l’aise de préparer leur propre déclaration de revenus, mais pour qui les coûts de la préparation par un tiers constituent un obstacle ont une autre option. Un certain nombre de comptoirs de préparation des déclarations par des bénévoles, dirigés par l’ARC et où les bénévoles préparent des déclarations sans frais, sont ouverts pendant la période de production des déclarations de revenus. Une liste de ces comptoirs (fréquemment mise à jour pendant la période de production des déclarations) est disponible sur le site Web de l’Agence, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/programme-communautaire-benevoles-matiere-impot/comptoirs-preparation-declarations.html.
Bien que diverses options de production soient disponibles pour les contribuables canadiens, aucun choix n’est possible à l’égard des dates où la production des déclarations de 2017 et où les paiements d’impôt dû doivent être effectués. Tous les particuliers canadiens doivent payer le solde de tout impôt dû pour l’année d’imposition 2017 au plus tard le 30 avril 2018, et ce, sans exception et, à moins de circonstances très inhabituelles, sans prolongation.
Pour la majorité des Canadiens, la déclaration de revenus de 2017 doit également être produite au plus tard le lundi 30 avril 2018. Les travailleurs autonomes et leur époux ou conjoint de fait ont jusqu’au vendredi 15 juin 2018 pour produire leur déclaration de 2017 (mais ils doivent tout de même payer tout impôt dû à l’égard de l’année 2017 au plus tard le 30 avril).
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Bien que l’obligation de produire un formulaire de déclaration de revenus des particuliers survienne chaque année, le processus de production et le calcul de l’impôt payable ne sont jamais exactement pareils d’année en année. En fiscalité, la seule constante est le changement : les gouvernements provinciaux et fédéral effectuent constamment des mises au point au système fiscal en éliminant des déductions et crédits, en modifiant certains d’entre eux et parfois, en en créant de nouveaux.
Bien que l’obligation de produire un formulaire de déclaration de revenus des particuliers survienne chaque année, le processus de production et le calcul de l’impôt payable ne sont jamais exactement pareils d’année en année. En fiscalité, la seule constante est le changement : les gouvernements provinciaux et fédéral effectuent constamment des mises au point au système fiscal en éliminant des déductions et crédits, en modifiant certains d’entre eux et parfois, en en créant de nouveaux.
Cette année, malheureusement, un certain nombre de changements à la déclaration de revenus annuelle impliquent l’élimination de certains crédits très connus qui étaient auparavant offerts à des millions de contribuables. Bien sûr, ces changements sont entrés en vigueur soit au début de l’année d’imposition 2017, soit à un moment durant l’année, mais la majorité des contribuables ignoreront ces modifications jusqu’à ce qu’ils s’assoient afin de remplir et de produire leur déclaration annuelle ce printemps.
Certains des changements apportés aux crédits d’impôt qui toucheront les contribuables au moment de produire leur déclaration de revenus cette année sont décrits ci-dessous.
Élimination des crédits d’impôt pour manuels et pour études
Pendant plusieurs années, les étudiants de niveau postsecondaire (et leurs parents) ont pu compenser, à un certain degré, le coût associé à ces études en demandant des crédits d’impôt fédéraux et provinciaux non remboursables.
Avant 2017, quatre crédits et déductions étaient couramment réclamés par les étudiants de niveau postsecondaire :
- le crédit d’impôt pour études, qui pouvait être demandé par des étudiants inscrits à temps plein ou partiel à un programme d’études postsecondaires;
- le crédit d’impôt pour manuels, qui consistait en un crédit non remboursable offert aux étudiants de niveau postsecondaire à temps plein et partiel;
- le crédit d’impôt pour frais de scolarité, qui offrait aux étudiants de niveau postsecondaire un crédit fédéral correspondant à 15 % des frais de scolarité admissibles payés; et
- une déduction du revenu du coût des intérêts payés sur les prêts étudiants admissibles. Ces prêts étaient en général obtenus dans le cadre de programmes de prêts étudiants des gouvernements provinciaux et fédéral.
Les crédits d’impôt pour manuels et pour études ont tous deux été éliminés pour l’année d’imposition 2017. Par conséquent, aucun crédit ne pouvait être accumulé par des étudiants de niveau postsecondaire en 2017; aucune demande pour l’année courante ne peut donc être faite à l’égard de ces crédits dans la déclaration de revenus à produire ce printemps. Toutefois, les crédits d’impôt pour manuels et pour études accumulées lors d’années d’imposition antérieures à 2017 et qui n’ont pas fait l’objet d’une demande dans l’année où ils ont été gagnés ni lors d’une année subséquente peuvent être reportés afin d’être réclamés dans la déclaration de l’étudiant pour 2017 ou les années suivantes.
Les deux autres avantages fiscaux offerts aux étudiants de niveau postsecondaire sont toutefois toujours disponibles. Pour 2017, les étudiants admissibles peuvent demander un crédit d’impôt fédéral correspondant à 15 % des frais de scolarité payés, et les étudiants qui souscrivent à des prêts étudiants par le biais d’un programme de prêts étudiants parrainé par le gouvernement peuvent déduire de leur revenu les intérêts payés sur ces prêts. Le crédit d’impôt pour frais de scolarité et la déduction des intérêts sur les prêts étudiants peuvent être demandés par les étudiants admissibles dans la déclaration de revenus visant l’année d’imposition 2017.
De plus, les contribuables doivent savoir que les provinces offraient également des crédits d’impôt pour études et pour frais de scolarité qui pouvaient être utilisés afin de réduire l’impôt provincial payable. Bien que des changements semblables à ceux apportés par le gouvernement fédéral aient été annoncés relativement aux crédits des gouvernements provinciaux, ces modifications ne sont pas uniformes. Certaines provinces ont choisi d’éliminer le crédit d’impôt pour études et le crédit d’impôt pour frais de scolarité à compter du 1er juillet 2017, alors que d’autres ont annoncé que seul le crédit d’impôt pour études sera aboli, mais pas avant 2018. D’autres provinces ont indiqué qu’aucun changement n’est prévu concernant leur système courant de crédits d’impôt pour études et pour frais de scolarité. Par conséquent, les particuliers devront déterminer s’ils peuvent demander ces crédits d’impôt dans leur province respective pour l’année 2017 et, le cas échéant, dans quelle mesure. Ces renseignements sont disponibles dans le Guide général d’impôt et de prestations spécifique à la province de résidence du contribuable. Ces guides peuvent être obtenus sur le site Web de l’Agence du revenu du Canada, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/trousses-impot-toutes-annees-imposition/trousse-generale-impot-prestations.html.
Élimination des crédits d’impôt pour la condition physique et les activités artistiques des enfants
Pendant plusieurs années, les parents ont pu demander des crédits d’impôt fédéraux pour les dépenses engagées afin d’inscrire leurs enfants à des activités artistiques et liées à la condition physique. Au cours des dernières années, la disponibilité et les montants de ces crédits ont été réduits de manière progressive, avant leur abolition le 1er janvier 2017. Par conséquent, aucune demande à l’égard des crédits d’impôt pour la condition physique et les activités artistiques des enfants ne peut être effectuée pour l’année courante dans la déclaration de 2017, et il est impossible de reporter et de réclamer les crédits accumulés n’ayant pas fait l’objet d’une demande lors des années précédentes.
Élimination du crédit d’impôt pour le transport en commun
Avant 2017, les particuliers pouvaient réclamer un crédit d’impôt fédéral non remboursable à l’égard des frais engagés pour l’utilisation du transport en commun de façon régulière. La définition de ce qui constituait un transport en commun était extrêmement vague et comprenait presque tous les moyens de transport en commun, des autobus aux traversiers. De plus, il était possible de combiner des montants admissibles engagés par tous les membres d’une famille pour les réclamer dans une seule déclaration afin de maximiser la valeur du crédit.
Le crédit d’impôt pour le transport en commun a été éliminé à compter du 1er juillet 2017. Toutefois, puisque cette abolition a eu lieu en cours d’année, le calcul de tout crédit pouvant être réclamé dans la déclaration de 2017 se révèle assez complexe. En effet, le crédit ne peut être demandé à l’égard des coûts engagés pour le transport en commun se rapportant à une utilisation postérieure au 30 juin 2017. Autrement dit, même si une dépense a été engagée avant le 1er juillet, aucun crédit ne peut être demandé si le transport associé à cette dépense a lieu après le 30 juin. Ainsi, par exemple, les contribuables qui ont acheté un laissez-passer annuel pour le transport en commun utilisé en 2017 (ou qui ont acheté plusieurs laissez-passer mensuels avant le 1er juillet 2017 afin de les utiliser après cette date) n’échapperont pas aux répercussions de l’élimination du crédit. Seuls les coûts engagés relativement à des laissez-passer de transport en commun utilisés durant la première moitié de l’année sont admissibles à un crédit pouvant faire l’objet d’une demande dans la déclaration de 2017.
Les contribuables doivent conserver les reçus de ces dépenses dans l’éventualité où l’ARC souhaiterait vérifier la validité d’une demande. Bien que cela ait toujours été une bonne pratique, c’est une idée particulièrement bonne cette année étant donné l’élimination du crédit en milieu d’année et les règles transitoires régissant ce changement.
Remplacement des crédits d’impôt pour aidants naturels
Les particuliers qui vivent avec des membres de leur famille ou qui en prennent soin dans diverses circonstances ont pu demander l’un ou plusieurs des crédits d’impôt pour aidants naturels afin de compenser les coûts associés à la fourniture de ces soins. Au cours des années, le nombre de crédits d’impôt liés aux activités des aidants naturels s’est accru, et ce système est devenu un amalgame de possibilités de demandes pouvant facilement porter à confusion.
Le 1er janvier 2017, la majeure partie de ce système de crédits a été remplacée par un seul crédit, le crédit canadien pour aidant naturel. Dans l’ensemble, ce nouveau crédit unique offrira aux aidants naturels le même allègement fiscal qu’offrait l’ancien système, avec une exception majeure.
Avant 2017, lorsqu’un particulier vivait dans le même logement qu’un parent ou un grand-parent âgé de 65 ans ou plus, celui-ci pouvait demander un crédit d’impôt pour aidants naturels relativement à ce parent ou grand-parent. Aux fins du crédit, il n’existait aucune exigence selon laquelle le parent âgé ou le grand-parent devait présenter une déficience.
À compter de l’année d’imposition 2017, aucun crédit ne peut être demandé pour les situations susmentionnées. Bien que le nouveau crédit canadien pour aidant naturel (qui doit être demandé à la ligne 307 de la déclaration de revenus) puisse faire l’objet d’une réclamation dans divers contextes et relativement à des particuliers d’âges variés, la condition constante d’admissibilité à ce crédit est que la personne à l’égard de laquelle le crédit est demandé soit une personne à charge en raison d’une déficience. Comme l’indique le Guide général d’impôt et de prestations pour 2017 : « Vous ne pouvez pas demander un montant à la ligne 307 à l’égard d’une personne à charge qui n’a pas une déficience des fonctions physiques ou mentales, y compris un parent ou un grand-parent âgé de 65 ans ou plus. » Les exigences relatives à la réclamation du nouveau crédit canadien pour aidant naturel sont définies à la page 47 de ce guide.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
S’il existe une « règle » immuable concernant la planification des finances et de la retraite que connaît la majorité des Canadiens, c’est la sagesse incontestée des cotisations régulières à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER). Il est également vrai que pendant plusieurs dizaines d’années, le REER représentait le seul outil d’épargne et de placement à l’abri de l’impôt à la disposition de la plupart des particuliers canadiens.
S’il existe une « règle » immuable concernant la planification des finances et de la retraite que connaît la majorité des Canadiens, c’est la sagesse incontestée des cotisations régulières à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER). Il est également vrai que pendant plusieurs dizaines d’années, le REER représentait le seul outil d’épargne et de placement à l’abri de l’impôt à la disposition de la plupart des particuliers canadiens.
En 2009, toutefois, cette réalité a changé lors de l’introduction des comptes d’épargne libre d’impôt (CELI). Depuis, les contribuables peuvent choisir l’outil d’épargne et de placement qui répond le mieux à leurs objectifs financiers à court et à long terme, et nous sommes à la période de l’année où le plus grand nombre de contribuables font ce choix.
Il va sans dire qu’il n’y a rien de mal à effectuer la cotisation maximale autorisée à un CELI et à un REER chaque année, au contraire! Cependant, effectuer les deux cotisations maximales suppose la disponibilité d’un revenu discrétionnaire qui ne reflète pas la réalité financière vécue et planifiée par la plupart des Canadiens. De plus, certaines circonstances font que la cotisation à un type de régime est clairement un choix plus avantageux, et parfois même le seul choix possible. Certaines de ces circonstances sont décrites ci-dessous :
- Pour les Canadiens de plus de 71 ans, aucun choix n’est à faire. Tous les particuliers du Canada doivent liquider leurs REER avant la fin de l’année où ils atteignent 71 ans, et par la suite, aucune cotisation ne peut plus être effectuée à un REER. Un CELI est le seul instrument d’épargne à l’abri de l’impôt auquel les contribuables de plus de 71 ans peuvent cotiser. Toutefois, plusieurs d’entre eux ont transféré leur épargne accumulée dans des REER dans un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) et doivent retirer un pourcentage de fonds spécifique de ce FERR chaque année. Pour les contribuables qui ont la position enviable de ne pas avoir besoin de ce revenu pour couvrir leurs besoins en liquidités, l’excès peut être cotisé à un CELI. Bien que les retraits au FERR doivent être inclus au revenu et être imposés dans l’année du retrait, le transfert de ces fonds dans un CELI leur permettra de continuer à capitaliser à l’abri de l’impôt, sans que le contribuable n’ait à payer de l’impôt additionnel lorsque les fonds seront retirés, le cas échéant. En outre, contrairement aux retraits d’un FERR ou d’un REER, les sommes retirées ultérieurement d’un CELI ne toucheront en rien l’admissibilité du détenteur du régime aux prestations de la Sécurité de la vieillesse (SV) ni au crédit fédéral en raison de l’âge.
- La minorité des contribuables sur le marché du travail qui participent à un régime de pension agréé (RPA) trouveront que d’économiser dans un CELI est la meilleure ou même l’unique option pour eux. Le montant maximal pouvant être cotisé à un REER pour une année donnée correspond généralement à 18 % du revenu de l’année précédente. Cependant, la cotisation maximale permise est réduite, pour les participants à un RPA, par le montant des prestations accumulées dans le cadre du régime de pension au cours de l’année. Dans le cas où un RPA est particulièrement généreux, les droits de cotisation à un REER peuvent s’en trouver grandement réduits, ou même éliminés; par conséquent, cotiser à un CELI peut se révéler la solution logique.
De l’autre côté des spectres de l’âge, les jeunes Canadiens dont les objectifs d’épargne sont souvent à court terme bénéficient habituellement d’épargner à l’aide d’un CELI.
- Lorsque des économies sont accumulées pour une dépense qui devrait survenir au cours des cinq prochaines années, par exemple pour l’achat d’une nouvelle voiture ou pour les frais d’un mariage, le CELI est clairement la meilleure option. Les contribuables dans cette situation sont parfois tentés de plutôt effectuer une cotisation à un REER afin d’obtenir un remboursement d’impôt, pour ensuite retirer les fonds lorsque vient le temps d’engager la dépense prévue. Toutefois, bien que le fait d’épargner au moyen d’un REER génère une déduction sur la déclaration de l’année concernée et, probablement, un remboursement d’impôt, de l’impôt devra tout de même être payé lorsque les fonds seront retirés du REER un an ou deux plus tard. Et, plus important encore, à long terme, une telle utilisation d’un REER aura pour effet d’éroder la capacité du contribuable à épargner en vue de la retraite, puisque les cotisations qui sont retirées d’un REER ne peuvent pas être versées de nouveau au régime. Bien que les montants impliqués puissent sembler petits, la perte de capitalisation sur une période de 25 ou de 30 ans peut entraver de façon importante la capacité d’un contribuable d’épargner en prévision de la retraite.
L’avantage fiscal le plus important qu’accorde la cotisation à un REER est réalisé lorsque des cotisations sont effectuées alors que le revenu (et donc, l’impôt à payer) est élevé et que l’objectif est de retirer ces fonds lorsque le revenu et le taux d’imposition sur ce revenu sont inférieurs. Si cela n’est pas le cas, cotiser à un CELI est plus logique, comme dans les circonstances présentées ci-dessous.
- Les contribuables qui s’attendent à ce que leur revenu augmente de manière considérable dans les prochaines années – par exemple les étudiants de niveau postsecondaire, de programmes d’études ou de formation professionnelle – peuvent réaliser des économies d’impôt en cotisant à un CELI pendant leurs études, alors que leur revenu (et, par le fait même, leur taux d’imposition) est faible. Cela permet aux fonds cotisés de fructifier à l’abri de l’impôt. Une fois sur le marché du travail, les cotisants peuvent retirer les fonds à l’abri de l’impôt, lorsque leur taux de cotisation est plus élevé. À ce moment, les fonds retirés peuvent servir à cotiser à un REER, ce qui donnera droit à une déduction d’impôt sur un revenu qui serait par ailleurs imposé à ce taux d’imposition plus élevé. De plus, si des fonds sont requis entretemps, un retrait au CELI peut être effectué à l’abri de l’impôt en tout temps.
- En général, les contribuables à faible revenu, pour lesquels il est peu probable que le revenu avant la retraite diffère grandement du revenu de retraite, bénéficient davantage de cotiser à un CELI. Cela est particulièrement vrai lorsque ces personnes peuvent être admissibles, à leur retraite, à des prestations gouvernementales fondées sur le revenu, comme le Supplément de revenu garanti (SRG) et des crédits d’impôt tels que le crédit pour la taxe sur les produits et services (TPS) et le crédit en raison de l’âge. Les retraits d’un REER durant la retraite seront inclus au revenu aux fins de la détermination de l’admissibilité à ces prestations ou crédits, et les contribuables à faible revenu pourraient se retrouver dans une situation où un retrait de leur REER a fait grimper leur revenu à un niveau qui réduit ou élimine leur admissibilité. Par ailleurs, les sommes retirées d’un CELI ne sont pas incluses au revenu aux fins de la détermination de l’admissibilité à ces prestations gouvernementales et à ces crédits d’impôt; par conséquent, épargner à l’aide d’un CELI permet d’assurer que la réception de ces prestations ne soit pas compromise.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
L’une des perpétuelles résolutions du Nouvel An prise par plusieurs particuliers est de s’engager à respecter un budget, à dépenser moins, à économiser davantage, à se libérer de dettes actives et, de manière générale, à mieux gérer leurs finances.
L’une des perpétuelles résolutions du Nouvel An prise par plusieurs particuliers est de s’engager à respecter un budget, à dépenser moins, à économiser davantage, à se libérer de dettes actives et, de manière générale, à mieux gérer leurs finances.
Heureusement, pour ces contribuables (et pour tous les autres), le début d’une nouvelle année civile correspond également au début d’une nouvelle année d’imposition, mais aussi à une nouvelle occasion de cotiser à un régime enregistré d’épargne‑retraite (REER) et à un compte d’épargne libre d’impôt (CELI). Vous trouverez ci-dessous un sommaire des plafonds de cotisation et des dates limites à l’égard des REER et des CELI qui s’appliquent tant à l’année d’imposition qu’à l’année civile 2018.
Évidemment, les REER sont une préoccupation de premier plan pour la majorité des contribuables à ce temps-ci de l’année. À l’heure actuelle, effectuer une cotisation à un REER représente la dernière possibilité qu’ont la plupart des contribuables pour diminuer l’impôt à payer à l’égard de l’année d’imposition 2017. Cette année, toute cotisation à un REER faisant l’objet d’une demande dans la déclaration de revenus de 2017, qui sera produite ce printemps, doit être effectuée au plus tard le jeudi 1er mars 2018.
Bien que la date limite pour effectuer une cotisation soit la même pour tout le monde, cela n’est pas le cas du montant maximal pouvant être cotisé. Pour chaque contribuable, afin de calculer le montant pouvant être cotisé pour 2017, il faut d’abord connaître le montant du revenu gagné pour l’année d’imposition 2016. La cotisation maximale qu’un particulier peut effectuer pour 2017 est égale à 18 % de son revenu gagné en 2016, jusqu’à un montant maximal spécifique. Par conséquent, un contribuable qui a gagné 50 000 $ en 2016 a une limite de cotisation de 9 000 $ pour 2017 (50 000 $ multipliés par 18 %). Quoi qu’il en soit, pour 2017, les cotisations à un REER sont assujetties à une limite générale de 26 010 $, et ce, sans égard au revenu que le contribuable a gagné en 2016.
Malgré toutes leurs bonnes intentions, très peu de contribuables canadiens utilisent tous leurs droits de cotisation à un REER chaque année. Cependant, lorsqu’une cotisation maximale n’est pas effectuée pour une année donnée, toute portion inutilisée est reportée et peut être cotisée lors d’une année subséquente. Comme on peut s’en douter, le calcul du montant d’un report additionné au montant de cotisation autorisé pour l’année courante peut se révéler complexe. Heureusement, l’Agence du revenu du Canada (ARC) conserve cette donnée pour chaque contribuable canadien. Ce calcul, qui présente la cotisation maximale totale pouvant être effectuée par un contribuable pour 2017, se retrouve à la page 3 de son avis de cotisation reçu après la production de sa déclaration de revenus pour 2016. Les contribuables qui n’ont pas conservé leur avis de cotisation de 2016, ou qui l’ont égaré, peuvent obtenir ce renseignement en ligne, à l’aide du service Mon dossier de l’ARC. Pour utiliser ce service, un particulier doit y être inscrit ou être inscrit aux services en ligne de l’une des principales institutions financières canadiennes. Les contribuables peuvent ouvrir une session du service Mon dossier en fournissant sur le site Web de l’ARC le code d’utilisateur et le mot de passe qu’ils utilisent pour les services bancaires de leur institution financière. De cette façon, ils ont accès à leurs renseignements fiscaux personnels, notamment leur cotisation maximale à un REER. Finalement, il existe une troisième option pour obtenir cette information : un appel au Système électronique de renseignements par téléphone (SERT), au 1‑800‑267‑6999, ou au Service de demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers de l’ARC, au 1‑800‑959‑7383.
Lorsqu’il est question d’effectuer une cotisation à un CELI, la bonne nouvelle est que les échéances et dates limites sont beaucoup plus flexibles que celles qui s’appliquent aux cotisations à un REER. Une cotisation à un CELI peut être effectuée en tout temps dans l’année, et les droits de cotisation non utilisés lors de l’année courante peuvent être reportés afin d’être utilisés lors d’une année subséquente. D’un autre côté, la détermination de ses droits de cotisation à un CELI est beaucoup plus compliquée que celle se rapportant à un REER, et ce, pour deux raisons. D’abord, le plafond de cotisation annuel au CELI a été modifié à maintes reprises (pour augmenter et pour diminuer) depuis l’instauration du programme en 2009. Ensuite, raison encore plus importante, les détenteurs d’un CELI qui y retirent des fonds peuvent cotiser ces fonds à nouveau, mais pas avant l’année suivant celle du retrait. Il peut être difficile pour un contribuable de savoir où il en est par rapport au montant de la cotisation maximale qu’il peut effectuer pour 2017, particulièrement s’il détient plusieurs CELI ou s’il a effectué des cotisations et des retraits, en plus d’avoir cotisé à nouveau des montants retirés auparavant.
Dans de telles circonstances, un avis de cotisation ne pourra pas éclairer le contribuable puisque l’ARC n’y indique plus les renseignements relatifs aux cotisations à un CELI. Toutefois, le montant maximal pouvant être cotisé peut être obtenu sur le site Web de l’Agence, à l’aide du SERT, au 1‑800‑267‑6999, ou du Service de demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers de l’ARC, au 1‑800‑959‑7383. Il convient cependant de noter que ce montant ne pourra pas être obtenu à l’aide du SERT avant la mi-février.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Évidemment, si un contribuable entend parler d’une stratégie offrant la possibilité d’épargner des centaines ou des milliers de dollars en impôt et d’augmenter son admissibilité à des prestations gouvernementales, et ce, sans avoir à planifier, à dépenser des fonds ou à y passer beaucoup de temps, il croira avoir affaire à un évitement fiscal illégal. En réalité, cette description s’applique au fractionnement du revenu de pension qui, loin d’être une fraude fiscale, est une stratégie approuvée par le gouvernement qui permet aux contribuables mariés âgés de plus de 65 ans (ou, dans certains cas, de 60 ans) de réduire leur charge fiscale combinée en divisant leurs revenus de pension privée de façon à créer le meilleur résultat fiscal possible.
Évidemment, si un contribuable entend parler d’une stratégie offrant la possibilité d’épargner des centaines ou des milliers de dollars en impôt et d’augmenter son admissibilité à des prestations gouvernementales, et ce, sans avoir à planifier, à dépenser des fonds ou à y passer beaucoup de temps, il croira avoir affaire à un évitement fiscal illégal. En réalité, cette description s’applique au fractionnement du revenu de pension qui, loin d’être une fraude fiscale, est une stratégie approuvée par le gouvernement qui permet aux contribuables mariés âgés de plus de 65 ans (ou, dans certains cas, de 60 ans) de réduire leur charge fiscale combinée en divisant leurs revenus de pension privée de façon à créer le meilleur résultat fiscal possible.
De nombreux Canadiens, même parmi ceux pouvant bénéficier du fractionnement du revenu de pension, n’en ont jamais entendu parler parce que cette stratégie n’obtient que très peu d’attention dans les médias. Alors qu’au cours des deux premiers mois de l’année, les Canadiens sont submergés par des publicités vantant les mérites des cotisations aux régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER) et aux comptes d’épargne libre d’impôt (CELI), le fractionnement du revenu de pension n’est jamais mentionné. Cela s’explique par le fait que cette stratégie est l’une des très peu nombreuses stratégies de planification avec laquelle personne, mis à part le contribuable, ne tire un avantage financier.
Les renseignements fournis avec le formulaire de déclaration de revenus annuel ne mentionnent pas non plus les avantages du fractionnement du revenu de pension, et le formulaire requis pour effectuer cette stratégie n’est pas inclus dans la trousse générale d’impôt – il doit être demandé à l’Agence du revenu du Canda (ARC) ou téléchargé à partir du site Web de l’Agence. Le Guide d’impôt et de prestations 2017 publié par l’ARC aux fins de la préparation des déclarations de revenus parle de l’option du fractionnement du revenu de pension, de la même façon qu’il parle de toutes les autres astuces fiscales concernant les déductions et crédits pouvant être demandés dans certaines circonstances. Cependant, les renseignements sur le fractionnement du revenu de pension inclus dans le guide n’abordent que la façon de produire la déclaration (quels chiffres inscrire à tel endroit), sans explication portant sur les bénéfices en matière d’économie d’impôt pouvant être obtenus. Par conséquent, à moins de recevoir de bons conseils en planification fiscale ou en préparation de déclaration de revenus, un contribuable admissible peut rater une belle occasion d’alléger son fardeau fiscal.
Fractionner le revenu entre les conjoints permet de diminuer la facture fiscale totale en raison de la façon dont fonctionne notre régime d’imposition. Le régime canadien d’impôt est connu comme étant un régime fiscal « progressif », ce qui veut dire que le taux d’imposition augmente à mesure que le revenu augmente. En d’autres termes, pour 2017, les premiers 46 000 $ de revenus imposables sont imposés à un taux d’imposition combiné fédéral-provincial d’environ 25 %. La prochaine tranche de revenus de 46 000 $ est cependant imposée à un taux de près de 35 %. Le taux d’imposition pour un revenu excédant 142 000 $ peut s’établir à près de 50 %. Bien que les pourcentages et limites de revenus varient selon la province, les taux d’imposition provinciaux et territoriaux augmentent avec l’accroissement des revenus imposables dans presque chaque province ou territoire. Diviser le revenu permet à une plus grande proportion de ce revenu d’être imposée à des taux moins élevés. Bien sûr, cela signifie que le montant total d’impôt à payer (et donc les recettes du gouvernement tirées de l’impôt) sera réduit. Par conséquent, nos lois fiscales incluent un ensemble de règles connues sous le nom de « règles d’attribution » qui cherchent à empêcher les stratégies utilisées pour diviser les revenus de cette façon. Le fractionnement du revenu de pension est une exception sanctionnée par le gouvernement à ces règles d’attribution.
La règle générale concernant le fractionnement du revenu de pension est que les contribuables qui reçoivent des revenus de pension provenant d’un régime privé dans l’année peuvent attribuer jusqu’à la moitié de ces revenus à leur conjoint aux fins de l’impôt. Dans ce contexte, les revenus de pension provenant d’un régime privé désignent les revenus de pension reçus d’un ancien employeur et, lorsque le bénéficiaire de ce revenu a plus de 65 ans, les versements d’une rente, d’un REER ou d’un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR). Les revenus de sources gouvernementales, comme les versements du Régime de pensions du Canada, du Régime de rentes du Québec ou de la Sécurité de la vieillesse, ne sont pas admissibles au fractionnement du revenu de pension, et ce, sans égard à l’âge du prestataire ou de son conjoint.
La façon dont fonctionne le fractionnement du revenu de pension est relativement simple. Il n’est pas nécessaire de transférer les fonds entre les conjoints ou de faire des modifications aux versements ou aux montants de pension admissibles reçus, pas plus qu’il n’est nécessaire d’aviser l’administrateur du régime de pensions. Les contribuables qui désirent fractionner leurs revenus de pension admissibles reçus par l’un d’entre eux doivent tous deux remplir le formulaire T1032, Choix conjoint visant le fractionnement du revenu de pension pour 2017, avec leur déclaration de revenus. Ce formulaire peut être obtenu sur le site Web de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/formulaires/t1032.html, ou par commande téléphonique, au 1‑800‑959‑8281.
Sur le formulaire T1032, le contribuable qui reçoit un revenu de pension provenant d’un régime privé ainsi que son conjoint avec qui ce revenu sera fractionné doivent faire un choix conjoint qui devra être produit avec leur déclaration de revenus respective pour l’année d’imposition donnée. Puisque le fractionnement du revenu de pension a une incidence sur le revenu et la dette fiscale des deux conjoints, le choix doit être fait, et le formulaire, produit par les deux conjoints (un choix exercé seulement par l’un ou l’autre des conjoints n’est pas suffisant). En plus de produire ce formulaire, le contribuable qui reçoit le revenu de pension devra déduire de ses revenus le montant de pension transféré à son conjoint. Cette déduction est effectuée à la ligne 210 de sa déclaration de revenus pour l’année. À l’inverse, le conjoint à qui est transféré le revenu de pension doit ajouter ce montant à la ligne 116 de sa déclaration de revenus. Essentiellement, afin de tirer avantage du fractionnement du revenu de pension, il suffit de produire un seul formulaire auprès de l’ARC et d’effectuer une seule entrée sur la déclaration de chaque conjoint pour l’année.
De manière générale, lorsque les contribuables produiront leur déclaration de revenus ce printemps, il sera trop tard pour entreprendre une stratégie visant à diminuer l’impôt à payer pour l’année d’imposition 2017. En effet, dans la plupart des cas, ces stratégies doivent être entamées avant la fin de l’année civile 2017 (ou, aux fins des cotisations à un REER, au plus tard le 1er mars 2018). L’une des meilleures caractéristiques du fractionnement de pension comme stratégie de planification fiscale est qu’elle n’a pas à être considérée avant le moment de produire la déclaration de 2017. Avant la fin de février ou au début de mars, les contribuables auront reçu les feuillets de renseignements qui résument leurs revenus de sources diverses pour l’année. À ce moment-là, les couples qui pourraient tirer avantage de cette stratégie peuvent consulter ces feuillets de renseignements et calculer dans quelle mesure ils pourront diminuer leur fardeau fiscal global pour l’année en effectuant un fractionnement judicieux du revenu.
Ceux qui souhaitent obtenir davantage de renseignements que ceux qui sont présentés dans le Guide d’impôt et de prestations 2017 au sujet du fractionnement du revenu de pension peuvent consulter le site Web de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/fractionnement-revenu-pension.html, où des renseignements précis sont fournis.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Bien que personne ne fasse preuve d’enthousiasme à ce sujet, chaque printemps, des millions de Canadiens s’attèlent à la tâche qui consiste à produire leur déclaration de revenus annuelle pour l’année civile précédente ou, situation plus fréquente, ils paient quelqu’un d’autre pour le faire à leur place. Même si le taux d’observation fiscale des contribuables canadiens est très élevé – pour la dernière période de production des déclarations, près de 30 millions de déclarations de revenus des particuliers ont été produites à l’Agence du revenu du Canada (ARC) – il est inévitable que certains omettent leurs obligations en matière de déclaration.
Bien que personne ne fasse preuve d’enthousiasme à ce sujet, chaque printemps, des millions de Canadiens s’attèlent à la tâche qui consiste à produire leur déclaration de revenus annuelle pour l’année civile précédente ou, situation plus fréquente, ils paient quelqu’un d’autre pour le faire à leur place. Même si le taux d’observation fiscale des contribuables canadiens est très élevé – pour la dernière période de production des déclarations, près de 30 millions de déclarations de revenus des particuliers ont été produites à l’Agence du revenu du Canada (ARC) – il est inévitable que certains omettent leurs obligations en matière de déclaration.
Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles des particuliers canadiens ne produisent pas leur déclaration de revenus ou ne paient pas l’impôt dû en temps opportun, et presque toutes ces raisons reposent sur une mauvaise compréhension du fonctionnement de notre système fiscal, ou sur des renseignements erronés au sujet de ce système.
Certains contribuables ne produisent pas leur déclaration parce qu’ils croient qu’il n’existe aucune raison de le faire s’ils ne doivent pas d’impôt et ne s’attendent pas à un remboursement. Bien que cela puisse être vrai en partie, il est tout de même nécessaire de produire sa déclaration afin de recevoir plusieurs prestations et crédits fondés sur le revenu, notamment le crédit pour la taxe de vente harmonisée (TVH), l’Allocation canadienne pour enfants (ACE) et divers crédits d’impôt provinciaux. L’ARC n’est pas en mesure de déterminer l’admissibilité à ces crédits pour ceux n’ayant pas produit leur déclaration; par conséquent, aucun crédit ne peut leur être versé. D’autres contribuables ne produisent pas leur déclaration, car ils doivent de l’impôt, mais n’ont pas les fonds nécessaires afin d’acquitter ce montant au moment de la production. Cette approche n’est pas souhaitable non plus, puisque tout particulier qui doit un montant d’impôt, mais qui ne produit pas de déclaration avant la date limite se voit immédiatement imposer une pénalité d’au moins 5 % du montant en souffrance. Dans ces circonstances, la démarche appropriée consiste à produire sa déclaration à temps et de communiquer avec l’ARC afin de convenir d’un arrangement de paiements échelonnés. Finalement, il existe un mythe fiscal persistent (et complètement faux) qui circule depuis plusieurs décennies selon lequel le gouvernement fédéral n’a pas le droit de percevoir les impôts. Chaque année, certains contribuables deviennent les victimes de personnes qui continuent d’alimenter ce mythe.
Dans d’autres cas, des Canadiens produisent leur déclaration, mais omettent de déclarer certains montants ou réclament des déductions ou des crédits auxquels ils n’ont pas droit. Bien que le pourcentage global des contribuables ne produisant pas leur déclaration ou ne payant pas l’impôt dû à temps, ou qui produisent des déclarations erronées ne soit pas élevé, ces contribuables sont tout de même nombreux lorsqu’on les calcule par nombres absolus. De plus, quoique chaque cas d’inobservation des obligations fiscales représente un revenu perdu pour le gouvernement du Canada, les ressources nécessaires pour redresser chacun de ces cas ne sont tout simplement pas disponibles, surtout parce que souvent, le montant récupéré sera moindre que le coût engagé afin de le récupérer.
Pour toutes ces raisons, il y a plusieurs années, l’ARC a instauré un programme conçu pour encourager les contribuables contrevenants à « avouer » leurs erreurs ou omissions passées et à régler leur situation fiscale. L’incitatif du programme vient du fait que, dans la plupart des cas, ces contribuables doivent payer le solde d’impôt dû ainsi que les intérêts, mais ils évitent le paiement de pénalités et le risque de poursuites au criminel.
De manière générale, le Programme des divulgations volontaires (PDV) a atteint ses objectifs, mais il a fait l’objet d’un certain nombre de critiques et a été jugé comme un moyen, pour ceux qui s’engagent délibérément dans l’évitement fiscal, d’éviter les conséquences de leurs actions. L’ARC a annoncé récemment que des changements visant à contrer cet abus seraient apportés au PDV à compter du 1er mars 2018, et que ces changements resserreraient les critères d’admissibilité au programme et imposeraient de nouvelles conditions aux participants.
À compter du 1er mars 2018, les exigences de base afin de participer au PDV comprennent les conditions suivantes. Pour être admissible à un allègement, une demande doit :
- être volontaire (ce qui signifie qu’elle doit être effectuée avant que l’ARC n’avise le contribuable qu’elle entreprend des mesures d’observation ou d’exécution à son égard);
- être complète;
- concerner l’imposition réelle ou éventuelle d’une pénalité et, pour les demandes relatives à la taxe sur les produits et services (TPS)/TVH, l’imposition réelle ou éventuelle d’une pénalité ou d’un intérêt; et
- contenir des renseignements qui sont fournis avec au moins un an de retard pour les demandes relatives à l’impôt sur le revenu, et avec au moins une période de déclaration de retard pour les demandes relatives à la TPS/TVH.
Le principal changement qui entrera en vigueur après le mois de février 2018 est que deux volets seront créés pour les divulgations liées à l’impôt sur le revenu : le programme limité et le programme général. La détermination selon laquelle une demande sera traitée en vertu du programme limité ou du programme général se fera au cas par cas. Cependant, l’intention est de restreindre le programme limité aux divulgations qui font état d’un cas d’inobservation semblant inclure une faute intentionnelle de la part du contribuable. En déterminant le programme approprié à l’égard du traitement d’une divulgation, l’ARC prendra en considération les facteurs suivants, entre autres :
- le total des montants concernés;
- le nombre d’années d’inobservation; et
- le niveau de perfectionnement des pratiques utilisées par le contribuable.
Dans le cadre du programme limité, les contribuables ne feront pas l’objet de poursuites au criminel et ne se verront pas imposer les pénalités habituellement applicables dans les cas de faute lourde. Par contre, l’intérêt sur les montants d’impôt dus devra être payé, et d’autres pénalités s’appliqueront.
Les demandes des contribuables dont la conduite ne les relègue pas au programme limité seront traitées dans le cadre du programme général. En vertu de ce programme, les contribuables ne se verront imposer aucune pénalité et ne feront l’objet d’aucune poursuite au criminel. De plus, l’ARC accordera un allègement partiel des intérêts pour les années précédant les trois années les plus récentes pour lesquelles une déclaration doit être transmise.
D’autres changements ont été apportés à l’administration du PDV. Les plus importants d’entre eux, du point de vue du contribuable, sont présentés ci-dessous.
À compter du 1er mars 2018, les contribuables qui font une demande au titre du PDV doivent payer le montant estimatif d’impôt dû afin d’être admissibles au programme. Dans les cas où un contribuable n’est pas financièrement en mesure d’effectuer le paiement, il peut demander qu’une entente de paiement soit envisagée par l’ARC. Auparavant, le paiement du montant d’impôt dû ne constituait pas une exigence aux fins de la participation au PDV.
De plus, dans le passé, les contribuables pouvaient « tâter le terrain » à savoir s’ils devraient faire une divulgation volontaire anonyme afin de recevoir une opinion sur l’issue probable. Cette option sera abolie après février 2018 et sera remplacée par un service de « discussion préalable à la divulgation ». Ce nouveau service permettra également aux contribuables de discuter anonymement de leur situation fiscale avec un représentant de l’ARC, mais cette discussion ne signifiera pas que la demande sera acceptée dans le cadre du PDV.
L’Agence a publié un communiqué de presse ainsi qu’un document d’information plus détaillé afin d’expliquer les changements à venir au PDV. Ces documents peuvent être consultés sur le site Web de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/nouvelles/2017/12/la_ministre_lebouthillierannoncedesresserrementsauprogrammedesdi.html et au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/nouvelles/2017/12/document_d_information-programmedesdivulgationsvolontaires.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
La génération du baby-boom, qui est maintenant à la retraite ou qui en approche, a toujours pu compter sur des prestations de la Sécurité de la vieillesse (SV) débutant à 65 ans pour la planification de ses revenus de retraite. Bien que la vaste majorité des retraités canadiens soient admissibles à ces prestations, l’âge auquel ce revenu commence à être versé n’est plus fixe aujourd’hui. Aussi, les retraités doivent dorénavant prendre une décision quant au moment où ils souhaitent commencer à recevoir ces prestations. Depuis les quatre dernières années, les Canadiens peuvent choisir de retarder le début du versement des prestations de la SV de quelques mois ou de quelques années après l’âge de 65 ans. Il peut toutefois être difficile de déterminer, sur une base individuelle, s’il est avantageux de retarder le début du versement des prestations de la SV et, le cas échéant, pour combien de temps. Cette décision comporte d’importantes conséquences, puisque tout choix effectué relativement au report est irrévocable.
La génération du baby-boom, qui est maintenant à la retraite ou qui en approche, a toujours pu compter sur des prestations de la Sécurité de la vieillesse (SV) débutant à 65 ans pour la planification de ses revenus de retraite. Bien que la vaste majorité des retraités canadiens soient admissibles à ces prestations, l’âge auquel ce revenu commence à être versé n’est plus fixe aujourd’hui. Aussi, les retraités doivent dorénavant prendre une décision quant au moment où ils souhaitent commencer à recevoir ces prestations. Depuis les quatre dernières années, les Canadiens peuvent choisir de retarder le début du versement des prestations de la SV de quelques mois ou de quelques années après l’âge de 65 ans. Il peut toutefois être difficile de déterminer, sur une base individuelle, s’il est avantageux de retarder le début du versement des prestations de la SV et, le cas échéant, pour combien de temps. Cette décision comporte d’importantes conséquences, puisque tout choix effectué relativement au report est irrévocable.
Pour bien comprendre le changement, certains renseignements de base sont nécessaires. Le programme de la SV est l’un des deux programmes du gouvernement fédéral fournissant un revenu aux Canadiens pendant leur retraite, l’autre programme étant le Régime de pensions du Canada (RPC). Le RPC est financé par les cotisations versées par les Canadiens et leurs employeurs pendant la vie active des employés, alors que la SV est un régime non contributif dans le cadre duquel les prestations sont payées à même les revenus généraux du gouvernement fédéral. L’admissibilité aux prestations de la SV repose sur l’âge des particuliers et sur le nombre d’années où ils ont résidé au Canada. Toute personne âgée de 65 ans ou plus et ayant habité au Canada pendant au moins 40 ans après l’âge de 18 ans est admissible à la prestation maximale de la SV. Les personnes nées le 1er juillet 1952 ou avant qui vivaient au Canada le 1er juillet 1977 peuvent également recevoir la prestation maximale. Pour le troisième trimestre de 2017 (de juillet à septembre 2017), le montant de la prestation maximale mensuelle est de 583,74 $.
En vertu des règles en place, les Canadiens admissibles aux prestations de la SV peuvent reporter le début du versement de ces prestations pendant cinq ans, jusqu’à l’âge de 70 ans. Pour chaque mois où un particulier retarde la réception de ces prestations, le montant de la pension à recevoir augmente de 0,6 %. Plus longtemps les prestations sont retardées, plus important sera le montant de la prestation mensuelle à recevoir. Lorsque la réception des prestations de la SV est retardée pour cinq années entières, soit jusqu’à l’âge de 70 ans, la prestation mensuelle reçue est augmentée de 36 %.
La décision de retarder ou non le début du versement des prestations de la SV, et, le cas échéant, la durée de ce report, est propre à chaque particulier : il n’existe pas de règle universelle qui convienne à tous. Cependant, certains éléments à prendre en considération sont communs à la majorité des particuliers.
Le premier élément dont il faut tenir compte pour déterminer à quel moment il est préférable de commencer à recevoir les prestations de la SV est le montant de revenu total qui sera requis, à 65 ans, pour financer les besoins courants. Il faut aussi déterminer quelles autres sources de revenu (prestations du RPC, prestations d’un régime de pension d’employeur, paiements de rente, retraits d’un régime enregistré d’épargne‑retraite (REER) et retraits d’un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR)) sont disponibles pour répondre à ces besoins, à l’heure actuelle et dans le futur, ainsi que le moment où la réception de ces revenus peut commencer ou commencera. Et lorsque les besoins en revenus, les sources de revenus et le moment de la réception des revenus sont connus, il convient de songer aux incidences fiscales de la structure d’épargne et du moment du versement de ces revenus. Pour ce faire, les contribuables doivent connaître les seuils de revenu suivants :
- Au fédéral, la première tranche de revenu est imposée au taux de 15 %, et la deuxième tranche de revenu, au taux de 20,5 %. Pour 2017, cette deuxième tranche commence à s’appliquer lorsque le revenu imposable dépasse 45 916 $.
- Le système fiscal canadien offre (pour 2017) un crédit d’impôt non remboursable de 7 225 $ pour les contribuables de plus de 65 ans à la fin de l’année d’imposition. Le montant de ce crédit est réduit lorsque le revenu net du contribuable pour l’année excède 36 430 $, et le crédit est éliminé complètement pour les contribuables dont le revenu net est supérieur à 84 597 $.
- Les particuliers peuvent recevoir un crédit remboursable pour la taxe sur les produits et services / taxe de vente harmonisée (TPS/TVH), qui est versé chaque trimestre. Pour 2017, le crédit entier est payable aux particuliers dont le revenu familial net est inférieur à 36 429 $.
- Les contribuables qui reçoivent les prestations de la SV et dont le revenu est supérieur à un montant spécifique doivent rembourser une partie de ces prestations dans le cadre d’un mécanisme connu sous le nom d’« impôt de récupération de la SV ». Pour la période de prestations de juillet 2017 à juin 2018, les contribuables dont le revenu pour 2016 était supérieur à 73 756 $ verront une partie de leurs prestations « récupérées ». L’admissibilité aux prestations de la SV pour cette période est éliminée entièrement lorsque le revenu de 2016 du contribuable était supérieur à 119 615 $.
L’objectif, comme toujours, est d’assurer un revenu suffisant pour financer un mode de vie confortable tout en minimisant l’impôt à payer et la perte potentielle de crédits d’impôt, ou d’éviter qu’un remboursement des prestations de la SV reçues doive être effectué. Les contribuables qui tentent de décider à quel moment ils devraient commencer à recevoir les prestations de la SV pourraient se poser les questions suivantes, selon leurs circonstances particulières :
Quelles autres sources de revenu sont disponibles à l’heure actuelle?
De plus en plus souvent, les Canadiens ne quittent plus automatiquement le milieu du travail à l’âge de 65 ans. Ceux qui continuent à travailler dans le cadre d’un emploi rémunéré et dont le revenu d’emploi suffit à financer le mode de vie qu’ils ont choisi peuvent préférer retarder le début des prestations de la SV. De la même façon, un contribuable qui commence à recevoir des prestations d’un régime de pension d’employeur à l’âge de 65 ans peut être en mesure de reporter la réception des prestations de la SV.
Le contribuable est-il admissible aux prestations du RPC et à quel âge commencera-t-il à recevoir ces prestations?
Presque tous les employés qui étaient des employés ou des travailleurs autonomes après l’âge de 18 ans ont effectué des cotisations au RPC et ont le droit de recevoir des prestations du RPC. Bien que ces prestations puissent être reçues aussi tôt qu’à l’âge de 60 ans, elles peuvent aussi être retardées jusqu’à l’âge de 70 ans. Comme c’est le cas pour les prestations de la SV, le montant des prestations du RPC augmente pour chaque mois où la réception de ces prestations est retardée. Les contribuables admissibles à la fois au RPC et à la SV doivent donc évaluer les effets d’une accélération ou d’un report de la réception de ces deux types de prestations lorsqu’ils planifient leurs revenus de retraite.
Le contribuable possède-t-il une épargne-retraite privée dans un REER?
De manière générale, les contribuables qui ne bénéficiaient pas d’un régime de pension d’employeur pendant leur vie active ont épargné en prévision de leur retraite au moyen d’un REER. Bien que les particuliers puissent choisir de retirer des montants de leur REER à tout moment, peu importe leur âge, ils doivent liquider leur REER au plus tard à la fin de l’année où ils atteignent 71 ans, et commencer à tirer un revenu de cette épargne. Il existe un certain nombre d’options pour structurer ce revenu et, quelle que soit l’option choisie (qui consiste habituellement en la conversion du REER en FERR ou en l’achat d’une rente), le contribuable commencera à recevoir un revenu provenant des fonds du REER dans l’année suivante. Les particuliers dont le montant de l’épargne-retraite accumulée dans le REER est considérable devraient, au moment de déterminer le moment où ils commenceront à recevoir les prestations de la SV, tenir compte du fait qu’ils auront un revenu additionnel (imposable) chaque année après qu’ils auront atteint 71 ans.
Pour terminer, les facteurs à prendre en considération pour structurer un revenu de retraite ne reposent pas tous sur des aspects purement financiers ou fiscaux. D’autres questions et choix plus personnels entrent en ligne de compte : ceux-ci incluent la santé du contribuable à 65 ans et les répercussions conséquentes sur sa longévité, qui peuvent rendre avantageuse l’accélération de la réception des revenus de retraite. À l’inverse, les personnes en santé dont les antécédents familiaux sont positifs qui prévoient continuer à travailler aussi longtemps que possible pourraient bénéficier du report de la réception d’un revenu de retraite lorsque cela est possible.
Plusieurs Canadiens repoussent certains projets, par exemple, des voyages, jusqu’au moment de leur retraite. Or, du point de vue de la santé, ces projets ont plus de chances de se réaliser au début de la retraite; les premières années de retraite sont en général les plus actives et, par conséquent, ces années sont celles où les dépenses liées aux activités sont les plus élevées. Ainsi, des projets impliquant d’importantes dépenses tôt dans la retraite pourraient exiger que le début du versement des prestations soit devancé.
La possibilité de retarder le début du versement des prestations de la SV offre une flexibilité accrue aux Canadiens lorsqu’il est question d’organiser leur revenu de retraite. Le prix à payer pour cette flexibilité est une complexité supplémentaire en ce qui a trait au processus, particulièrement lorsque, comme c’est le cas pour la majorité des retraités, plusieurs sources de revenu doivent être prises en considération, ainsi que le moment où chacune deviendra disponible. Pour ajouter à cette complexité, aucune de ces sources ne peut être envisagée séparément des autres.
Les personnes devant entreprendre ce processus de décision peuvent obtenir de l’assistance sur le site Web de Service Canada. Ce site Web donne accès à la Calculatrice du revenu de retraite canadienne, qui calcule, selon les renseignements indiqués par l’utilisateur, le montant des prestations de la SV qui seraient versées à différents âges. La calculatrice calcule aussi, selon l’épargne-retraite accumulée dans un REER, le montant de revenu mensuel que les fonds du REER offriront durant la retraite. Pour conclure, les contribuables qui ont un état de compte du cotisant au RPC résumant le montant auquel ils auront droit aux termes du RPC à 65 ans pourront déterminer le montant de la prestation mensuelle qui leur serait versée si le début du versement de ces prestations commençait à différents âges entre 60 et 70 ans.
Vous pouvez utiliser la Calculatrice du revenu de retraite canadienne sur le site Web du gouvernement du Canada, au https://www.canada.ca/fr/services/prestations/pensionspubliques/rpc/calculatrice-revenu-retraite.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Pour la majorité des Canadiens, le paiement de services juridiques n’est pas chose courante, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. En effet, la nécessité de recourir à des services juridiques (et de les payer) est souvent associée à des circonstances malheureuses de la vie, comme un divorce, un désaccord au sujet d’une succession ou la perte d’un emploi. La seule chose qui pourrait aider les particuliers à assumer des frais juridiques (excepté, avec un peu de chance, la résolution du problème qui a rendu nécessaire l’obtention de conseils juridiques) serait de pouvoir demander un crédit d’impôt ou une déduction pour ces frais.
Pour la majorité des Canadiens, le paiement de services juridiques n’est pas chose courante, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. En effet, la nécessité de recourir à des services juridiques (et de les payer) est souvent associée à des circonstances malheureuses de la vie, comme un divorce, un désaccord au sujet d’une succession ou la perte d’un emploi. La seule chose qui pourrait aider les particuliers à assumer des frais juridiques (excepté, avec un peu de chance, la résolution du problème qui a rendu nécessaire l’obtention de conseils juridiques) serait de pouvoir demander un crédit d’impôt ou une déduction pour ces frais.
Malheureusement, bien qu’il existe certaines circonstances dans lesquelles une telle déduction peut être demandée, les raisons habituelles (par exemple, l’achat d’une maison, l’obtention d’un divorce, la détermination des droits de garde ou l’obtention de conseils juridiques au sujet de la disposition du patrimoine familial) pour lesquelles les Canadiens engagent des frais juridiques n’en font pas partie. De manière générale, les frais juridiques personnels (par opposition aux frais juridiques engagés relativement à une entreprise) deviennent déductibles pour la plupart des contribuables canadiens uniquement lorsque ces derniers veulent recouvrer des montants qu’ils estiment leur être dus, particulièrement lorsque ces montants impliquent un revenu d’emploi, un revenu lié à l’emploi ou, dans certains cas, des obligations de soutien familial.
La première situation dans laquelle les frais juridiques engagés peuvent être déductibles est lorsqu’un employé veut recouvrer (ou établir un droit de recouvrer) un salaire ou des traitements. Dans toutes les provinces et tous les territoires canadiens, les lois sur les normes du travail prévoient qu’un employé qui est sur le point de perdre son emploi (pour des raisons qui n’impliquent pas la faute de l’employé) a le droit de recevoir un délai de préavis, ou le salaire et les traitements équivalents à un tel délai. Toutefois, dans plusieurs cas, un employé peut établir un droit à un délai de préavis (ou un droit à un paiement au lieu du délai) supérieur au minimum obligatoire. La durée du délai ou le montant du paiement devient un sujet de négociation entre l’employé et son ancien employeur. De telles négociations impliquent généralement une représentation juridique et, par conséquent, des frais juridiques. Dans une telle situation, l’employé peut déduire les frais juridiques engagés afin d’établir un droit de recouvrer des montants qui lui sont dus par l’employeur. Lorsqu’un ordre de la cour devient nécessaire et qu’un tribunal statue que l’employeur doit rembourser à son ancien employé une partie ou la totalité des frais juridiques engagés, le montant de ce remboursement doit alors être soustrait de toute déduction demandée. En d’autres termes, l’ancien employé peut demander une déduction uniquement pour les frais juridiques qu’il a payés de sa poche, et pour lesquels il n’a pas été remboursé.
Dans certaines situations, un employé ou un ancien employé peut obtenir une aide juridique afin de recouvrer, ou d’établir le droit de recouvrer, une allocation de retraite ou des prestations de retraite. Dans pareilles situations, les frais juridiques engagés peuvent être déduits, jusqu’à concurrence du montant total de l’allocation de retraite ou du revenu de pension reçu pour l’année. Lorsqu’une partie de l’allocation de retraite ou des prestations de retraite reçues dans une année donnée est versée dans un régime enregistré d’épargne‑retraite (REER) ou un régime de pension agréé, le montant versé doit être soustrait, lors du calcul de la déduction maximale admissible pour frais juridiques, du montant total reçu. Toutefois, lorsque les frais juridiques engagés ne peuvent être demandés en entier dans l’année courante, ils peuvent être reportés afin d’être réclamés sur la déclaration de l’une des sept années suivantes.
Les règles régissant la déduction des frais juridiques engagés lorsqu’un employé réclame des montants à un employeur ou à un ancien employeur sont relativement simples. Malheureusement, on ne peut pas en dire autant des règles régissant la déductibilité des frais juridiques payés en raison d’obligations de soutien familial. Ces règles ont évolué de manière éparse au cours des dernières années. Le portrait actuel de la situation est résumé dans les paragraphes qui suivent.
Les frais juridiques engagés par toute partie au cours de la négociation d’une entente de séparation ou de l’obtention d’un divorce ne sont pas déductibles. Les frais juridiques engagés pour établir le droit de garde d’un enfant ou les droits de visite ne sont pas non plus déductibles (pour aucun des parents).
Toutefois, lorsqu’une personne a le droit de recevoir des paiements de pension alimentaire de son ex-époux ou ex-épouse, il existe des circonstances dans lesquelles les frais juridiques engagés relativement à ce droit sont déductibles. La personne qui reçoit les paiements de pension alimentaire pourra déduire les frais juridiques engagés pour les raisons suivantes :
- recouvrer des arriérés d'une pension alimentaire;
- établir le montant de pension alimentaire que doit lui payer son époux, conjoint de fait, ex-époux ou ex-conjoint de fait;
- établir le montant de pension alimentaire que la personne qui est légalement le père ou la mère de son enfant (qui n'est pas son époux, conjoint de fait, ex‑époux ou ex-conjoint de fait) doit lui payer. Toutefois, dans ces circonstances, la déduction est permise uniquement lorsque le droit à une pension alimentaire existe selon une ordonnance d’un tribunal, et non simplement en vertu d’une entente entre les parties;
- demander une augmentation de sa pension alimentaire; ou
- demander un ordre pour que les paiements de pension alimentaire soient non imposables.
De l’autre côté de l’équation, la situation est loin d’être aussi favorable, puisque la personne qui paie la pension ne pourra généralement pas déduire les frais juridiques engagés relativement aux pensions alimentaires. Plus précisément, comme l’explique l’Agence du revenu du Canada (ARC) sur son site Web, une personne qui paie une pension alimentaire ne peut pas déduire « les frais juridiques engagés pour la négociation ou la contestation d’une demande de pension alimentaire ».
Finalement, lorsque l’ARC examine ou conteste les montants liés au revenu, aux déductions ou aux crédits reportés ou demandés par un contribuable pour une année d’imposition donnée, ce dernier peut déduire tous les frais juridiques (qui, dans ce cas, comprennent les frais comptables) engagés pour recevoir des conseils ou de l’assistance dans le but de faire face à la révision, à l’évaluation ou à la réévaluation par l’ARC. De même, une déduction peut être demandée lorsque le contribuable engage de tels frais en lien avec un différend avec l’assurance-emploi, le Régime de pensions du Canada ou le Régime de rentes du Québec.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Le taux de cotisation à l’assurance-emploi (AE) pour 2018 est de 1,66 %.
Le taux de cotisation à l’assurance-emploi (AE) pour 2018 est de 1,66 %.
Le maximum annuel de la rémunération assurable est de 51 700 $, ce qui signifie que la cotisation maximale de l’employé est de 858,22 $.
Comme c’était le cas pour les années précédentes, la cotisation des employeurs est égale à 1,4 fois celle de l’employé. Par conséquent, la cotisation maximale de l’employeur pour 2018 est de 1201,51 $.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Le taux de cotisation au Régime de rentes du Québec (RRQ) des employés pour 2018 est de 5,4 %.
Le taux de cotisation au Régime de rentes du Québec (RRQ) des employés pour 2018 est de 5,4 %.
La cotisation maximale de l’employé pour l’année est de 2 829,60 $, et celle de l’employeur correspond au même montant.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Les montants en dollars sur lesquels sont basés les crédits d’impôt fédéraux non remboursables accordés aux particuliers pour 2018 et les crédits d’impôt pouvant être demandés sont les suivants :
Les montants en dollars sur lesquels sont basés les crédits d’impôt fédéraux non remboursables accordés aux particuliers pour 2018 et les crédits d’impôt pouvant être demandés sont les suivants :
Montant du crédit Crédit d’impôt
Montant personnel de base 11 809 1771,35
Montant pour époux ou conjoint de fait 11 809 1771,35
Montant pour une personne à charge admissible 11 809 1771,35
Montant en raison de l’âge 7 333 1099,95
Seuil du revenu net à partir duquel le crédit est réduit 36 976
Montant canadien pour emploi (maximum) 1 195 179,25
Montant pour personnes handicapées 8 235 1235,25
Montant pour frais d’adoption 15 905