Infolettres
La plupart des programmes d’aide en lien avec la pandémie offerts par le gouvernement fédéral au cours des deux dernières années ont pris fin le 7 mai 2022. Bien que les programmes aient pris...
La plus récente publication de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada démontre que le taux de chômage du mois d’avril s’est établi à 5,2 %, en baisse de 0,1 % par rappo...
Le gouvernement fédéral offre un crédit d’impôt non remboursable aux acheteurs d’une première maison (des particuliers qui n’ont pas habité dans une maison acquise dans l’année en cours...
La plus récente publication de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada démontre que le taux d’inflation pour le mois de mars 2022 (tel que mesuré d’une année à l’autre...
Selon les dispositions législatives en vigueur, trois programmes d’aide liés à la pandémie pour les particuliers viennent à échéance le 7 mai 2022. La Prestation canadienne de maladie pour ...
Depuis 2016, le gouvernement fédéral offre un crédit d’impôt non remboursable pour les dépenses de rénovations domiciliaires entreprises afin d’améliorer l’accessibilité. Les particulier...
Dans certains cas, les aînés qui étaient admissibles au Supplément de revenu garanti (SRG) fédéral et qui ont reçu des prestations liées à la pandémie en 2020 ont subi une réduction ou une ...
Tous les contribuables particuliers canadiens doivent payer leur solde d’impôt dû pour 2021 le ou avant le lundi 2 mai 2022. Si le paiement n’est pas effectué avant ou à cette date, des int...
La plus récente publication de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada démontre que le taux de chômage global pour le mois de mars s’est établi à 5,3 %, ce qui représente ...
Lors de son annonce régulière d’établissement du taux d’intérêt faite le 13 avril, la Banque du Canada a déterminé qu’une hausse de ses taux d’intérêt était justifiée. À la suite ...
Le cadre de droit d’accise fédéral proposé pour les produits de vapotage entrerait en vigueur le 1er octobre 2022. Les détaillants peuvent continuer de vendre les produits non estampillés qu�...
Le budget de 2022 propose de modifier la Loi sur la taxe d’accise afin que toutes les cessions d’un contrat de vente relatives à des habitations résidentielles nouvellement construites ou ayant ...
Le budget de 2022 propose des modifications ciblées à la Loi de l’impôt sur le revenu afin d’aligner l’imposition des revenus sur les placements gagnés et distribués par des SPCC en substa...
Le budget 2022 annonce un processus de consultations pour permettre aux Canadiens de partager leur avis sur la façon dont les règles existantes peuvent être modifiées afin de protéger l’intég...
Afin de faciliter la croissance des petites entreprises, le budget de 2022 propose d’élargir la fourchette dans laquelle le plafond des affaires est réduit en fonction du capital imposable combin...
Le budget de 2022 propose d'élargir le crédit d'impôt pour frais médicaux afin de reconnaître les circonstances qui impliquent des frais médicaux pour des personnes autres que les parents d'int...
Le budget de 2022 propose d’instaurer une déduction pour la mobilité de la main-d’œuvre afin de reconnaître certains frais de déplacement et de relocalisation pour les travailleurs de l’ind...
Les bénéfices qui découlent de la cession d’un bien résidentiel (incluant un logement locatif) détenu depuis moins de 12 mois seront considérés comme des revenus d’entreprise....
Le budget de 2022 propose d’augmenter la limite annuelle du crédit d’impôt pour l’accessibilité domiciliaire de 10 000 $ à 20 000 $....
Ce nouveau crédit d’impôt remboursable permettrait de reconnaître les dépenses admissibles pour une rénovation qualifiée....
Le budget de 2022 propose de doubler le montant du crédit d’impôt pour l’achat d’une première habitation, passant de 5000 $ à 10 000 $, ce qui permettrait d’offrir un allégement fisca...
Le budget de 2022 propose d’instaurer le compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété, un nouveau compte enregistré pour aider les particuliers à épargner po...
La prestation de la Sécurité de la vieillesse (SV) versée à la plupart des Canadiens âgés de plus de 65 ans est indexée à l'inflation et celle-ci est ajustée au début de chaque trimestre ci...
Plusieurs contribuables canadiens travaillent dans l’économie à la demande – ils occupent des postes à temps partiel, contractuels ou sur appel, fournissent des services à des clients par l’...
La plus récente diffusion de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada démontre que le taux de chômage global du mois de février a diminué d’un point de pourcentage, passant d...
Le ministère des Finances a annoncé que le budget fédéral pour l’année d’imposition 2022-2023 sera déposé le jeudi 7 avril 2022, vers 16 h. L’annonce en lien avec la date du budget p...
L’Agence du revenu du Canada met à la disposition des contribuables une ligne de demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers afin que ceux-ci puissent obtenir des renseignements gén...
Des millions de Canadiens gagnent de l’argent chaque année grâce à des transactions de vente en ligne ou des transactions numériques, souvent au moyen de plateformes comme Etsy ou eBay. L’Agen...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé les taux d’intérêt qui s’appliqueront aux montants qui lui sont dus et aux montants qu’elle doit pour le premier semestre de 2022, ainsi que les taux ...
La plus récente publication de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada montre que le taux global d’inflation pour le mois de février 2022 (comme mesuré d’une année à l�...
Les contribuables particuliers canadiens peuvent déduire un certain nombre de dépenses engagées dans le cadre de leur emploi. Pour 2021, ces dépenses déductibles peuvent comprendre une déduction...
Le service IMPÔTNET de l’Agence du revenu du Canada, qui permet la transmission des déclarations de revenus des particuliers pour les années d’imposition 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021, est of...
Les contribuables particuliers canadiens peuvent transmettre dès maintenant leur déclaration de revenus pour l’année d’imposition 2021 par l’entremise du service IMPÔTNET de l’Agence du r...
Comme prévu, la Banque du Canada a fait part d’une hausse de ses taux d’intérêt lors de son annonce régulière d’établissement du taux d’intérêt du 2 mars. Plus spécifiquement, le tau...
Les montants en dollars sur lesquels sont fondés les crédits d’impôt non remboursables fédéraux des particuliers pour 2022, ainsi que le montant réel du crédit d’impôt à réclamer, seront...
Le taux d’indexation pour les crédits d’impôt fédéraux et pour les tranches d’imposition est de 2,4 % pour 2022. Les tranches d’imposition et les taux d’imposition fédéraux suivants s...
Durant l’année d’imposition 2021, plusieurs employés ont continué de travailler de la maison pour des raisons liées à la pandémie. Ces employés peuvent être admissibles à une déduction ...
La plus récente publication de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada démontre que le taux d’inflation pour le mois de janvier 2022 (mesuré d’une année à l’autre) s�...
Les contribuables canadiens peuvent demander un crédit d’impôt non remboursable pour les frais médicaux admissibles engagés. Des informations détaillées en lien avec les règles régissant les...
La plus récente publication de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada démontre que le taux de chômage global a légèrement augmenté durant le mois de janvier, passant de 6,0�...
Les étudiants de niveau postsecondaire qui produisent une déclaration de revenus pour l’année d’imposition 2021 peuvent demander un certain nombre de crédits d’impôt et de déductions pour...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé que le service IMPÔTNET pour la production de déclarations de revenus en ligne pour les particuliers pour l’année d’imposition 2021 sera disponible à...
La publication en janvier de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada démontre que le taux d’inflation pour le mois de décembre 2021 (mesuré d’une année à l’autre) s’...
Dans son annonce régulière d’établissement du taux d’intérêt publiée le 26 janvier, la Banque du Canada a indiqué que, à son avis, aucun changement n’avait à être apporté aux taux ac...
Les contribuables qui ont produit leur déclaration de revenus sur papier l’an dernier recevront automatiquement la trousse d’impôt de l’année 2021 de l’Agence du revenu du Canada d’ici l...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé les plafonds de déduction des frais d’automobile qui seront en vigueur lors de l’année d’imposition 2022. En raison des augmentations de l’indice d...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé que les documents relatifs aux déclarations de revenus pour les particuliers (T1) pour l’année d’imposition 2021 seront disponibles le 18 janvier 202...
En octobre 2021, le gouvernement fédéral a annoncé la création d’une nouvelle prestation d’aide liée à la pandémie, la Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement (PC...
Le montant de prestation de la Sécurité de la vieillesse (SV) versé aux Canadiens admissibles est ajusté chaque trimestre afin de prendre en compte les augmentations de l’indice des prix à la c...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d’intérêt annuels prescrits qui s’appliqueront aux montants qui lui sont dus ainsi qu’aux montants qu’elle doit pour le premier trime...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié le formulaire TD1 à utiliser par tous les employés qui sont des résidents canadiens pour l’année d’imposition 2022. L’employé doit indiquer ...
Les contribuables canadiens qui détiennent un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) doivent fermer ce REER d’ici le 31 décembre de l’année où ils atteindront l’âge de 71 ans. C...
Dans le cadre de la mise à jour économique et budgétaire, le gouvernement fédéral a annoncé qu’un crédit d’impôt remboursable destiné aux petites entreprises pour l’amélioration de la ...
Dans le cadre des mesures d’allégement liées à la pandémie, des modifications ont été apportées à la déduction existante pour les dépenses de travail à domicile pour les employés. Ces ch...
Les contribuables qui paient leur impôt sur le revenu pour l’année par acomptes provisionnels le font chaque année en respectant quatre échéanciers prescrits. Le quatrième et dernier versement...
La Mise à jour économique et budgétaire 2021 sera présentée par la ministre des Finances le mardi 14 décembre, vers 16 h. La mise à jour présentera de l’information sur l’état actuel de l...
Les taux d’intérêt prescrits par l’Agence du revenu du Canada pour la location à bail doivent être calculés en utilisant les informations sur le rendement des obligations qui se trouvent sur ...
L’Agence du revenu du Canada a publié un conseil fiscal sur son site Internet rappelant aux individus qui ont été touchés par les récentes conditions météorologiques exceptionnelles de l’ex...
L’échéance du quatrième et dernier versement d’acomptes provisionnels des particuliers pour 2021 tombe le mercredi 15 décembre. Les contribuables qui paient de l’impôt en acomptes provision...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) publie un guide pour les étudiants aux études postsecondaires qui donne un aperçu du traitement fiscal des types de revenus et de dépenses (par exemple, les bo...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié le facteur d’indexation qui s’appliquera aux fins de la détermination des tranches d’imposition sur le revenu des particuliers et des crédits d�...
La dernière publication de l’Indice des prix à la consommation (IPC) de Statistique Canada indique que le taux d’inflation d’octobre, mesuré sur une base annuelle, a augmenté de 4,7 %. Il s...
La dernière publication de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada indique que le taux de chômage global a subi une légère baisse en octobre, soit de 6,9 % à 6,7 %. L’empl...
Le gouvernement fédéral a publié les taux de cotisation à l’assurance-emploi (AE) et les montants qui s’appliqueront aux fins du programme de l’AE pour l’année civile 2022. Pour l’ann�...
Les taux d’intérêt prescrits pour la location à bail pour décembre établis par l’Agence du revenu du Canada (ARC) doivent être calculés en utilisant le rendement des obligations sur le site...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les montants et taux de cotisation applicables en ce qui a trait au Régime de pensions du Canada (RPC) au cours de l’année civile 2022. Pour 2022, ...
Dans son annonce du 27 octobre, la Banque du Canada a indiqué que selon elle, aucun changement des taux d’intérêt actuels n’était nécessaire. Par conséquent, le taux officiel d’escompte d...
Le plus récent communiqué de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada indique que le taux d’inflation, mesuré d’une année à l’autre, a augmenté de 4,4 % pour septembre...
Les taux d’intérêt prescrits par l’Agence du revenu du Canada pour la location à bail doivent être calculés en utilisant les informations sur le rendement des obligations qui se trouvent sur ...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé que de nouvelles mesures de sécurité ont été rendues disponibles pour l’autorisation en ligne des représentants par les contribuables. En génér...
Le gouvernement fédéral offre actuellement une série de programmes de prestations en cas de pandémie, tant pour les particuliers que pour les entreprises, et un certain nombre de ces programmes do...
La plus récente publication de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada démontre une réduction de 0,2 point de pourcentage du taux de chômage. Le taux de chômage pour septembr...
Le gouvernement fédéral a publié le résumé sur le taux de cotisation de l’assurance-emploi pour l’année civile de 2022. Le taux de cotisation pour les employeurs et les employés demeure inc...
Le montant de la pension de la Sécurité de la vieillesse (SV) versée aux canadiens admissibles est ajusté chaque trimestre pour prendre en considération les augmentations de l’Indice du prix à...
Dans l’Énoncé économique de l’automne 2020, le gouvernement fédéral a annoncé, dans le cadre de ses mesures d’allègement liées à la pandémie, qu’un montant additionnel serait payé e...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé quels seront les taux d’intérêt applicables sur les montants dus à l’Agence ou dus par celle-ci pour l’année 2021, ainsi que les taux applica...
Un certain nombre de programmes d’aide en cas de pandémie disponibles aux particuliers canadiens prendront fin le 23 octobre 2021. Ces programmes sont les suivants : la Prestation canadienne de la...
La toute dernière publication de l’Indice des prix à la consommation démontre que le taux d’inflation, comme mesuré d’une année à l’autre, a augmenté de 4,1 % au cours du mois d’aoû...
La plus récente Enquête sur la population active de Statistique Canada montre une baisse du taux de chômage global au cours du mois d’août. Pendant ce mois, le taux a reculé de 0,4 % pour s’...
Le taux d’intérêt prescrit pour la location à bail imposé par l’Agence du Revenu du Canada doit être calculé à l’aide de l’information sur les rendements des obligations affichée sur l...
Les contribuables canadiens qui paient leur impôt par acomptes provisionnels le font à quatre dates limites prescrites chaque année. La troisième de ces dates limites tombe le mercredi 15 septem...
Dans son annonce régulière des taux d’intérêt faite le 8 septembre, la Banque du Canada a indiqué qu’à son avis, aucune modification des taux actuels n’était nécessaire. Par conséquent...
Chaque année, à une date préannoncée, la Banque du Canada publie sa décision concernant toute modification des taux d’intérêt actuels. La Banque a récemment publié une liste des dates auxqu...
L’année de prestation de nombreux crédits d’impôt fédéraux, y compris le crédit d’impôt pour la TPS/TVH, est du 1er juillet au 30 juin de l’année suivante. Chaque année, les montants ...
Au mois de juillet dernier, le gouvernement fédéral a annoncé que le programme de Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) serait prolongé pour être offert aux employeurs jusqu’en oct...
Le budget fédéral de cette année comprend une proposition pour une « taxe de luxe » qui s’appliquerait, à des taux variables, à la vente de certains biens dont le prix dépasse un seuil pre...
Le système d’impôt canadien offre des crédits et des encouragements fiscaux aux contribuables qui effectuent des activités de recherche scientifique et de développement expérimental (RS&D...
La plus récente publication de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada montre que le taux d’inflation pour le mois de juillet, comme mesuré d’une année à l’autre, était...
Le taux d'intérêt prescrit pour la location à bail de l'Agence du revenu du Canada (ARC) doit être calculé à l'aide des renseignements sur le rendement des obligations qui se trouvent sur le sit...
Les particuliers qui paient l'impôt sur le revenu par acomptes provisionnels doivent effectuer le troisième versement de l'année au plus tard le mercredi 15 septembre 2021. Ces contribuables devr...
Le plus récent communiqué de Statistique Canada concernant l’Indice des prix à la consommation (IPC) précise que l’Indice a augmenté de 3,1 % d'une année à l'autre en juin. Ce taux était ...
Le gouvernement fédéral a annoncé que certains programmes d’aide liés à la pandémie, pour les entreprises et pour les particuliers, ont été prolongés. Les changements annoncés sont les sui...
Le gouvernement fédéral administre l’Allocation canadienne pour les travailleurs (ACT), un crédit d’impôt remboursable qui complète les montants du revenu des travailleurs canadiens à faible...
Le taux de crédit-bail prescrit par l’Agence du revenu du Canada doit être calculé en utilisant les renseignements sur le rendement des obligations qui se trouvent sur le site Web de la Banque du...
Comme annoncé dans le budget fédéral de cette année, les bénéficiaires de la Sécurité de la vieillesse (SV) recevront un paiement unique, lequel sera versé en août 2021. Durant ce mois, les ...
L’année de prestations de l’Allocation canadienne pour enfants est du 1er juillet 2021 au 30 juin 2022. Le gouvernement fédéral a récemment annoncé que les montants de l’Allocation canadi...
La plus récente publication de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada fait état d’une augmentation de l’emploi, les restrictions de santé publique liées à la pandémie ay...
Dans son annonce régulière des taux d’intérêt faite le 14 juillet, la Banque du Canada a indiqué qu’à son avis, aucune modification des taux actuels n’était nécessaire. Par conséquent,...
La prestation de la Sécurité de la vieillesse administrée par le gouvernement fédéral est ajustée trimestriellement pour refléter le taux d’inflation. Le gouvernement fédéral a annoncé que...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé les taux d’intérêt qui seront applicables aux montants payables à l’Agence ou payables par celle-ci pour les trois premiers trimestres de 2021, ainsi q...
Dans son annonce courante des taux d’intérêt du 9 juin 2021, la Banque du Canada a déterminé que, selon elle, aucun changement aux taux actuels n’était nécessaire. Par conséquent, le taux ...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé les taux d’intérêt qui s’appliqueront aux montants qui lui sont dus et aux montants qu’elle doit pour les trois premiers trimestres de 2020, ainsi que...
Les taux d’intérêt pour la location à bail prescrits par l’Agence du revenu du Canada doivent être calculés à l’aide des informations sur le rendement des obligations sur le site de la Ban...
Les sociétés canadiennes sont tenues de produire leurs déclarations de revenus fédérales dans les six mois suivant la fin de leur année fiscale. Par conséquent, les sociétés dont l’année c...
Si le taux de chômage global n’a guère changé au cours du mois de mai, l’emploi a diminué de 68 000 postes, la plupart à temps partiel. Le taux de chômage global pour le mois, mesuré sur u...
La plus récente publication de l’indice des prix à la consommation de Statistique Canada montre une augmentation de 3,6 % du taux d’inflation pour le mois de mai, mesuré d’une année à l’...
Pour les particuliers qui paient l’impôt sur le revenu par acomptes trimestriels, la date limite de paiement du deuxième acompte de l’année est le mardi 15 juin 2021. De plus amples informati...
La date limite de production des déclarations de revenus pour l’année d’imposition 2020 pour les travailleurs indépendants et leurs conjoints est le mardi 15 juin 2021. De plus amples inform...
Le taux d'intérêt pour la location à bail prescrit par l'Agence du revenu du Canada (ARC) doit être calculé à l'aide de l'information sur le rendement des obligations qui se trouve sur le site W...
En 2020, certains travailleurs indépendants canadiens ont reçu la prestation canadienne d'urgence (PCU) auxquelles ils n'avaient pas droit, en raison d'informations erronées fournies par le gouvern...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié un conseil fiscal sur son site Web décrivant les différentes méthodes pouvant être utilisées par les contribuables pour modifier ou corriger une err...
L’année dernière, le gouvernement fédéral a annoncé que les familles qui sont admissibles à la l’Allocation canadienne pour enfants en 2021 et qui ont un ou plusieurs enfants de moins de six...
La plus récente publication de l'Indice des prix à la consommation (IPC) de Statistique Canada démontre que le taux d'inflation pour le mois d'avril 2021 a augmenté de 3,4 %, mesuré d'une année...
L'Agence du revenu du Canada (ARC) a émis une mise en garde à l'intention des contribuables concernant un stratagème fiscal qui fait actuellement l'objet d'une promotion, généralement auprès de ...
Les contribuables qui, pour des raisons indépendantes de leur volonté (y compris des difficultés financières), ne sont pas en mesure de produire leurs déclarations ou d’effectuer le paiement de...
La plus récente enquête sur la population active de Statistique Canada fait état d’une hausse du taux de chômage au cours du mois d’avril 2021. Ce taux, mesuré d’une année à l’autre, a ...
La plus récente publication de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada montre que le taux d’inflation pour le mois de mars 2021 était de 2,2 %, mesuré d’une année à l’...
Les taux d’intérêt prescrits pour la location à bail exigé par l’Agence du revenu du Canada (ARC) doivent être calculés à l’aide des informations sur le rendement des obligations disponib...
Dans son annonce régulière des taux d’intérêt du 21 avril, la Banque du Canada a indiqué que, selon elle, aucune modification des taux actuels n’était justifiée. Par conséquent, le taux d...
La date limite de paiement de tous les montants d’impôt sur le revenu pour les particuliers dus pour l’année d’imposition 2020 est le vendredi 30 avril 2021. Pour la plupart des particulier...
Le budget comprend des propositions visant à remédier à ce qui est perçu comme une activité anti-évitement et aux manquements des contribuables aux règles de déclaration des transactions. Afin...
Le gouvernement fédéral offre deux programmes de crédit d’impôt pour l’industrie cinématographique et télévisuelle. Le crédit d’impôt pour services de production cinématographique ou m...
En vertu du régime de la déduction pour amortissement (DPA), un bien est amorti sur une période de plusieurs années, à un taux de pourcentage prescrit par année, en fonction de la durée de vie ...
Le budget de 2021 propose d’inclure une mesure temporaire visant à réduire les taux d’imposition sur le revenu des sociétés pour les fabricants admissibles de technologies à zéro émission. ...
En vertu des règles fiscales canadiennes, les entreprises qui acquièrent des immobilisations sont tenues de déduire, ou d’amortir, le coût de ces immobilisations sur une période de plusieurs an...
Le budget fédéral propose d’introduire le nouveau Programme d’embauche pour la relance économique du Canada afin d’offrir aux employeurs admissibles une subvention allant jusqu’à 50 % de ...
Les documents budgétaires prévoient que les sociétés publiques qui ont reçu la subvention salariale d’urgence du Canada devront, dans certains cas, rembourser une partie ou la totalité de cett...
Dans son budget 2021, le gouvernement a annoncé que certaines mesures de soutien, soit la Subvention salariale d’urgence du Canada, la Subvention d’urgence du Canada pour le loyer et la mesure d�...
Les règles actuelles prévoient que les préparateurs et les déclarants de déclarations de renseignements qui produisent plus qu’un certain nombre prescrit de déclarations chaque année doivent ...
Des modifications ont été apportées aux règles régissant la communication électronique afin d’accroître la capacité de l’Agence du revenu du Canada à communiquer avec les contribuables pa...
L’Agence du revenu du Canada a le pouvoir de révoquer le statut d’organisme de bienfaisance enregistré d’une organisation lorsque celle-ci ne remplit pas ses obligations légales. En outre, le...
Des millions de contribuables canadiens ont reçu des prestations relatives à la pandémie au cours de l’année d’imposition 2020. Bien que la majorité de ces bénéficiaires étaient admissible...
Les boursiers postdoctoraux ne sont en général, aux fins du système fiscal, pas considérés être des étudiants. Par conséquent, le revenu de bourses de perfectionnement postdoctorales n’est, ...
Les particuliers qui vivent dans une région visée par règlement dans le Nord canadien pendant une période d’au moins six mois consécutifs au cours d’une année d’imposition sont admissibles...
L’Allocation canadienne pour les travailleurs est un crédit d’impôt remboursable non imposable qui s’ajoute aux revenus des travailleurs à revenu faible ou modeste. Cette allocation, qui est ...
Le gouvernement fédéral offre aux particuliers admissibles un crédit d’impôt pour personnes handicapées (CIPH), ce qui réduit l’impôt autrement payable. Pour 2021, le montant du crédit est...
La déclaration de revenus remplie par les particuliers canadiens change d’une année à l’autre, car des crédits d’impôt ou des déductions sont introduits, éliminés ou modifiés, ou encore...
La date limite de production pour la plupart des déclarations de revenus des particuliers pour l’année d’imposition 2020 est le vendredi 30 avril. Les travailleurs autonomes et leur époux ou...
L’année dernière, le gouvernement fédéral a accordé un report de la date limite de paiement de l’impôt sur le revenu des particuliers. Aucun report de ce type n’est autorisé cette année,...
Le gouvernement fédéral, par le biais de la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique (PCMRE), fournit une aide financière hebdomadaire de 500 $ aux bénéficiaires canadiens ad...
Bien que les gains réalisés lors de la vente d'une résidence principale au Canada soient généralement exonérés d'impôt, ces ventes sont soumises à des obligations de déclaration. En outre, c...
L'Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d'intérêt qui s'appliqueront aux montants dus à l'Agence et par l'Agence pour le premier semestre de 2021, ainsi que les taux qui s'appliquero...
La plus récente publication de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada indique une légère augmentation du taux d’inflation pour le mois de février 2021. Ce taux s’est ét...
Le ministre des Finances a annoncé que le budget fédéral pour le prochain exercice 2021-2022 sera présenté le lundi 19 avril 2021. Le budget de cette année sera le premier à être présenté...
Au cours du mois dernier, l’Agence du revenu du Canada a identifié un grand nombre de comptes en ligne de contribuables particuliers pour lesquels les ID utilisateur et les mots de passe avaient é...
La plus récente publication de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada montre une augmentation significative de l’emploi au cours du mois de février. Au cours de ce mois, l’e...
Comme attendu, la Banque du Canada a annoncé le 10 mars dernier que les taux d’intérêt actuels ne subiraient aucun changement. En conséquence, le taux officiel d’escompte demeure donc à ½ %...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé qu’un allègement ciblé des intérêts sera accordé aux Canadiens qui ont reçu des prestations de soutien du revenu en cas de pandémie en 2020. Plus pr�...
La dernière publication de l'enquête sur les prix à la consommation de Statistique Canada montre une légère augmentation du taux d'inflation pour janvier 2021. Le taux d'inflation pour ce mois, m...
Le service IMPÔTNET de l’Agence de revenus du Canada (ARC) pour la production des déclarations de revenus des particuliers pour les années d’imposition 2017, 2018, 2019 et 2020 est maintenant o...
L’Agence du revenu du Canada a publié le guide devant être utilisé par les contribuables qui déclarent des revenus d’un travail indépendant d’entreprise, de profession libérale, de commiss...
L’ARC a annoncé qu’à compter du 27 février 2021, la ligne de demande de renseignements sur l’impôt des particuliers sera ouverte les samedis de 9 h à 17 h. Ce service sera aussi disponib...
Les taux d'intérêt prescrits pour la location à bail autorisés par l’Agence du revenu du Canada (ARC) doivent être calculés à l’aide des renseignements sur le rendement d’une obligation d...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé que les heures d’ouverture pour les demandes de renseignements sur l'impôt des particuliers par téléphone seront prolongées pour la prochaine saison d�...
Le service IMPÔTNET de l’Agence du revenu du Canada (ARC) pour la production de déclarations de revenus électronique pour les particuliers pour l’année d’imposition 2020 sera disponible à c...
La plus récente publication de l’Enquête sur la population active démontre un recul important de l’emploi au cours du mois de janvier ainsi qu’une progression correspondante du taux de chôma...
L’ARC a mis à la disposition des particuliers les formulaires et les guides qui devront être utilisés par les résidents canadiens pour produire leur déclaration de revenus pour l’année d’i...
Le gouvernement fédéral a lancé une consultation budgétaire préalable à la publication du budget fédéral pour 2021-2022. Cette année, la consultation budgétaire inclut trois composantes. Des...
Le taux d’intérêt prescrit pour la location à bail imposé par l’Agence du Revenu du Canada doit être calculé à l’aide de l’information sur les rendements des obligations affichée sur l...
Dans son annonce régulière d’établissement du taux d’intérêt publiée le 20 janvier, la Banque du Canada a indiqué que, à son avis, aucun changement n’avait à être apporté aux taux ac...
L’Agence du revenu du Canada a publié une version mise à jour du guide T4044 Dépenses d’emploi 2020. Ce guide souligne le traitement fiscal de diverses dépenses d’emploi et sera utilisé p...
La plus récente publication de l’enquête sur les prix à la consommation de Statistique Canada montre que le taux d’inflation a augmenté de 0,7 % au cours du mois de décembre 2020, comme mes...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié les plafonds de déduction des frais d’automobile et les taux des avantages relatifs à l’utilisation d’une automobile qui s’appliqueront au cou...
La plus récente publication des résultats de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada montre que le taux de chômage global pour le mois de décembre 2020 a augmenté pour s’�...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d’intérêt annuels prescrits qui s'appliqueront aux montants qui lui sont dus ainsi qu'aux montants qu'elle doit pour le premier trimestre d...
Le service IMPÔTNET de l’Agence du revenu du Canada (ARC) permettant la production des déclarations de revenus des particuliers pour les années d’imposition 2016, 2017, 2018 et 2019 demeure dis...
Les étudiants de niveau postsecondaire du Canada ont droit à une gamme de crédits d’impôt et de déductions, incluant le crédit d’impôt pour les frais de scolarité, la déduction pour frais...
L’ARC a annoncé qu’un nouveau crédit d’impôt temporaire pour le bureau à domicile pourra être demandé par les particuliers admissibles qui ont travaillé de la maison au cours de l’anné...
L’Agence du revenu du Canada permet aux contribuables de désigner une autre personne, un cabinet ou une société pour communiquer avec l’Agence en leur nom lorsqu’une autorisation signée est ...
Les contribuables peuvent faire la demande au ministre du Revenu national pour un allègement administratif des pénalités et intérêts imposés ou, dans certains cas, pour une autorisation à effec...
Dans le cadre de son communiqué périodique du 9 décembre 2020 concernant l’établissement de son taux directeur, la Banque du Canada a indiqué qu’aucun changement ne serait apporté aux taux d...
La dernière publication de l'Enquête sur la population active de Statistique Canada indique que le taux de chômage a diminué de 0,4 point de pourcentage en novembre. Le taux de chômage s’est é...
Les taux d’intérêt prescrits par l’Agence du revenu du Canada pour la location à bail doivent être calculés en utilisant les informations sur le rendement des obligations qui se trouvent sur ...
Le 30 novembre, la ministre des Finances a publié l’Énoncé économique de l’automne, qui comprenait une mise à jour des prévisions du déficit pour l’exercice en cours et ceux à venir. Le...
Le gouvernement fédéral a annoncé que le programme offrant une subvention salariale aux entreprises admissibles qui subissent une baisse de revenus en raison de la pandémie sera disponible jusqu�...
Le gouvernement fédéral a annoncé que l’Énoncé économique de l’automne pour l’exercice 2020-2021 sera présenté le lundi 30 novembre 2020. Le communiqué de presse annonçant la date ...
La dernière publication de l’Indice des prix à la consommation (IPC) de Statistique Canada indique que le taux d’inflation d’octobre, mesuré sur une base annuelle, a augmenté de 0,7 %. L’...
Le gouvernement fédéral a publié les taux de cotisation à l’AE et les montants maximaux qui s’appliqueront en 2021 aux fins du programme d’assurance-emploi. En 2021, le taux de cotisation s�...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé des changements à venir concernant le plafond de cotisations déductibles pour une gamme de programmes d’épargne-retraite. Pour les régimes de pension ag...
La dernière publication de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada indique que le taux de chômage s’est établi à 8,9 % pour le mois d’octobre. Bien que le taux de chôm...
Le traitement fiscal des avantages non monétaires fournis par les employeurs à leurs employés peut grandement varier. Certains de ces avantages doivent être inclus dans le revenu d’emploi imposa...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé les montants et taux de cotisation applicables en ce qui a trait au Régime de pensions du Canada en 2021. Pour 2021, le taux de cotisation des employés et e...
Les taux d’intérêt prescrits par l’Agence du revenu du Canada pour la location à bail doivent être calculés en utilisant les informations sur le rendement des obligations qui se trouvent sur ...
Dans son annonce du 28 octobre, la Banque du Canada a indiqué que selon elle, aucun changement des taux d’intérêt actuels n’était nécessaire. Par conséquent, le taux officiel d’escompte d...
La Banque du Canada a publié son calendrier des annonces du taux directeur à venir pour l’année civile de 2021, et le voici : le mercredi 20 janvier; le mercredi 10 mars; le mercredi 21 av...
La dernière publication de l’Indice des prix à la consommation (IPC) de Statistique Canada indique que le taux d’inflation de septembre, mesuré sur une base annuelle, a augmenté de 0,5 %, en ...
En septembre, le programme de la Prestation canadienne d’urgence s’est terminé, et trois nouveaux programmes ont été lancés dans le but de fournir une aide financière aux personnes touchées ...
La dernière publication de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada indique que le taux de chômage a reculé de 1,2 point de pourcentage en septembre, ce qui établit le taux à 9...
Le gouvernement fédéral a créé trois nouvelles prestations distinctes qui peuvent être demandées par les Canadiens et Canadiennes admissibles à la suite de la fin du programme de la Prestation ...
L’Agence du revenu du Canada met les contribuables en garde contre une fraude fiscale en cours, qui consiste à demander une déduction pour créances irrecouvrables. Même si les particuliers peuve...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé quels seront les taux d’intérêt applicables sur les montants dus à l’Agence ou dus par celle-ci pour l’année 2020, ainsi que les taux applica...
La prestation de la sécurité de la vieillesse reçue par les Canadiens de plus de 65 ans est indexée trimestriellement aux changements de l’indice des prix à la consommation. Le gouvernement fé...
Les taux d’intérêt prescrits par l’Agence du revenu du Canada (ARC) pour la location à bail doivent être calculés en utilisant les renseignements sur le rendement des obligations, qui se trou...
Parmi les mesures d’allègement relatives à la pandémie, le gouvernement fédéral a offert aux étudiants de niveau postsecondaire, ainsi qu’aux récents diplômés de niveau secondaire et post...
Les contribuables canadiens qui paient leur impôt par acomptes provisionnels effectuent habituellement quatre paiements par année, soit le 15e jour de mars, juin, septembre et décembre. Plus tôt c...
Plus tôt cette année, l’Agence du revenu du Canada a annoncé que la date limite du paiement des soldes d’impôt des particuliers pour l’année d’imposition 2019, qui est normalement le 30 ...
La publication de septembre de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada démontre que le taux de chômage global s’est établi à 10,2 % pour le mois d’août. Ce taux représen...
Le gouvernement fédéral a annoncé une augmentation du montant des allocations de repas pour heures supplémentaires, ou de la partie « repas » d’une allocation de déplacement, que les employe...
L’admissibilité à un certain nombre de prestations et de crédits d’impôt remboursables, y compris le crédit d’impôt pour la taxe de vente harmonisée et pour la taxe sur les produits et se...
Le programme de prestation d’urgence en réponse à la pandémie offert par le gouvernement fédéral pour les étudiants de niveau postsecondaire ainsi que pour les personnes ayant récemment termi...
Depuis le 15 mars dernier, les Canadiens qui ont perdu des revenus en raison de la pandémie pouvaient toucher 500 dollars par semaine au titre de la Prestation canadienne d’urgence (PCU). En pré...
Au début du mois, une cyberattaque contre l’Agence du revenu du Canada (ARC) et d’autres agences du gouvernement fédéral a compromis les données fiscales et financières personnelles d’envir...
Le 17 juillet dernier, le gouvernement fédéral a annoncé que le programme de Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) existant serait prolongé pour être offert jusqu’au 21 novembre ...
La dernière publication de l’Indice des prix à la consommation (IPC) de Statistique Canada révèle que le taux d’inflation de juillet, mesuré sur une base annuelle, s’établissait à 0,1 %....
Les taux d’intérêt prescrits par l’Agence du revenu du Canada (ARC) pour la location à bail doivent être calculés en utilisant les informations sur le rendement des obligations qui se trouven...
Selon la dernière publication de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada, le taux de chômage en juillet atteignait 10,9%. Cela signifie que le taux de chômage a diminué de 1,4 ...
Les contribuables qui effectuent des paiements par acomptes provisionnels pour l’impôt doivent verser ces paiements quatre fois dans l’année. Les dates butoirs habituelles de ces paiements sont ...
L’Agence du revenu du Canada a publié un avis sur son site Web indiquant qu’elle subit des retards dans le traitement des déclarations de revenus de 2019 pour les particuliers qui ont produit la...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé qu’une période d’allègement des intérêts serait offerte aux contribuables en ce qui a trait aux dettes fiscales en souffrance. Cette période d’all�...
Plus tôt cette année, la date la date limite de paiement des soldes d’impôts des particuliers dus pour l’année d’imposition 2019 a été prolongée du 30 avril au 1er septembre 2020. Le g...
Dans son communiqué annonçant l’établissement du taux directeur du 15 juillet, la Banque du Canada a jugé qu’aucun changement aux taux d’intérêt actuels n’était nécessaire. Par conséq...
Le taux de crédit-bail prescrit par l’Agence du revenu du Canada doit être calculé en utilisant les renseignements sur le rendement des obligations qui se trouvent sur le site Web de la Banque du...
Les employeurs canadiens dont l’entreprise a été touchée par la pandémie pourraient être admissibles à recevoir une subvention salariale du gouvernement fédéral, intitulée la Subvention sal...
Le dernier rapport de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada démontre une légère réduction du taux de chômage en juin. En effet, celui-ci se situe à 12,3 %, ce qui représe...
Le 8 juillet, le gouvernement fédéral a présenté une mise à jour de sa position budgétaire pour l’exercice en cours (2020-2021), qui tient compte des dépenses effectuées relativement à la p...
Plus tôt cette année, le gouvernement fédéral a annoncé dans le cadre de ses mesures d’aide liées à la pandémie que les bénéficiaires de la sécurité de la vieillesse (SV) recevraient un ...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié un conseil fiscal rappelant aux contribuables canadiens qu’ils peuvent encore utiliser ses services en ligne afin de produire leurs déclarations de re...
La prestation de la Sécurité de la vieillesse (SV) versée aux Canadiens âgés de plus de 65 ans est indexée trimestriellement en fonction des variations de l’indice des prix à la consommation...
Le taux d’intérêt prescrit pour la location à bail par l’Agence du revenu du Canada doit être calculé en utilisant les renseignements sur le rendement des obligations qui se trouvent sur le s...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé les taux d’intérêt qui s’appliqueront aux montants qui lui sont dus et aux montants qu’elle doit pour les trois premiers trimestres de 2020, ainsi que...
Le gouvernement fédéral a annoncé que la Prestation canadienne d’urgence (PCU) a été prolongée de huit semaines additionnelles, dans certaines circonstances. Au départ, la PCU était destiné...
La dernière publication de l’enquête sur les prix à la consommation de Statistique Canada révèle que le taux d’inflation a diminué de 0,4 % au cours du mois de mai, mesuré sur une base ann...
Le taux de crédit-bail prescrit par l’Agence du revenu du Canada doit être calculé en utilisant les renseignements sur le rendement des obligations qui se trouvent sur le site Web de la Banque du...
La dernière publication de l’Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada indique que le taux de chômage a légèrement augmenté au cours du mois de mai, passant de 13,0 % à 13...
Dans le cadre des annonces régulières relatives aux taux d’intérêt du 3 juin dernier, la Banque du Canada, comme il a été anticipé, maintient les taux actuels. Par conséquent, le taux d’es...
Les travailleurs autonomes canadiens et leurs conjoints doivent produire une déclaration de revenus des particuliers pour l’année d’imposition de 2019 au plus tard le 15 juin 2020. Toutefois, da...
Les contribuables canadiens qui paient leur impôt par acomptes provisionnels devraient normalement effectuer leur deuxième paiement de l’année le 15 juin 2020. Toutefois, l’Agence du revenu d...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé que la date limite de production des déclarations des sociétés (T2) et des fiducies (T3) a été repoussée. Le communiqué indique que les sociétés et f...
Tous les ans, des organismes communautaires de partout au Canada tiennent de nombreux comptoirs d’impôts durant lesquels les contribuables peuvent faire préparer gratuitement leur déclaration de ...
Dans le cas de nombreuses prestations fédérales, comme l'allocation canadienne pour enfants et le crédit pour la taxe sur les produits et services, l'année de prestation s'échelonne du 1er juill...
L’Agence du revenu du Canada a publié un rappel aux Canadiens concernant les situations qui exigent un remboursement de la Prestation canadienne d’urgence (PCU). En particulier, les personnes qui...
Le gouvernement fédéral a annoncé qu’afin d’aider les aînés à assumer les coûts supplémentaires attribuables à la pandémie, un versement supplémentaire unique sera offert aux aînés ca...
L’Agence du revenu du Canada a publié une alerte sur son site Web avertissant les Canadiens d’une arnaque se servant de la Prestation canadienne d’urgence (PCU). Cette Prestation, pour laquelle...
En réponse à la pandémie, le gouvernement fédéral offre aux employeurs admissibles une subvention salariale partielle grâce au programme de la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC). ...
Les taux d’intérêt prescrits par l’Agence du revenu du Canada pour la location à bail doivent être calculés en fonction des informations sur le rendement des obligations publiées sur le site...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé les taux d’intérêt qui s’appliqueront aux montants dus à l’Agence et par elle pour le premier semestre de 2020, ainsi que les taux qui s’appliquero...
L’Indice des prix à la consommation (IPC) publié par Statistique Canada au mois d’avril révèle une forte baisse du taux d’inflation en mars. Sur une base annuelle, ce taux s’établissait �...
La dernière publication de l’Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada fait état d’une hausse importante du taux de chômage au cours du mois de mars. Dans la publication d�...
Le gouvernement fédéral a annoncé la suspension des paiements obligatoires de prêts d’études du Canada, et ce, jusqu’au 30 septembre 2020. Si les paiements se font habituellement par débit...
Dans son communiqué annonçant l’établissement du taux d’intérêt du 15 avril, la Banque du Canada a indiqué que, selon elle, aucun changement aux taux d’intérêt actuels n’était néces...
Le gouvernement fédéral offrira un programme de subvention salariale aux employeurs admissibles qui ont récemment subi une réduction de leurs revenus de 30 % ou plus. Ce programme prévoit le ver...
Depuis le 6 avril 2020, les Canadiens peuvent demander la prestation canadienne d’urgence (PCU), qui fournit aux personnes admissibles 500 $ par semaine pendant un maximum de 16 semaines. En gé...
Le gouvernement fédéral reportera la date limite des paiements se rattachant à la taxe sur les produits et services (TPS) et à la taxe de vente harmonisée (TVH) pour les entreprises. Ce report s�...
Lors d’une annonce non prévue faite le 27 mars, la Banque du Canada a abaissé les taux d’intérêt pour la troisième fois ce mois-ci. Au cours de l’annonce, la Banque a réduit les taux cour...
Le gouvernement fédéral a annoncé que, pour l’année de prestation en cours seulement, le montant de la prestation canadienne pour enfants sera majoré d’un versement unique de 300 $ par enfan...
La date limite pour produire la plupart des déclarations de revenus des particuliers et effectuer le paiement de tout solde d’impôt dû pour l’année d’imposition 2019 est, en principe, fixée...
Invoquant les perturbations économiques causées par la pandémie de COVID‑19 et la récente chute des prix du pétrole, la Banque du Canada annonce une nouvelle réduction de son taux directeur. C...
Le gouvernement fédéral a annoncé que la date limite de production des déclarations de revenus des particuliers canadiens, qui était normalement fixée au 30 avril, a été reportée au 1er jui...
Les contribuables canadiens qui achètent ou vendent une propriété au cours de l'année peuvent devoir déclarer cette transaction dans leur déclaration de revenus annuelle et, dans certains cas, p...
La dernière publication de l'Enquête sur la population active de Statistique Canada indique que le taux de chômage dans l’ensemble a connu une très légère hausse de 0,1 % au cours du mois de ...
Le service téléphonique pour les demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers de l’Agence du revenu du Canada offrira un horaire prolongé durant la saison d’impôt. Ce service té...
Dans son communiqué annonçant l’établissement du taux directeur du 4 mars, la Banque du Canada a indiqué qu’elle jugeait que le taux directeur actuel nécessitait une réduction. Par conséque...
L'Agence du revenu du Canada (ARC) a publié son guide Revenus d'un travail indépendant d’entreprise, de profession libérale, de commissions, d'agriculture et de pêche 2019. L'ARC rappelle avoir ...
Le service IMPÔTNET de l'Agence du revenu du Canada pour la transmission des déclarations de revenus des particuliers pour l'année d'imposition 2019 est maintenant disponible. Le service IMPÔTNET ...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé que les cotisations à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) doivent être versées le lundi 2 mars 2020 ou avant pour qu’elles soient dédu...
La plus récente publication de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada démontre une hausse du taux d’inflation pour le mois de janvier. Le taux a progressé de 2,4 % d’une ...
La dernière publication de l'Enquête sur la population active de Statistique Canada révèle que le taux de chômage a légèrement diminué au cours du mois de janvier, passant de 5,6 % à 5,5 %....
Les taux et les plafonds de déduction et de crédit pour les frais de repas et de voyage sont désormais affichés sur le site de l'Agence du revenu du Canada (ARC). Ces taux et plafonds s'appliquent...
Dans son budget 2019, le gouvernement fédéral a instauré un nouveau crédit d’impôt pour les abonnements aux services d’information numériques payés par les particuliers. Ce crédit d’imp�...
Dans son budget 2019, le gouvernement fédéral a instauré un nouveau crédit d’impôt pour les abonnements aux services d’information numériques payés par les particuliers. Ce crédit d’imp�...
L’ARC publie un guide pour les étudiants de niveau postsecondaire qui présente les règlements s’appliquant aux situations fiscales typiques de ces étudiants. Ces règlements comprennent le tra...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé qu’IMPÔTNET, le service de transmission électronique des déclarations de revenus des particuliers pour l’année d’imposition 2019, sera offert à pa...
L’Agence du revenu du Canada a publié la déclaration de revenus et le guide pour toutes les provinces et les territoires pour l’année d’imposition 2019. Ces formulaires et ces guides sont of...
Dans le cadre de ses communiqués périodiques concernant l’établissement de son taux directeur, la Banque du Canada a indiqué, le 22 janvier 2020, ne pas considérer qu'il était nécessaire de...
L'Agence du revenu du Canada a annoncé les plafonds de déduction et les taux des avantages relatifs aux frais d'utilisation d'un véhicule automobile en 2020. La plupart des taux et des plafonds qu...
Le gouvernement fédéral a annoncé le montant des paiements de la Sécurité de la vieillesse (SV) et des prestations connexes qui seront effectués au cours du premier trimestre (1er janvier au 31...
La dernière publication de l'Enquête sur la population active de Statistique Canada indique que 35 000 emplois ont été créés au cours du mois de décembre et que le taux de chômage global a d...
Le gouvernement fédéral a annoncé que les montants consentis au titre du crédit d'impôt personnel de base, du crédit pour conjoint et conjoint de fait et du crédit pour personne à charge admis...
L'Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d'intérêt qui s'appliqueront aux montants qui lui sont dus ou qu'elle doit verser pour le premier trimestre de 2020, ainsi que les taux qui s'...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) offrait autrefois aux contribuables une liste des taux d’intérêt prescrits pour la location à bail qui contenait le taux applicable pour le prochain mois, ai...
Le gouvernement fédéral a annoncé les montants qui seront payés dans le cadre du programme de l’Incitatif à agir pour le climat au cours de 2020. Ces montants sont réclamés en remplissant la ...
Les contribuables qui n’ont pas encore fait leur déclaration de revenus personnels pour 2018 (ou pour les trois années précédentes) peuvent le faire avec IMPÔTNET jusqu’au 24 janvier 2020. ...
La Mise à jour économique et budgétaire 2019 publiée le 16 décembre par le ministre des Finances démontre une hausse importante du déficit prévu pour l’exercice financier en cours. Plus t�...
Les Canadiens qui paient de l’impôt sur le revenu par acomptes provisionnels doivent faire le quatrième et dernier paiement pour 2019 au plus tard le lundi 16 décembre 2019. Les contribuables ...
En vertu du programme d’allègement pour les contribuables du gouvernement fédéral, le ministre du Revenu national peut offrir aux contribuables un allègement des intérêts ou des pénalités. C...
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La plus récente publication de Statistique Canada concernant l’Indice des prix à la consommation (IPC) indique que le taux d’inflation enregistré pour le mois d’octobre 2019 demeure inchang�...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié la nouvelle version de ses Formules pour le calcul des retenues sur la paie (T4127), qui s’adresse aux fournisseurs de logiciel de paie ou aux entrepri...
Le mercredi 27 novembre, l’Agence du revenu du Canada (ARC) tiendra un webinaire sur les exigences en matière de retenues sur la paie pour les employeurs canadiens. Le webinaire, qui débutera à...
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Le gouvernement fédéral a annoncé le taux de cotisation à l’assurance-emploi qui sera perçue en 2020. Pour 2020, le maximum de la rémunération assurable pour l’année sera de 54 200 $. Le...
La plus récente Enquête sur la population active au Canada démontre qu’il n’y a eu aucun changement au taux de chômage global pour le mois d’octobre 2019. Le taux s’est maintenu à 5,5 %...
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Le gouvernement fédéral a annoncé les taux de cotisation et les montants ainsi que le maximum des gains ouvrant droit à pension relatifs au Régime de pensions du Canada (RPC) qui seront en vigueu...
Les employeurs doivent, d’ici la fin du mois de février 2020, émettre des feuillets T4 pour leurs employés pour l’année d’imposition 2019. Ces feuillets T4 résumeront le montant de la r...
Lors de son annonce préétablie du taux directeur le 30 octobre 2019, la Banque du Canada a indiqué qu’à son avis, il n’était pas nécessaire de modifier les taux actuels. Par conséquent, l...
Comme il a été annoncé précédemment, des changements seront apportés au Régime de pensions du Canada (RPC) au cours des cinq prochaines années en vue d’accroître le montant des prestations...
Le gouvernement fédéral offre en ligne une calculatrice détaillée du revenu de retraite qui peut être utilisée par les contribuables qui planifient leur retraite. La calculatrice en ligne permet...
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Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Indice des prix à la consommation (IPC) indique que le taux d’inflation s’est établi à 2 % d’une année à l’autre en avril. Sep...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié des conseils fiscaux qui confirment que les travailleurs indépendants et leur conjoint ont jusqu’au lundi 17 juin 2019 pour produire leur déclarati...
Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête sur la population active indique qu’en avril, l’emploi a augmenté pour presque tous les groupes démographiques. Pendant ce mo...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié un avertissement sur un stratagème fiscal en cours concernant les comptes gestion-santé (CGS) vendus aux petites entreprises. Les CGS sont des régimes...
Le gouvernement fédéral a annoncé que les taux de prestations de l’allocation canadienne pour enfants (ACE) augmenteront à compter du versement de juillet 2019.En juillet, la prestation maximal...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d’intérêt prescrits pour la location à bail qui seront en vigueur au cours du mois de mai 2019. En mai, le taux prescrit sera réduit à ...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a diffusé un communiqué de presse pour rappeler aux contribuables touchés par les inondations de ce printemps qu’elle offre un allègement fiscal à l’égar...
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Dans son annonce prévue du taux directeur faite le 24 avril 2019, la Banque du Canada a déterminé qu’aucun changement aux taux d’intérêt actuels n’était nécessaire. Par conséquent, le ...
Le gouvernement fédéral a annoncé les taux des prestations de la Sécurité de la vieillesse (SV) qui seront en vigueur au deuxième trimestre (du 1er avril au 30 juin) de 2019. Chaque trimestre,...
Tous les paiements de l’impôt sur le revenu des particuliers exigibles pour l’année d’imposition 2018 doivent être reçus par l’Agence du revenu du Canada au plus tard le mardi 30 avril ...
L’Agence du revenu du Canada a publié un guide à jour à l’intention des contribuables qui demandent des frais médicaux dans leur déclaration de revenus 2018. Les particuliers ont le droit de ...
Le dernier communiqué de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada indique que le taux de chômage général est demeuré inchangé en mars, à 5,8 %. L’emploi a progressé en Sa...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a communiqué le taux d’intérêt prescrit pour la location à bail qui sera en vigueur pendant le mois d’avril 2019. Ce taux est de 3,10 %. Un tableau affic...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d’intérêt qui s’appliqueront aux montants qui lui sont dus et aux montants qu’elle doit pour le premier semestre de 2019, ainsi que les...
L’Agence du revenu du Canada a publié sur son site Web des conseils fiscaux à l’intention des aînés et des étudiants. Ces conseils fiscaux présentent et expliquent les crédits, déductions ...
Le dernier communiqué de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada indique que le taux d’inflation pour le mois de février, mesuré d’une année à l’autre, s’établissait...
Le budget de 2019 propose que le cadre du droit d’accise pour les produits du cannabis soit modifié afin d’appliquer plus efficacement le droit d’accise sur ces nouvelles catégories de produit...
Le budget de 2019 propose d’élargir l’application des allègements fiscaux touchant les soins de santé sous le régime de la taxe sur les produits et services/taxe de vente harmonisée (TPS/TVH)...
Le budget de 2019 annonce l’intention du gouvernement de limiter le recours au régime d’imposition actuel des options d’achat d’actions des employés et de mieux harmoniser le traitement fisc...
Le budget 2019 propose de permettre à l’Agence du revenu du Canada (ARC) d’envoyer des demandes péremptoires de renseignements par voie électronique à une banque ou à une caisse de crédit se...
Le budget de 2019 propose que le titulaire du compte d’épargne libre d’impôt (CELI) soit dorénavant lui aussi solidairement tenu responsable de l’impôt à payer sur le revenu tiré de l’ex...
Le budget de 2019 propose d’instaurer une nouvelle règle qui refuserait une déduction à une fiducie de fonds commun de placement relativement à la partie d’une attribution faite à un détente...
Le budget de 2019 propose d’interdire les versements de prestations de retraite d’un régime de retraite individuel (RRI) se rapportant aux années d’emploi antérieures qui constituaient un ser...
Pour rendre les règles des régimes interentreprises déterminés (RID) conformes aux dispositions des règles fiscales relatives aux pensions qui s’appliquent aux autres régimes de pension agré�...
Les sommes payées pour les produits du cannabis peuvent être admissibles au crédit d’impôt pour frais médicaux lorsque ces produits sont achetés pour un patient à des fins médicales, conform...
Une décision judiciaire récente liée à l’interprétation de l’expression « importance nationale » a créé une incertitude quant à la disponibilité de ces incitatifs fiscaux. Le budget de...
Le budget de 2019 propose de modifier la Loi de l’impôt sur le revenu afin de préciser que les paiements d’aide financière que reçoivent les prestataires de soins en vertu d’un programme de ...
Le budget de 2019 propose de modifier la Loi de l’impôt sur le revenu afin de préciser qu’un particulier peut être considéré comme le parent d’un enfant pris en charge aux fins de l’Alloc...
Afin de s’assurer que le régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI) continue de répondre aux besoins des Canadiens handicapés, le budget de 2019 propose d’y apporter deux changements qu...
Le budget de 2019 propose de modifier les règles fiscales de manière à permettre aux régimes de pension agréés collectifs (RPAC) et aux régimes de pension agréés (RPA) à cotisations détermi...
Le budget de 2019 propose de modifier les règles fiscales afin de faire en sorte qu’une rente viagère différée à un âge avancé soit reconnue comme un achat de rente admissible, ou un placemen...
Afin de rendre le traitement fiscal des propriétaires d’immeubles résidentiels à logements multiples plus uniforme par rapport à celui des propriétaires d’immeubles résidentiels à logement ...
Le budget de 2019 propose d’augmenter à 35 000 $ le plafond des retraits dans le cadre du Régime d’accession à la propriété (RAP). Cela s’appliquerait aux retraits effectués après le 19...
Le budget de 2019 propose ce nouveau crédit non imposable qui aiderait les Canadiens à assumer les frais de formation. Chaque année, les travailleurs admissibles âgés de 25 ans à 64 ans accumule...
Le budget de 2019 propose ce qui suit : Élargir les règles sur les opérations de transfert de sociétés étrangères affiliées dans la Loi de l’impôt sur le revenu afin d’empêcher une soci...
Dans le budget de 2019, le gouvernement propose d’autres modifications à la Loi canadienne sur les sociétés par actions afin de permettre aux autorités fiscales et aux responsables de l’applic...
Le budget de 2019 propose une modification qui ajoute une condition supplémentaire afin de bénéficier de l’exception visant les opérations commerciales dans la définition de « contrat dériv�...
Le budget de 2019 propose d’ajouter le Protocole d’entente entre le gouvernement du Canada et les gouvernements respectifs des Communautés flamande, française et germanophone du Royaume de Belgi...
Le budget de 2019 propose d’abroger le recours au revenu imposable comme facteur contribuant à déterminer la limite des dépenses annuelles d’une SPCC aux fins du crédit d’impôt majoré pour...
Le budget de 2019 propose d’éliminer l’exigence voulant que les ventes doivent être effectuées à une société coopérative agricole ou de pêche pour être exclues du revenu de société dét...
Dans le budget de 2019, le gouvernement propose que ces véhicules soient admissibles à une déduction fiscale complète l’année où ils sont mis en service. Les véhicules admissibles comprendron...
Le budget de 2019 propose d’instaurer trois nouvelles mesures fiscales pour soutenir le journalisme canadien : Permettre aux organisations journalistiques de s’enregistrer en tant que donataires ...
Le dernier communiqué de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada indique que, même si le taux de chômage en février est demeuré inchangé, l’emploi a progressé de 56 000. ...
Dans son annonce prévue du taux directeur faite le 6 mars 2019, la Banque du Canada a indiqué que, selon elle, aucun changement aux taux d’intérêt actuels n’est nécessaire. Par conséquent,...
Le dernier communiqué de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada révèle une diminution du taux d’inflation pour le mois de janvier. Ce taux, mesuré d’une année à l’aut...
Le premier acompte provisionnel d’impôt sur le revenu des particuliers pour l’année d’imposition 2019 est exigible au plus tard le vendredi 15 mars 2019. Les particuliers qui ont déjà pay...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé que la ligne des demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers (1-800-959-7383) offrira des heures prolongées. Jusqu’au 30 avril 2019, les a...
Le ministre des Finances a annoncé que le budget fédéral 2019-2020 sera déposé le mardi 19 mars 2019. Après le dépôt du budget, vers 16 h, les documents budgétaires seront publiés sur le...
La trousse d’impôt pour la préparation des déclarations T1 des particuliers de 2018 est maintenant disponible sur le site Web de l’Agence du revenu du Canada au https://www.canada.ca/fr/agenc...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé que son service IMPÔTNET pour la production des déclarations de revenus des particuliers de 2018 est disponible depuis le lundi 18 février 2019. Le servi...
L’Agence du revenu du Canada a publié un conseil fiscal à l’intention des étudiants et des diplômés postsecondaires qui produiront une déclaration de revenus pour l’année d’imposition ...
Durant le mois de janvier, le nombre de personnes en emploi au Canada a augmenté de 67 000. Ce chiffre s’explique en grande partie par la hausse de l’emploi chez les jeunes de 15 à 24 ans et d...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé le taux d’intérêt prescrit pour la location à bail qui sera en vigueur durant le mois de mars 2019. Le taux prescrit pour ce mois sera de 3,11 %. Un ta...
L’Agence du revenu du Canada a publié un conseil fiscal qui présente les déductions et crédits d’impôt les plus pertinents pour les aînés, que les aînés admissibles peuvent demander au mo...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé que son service en ligne IMPÔTNET pour la production des déclarations de revenus des particuliers de 2018 sera disponible à compter du lundi 18 fé...
À compter du 11 février 2019, l’Agence du revenu du Canada (ARC) fusionnera ses services de courrier en ligne et d’alertes du compte. Les utilisateurs de ces services en seront informés par c...
Le ministère des Finances du Canada a publié un rappel indiquant que le processus de consultation en cours sur le budget fédéral 2019-20 prendra fin le mardi 29 janvier 2019. Les intervenants i...
Le dernier communiqué de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada indique que le taux d’inflation, mesuré d’une année à l’autre, s’établissait à 2 % durant le mois d...
Le ministère des Finances du Canada a annoncé les plafonds de déduction des frais d’automobile et les taux des avantages relatifs à l’utilisation d’une automobile qui s’appliqueront aux en...
Dans son annonce prévue du taux directeur faite le 9 janvier 2019, la Banque du Canada a indiqué qu’aucun changement ne serait apporté aux taux d’intérêt actuels. Par conséquent, le taux o...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé les règles concernant les taux d’intérêt prescrits pour la location à bail qui seront en vigueur durant les mois de janvier et de février 2019.Le taux...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé les taux d’intérêt qui s’appliqueront aux montants qui lui sont dus et aux montants qu’elle doit pour le premier trimestre de 2019 ainsi que les taux ...
Au cours des sept prochaines années, d’importants changements seront apportés au Régime de pensions du Canada. Dans l’ensemble, ces changements se traduiront par une augmentation d’environ 50...
Le dernier communiqué de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada indique que le taux d’inflation, mesuré d’une année à l’autre, s’établissait à 1,7 % mois de novemb...
Les contribuables qui n’ont pas encore produit leur déclaration de revenus des particuliers pour 2017 (ou les trois années antérieures) peuvent le faire au moyen d’IMPÔTNET jusqu’au vendredi...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé le taux d’intérêt prescrit pour la location à bail qui sera en vigueur durant le mois de janvier 2019. Le taux prescrit pour ce mois sera de 3,39 %. Un...
Lorsque les contribuables ne respectent pas leurs obligations de production de déclaration de revenu ou de paiement, des pénalités et intérêts leur sont habituellement imposés. Cependant, le min...
Le dernier communiqué de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada indique que le taux de chômage au mois de novembre est le plus bas enregistré depuis 1976. Le taux de chômage p...
Dans son annonce prévue du taux directeur faite le 5 décembre, la Banque du Canada a indiqué que, selon elle, aucun changement aux taux d’intérêt actuels n’est nécessaire. Par conséquent, ...
Le gouvernement fédéral met à la disposition des contribuables les crédits d’impôt personnels suivants pour l’année 2019 : Montant personnel de base �...
Le dernier communiqué de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada indique une légère augmentation du taux d’inflation pour le mois d’octobre. Ce taux a augmenté de 2,4 %, ...
Le ministère des Finances du Canada a dévoilé les détails du processus de consultation précédant le dépôt du budget fédéral 2019-2020 au printemps prochain. Le processus de consultation bud...
Dans l’énoncé économique de l’automne 2018-2019, le ministre des Finances a annoncé la mise en œuvre de trois nouvelles mesures fiscales afin d’appuyer les organismes d’information tradit...
Dans l’énoncé économique de l’automne publié le 21 novembre 2018, le ministre des Finances a annoncé de nouvelles mesures fiscales qui permettront aux entreprises : de demander immédiateme...
Certains avantages non monétaires que les employeurs offrent à leurs employés doivent être inclus dans le revenu de l’employé et donc imposés. Chaque année, les employeurs doivent inclure le ...
L’Agence du revenu du Canada offre aux propriétaires de petites entreprises et aux propriétaires uniques une application Web mobile qui leur permet de gérer leurs comptes d’impôt d’entrepris...
Le dernier communiqué de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada note un léger recul du chômage durant le mois de septembre. Le taux de chômage s’établissait à 5,8 %, soit...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé les taux de cotisation au Régime de pensions du Canada, les maximums et les exemptions qui s’appliqueront durant l’année civile 2019. L’annone est di...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé le taux d’intérêt prescrit pour la location à bail qui sera en vigueur durant le mois de novembre. Le taux prescrit pour ce mois sera de 3,43 %. Un tabl...
L’agence du revenu du Canada (ainsi que d’autres ministères et agences du gouvernement fédéral) a publié des renseignements sur le traitement des paiements du gouvernement pendant l’actuelle...
Le dernier communiqué de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada indique que le taux d’inflation, mesuré d’une année à l’autre, s’établissait à 2,2 % au mois de sep...
Dans son annonce prévue du taux directeur faite le 24 octobre, la Banque du Canada a une fois de plus relevé le taux d’escompte, qui s’établit maintenant à 2 %.Dans le communiqué de presse ...
Le gouvernement fédéral a annoncé le montant maximal de prestation de la Sécurité de la vieillesse qui sera versé aux bénéficiaires admissibles au dernier trimestre de 2018, soit aux mois d’...
Dans certains cas, les contribuables ont le droit de demander une réduction du montant d’impôt retenu à la source. Un employé peut demander que le montant de l’impôt sur le revenu retenu sur ...
Au cours des dernières années, plusieurs changements ont été apportés au Régime de pensions du Canada (RPC). De manière générale, ils offrent une plus grande souplesse aux cotisants. Comme ce...
Le dernier communiqué de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada indique une légère baisse du taux de chômage global au mois de septembre. Le taux, enregistré à 6,0 % au moi...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé les règles concernant le taux d’intérêt prescrit pour la location à bail qui sera en vigueur durant le mois d’octobre. Le taux prescrit pour octobre s...
L’Agence du revenu du Canada a annoncé les taux d’intérêt qui s’appliqueront aux montants qui lui sont dus et aux montants qu’elle doit pour le quatrième trimestre de 2018 ainsi que les ta...
Bien que la date limite pour produire les déclarations de revenus des particuliers pour l’année d’imposition 2017 (à la fois pour les employés et les travailleurs indépendants) soit dépass�...
Le dernier communiqué de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada indique que le taux d’inflation, mesuré d’une année à l’autre, s’établissait à 2,8 % au mois d’ao...
Le système fiscal canadien est fondé sur la résidence, et les particuliers considérés comme des résidents du Canada sont assujettis à l’impôt fédéral et provincial. Le gouvernement fédér...
Le ministre des Finances a annoncé une réduction du taux de cotisation à l'assurance-emploi que doivent payer les employés et les travailleurs autonomes pour l’année d’imposition 2019. Le ta...
Le gouvernement fédéral a mis à jour et republié son guide concernant les prestations pour enfants versées par le gouvernement fédéral et plusieurs gouvernements provinciaux. Le guide à jour (...
Le dernier communiqué de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada indique une légère hausse du taux de chômage enregistré au mois d’août. Ce taux a augmenté de 0,2 %, pass...
L’Agence du revenu du Canada peut offrir un allègement des intérêts et des pénalités aux contribuables qui ne sont pas en mesure de produire leur déclaration de revenus ou de remplir leurs obl...
Lors de son annonce préétablie du taux directeur du 5 septembre, la Banque a indiqué qu’aucun changement ne serait apporté aux taux d’intérêt actuels. Par conséquent, le taux de la Banque ...
Chaque année, l’Agence du revenu du Canada fait parvenir une lettre et un questionnaire à environ 350 000 contribuables afin de déterminer si les crédits d’impôt ou les prestations qu’ils...
La date d’échéance du troisième paiement de l’impôt sur le revenu par acomptes provisionnels pour 2018 pour les particuliers est le 15 septembre 2018. Comme cette date tombe un samedi, les p...
Le gouvernement fédéral a annoncé que des modifications seront apportées aux règles administratives qui régissent la mesure dans laquelle les organismes de bienfaisance peuvent participer à des...
La dernière publication de l’Enquête sur les prix à la consommation de Statistique Canada montre une augmentation considérable de l’inflation au mois de juillet. Le taux d’inflation, mesuré...
Le dernier communiqué de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada indique que le taux de chômage global a légèrement diminué au mois de juillet. Le taux, qui s’établit à 5,...
Le ministre des Finances a annoncé que deux grands réseaux de cartes de paiement se sont entendus pour réduire les coûts facturés aux petites et moyennes entreprises. Visa et Mastercard ont conve...
L’Agence du revenu du Canada crée et publie sur son site Web des balados et des webinaires sur la fiscalité et des questions connexes qui présentent un intérêt particulier pour les petites entr...
La Banque du Canada a publié la liste des dates auxquelles elle fera l’annonce du taux directeur en vigueur en 2019. Les huit dates d’annonce du taux directeur prévues en 2019 figurent dans l’...
La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) a annoncé qu’à compter du 1er octobre 2018, des changements seront apportés au processus par lequel les demandes de prêts hypoth�...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a mis à jour et republié son formulaire RC366 qui permet aux entreprises de recevoir les montants qui leur sont dus directement dans leur compte bancaire. Le fo...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a mis à jour et republié son guide RC4092 concernant les régimes enregistrés d'épargne-études. La publication à jour inclut les changements annoncés initia...
Le plus récent communiqué de Statistique Canada concernant l’Indice des prix à la consommation (IPC) indique que l’Indice a augmenté de 2,5 % d’une année à l’autre en juin. Cette augmen...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d’intérêt prescrits pour la location à bail qui s’appliqueront durant les mois de juillet et d’août 2018. Ces taux seront de 3,28 %...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a mis à jour et republié sa publication sur le traitement fiscal des sommes détenues dans un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) au moment du décès...
Même si l’emploi a progressé de 32 000 durant le mois de juin, le taux de chômage a lui aussi augmenté, dans une portion de 0,2 %, une hausse que Statistique Canada attribue à une augmentatio...
Lors de l’annonce préétablie du taux directeur du 11 juillet, la Banque du Canada a indiqué qu’elle relevait son taux d’intérêt de référence d’un quart de point de pourcentage. Le taux...
Tous les ans, l’Agence du revenu du Canada (ARC) examine près de trois millions de déclarations qui ont déjà été traitées et vérifiées. En général, ces examens sont exécutés afin de con...
Les prestations de la Sécurité de la vieillesse (« SV ») que reçoivent les Canadiens sont indexées sur l’indice global des prix à la consommation et rajustées tous les trimestres afin de r...
La toute dernière publication de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada indique que le taux d’inflation pour le mois de mai est demeuré à 2,2 %. Le même taux a été enre...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a lancé la nouvelle version du calculateur en direct de retenues sur la paie que les employeurs doivent utiliser pour calculer les retenues à la source de leurs ...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé que le taux d’intérêt prescrit pour la location à bail qui s’appliquera pour le mois de juillet 2018 sera de 3,28 %. Un tableau présentant t...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d’intérêt qui s’appliqueront aux montants qui lui sont dus et aux montants qu’elle doit à des particuliers et à des sociétés pour ...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a mis à jour et republié son formulaire standard pour soumettre une opposition à un avis de cotisation ou à un avis de nouvelle cotisation. La version 2018 du...
Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête sur la population active indique que la situation de l’emploi a peu varié pour le mois de mai. Pour le quatrième mois consécut...
Les travailleurs indépendants et leurs conjoints ont jusqu’à minuit le vendredi 15 juin 2018 pour produire leurs déclarations de revenus des particuliers pour l’année d’imposition 2017. Les...
Les canadiens qui paient leur impôt sur le revenu des particuliers par acomptes provisionnels trimestriels doivent effectuer le prochain paiement au plus tard le vendredi 15 juin 2018. L’Agence ...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié un communiqué pour rappeler aux contribuables touchés par les récentes inondations printanières qu’ils peuvent bénéficier d’un allègement fis...
Lors de son annonce planifiée en matière de taux d’intérêt le 30 mai dernier, la Banque du Canada a indiqué qu’aucun changement aux taux d’intérêt actuels n’était nécessaire. Par con...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié des versions mises à jour de formules pour le calcul des retenues sur la paie destinées aux employeurs pour les périodes de paie débutant après le 1...
Le plus récent communiqué de Statistique Canada concernant l’Indice des prix à la consommation (IPC) indique que l’Indice a augmenté de 2,2 % d’une année à l’autre en avril, après avoi...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) modifiera sa méthode de distribution des formulaires de déclaration et de versement de la TPS/TVH pour les petites entreprises. Ces changements visent à réduir...
Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête sur la population active indique que la situation de l’emploi et le taux de chômage global sont demeurés stables pour le mois d...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) crée et publie des balados sur différents sujets fiscaux concernant les particuliers et les sociétés. Ces balados sont disponibles pour téléchargement sur l...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d’intérêt prescrits pour la location à bail qui s’appliqueront pour les mois de mai et juin 2018. Ces taux seront respectivement de 3,...
Les contribuables ayant produit leur déclaration de revenus pour l’année d’imposition 2017 et attendant un remboursement d’impôt peuvent suivre l’état de ce remboursement par l’interméd...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié un avertissement pour rappeler aux contribuables qu’ils doivent être particulièrement vigilants à l’égard des textes, appels et courriels fraudul...
Le plus récent communiqué de Statistique Canada concernant l’Indice des prix à la consommation (IPC) précise que l’Indice a augmenté de 2,3 % d'une année à l'autre en mars 2018, après av...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié un avis pour rappeler que tous les soldes dus à l’égard de l’impôt sur le revenu des particuliers pour l’année d’imposition 2017 doivent êtr...
Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête sur la population active indique que le taux de chômage pour le mois de mars 2018 est demeuré stable à 5,8 %. Le même taux av...
Lors de son annonce planifiée en matière de taux d’intérêt, qui a eu lieu le 18 avril, la Banque du Canada a indiqué qu’aucun changement aux taux d’intérêt actuels n’était nécessaire...
Lorsqu’un contribuable constate une erreur ou un oubli dans sa déclaration de revenus déjà produite, il rectifie habituellement la situation en remplissant et en transmettant le formulaire T1-ADJ...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié un communiqué pour rappeler aux contribuables qui reçoivent un revenu provenant de l’économie du partage qu’un tel revenu est imposable et qu’il...
Les dates prévues d’annonces régulières des taux directeurs de la Banque du Canada pour le restant de l’année civile 2018 sont les suivantes : 18 avril 2018 30 mai 2018 11 juillet 2018 ...
Les gains tirés de la vente d’une résidence principale ne sont généralement pas imposables, puisque ce type de ventes est admissible à l’exemption pour résidence principale. Toutefois, depui...
La plus récente version de l’Indice des prix à la consommation de Statistique Canada démontre une hausse prononcée de l’inflation pour le mois de février. Le taux a atteint 2,2 % en févrie...
L’agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d’intérêt qui seront appliqués, pour le deuxième trimestre de 2018, aux sommes qui lui sont dues et aux sommes qu’elle doit aux contr...
Bien que des contribuables soient victimes de fraude fiscale à tout moment de l’année, ce type de fraudes est observé plus fréquemment pendant et après la période de production des déclaratio...
En décembre 2017, l’Agence du revenu du Canada (ARC) a fait l’annonce de changements importants qui seront apportés au Programme des divulgations volontaires (PDV). Ce programme permet aux contr...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié le guide RC4018 – Manuel des déclarants par voie électronique pour déclarations de revenus et de prestations 2017. Ce guide est destiné aux déclar...
Le plus récent communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête sur la population active indique que le taux de chômage global a diminué légèrement en février 2018, passant de 5,9 % po...
Le plus récent communiqué de Statistique Canada concernant l’Indice des prix à la consommation (IPC) indique que le taux d’inflation a augmenté de 1,7 % d'une année à l'autre en janvier 20...
Lors de sa dernière annonce planifiée en matière de taux d’intérêt, qui a eu lieu le 7 mars, la Banque du Canada a indiqué qu’il n’y aurait aucun changement aux taux d’intérêt actuels...
Budget 2018 : Aucun crédit d’impôt offert aux particuliers n’a été éliminé, et aucune modification n’a été apportée aux taux d’imposition des particuliers....
Budget 2018 : Les Indiens inscrits nés à l’étranger sont maintenant admissibles rétroactivement aux prestations pour enfants à compter de l’année d’imposition 2005....
Budget 2018 : L’admissibilité des animaux d’assistance spécialement dressés sera élargie afin de faciliter l’accès au crédit d’impôt pour frais médicaux....
Budget 2018 : Il ne sera plus nécessaire pour les contribuables d’effectuer une demande lors de la production de leur déclaration de revenus afin de recevoir l’Allocation canadienne pour le tra...
Budget 2018 : La Prestation fiscale pour le revenu de travail sera bonifiée à compter de 2019, et le crédit est renommé l’Allocation canadienne pour le travail....
Budget 2018 : Les règles sur le dépouillement des surplus de non-résidents seront renforcées afin de prendre en compte l’utilisation de sociétés de personnes et de fiducies....
Budget 2018 : Lors de la contestation d’une ordonnance exécutoire de l’ARC ou d’une demande de renseignements faite par celle-ci, une nouvelle règle de suspension de la prescription s’appli...
Budget 2018 : À l’avenir, les sociétés auront deux comptes d’impôt en main remboursable au titre de dividendes (IMRTD) : un compte IMRTD déterminé et un compte IMRTD non déterminé....
Budget 2018 : Les sociétés qui gagnent des revenus de placements de 100 000 $ verront leur plafond des affaires diminué à 250 000 $....
Budget 2018 : Le plafond des affaires d’une société sera réduit si elle gagne des revenus de placements de plus de 50 000 $....
L’Agence du revenu du Canada (ARC) met à la disposition des contribuables canadiens un service téléphonique sans frais relativement aux demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers....
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé l’ouverture de son service IMPÔTNET pour la production des déclarations de revenus des particuliers à compter du lundi 26 février 2018. Les cont...
Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête sur la population active indique une légère augmentation du taux de chômage pour le mois de janvier. Le taux a en effet augment�...
Le ministre des Finances du Canada a annoncé que le budget fédéral pour l’exercice financier 2018-2019 sera déposé le mardi 27 février 2018. Le budget sera déposé vers 16 h, et les document...
Cette année, l’Agence du revenu du Canada (ARC) fournira aux contribuables une copie papier de la trousse générale d’impôt et de prestations pour 2017 de plusieurs manières et à différentes...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les dates de disponibilité de son service IMPÔTNET pour la production des déclarations de revenus des particuliers de 2017. Le service IMPÔTNET ser...
Bien que la majorité des Canadiens produisent dorénavant leur déclaration de revenus des particuliers de manière électronique, une minorité non négligeable d’entre eux choisissent de produire...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié un avis sur son site Web pour aviser les contribuables que certains formulaires d’impôt de 2017 pour les particuliers ont été mis à jour. Ces formu...
Pendant un certain nombre d’années, les contribuables dont la situation fiscale était relativement simple pouvaient produire leur déclaration de revenus par téléphone. Ce service, qui était ap...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a communiqué les taux d’intérêt qui s’appliqueront aux montants qui lui sont dus et aux montants qu’elle doit pour le premier trimestre de 2018, ainsi qu...
Conformément aux attentes, dans son annonce planifiée en matière de taux d’intérêt du 17 janvier, la Banque du Canada a indiqué qu’une augmentation des taux actuels était nécessaire. Le c...
Le ministère des Finances du Canada a annoncé que le processus de consultation devant mener au dépôt du budget fédéral pour l’exercice financier 2018-2019 prendra fin le vendredi 26 janvier�...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié le formulaire T1 générale 2017 – Déclaration de revenus et de prestations que les particuliers canadiens doivent utiliser pour produire leur décla...
Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête sur la population active indique que le taux de chômage pour le mois de décembre 2017 s’est établi à 5,7 %, soit le taux le...
Comme le gouvernement du Canada l’avait déjà annoncé, le taux d’imposition fédéral des petites entreprises est réduit à 10,0 % depuis le 1er janvier 2018. Aucun changement n’est apport...
Le ministère des Finances du Canada a annoncé les plafonds de déduction des frais d’automobile et les taux prescrits des avantages relatifs aux frais d’utilisation d’un véhicule automobile q...
Les changements prévus aux règles relatives à l’impôt fédéral sur le revenu gouvernant l’imposition des petites entreprises canadiennes constituées en société entreront en vigueur en 2018...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) gère un programme administratif dans le cadre duquel des contribuables ayant omis de produire des déclarations de revenus ou de payer l’impôt dû en temps opp...
Les contribuables qui atteignent 71 ans durant l’année et qui ont des droits de cotisation inutilisés peuvent effectuer une dernière cotisation à un régime enregistré d’épargne-retraite (R...
Les contribuables qui n’ont toujours pas produit leur déclaration de revenus pour l’année d’imposition 2016 ont jusqu’au 19 janvier 2018 pour le faire à l’aide du service IMPÔTNET. Ju...
Lors de sa dernière annonce planifiée en matière de taux d’intérêt, qui a eu lieu le 6 décembre, la Banque du Canada a indiqué qu’elle était d’avis qu’aucun changement aux taux actue...
Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête sur la population active indique une légère diminution du taux de chômage pour le mois de novembre. Ce taux a baissé de 0,4 po...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié la version de 2018 du document T4127, Formules pour le calcul des retenues sur la paie. Ce guide est conçu pour les développeurs de logiciel de paie e...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a publié la feuille de calcul et le formulaire TD1 fédéraux qui seront utilisés par les contribuables et leurs employeurs afin de déterminer les retenues à ...
Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Indice des prix à la consommation (IPC) indique un taux d’inflation de 1,4 % d’une année à l’autre en octobre. Le taux équivalent...
Le ministère des Finances du Canada a amorcé le processus de consultation devant mener au dépôt du budget fédéral pour l’exercice financier 2018-2019. Dans le cadre de ce processus de consult...
À compter du 8 janvier 2018, les administrateurs et les représentants de fiducies canadiennes admissibles pourront produire la déclaration de revenus et de renseignements des fiducies en ligne, pa...
Le gouvernement fédéral a annoncé le taux de cotisation ainsi que le plafond des gains ouvrant droit à pension qui s’appliqueront pour l’année civile 2018. Le taux de cotisation des employés...
L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux de cotisation et les cotisations maximales qui s’appliqueront aux employeurs et aux employés pour 2018. Le plafond des gains ouvrant droit ...
Revenu Québec a annoncé que ses services en ligne ne seront pas disponibles du 13 au 15 mai en raison d’une interruption de services prévue. La période prévue de non-disponibilité des service...
Les particuliers résidant au Québec (à l’exception des travailleurs autonomes et de leurs conjoints) devaient produire leur déclaration de revenus provinciale pour l’année d’imposition 202...
En date du 1er mai 2022, le salaire minimum général payable de la province augmentera de 0,75 $ l’heure, passant de 13,50 $ à 14,25 $ l’heure. À partir de la même date, le salaire minimu...
Tous les contribuables particuliers du Québec doivent payer leur solde d’impôt dû pour 2021 le ou avant le lundi 2 mai 2022. Si le paiement n’est pas effectué avant ou à cette date, des in...
En novembre 2021, le gouvernement a annoncé qu’il accorderait aux résidents du Québec un crédit d’impôt attribuant une prestation exceptionnelle pour pallier la hausse du coût de la vie, et...
La province du Québec prélève et verse des intérêts sur les paiements insuffisants et excessifs d'impôt à des taux prescrits par la loi et fixés au début de chaque trimestre civil. Les taux p...
La date limite habituelle pour la production des déclarations de revenus provinciales ainsi que le paiement de l’impôt provincial dû est le 30 avril. Toutefois, cette année, le 30 avril tombe ...
Dans son budget 2022-2023 déposé le 22 mars, le gouvernement provincial a annoncé que les résidents du Québec ayant un revenu n’excédant pas 100 000 $ recevront un crédit d’impôt rembo...
Les résidents du Québec qui sont âgés de 60 ans et plus peuvent être admissibles à une vaste gamme d’avantages fiscaux et de crédits d’impôt provinciaux, dont plusieurs sont demandés dan...
Le budget du Québec pour l’année d’imposition 2022-2023 sera déposé le mardi 22 mars 2022. Une fois les mesures budgétaires annoncées, les documents budgétaires 2022-2023 seront dispon...
Les résidents du Québec peuvent transmettre dès maintenant leur déclaration de revenus pour l’année d’imposition 2021 par l’entremise du service ImpôtNet Québec de Revenu Québec. Ce ser...
Le taux de cotisation au Régime de rentes du Québec pour 2022 est de 6,15 %. Ce taux est payé par l’employeur et l’employé sur les gains compris entre l’exemption de base de 3 500 $ et le...
Revenu Québec a publié un avertissement sur son site Internet indiquant que ses services en ligne seront inaccessibles à partir du vendredi 18 février, 18 h 30, jusqu’au dimanche 20 févri...
Le ministère des Finances du Québec a annoncé qu’aux fins de l’impôt provincial, les plafonds et les taux régissant la déductibilité des frais d’automobile ainsi que le calcul de la valeu...
Revenu Québec a annoncé que son service ImpôtNet pour la production de déclarations de revenus électronique pour les particuliers pour l’année d’imposition 2021 sera disponible à compter d...
Revenu Québec a publié un avis informant les contribuables que les versements du nouveau crédit d’impôt pour pallier la hausse du coût de la vie seront émis entre le 24 janvier et le 4 févr...
La province de Québec prélève et verse des intérêts sur les paiements insuffisants et excessifs d'impôt à des taux prescrits par la loi et fixés au début de chaque trimestre civil. Les taux p...
Revenu Québec a publié les documents relatifs aux déclarations de revenus provinciales à utiliser par les résidents de la province afin de produire leur déclaration de revenus pour l’année d�...
La province de Québec perçoit et paie de l’intérêt sur les paiements d’impôt déficitaires et trop-payés aux taux prescrits par la loi et qui sont déterminés au début de chaque trimestre ...
Revenu Québec a publié le formulaire TP-1015.3 à utiliser par les résidents de la province pour l’année d’imposition 2022. L’employé doit indiquer sur ce formulaire le montant des crédi...
Revenu Québec a annoncé avoir temporairement suspendu tous ses services en ligne par mesure préventive. Une vulnérabilité de sécurité qui touche des organisations à travers le monde est à l�...
Les résidents du Québec qui paient leur impôt sur le revenu provincial pour l’année par acomptes provisionnels le font chaque année en respectant quatre échéanciers prescrits. Le quatrième e...
Le gouvernement provincial octroiera un crédit d’impôt remboursable unique aux résidents du Québec ayant droit au crédit d’impôt pour solidarité. Ce crédit d’impôt est mis en place afin...
Les propriétaires de locaux d’habitation résidentiels de la province doivent émettre des relevés 31 à leurs locataires et produire une copie de ces relevés auprès de Revenu Québec. Pour les ...
La province offre un crédit d’impôt remboursable pour les dépenses admissibles engagées par les résidents de la province pour le traitement de l’infertilité. Ce programme prévoit des taux d...
Québec offre un nouveau crédit d’impôt non remboursable pour prolongation de carrière aux résidents de la province qui sont âgés de 60 ans ou plus qui continuent de travailler et qui reçoiv...
Les particuliers qui sont des personnes de métier salariées (p. ex., un coiffeur, un cuisinier, un plombier, un apprenti mécanicien, etc.), et qui reçoivent un revenu d’emploi dans l’année pe...
La province offre à la fois un crédit d’impôt pour les frais de garde d’enfants et un crédit d’impôt pour la prime au travail aux résidents admissibles de la province. Bien que ces deux cr...
Les concessionnaires automobiles qui mettent un véhicule automobile à la disposition d’un employé pour son usage personnel au cours de l’année sont considérés comme ayant accordé à l’emp...
Québec offre aux acheteurs d’une première habitation dans la province un crédit d’impôt maximal de 750 $. Pour être admissibles, les acheteurs de l’habitation doivent avoir l’intention d...
La province du Québec perçoit et verse de l’intérêt sur les impôts impayés ou les impôts payés en trop aux taux prescrits par la loi et déterminés au début de chaque trimestre de l’ann�...
Le 30 septembre 2021 est un jour férié fédéral appelé la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Revenu Québec a publié un communiqué indiquant que bien que la Journée nat...
À compter du 13 septembre 2021, Revenu Québec sera responsable de la surveillance des entreprises de services monétaires dans la province. Les entreprises de services monétaires incluent les entre...
Québec offre aux personnes aidantes admissibles de la province un crédit d’impôt de base de 1 266 $ par année et les personnes admissibles peuvent demander à recevoir des versements anticipé...
Les résidents du Québec qui paient leur impôt provincial par acomptes provisionnels le font à quatre dates limites prescrites chaque année. La troisième de ces dates limites tombe le mercredi 1...
Depuis le 15 mars 2020, les employeurs ayant un établissement au Québec qui étaient admissibles à la subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) au cours d’une période donnée pouvaient d...
Une fois par mois au cours de l’année, les services en ligne fournis par Revenu Québec sont temporairement mis hors ligne aux fins d’entretien. La prochaine interruption de services planifiée a...
Dans le cadre des mesures d’allègement de la pandémie, le gouvernement provincial a prolongé un certain nombre de délais du 13 mars 2020 au 31 août 2021. De plus, Revenu Québec a réduit ses...
Les résidents du Québec qui paient l'impôt sur le revenu provincial par acomptes provisionnels doivent effectuer le troisième versement de l'année au plus tard le mercredi 15 septembre 2021. De...
Revenue Québec a annoncé que ses services en ligne ne seront pas disponibles le dimanche 8 août de 6 h à 13 h. Ces services seront mis hors ligne dans le cadre du programme d'entretien régulie...
Depuis le 1er juillet 2021, la perception de la taxe de vente du Québec (TVP) est élargie pour être applicable aux achats de biens d’un fournisseur étranger (que ce soit directement ou par l’...
La province de Québec offre un crédit d’impôt remboursable pour les frais de garde d’enfants admissibles engagés par les résidents. Bien que ce crédit remboursable puisse être demandé dans...
La province offre aux personnes aînées un crédit d’impôt remboursable pour maintien à domicile des aînés afin de les aider à compenser le coût de l’achat de services qui permettent à ces...
Le Québec perçoit ou verse des intérêts sur les impôts impayés et les impôts payés en trop aux taux prescrits par la loi et fixés au début de chaque trimestre civil. Les taux prescrits pour ...
Revenu Québec offre un programme dans le cadre duquel les contribuables qui n’ont pas respecté leurs obligations fiscales dans le passé (notamment en omettant de produire une déclaration lorsqu�...
Revenu Québec rappelle aux contribuables que, afin d’éviter des pénalités ou des intérêts, les déclarations de taxes doivent être produites, et les paiements requis effectués, au plus tard ...
Deux nouvelles publications ont été publiées par Revenu Québec pour décrire les règles fiscales qui s’appliquent aux entreprises de taxi exploitées dans la province. Ces règles s’appliquen...
Pour les résidents de la province qui paient l’impôt provincial sur le revenu par acomptes provisionnels trimestriels, la date limite de paiement du deuxième acompte provisionnel de l’année es...
En avril 2020, le gouvernement provincial a annoncé l'introduction d'un crédit de cotisation des employeurs au fonds des services de santé à l’égard des employés en congé payé, pendant une p...
Plus tôt cette année, Revenu Québec a annoncé que les contribuables particuliers bénéficieraient d’un délai de grâce sans intérêt ni pénalité pour la production tardive de leurs déclara...
La province accorde aux employeurs admissibles un crédit d'impôt remboursable basé sur le salaire ou le traitement versé à un stagiaire admissible dans le cadre d'une période de formation admiss...
Le Québec accorde aux petites entreprises admissibles de la province un taux réduit d’impôt sur le revenu des sociétés. Pour avoir droit à ce taux réduit, les sociétés doivent également sa...
Le mois dernier, Revenu Québec a annoncé que, bien que la date limite de production était le 30 avril 2021, elle n’imposerait aucune pénalité et aucun intérêt aux particuliers qui produisent...
À compter du 1er mai 2021, le salaire minimum général payable du Québec passera à 13,50 $ l’heure, soit une augmentation de 40 cents l’heure du taux horaire actuel de 13,10 $ l’heure. P...
Revenu Québec confirme qu'aucune pénalité et aucun intérêt ne sera imposé aux citoyens qui produisent leur déclaration de revenus ou qui paient leur solde d'impôt après la date limite légale...
Depuis le 15 mars 2020, les employeurs québécois qui sont admissibles à la subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) pour une période donnée ont le droit de demander un crédit pour les ...
La province de Québec impute et paie des intérêts sur les paiements insuffisants et les paiements excédentaires d’impôt à des taux prescrits par la loi et fixés au début de chaque trimestre ...
Le budget 2021-2022 du Québec déposé le 25 mars dernier comprend un certain nombre de mesures relatives au crédit d'impôt provincial pour les services de maintien à domicile des aînés. Ce cré...
La province de Québec offre un crédit d’impôt remboursable pour la garde d’enfants aux parents admissibles qui résident dans la province. L’un des critères d’admissibilité à ce crédit ...
Les résidents du Québec qui ont travaillé à domicile pendant l’année d’imposition 2020 peuvent être en mesure de déduire les dépenses de télétravail engagées dans leur déclaration de ...
La province offre un crédit d’impôt remboursable aux résidents du Québec âgés de 70 ans ou plus pour les dépenses payées pour des services de soutien à domicile admissibles. Le crédit d�...
À compter du 1er mai 2021, le taux général du salaire minimum sera haussé de 0,40 $ l'heure, le faisant passer à 13,50 $ l'heure. Le salaire minimum payable aux salariés rémunérés au pourboir...
Revenu Québec met à la disposition des contribuables une ligne d’assistance pour ceux qui désirent obtenir de l’information fiscale générale, ou de l’information sur leur situation fiscale ...
Revenu Québec a émis un rappel aux locataires et sous-locataires de la province à l’effet que, afin de réclamer la composante relative au logement du crédit d'impôt pour solidarité, ils doive...
Le service ImpôtNet de Revenu Québec pour la production de déclarations de revenus électronique pour les particuliers pour l’année d’imposition 2020 sera disponible à compter du lundi 22 f...
Lorsque les critères d’admissibilité sont répondus, les employés qui travaillent à domicile ont le droit, aux fins de l’impôt, de réclamer une déduction pour certaines dépenses connexes e...
Revenu Québec a publié une version mise à jour du guide IN-118-V Dépenses d’emploi 2020. Ce guide souligne le traitement fiscal de diverses dépenses d’emploi qui peuvent être réclamées p...
Revenu Québec a publié le montant des cotisations et le maximum de la rémunération assurable qui s’appliqueront pour le Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) pour 2021. Pour 2021,...
Revenu Québec a publié les plafonds et les taux permettant de déterminer les frais d'automobile déductibles et de calculer les avantages imposables relatifs à l'utilisation d'une automobile pour...
La province de Québec perçoit et paie de l’intérêt sur les paiements d’impôt déficitaires et trop-payés aux taux prescrits par la loi et qui sont déterminés au début de chaque trimestre ...
Revenu Québec a annoncé les pourcentages de cotisation et les montants applicables aux fins du Régime des rentes du Québec pour 2021 : Le taux de cotisation au Régime des rentes du Québec pour ...
Les employeurs du Québec retiennent des montants sur les chèques de paie des employés pour l’impôt provincial et remettent ces montants au gouvernement provincial au nom de chaque employé. Le m...
Revenu Québec a publié un rappel aux propriétaires d’immeubles locatifs de la province, leur rappelant que la période de production des relevés 31 a commencé le 1er décembre 2020. Le feuill...
Plus tôt cette année, le gouvernement provincial a annoncé que les employeurs du Québec admissibles à la Subvention salariale d’urgence du Canada pourraient recevoir un crédit provincial pour ...
Revenu Québec a publié le formulaire prescrit que les particuliers résidant au Québec devront remplir aux fins de la retenue d’impôt pour employés pour l’année d’imposition 2021. Le form...
Revenu Québec a publié un rappel sur son site Web concernant l’échéance pour demander des versements anticipés de certains crédits d’impôt. L’échéance du 1er décembre s’applique pou...
Revenu Québec a annoncé que certaines échéances qui seraient normalement imposées pour les demandes de crédits d’impôt destinés aux entreprises pourraient désormais être repoussées. Plus ...
Afin de contrer des problèmes perçus concernant les revenus insuffisamment déclarés, Revenu Québec a annoncé que de nouvelles obligations fiscales seront imposées aux entreprises et aux sous-tr...
Revenu Québec a mis à jour et a publié de nouveau deux formulaires qui se rapportent au traitement fiscal de l’achat et de la vente d’une résidence principale. Le premier formulaire, le TP752,...
La province du Québec fournit un crédit d’impôt remboursable aux familles pour les dépenses encourues en frais de garde admissibles, et les familles admissibles peuvent également recevoir un ve...
Dans le cadre du plan en réponse à la pandémie du gouvernement provincial, Revenu Québec offre plus de temps aux entreprises de la province pour produire leurs demandes pour certains crédits d’...
La province du Québec perçoit et verse de l’intérêt sur les impôts impayés ou les impôts payés en trop aux taux prescrits par la loi et déterminés au début de chaque trimestre de l’ann�...
Le 17 mars 2020, dans le cadre de son intervention face à la pandémie, Revenu Québec a annoncé qu’elle suspendrait une partie de ses activités de recouvrement relativement aux dettes fiscales, ...
Les particuliers qui résident au Québec et qui paient leur impôt par acomptes provisionnels effectuent habituellement quatre de ces paiements par année d’imposition, soit le 15e jour de mars, ju...
Parmi ses mesures d’allègement liées à la pandémie, la province a repoussé l’échéance pour le paiement des soldes d’impôt dû pour l’année d’imposition 2019. Ces soldes doivent main...
En réponse à la pandémie, Revenu Québec a prolongé certaines échéances pour la production de déclarations de revenus provinciales des sociétés. Par conséquent, dans le cas où la date limit...
Plus tôt cette année, Revenu Québec a annoncé qu’elle accepterait, dans certaines circonstances, la signature électronique sur certains formulaires produits auprès d’elle et qu’une telle p...
Revenu Québec a annoncé la réouverture de ses bureaux pour offrir un nombre limité de services en personne. Les bureaux seront ouverts du lundi au vendredi, de 10 heures à 15 heures. Les contribu...
Le gouvernement du Québec a annoncé que le crédit d’impôt existant offert aux employeurs admissibles dans la province en relation avec les cotisations admissibles au Fonds des services de santé...
Lorsqu’une urgence sanitaire a été déclarée au Québec en mars de cette année, de nombreuses entreprises et bureaux ont été fermés, obligeant les employés à travailler à domicile ou à «...
Les contribuables qui paient leur impôt par acomptes provisionnels doivent faire quatre de ces paiements par année. Les échéances habituelles de ces paiements sont le 15e jour de mars, de juin, d...
Plus tôt cette année, Revenu Québec a annoncé que la date limite pour payer les soldes dus relativement à la déclaration de revenus des particuliers pour l’année d’imposition 2019 serait r...
Une société privée sous contrôle canadien peut, à certaines conditions, bénéficier d’une réduction du taux d’imposition. Cette réduction du taux est appelée la déduction pour petites en...
La province offre un crédit d’impôt pour les frais de garde d’enfants encourus par les résidents du Québec inscrits à un programme d’enseignement admissible. Les changements aux règlements...
Dans le cadre des mesures de lutte contre la pandémie prises par la Province, la date limite de production des déclarations de revenus des particuliers pour l’année fiscale 2019 a été reportée...
Le Québec perçoit ou verse des intérêts sur les impôts impayés et les impôts payés en trop aux taux prescrits par la loi et fixés au début de chaque trimestre civil. Les taux prescrits pour ...
Les contribuables du Québec devaient produire leur déclaration de revenus des particuliers pour l’année d’imposition 2019 plus tôt ce mois-ci. La date butoir pour la production de ces déclara...
Revenu Québec a annoncé que la date limite de production des déclarations de revenus provinciales des sociétés, prévue entre le 31 mai et le 31 août 2020, a été prolongée. La nouvelle date l...
Le 30 avril, le gouvernement provincial a annoncé que les employeurs du Québec admissibles à la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) recevraient également un crédit pour les cotisati...
Plus tôt cette année, Revenu Québec a annoncé que la date limite de production pour les déclarations des particuliers relativement à l’impôt provincial de 2019 serait reportée au 1er juin 20...
Les résidents du Québec qui paient leur impôt provincial par acomptes provisionnels devraient normalement effectuer leur deuxième paiement pour l’année courante le 15 juin 2020. Toutefois, da...
La province de Québec fournit un certain nombre de crédits d’impôt remboursables et d’autres prestations, dont plusieurs qui sont liés au revenu. L’admissibilité à ces crédits et prestati...
Le mois dernier, on a annoncé que le gouvernement provincial fournirait une prestation au salaire pour les travailleurs essentiels de la province qui gagnent entre 5 000 $ et 28 600 $ par année,...
Revenu Québec a annoncé que les employeurs de la province admissibles à la Subvention salariale d’urgence du Canada peuvent bénéficier d’un crédit de cotisation au fonds des services de sant...
Les divers plafonds et taux permettant de déterminer les frais d’automobile déductibles et de calculer les avantages imposables relatifs à l’utilisation d’une automobile pour 2020 sont les su...
Le gouvernement du Québec annonce une nouvelle aide financière qui est accordée aux travailleurs essentiels pendant la période de pandémie de la COVID-19 et qui vise à compenser la différence e...
Normalement, les sociétés au Québec doivent payer leur solde d’impôt provincial au plus tard à la date qui suit de deux mois la fin de son année d’imposition. Toutefois, Revenu Québec a ann...
Le Québec perçoit ou verse des intérêts sur les impôts impayés et les impôts payés en trop aux taux prescrits par la loi et fixés au début de chaque trimestre civil. Les taux prescrits pour ...
Le gouvernement du Québec a annoncé qu’il reporte la date limite de production des déclarations de la taxe de vente provinciale (TVQ) ainsi que des versements s’y rattachant. Plus précisément...
Revenu Québec met à jour son annonce précédente concernant les délais de production des déclarations de revenus provinciales des particuliers et le paiement des impôts provinciaux dus pour l’...
Revenu Québec annonce la prolongation des délais pour la production des déclarations de revenus et les paiements relatifs à l'année d'imposition 2019. Les changements apportés à ces échéances...
Dans son budget 2020-2021, le Québec a annoncé un nouveau crédit d'impôt remboursable pour les personnes aidantes de la province. Ce crédit entrera en vigueur « immédiatement ». Le nouveau c...
Revenu Québec a publié un guide fiscal volumineux (32 pages) fournissant des renseignements sur des situations fiscales particulièrement pertinentes pour les aînés du Québec. Ce guide, intitulé...
Le service IMPÔTNET du Québec pour la transmission des déclarations de revenus provinciales des particuliers est maintenant disponible. Ces déclarations doivent être produites à l'aide de logici...
Le gouvernement du Québec a annoncé que le budget provincial pour son exercice 2020-2021 sera déposé le mardi 10 mars 2020. Une fois le budget déposé, toute la documentation concernant le budg...
Revenu Québec a annoncé que son service ImpôtNet pour la transmission par Internet des déclarations de revenus provinciales des particuliers de 2019 sera disponible à compter du lundi 24 févrie...
Revenu Québec a annoncé les plafonds et taux permettant de déterminer les frais d’automobiles déductibles ainsi que de calculer les avantages imposables relatifs à l’utilisation d’une autom...
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Revenu Québec a annoncé le lancement d'une nouvelle application, WebRAS, pour aider les employeurs de la province à calculer leurs cotisations et leurs retenues à la source. Cette nouvelle applica...
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Voici le budget fédéral 2022 déposé le 7 avril 2022 par la vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland.
Voici le budget provincial du 22 mars 2022
Voici le budget fédéral 2021 déposé le 19 avril 2021 par la vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland.
Voici le budget provincial du 25 mars 2021
Voici le budget provincial du10 mars 2020
Voici le document de planification fiscale de fin d'année 2020
Mise à jour économique du ministre des Finances, Monsieur Éric Girard
Budget du Québec, présenté par le ministre des Finances, Monsieur Éric Girard le 21 mars 2019
C’est avec plaisir que nous vous présentons le résumé du budget fédéral 2019 déposé le 19 mars 2019 par l'honorable Bill Morneau.
Depuis le début de la pandémie en mars 2020, le gouvernement fédéral a offert un large éventail de programmes d’aide en lien avec la pandémie aux particuliers. Ces programmes ont principalement servi à compenser les pertes de revenus lorsque les revenus d'emploi n'étaient plus disponibles en raison de la fermeture des entreprises pendant les confinements, ou lorsque les particuliers ne pouvaient pas travailler en raison de la maladie ou lorsqu’ils étaient à la maison avec de jeunes enfants quand les écoles ont fermé leurs portes.
Depuis le début de la pandémie en mars 2020, le gouvernement fédéral a offert un large éventail de programmes d’aide en lien avec la pandémie aux particuliers. Ces programmes ont principalement servi à compenser les pertes de revenus lorsque les revenus d'emploi n'étaient plus disponibles en raison de la fermeture des entreprises pendant les confinements, ou lorsque les particuliers ne pouvaient pas travailler en raison de la maladie ou lorsqu’ils étaient à la maison avec de jeunes enfants quand les écoles ont fermé leurs portes.
Au fur et à mesure de l’évolution de la pandémie au cours des deux dernières années, des programmes d'aide en lien avec la pandémie offerts par le gouvernement fédéral aux particuliers canadiens ont été instaurés, modifiés et remplacés pour s'adapter aux circonstances changeantes. En raison de ces changements constants, il est difficile pour les particuliers de connaître, à tout moment, les prestations auxquelles ils ont droit, les critères d’admissibilité de ces prestations et, surtout, les dates limites auxquelles ces prestations doivent être demandées.
En date du mois d’avril 2022, trois programmes fédéraux principaux d’aide en lien avec la pandémie sont toujours en vigueur : la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique, la Prestation canadienne de la relance économique pour les proches aidants et la Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement. Chacun de ces programmes a des critères d’admissibilité et des montants de prestations distincts, tel que détaillé ci-dessous.
Prestation canadienne de maladie pour la relance économique
Comme l'indique le nom, la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique (PCMRE) est offerte aux particuliers qui sont dans l’incapacité de travailler en raison de la COVID-19. Cette incapacité de travailler peut résulter du fait que la personne ait la COVID-19, qu’on lui ait demandé de s’isoler ou qu’elle ait un problème de santé sous-jacent qui la met plus à risque de contracter la COVID-19.
La PCMRE accorde à ces particuliers un montant fixe de 500 $ par semaine pour une semaine donnée durant laquelle ils ne sont pas en mesure de travailler au moins 50 % de leur semaine normale de travail. Le montant de la prestation de 500 $ par semaine ne dépend en aucun cas du montant du revenu que le particulier gagne normalement : toutefois, pour y être admissible, celui-ci doit avoir gagné au moins 5000 $ au cours des 12 mois précédents, ou en 2019, 2020 ou 2021.
La PCMRE est payable pendant un maximum de six semaines, de sorte que la prestation maximale à recevoir est de 3000 $.
Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants.
Bien qu'ils aient été épargnés par la maladie, des millions de Canadiens ont perdu des revenus pendant la pandémie lorsqu'ils ont dû rester à la maison pour s'occuper d'enfants ou d'autres membres de la famille qui avaient besoin de soins supervisés.
La Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants (PCREPA) fournit une aide financière aux particuliers salariés ou aux travailleurs indépendants. Afin d'être admissibles à la PCREPA, ceux-ci doivent être dans l'incapacité de travailler parce qu’ils doivent s’occuper d’un enfant de moins de 12 ans ou d’un membre de la famille qui a besoin de soins supervisés à la maison. Ces soins à domicile doivent être requis parce que l'école, le programme régulier ou l'établissement fréquenté par la personne nécessitant des soins est fermé ou inaccessible en raison de la pandémie, ou parce que la personne nécessitant des soins est malade, est isolée ou qu’elle risque de graves complications de santé en raison de la COVID-19. De plus, la personne qui demande la PCREPA doit être dans l’incapacité de travailler au moins 50 % de sa semaine de travail et doit avoir gagné au moins 5000 $ au cours des douze mois précédents, ou en 2019, 2020 ou 2021.
Tout comme pour la PCMRE, la PCREPA accorde aux particuliers admissibles un montant fixe de 500 $ par semaine. Toutefois, contrairement à la PCMRE, le programme de la PCREPA offre aux particuliers admissibles des prestations hebdomadaires pour une période pouvant aller jusqu’à 44 semaines.
Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement
La Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement (PCTCC) diffère d’un certain nombre de façons de la PCMRE et de la PCREPA. Ces deux dernières prestations sont offertes dans toutes les provinces et tous les territoires, et l’admissibilité à celles-ci est entièrement basée sur des circonstances personnelles. Toutefois, dans le cas de la PCTCC, l’admissibilité dépend d’abord et avant tout de la situation sanitaire de la province de résidence du particulier (ou, parfois, de son emplacement dans une province ou un territoire) à tout moment donné.
La raison expliquant cette différence est que la PCTCC est destinée à aider à indemniser les particuliers qui ont perdu des revenus en raison des directives émises par la Santé publique en réponse aux conditions de la pandémie qui sont en vigueur dans leur lieu de résidence et de travail. Ces directives peuvent, évidemment, varier d’un lieu à l’autre.
Afin d’être admissible à la PCTCC, le particulier doit avoir gagné au moins 5000 $ au cours des douze derniers mois, ou en 2020 ou 2021. De plus, le demandeur doit avoir produit une déclaration de revenus pour l’année d’imposition 2020 et doit également s’engager à produire ses déclarations de revenus pour 2021 et 2022 avant la fin de 2023. Des conditions d’admissibilité additionnelles peuvent s’appliquer et une liste de celles-ci est disponible en cliquant sur le lien suivant : Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement (PCTCC) – Qui peut faire la demande (canada.ca).
Le montant de la PCTCC est de 300 $ par semaine et les prestations peuvent être reçues durant un nombre de semaines illimité. Toutefois, celles-ci sont uniquement offertes durant les périodes où le lieu, la province ou le territoire dans lequel le particulier habite est confiné en raison de la COVID-19. De plus, ce confinement doit avoir entraîné une perte d’emploi ou une réduction de 50 % du revenu moyen pour le particulier par rapport à l’année précédente.
Les régions confinées en raison de la COVID-19 sont désignées par le gouvernement fédéral et une liste exhaustive des dates auxquelles chaque province et territoire du Canada a été désigné à titre de région confinée en raison de la COVID-19 peut être filtrée par code postal sur le site Web du gouvernement fédéral en cliquant sur le lien suivant : Prestations canadiennes pour les travailleurs en cas de confinement (PCTCC) – Confinements régionaux admissibles liés à la COVID-19 (canada.ca).
Faire une demande – dates et délais importants
Il est important de se rappeler qu’une demande des prestations pour les programmes de la PCMRE, la PCREPA ou la PCTCC peut être effectuée jusqu’à 60 jours après la fin d’une semaine/période de prestations. Par conséquent, en date du 26 avril, les demandes de prestations pouvaient toujours être faites pour une période de prestations commençant après le 19 février 2022.
Cette période de 60 jours allouée à la présentation des demandes est particulièrement importante en ce qui a trait à la PCTCC. En date du 26 avril, aucune région du Canada n’était désignée comme région confinée en raison de la COVID-19. Toutefois, à l’exception de la Colombie-Britannique, de la Saskatchewan, du Manitoba, du Nouveau-Brunswick, et de certaines régions du Québec et des Territoires-du-Nord-Ouest, toutes les autres provinces et tous les autres territoires ont été sujets à cette désignation au cours des 60 derniers jours, ce qui signifie que les demandeurs admissibles peuvent toujours demander des prestations de la PCTCC pour cette période. Une liste des périodes auxquelles chaque province et territoire (ou régions dans une province ou un territoire) a été désigné à titre de région confinée en raison de la COVID-19 est disponible sur le site Web du gouvernement fédéral en cliquant sur le lien suivant : Régions désignées comme étant confinées en raison de la COVID-19 aux fins de la Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement (canada.ca).
Une autre date importante à ne pas oublier est le 7 mai 2022 : à cette date (en vertu de la loi actuellement en vigueur), les programmes de la PCMRE, de la PCREPA et de la PCTCC prendront fin. Néanmoins, la période de 60 jours allouée à la présentation des demandes se poursuivra, ce qui signifie que des demandes de prestations peuvent être toujours effectuées, à la condition que les conditions habituelles d’admissibilité soient remplies et qu’il ne se soit pas écoulé plus de 60 jours depuis la fin de la période de prestations particulière pour laquelle la demande est effectuée.
Bien que le nombre et la variété de programmes de prestations ainsi que les critères d’admissibilité et les critères en lien avec les demandes puissent être déroutants, le gouvernement fédéral fournit un résumé complet des règles gouvernant ces programmes sur son site Web. Ce résumé est disponible en cliquant sur le lien suivant : COVID-19 : Soutien financier aux personnes, entreprises et organismes (canada.ca).
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Le système de revenu de retraite du Canada comporte trois principaux aspects – l’épargne privée par le biais des régimes enregistrés d’épargne-retraite ou les régimes de retraite agréés, ainsi que deux régimes publics de revenu de retraite : le Régime de pensions du Canada et le programme de Sécurité de la vieillesse. Ce dernier – le programme de Sécurité de la vieillesse – est le seul aspect du système de retraite canadien qui ne demande pas une contribution directe des bénéficiaires de prestations du programme. Plutôt, le programme de SV est financé grâce aux recettes fiscales générales, et l’admissibilité pour recevoir la SV est fondée uniquement sur la résidence canadienne. Toute personne âgée de 65 ans et plus et qui a vécu au Canada pendant au moins 40 ans après l’âge de 18 ans est admissible à la prestation maximale. Pour le deuxième trimestre de 2022 (avril à juin 2022), la prestation mensuelle maximale est de 648,67 $.
Le système de revenu de retraite du Canada comporte trois principaux aspects – l’épargne privée par le biais des régimes enregistrés d’épargne-retraite ou les régimes de retraite agréés, ainsi que deux régimes publics de revenu de retraite : le Régime de pensions du Canada et le programme de Sécurité de la vieillesse. Ce dernier – le programme de Sécurité de la vieillesse – est le seul aspect du système de retraite canadien qui ne demande pas une contribution directe des bénéficiaires de prestations du programme. Plutôt, le programme de SV est financé grâce aux recettes fiscales générales, et l’admissibilité pour recevoir la SV est fondée uniquement sur la résidence canadienne. Toute personne âgée de 65 ans et plus et qui a vécu au Canada pendant au moins 40 ans après l’âge de 18 ans est admissible à la prestation maximale. Pour le deuxième trimestre de 2022 (avril à juin 2022), la prestation mensuelle maximale est de 648,67 $.
Pendant plusieurs années, la SV était versée automatiquement aux bénéficiaires admissibles une fois qu’ils avaient atteint l’âge de 65 ans. Cependant, depuis juillet 2013, les Canadiens qui sont admissibles aux prestations de la SV peuvent reporter la réception de ces prestations jusqu’à cinq ans plus tard, lorsqu’ils atteignent l’âge de 70 ans. Pour chaque mois où un particulier reporte la réception de ces prestations, le montant de prestations reçu en fin de compte augmente de 0,6 %. Plus la période de report est longue, plus le montant de prestations mensuelles reçu plus tard sera élevé. Lorsque la réception des prestations de la SV est reportée pendant 5 ans, jusqu’à l’âge de 70 ans, la prestation mensuelle reçue est augmentée de 36 %.
Il peut, cependant, être difficile de déterminer, sur une base individuelle, s’il est sensé de reporter la réception des prestations de la SV, et jusqu’à quel point. Certaines des difficultés en lien avec la décision de reporter, ou non, et pour combien de temps, résident dans le fait qu’il n’existe pas de règles strictes, et la décision est propre à chacun. Heureusement, il y a certains facteurs que les particuliers peuvent prendre en considération lorsqu’ils prennent cette décision.
Le premier facteur est le montant total de revenu requis, à l’âge de 65 ans, pour financer les besoins actuels. À cet âge, de nombreux Canadiens (mais pas tous) ne font plus de versements hypothécaires ou n'épargnent plus en vue de la retraite; le montant du revenu nécessaire est donc réduit. Il faut également déterminer quelles autres sources de revenus (revenu d’emploi d’un travail à temps plein ou à temps partiel, prestations de retraite du Régime de pensions du Canada, prestations d’un régime de retraite d’employeur, versements de rentes et retraits d’un régime enregistré d’épargne-retraite [REER] et d’un fonds enregistré de revenu de retraite [FERR]) sont disponibles pour répondre à ces besoins, dans le moment présent et dans le futur, et à quel moment la réception de ces montants de revenu commencera ou prendra fin. Une fois que les besoins et les sources de revenus ainsi que la planification possible de tous sont clairs, il faut prendre en considération les conséquences de l’impôt sur le revenu en matière de structure et de planification de ces sources de revenus. L’objectif ultime, comme à tous les âges, est d’assurer un revenu suffisant pour financer un mode de vie confortable tout en minimisant la facture d’impôt et la perte potentielle de crédits d’impôt.
Quand vient le temps de faire ces calculs, les seuils d’impôt sur le revenu et les limites de prestations (pour 2022) qui suivent sont un point de départ.
- Dans la première tranche d’imposition au fédéral, le revenu est imposé à 15 % alors que la deuxième tranche est imposée à 20,5 %. Pour 2022, la deuxième tranche d’imposition commence lorsque le revenu imposable atteint 50 197 $.
- Le système d’impôt canadien offre un crédit d’impôt non remboursable de 7 898 $ aux contribuables âgés de 65 ans et plus à la fin de l’année d’imposition. Le montant de ce crédit est réduit une fois que le revenu net du contribuable pour l’année dépasse 39 826 $.
- Les particuliers peuvent recevoir un crédit d’impôt remboursable pour la TPS/TVH, qui est versé tous les trois mois. Pour 2022, le crédit maximal est payable aux contribuables dont le revenu familial net est de moins de 39 826 $.
- Les contribuables qui reçoivent les prestations de la Sécurité de la vieillesse et dont le revenu dépasse un montant précisé doivent rembourser une partie de ces prestations au moyen d’un mécanisme nommé « impôt de récupération de la SV », ou recouvrement. Les contribuables dont le revenu pour 2021 est de plus de 81 761 $ verront une partie de leurs futures prestations de la SV « recouvrée ».
Quelles autres sources de revenus sont actuellement disponibles?
De plus en plus de Canadiens ne quittent pas automatiquement le monde du travail à l’âge de 65 ans. Ceux qui continuent à occuper un emploi rémunéré et dont le revenu d’emploi est suffisant pour financer leur mode de vie peuvent choisir de reporter la réception de la SV. Pareillement, un contribuable qui commence à recevoir des prestations d’un régime de retraite d’un employeur lorsqu’il atteint 65 ans peut être en mesure de reporter la réception des prestations de la SV.
Est-ce que le contribuable est admissible aux prestations de retraite du Régime de pensions du Canada, et à quel âge ces prestations commencent-elles?
Presque tous les Canadiens qui ont occupé un emploi ou qui étaient travailleurs autonomes après l’âge de 18 ans ont contribué au Régime de pensions du Canada et sont admissibles à recevoir les prestations de retraite du RPC. Alors que ces prestations de retraite peuvent être reçues dès l’âge de 60 ans, la réception peut également être reportée et reçue à tout moment jusqu’à l’âge de 70 ans. Comme c’est le cas avec les prestations de la SV, les prestations de retraite du RPC augmentent avec chaque mois où la réception de ces prestations est reportée. Les contribuables qui sont admissibles à la SV et au RPC devront considérer les conséquences d’accélérer ou de reporter la réception de chaque prestation dans la structure de leur revenu de retraite.
Est-ce que le contribuable possède un régime d’épargne-retraite privé par l’entremise d’un REER?
Les contribuables qui n’étaient pas membres d’un régime de retraite d’employeur au cours de leur vie professionnelle économisent généralement pour leur retraite au moyen d’un régime enregistré d’épargne-retraite (REER). Bien que les contribuables puissent choisir de retirer des montants de ces régimes à tout âge, ils doivent liquider leurs REER à la fin de l’année où ils atteignent 71 ans et commencer à recevoir un revenu de ces économies. Il existe un certain nombre d’options disponibles pour structurer ce revenu et, peu importe l’option choisie (habituellement, en convertissant un REER en un Fonds enregistrés de revenu de retraite ou FERR, ou en achetant une rente), cela signifie que le contribuable commencera à recevoir des montants de revenu de ce REER au cours de l’année suivante. Les contribuables ayant une somme importante dans leur REER devraient, lorsqu’ils déterminent à quel moment commencer à recevoir leurs prestations de la SV, prendre en considération qu’ils auront un montant de revenu additionnel (imposable) pour chaque année après l’âge de 71 ans.
La capacité à reporter la réception des prestations de la SV offre aux Canadiens une plus grande flexibilité lorsque vient le temps de structurer leur revenu de retraite. Le prix de cette flexibilité est une complexité accrue, en particulier lorsque, comme c’est le cas pour la plupart des retraités, plusieurs sources de revenus et la planification de chacune d’elles doivent être prises en considération et qu’aucune ne peut être considérée séparément des autres.
Les contribuables confrontés à ce processus de prise de décision trouveront de l’aide sur le site Web de Service Canada. Ce site Web offre une Calculatrice du revenu de retraite qui, en fonction de l’information entrée par l’utilisateur, calculera le montant de la SV qui serait payable à différents âges. La calculatrice déterminera également, en fonction des REER actuels, le montant de revenu mensuel que ces REER fourniront au cours de la retraite. Pour utiliser la calculatrice, il faut connaître le montant de prestations du Régime de pensions du Canada qui sera reçu et le contribuable peut obtenir cette information en appelant Service Canada au 1-800-277-9914.
La calculatrice du revenu de retraite est disponible en cliquant sur le lien suivant : Calculatrice du revenu de retraite canadienne (canada.ca).
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Les difficultés auxquelles font face les jeunes Canadiens qui achètent leur première maison presque partout au Canada en raison de la montée en flèche du coût de l’immobilier et, plus récemment, de la hausse des taux d’intérêt, constituent une préoccupation majeure pour ces particuliers et leurs familles. C’est sans surprise alors que la problématique de l’abordabilité du logement a été l’une des priorités du dernier budget fédéral, et les mesures suivantes afin d’adresser cette problématique ont été annoncées.
Les difficultés auxquelles font face les jeunes Canadiens qui achètent leur première maison presque partout au Canada en raison de la montée en flèche du coût de l’immobilier et, plus récemment, de la hausse des taux d’intérêt, constituent une préoccupation majeure pour ces particuliers et leurs familles. C’est sans surprise alors que la problématique de l’abordabilité du logement a été l’une des priorités du dernier budget fédéral, et les mesures suivantes afin d’adresser cette problématique ont été annoncées.
Compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété
La mesure sur l’abordabilité du logement la plus importante qui a été annoncée dans le budget est la création d'un nouveau programme – le compte d'épargne libre d'impôt pour l'achat d'une première propriété (CELIAPP), qui, comme son nom l'indique, permet aux acheteurs d'une première maison d'épargner (dans les limites prescrites) en vue de l'achat d'une première maison.
Selon les conditions du programme, tout résident du Canada âgé d'au moins 18 ans et qui n'a pas vécu dans une maison dont il était le propriétaire pendant l'année en cours ou les quatre années précédentes peut ouvrir un CELIAPP et y cotiser chaque année.
À partir de 2023, les titulaires pourront cotiser jusqu'à 8000 $ par année à leur CELIAPP, et ce, quel que soit leur revenu cette année-là. Le plafond de cotisation de 8000 $ par année ne peut pas être reporté aux années subséquentes – en d’autres mots, si un titulaire verse moins que la cotisation maximale permise au cours d’une année donnée, le plafond de cotisation pour les années subséquentes sera tout de même de 8000 $. De plus, le plafond à vie des cotisations est de 40 000 $ par personne.
Le véritable avantage du programme CELIAPP réside dans le traitement fiscal des cotisations. Les personnes qui cotisent un montant quelconque au cours d'une année donnée peuvent déduire ce montant de leur revenu, comme pour une cotisation effectuée à un régime enregistré d'épargne-retraite. De plus, les revenus de placement de toute nature qui sont gagnés par les fonds cotisés et détenus dans le CELIAPP ne sont pas imposés au moment où ils sont gagnés. Enfin, lorsque le titulaire retire des fonds du compte pour acheter une première maison, les montants retirés – qui correspondent à la fois aux cotisations initiales et aux revenus de placement générés par ces cotisations – ne sont pas imposés.
En raison du traitement fiscal généreux accordé aux cotisations effectuées à un CELIAPP, certaines conditions et restrictions sont inévitablement appliquées à l’utilisation de ces comptes. Tout d'abord, les montants retirés d'un CELIAPP ne sont libres d'impôt que si ces fonds sont utilisés pour l'achat d'une maison admissible. Les montants retirés et utilisés à toute autre fin sont entièrement imposables.
Les personnes qui ouvrent un CELIAPP ont 15 ans à compter de la date d'ouverture du compte pour utiliser les fonds pour l'achat d'une maison admissible. Bien que ceci mette une certaine pression sur les titulaires en ce qui concerne le moment de l'achat de leur maison, une certaine flexibilité est possible. Plus spécifiquement, les titulaires qui n'ont pas effectué l'achat d'une maison admissible dans le délai prescrit de 15 ans doivent alors fermer le CELIAPP, mais peuvent transférer les fonds détenus dans celui-ci à leur REER. Il est important de souligner que le montant transféré d'un CELIAPP à un REER n'est pas réduit ou limité d'aucune façon par les droits de cotisation au REER du particulier. Toutefois, les transferts effectués dans un REER dans ces circonstances ne rétablissent pas les droits de cotisation au CELIAPP – en d'autres mots, chaque personne admissible n'a qu'une seule occasion d'épargner pour l'achat d'une première maison au moyen d'un CELIAPP. Et évidemment, tout montant transféré d'un CELIAPP à un REER sera imposable au moment du retrait, comme pour tout autre retrait d'un REER.
Enfin, les particuliers qui ont réussi à accumuler des fonds dans un REER pourront transférer ces fonds dans un CELIAPP sans payer d'impôt (dans les limites de la cotisation annuelle de 8000 $ et de la cotisation à vie de 40 000 $), où ils seront alors soumis aux règles habituelles régissant le CELIAPP. Ces particuliers ne pourront toutefois pas remplacer ces fonds dans le REER.
Notre système fiscal offre déjà un moyen d'épargner pour l'achat d'une maison en bénéficiant d'une aide fiscale – le Régime d'accession à la propriété (RAP). En vertu de ce régime, un particulier peut retirer jusqu'à 35 000 $ de son REER et utiliser ces fonds pour l'achat d'une première maison. Les fonds retirés doivent ensuite être remboursés au REER au cours des 15 années suivantes. Le Régime d’accession à la propriété continuera d’être offert aux Canadiens; toutefois, un particulier ne pourra pas effectuer à la fois un retrait de son CELIAPP et un retrait de son RAP pour l'achat d'une même propriété admissible.
Crédit d’impôt pour l’achat d’une première habitation
Les acheteurs d'une première maison au Canada peuvent déjà demander un crédit d'impôt fédéral non remboursable pouvant aller jusqu’à 750 $ (qui peut être partagé entre conjoints) lors de l'achat d'une maison qu'ils occuperont en tant que résidence principale.
Le budget propose d’augmenter le montant du crédit d’impôt pour l’achat d’une première maison à 1500 $, et les conjoints et conjoints de fait pourront continuer de se partager la valeur du crédit.
Cette augmentation s’applique aux acquisitions de propriétés admissibles effectuées après 2021.
De plus amples renseignements sur toutes ces mesures sont disponibles dans la documentation budgétaire fédérale 2022 qui se trouve sur le site Web du gouvernement fédéral en cliquant sur le lien suivant : Mesures fiscales : Renseignements supplémentaires (budget.gc.ca).
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Pour la majorité des Canadiens, la date limite pour la production des déclarations de revenus des particuliers pour l’année d’imposition 2021 était le lundi 2 mai 2022 (les travailleurs autonomes canadiens et leurs conjoints ont jusqu’au mercredi 15 juin 2022 pour produire leur déclaration). Dans le meilleur des mondes, le contribuable aura préparé une déclaration complète et sans erreurs, produite à temps, et l’Agence du revenu du Canada émettra un avis de cotisation indiquant que la déclaration est « acceptée telle que soumise », ce qui signifie que l’ARC est d’accord avec l’information produite et le résultat fiscal obtenu par le contribuable. Bien qu’il s’agisse du résultat que tous espèrent, celui-ci peut dérailler de bien des façons.
Pour la majorité des Canadiens, la date limite pour la production des déclarations de revenus des particuliers pour l’année d’imposition 2021 était le lundi 2 mai 2022 (les travailleurs autonomes canadiens et leurs conjoints ont jusqu’au mercredi 15 juin 2022 pour produire leur déclaration). Dans le meilleur des mondes, le contribuable aura préparé une déclaration complète et sans erreurs, produite à temps, et l’Agence du revenu du Canada émettra un avis de cotisation indiquant que la déclaration est « acceptée telle que soumise », ce qui signifie que l’ARC est d’accord avec l’information produite et le résultat fiscal obtenu par le contribuable. Bien qu’il s’agisse du résultat que tous espèrent, celui-ci peut dérailler de bien des façons.
En date du 11 avril 2022, un peu plus de 13 millions de déclarations de revenus des particuliers pour l’année d’imposition 2021 avaient été produites auprès de l’Agence du revenu du Canada. Inévitablement, certaines de ces déclarations contiennent des erreurs ou des omissions qui doivent être corrigées.
Plus de 93 % des déclarations qui ont déjà été produites pour l’année d’imposition 2021 ont été produites au moyen de méthodes de production en ligne, ce qui signifie qu’elles ont été préparées à l’aide d’un logiciel de préparation de déclarations de revenus. L’utilisation d’un tel logiciel réduit de façon importante la chance de faire une erreur administrative ou arithmétique, comme entrer un montant à la mauvaise ligne ou ajouter une colonne de chiffres de manière erronée. Cependant, peu importe l’efficacité du logiciel, il ne peut fonctionner qu’avec l’information qu’on lui fournit. Parfois, les contribuables préparent et produisent une déclaration seulement pour recevoir plus tard un feuillet d’impôt qui aurait dû être inclus dans cette déclaration. Il est également facile de faire une erreur en transposant les chiffres d’un feuillet d’information (un T4 d’un employeur, par exemple) dans le logiciel; ainsi un revenu de 69 206 $ devient alors 62 906 $. Peu importe la cause, lorsque les chiffres entrés sont erronés ou que l’information est manquante, ces erreurs ou omissions se refléteront sur le résultat final (erroné) produit par le logiciel.
Lorsque l’erreur ou l’omission est découverte dans une déclaration qui a déjà été produite, la question qui survient immédiatement est de savoir comment corriger le tir. Le premier réflexe de plusieurs contribuables est de remplir une autre déclaration, dans laquelle la bonne information est donnée, mais ce n’est pas la bonne chose à faire. Il existe, cependant, plusieurs façons de corriger une erreur ou une omission sur une déclaration de revenus déjà produite, y compris des options en ligne.
Depuis plusieurs années, les contribuables qui produisent leur déclaration de revenus en ligne, à l’aide d’IMPÔTNET ou de la TED, peuvent avertir l’ARC d’une erreur ou d’une omission dans une déclaration de revenus déjà produite par voie électronique en utilisant le service ReTRANSMETTRE de l’ARC. Ce service, ReTRANSMETTRE : rajustements en ligne pour les déclarations de revenus et de prestations (canada.ca), permet aux contribuables d’apporter des corrections à une déclaration déjà produite en ligne à partir du site Web de l’ARC.
En fait, les contribuables dont les déclarations ont été produites en ligne (au moyen d’IMPÔTNET ou de la TED) peuvent faire une correction avec le même logiciel de préparation de déclarations de revenus qui a été utilisé pour préparer leur déclaration. Les contribuables ayant utilisé IMPÔTNET pour produire leur déclaration peuvent soumettre un redressement pour une déclaration produite pour les années d’imposition 2018, 2019, 2020 et 2021. Lorsque la déclaration a été produite à l’aide de la TED, le fournisseur de services TED peut également soumettre des redressements pour les déclarations produites pour les années d’imposition 2018, 2019, 2020 et 2021.
Il y a des limites au service ReTRANSMETTRE. Quelle que soit la personne qui utilise le service (le contribuable ou le fournisseur de services TED), le système en ligne acceptera un maximum de neuf redressements pour une déclaration unique, et le service ReTRANSMETTRE ne peut être utilisé pour apporter des changements aux renseignements personnels, comme l’adresse ou les renseignements de dépôt direct du contribuable. Il existe également certains types de problèmes fiscaux qui ne peuvent être traités au moyen du service ReTRANSMETTRE, comme faire une demande pour le crédit d’impôt pour personnes handicapées ou une prestation pour enfants et familles.
Il est également possible d’apporter un changement ou une correction dans une déclaration à l’aide du service « Mon dossier » de l’ARC (avec la fonction « Modifier ma déclaration »), mais ce choix n’est offert qu’aux contribuables qui sont déjà inscrits à Mon dossier. Les contribuables qui choisissent de s’inscrire à Mon dossier pour avoir accès aux autres options disponibles de Modifier ma déclaration doivent savoir que le processus d’inscription prend quelques semaines, et ce, afin de satisfaire aux mesures de sécurité de l’ARC.
Même si les services en ligne de l’ARC, qu’il s’agisse du service ReTRANSMETTRE ou de Mon dossier, sont la façon la plus rapide d’apporter une correction dans une déclaration déjà produite, les contribuables qui préfèrent ne pas utiliser une méthode en ligne ont tout de même une option papier. Le formulaire papier à utiliser est le formulaire T1-ADJ (20), qui se trouve sur le site Web de l’ARC en cliquant sur le lien suivant : T1-ADJ Demande de redressement d'une T1 (canada.ca). Les personnes qui ne sont pas en mesure d’imprimer le formulaire depuis le site Web peuvent commander un exemplaire qui leur sera envoyé par la poste en appelant la Ligne des demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers de l’ARC au 1-800-959-8281. Il n’y a pas de limites au nombre de changements ou de corrections qui peuvent être apportés à l’aide du formulaire T1-ADJ (20).
Une copie papier d’un formulaire T1-ADJ (20) (ou une lettre) est produite lorsque le document rempli est envoyé au centre fiscal approprié, soit celui avec qui la déclaration de revenus a été produite à l’origine. Une liste des centres fiscaux et leurs adresses se trouvent au verso du formulaire T1-ADJ (20). Un contribuable qui n’est plus certain du centre fiscal où sa déclaration a été produite peut se rendre sur le site Web de l’ARC, cliquer sur le lien Trouver une adresse de l'ARC (canada.ca) et choisir son emplacement depuis le menu déroulant qui s’y trouve. L’adresse pour le bon centre fiscal sera donnée.
Lorsqu’un contribuable découvre une erreur ou une omission dans une déclaration déjà remplie, le réflexe est de corriger cette erreur aussitôt que possible. Cependant, peu importe la méthode utilisée pour faire la correction — ReTRANSMETTRE, Mon dossier ou un formulaire papier T1-ADJ — il faut attendre de recevoir l’avis de cotisation pour la déclaration déjà produite. Les corrections apportées à une déclaration qui sont soumises avant l’évaluation de cette dernière ne peuvent tout simplement pas être traitées par l’Agence.
Une fois que l’avis de cotisation a été reçu et qu’une demande de redressement a été faite, il faut compter au moins quelques semaines, et habituellement plus, avant que l’ARC ne réponde. L’objectif de l’Agence est de répondre à de telles demandes soumises en ligne dans un délai d’environ deux semaines, alors que celles qui arrivent par la poste peuvent prendre de dix à douze semaines. Il n’est pas surprenant que les demandes soumises au cours de la période de pointe de traitement de l’ARC, entre mars et juillet, prennent plus de temps.
Parfois, l’ARC communiquera avec le contribuable, même avant que la déclaration soit évaluée, pour obtenir d’autres renseignements, des précisions ou des documents de déductions ou de crédits demandés (par exemple, les reçus documentant les frais médicaux demandés ou les coûts de garde d’enfants). Peu importe la nature de la demande, la meilleure option est de répondre rapidement et de fournir les documents et les renseignements demandés. L’ARC peut faire son évaluation seulement en fonction des renseignements qui lui sont fournis et il incombe au contribuable de fournir des preuves pour toutes les demandes de déduction ou de crédit faites. Lorsque le contribuable ignore une demande de renseignements ou de documents justificatifs pour une déduction ou un crédit demandé, l’évaluation continuera selon le principe que de tels documents n’existent pas. Fournir les renseignements ou les documents justificatifs demandés satisfait habituellement l’ARC et l’évaluation de la déclaration du contribuable peut ainsi être terminée.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Deux infolettres trimestrielles ont été ajoutées - l’une traite de sujets concernant les particuliers et l’autre, de sujets concernant les sociétés.
Deux infolettres trimestrielles ont été ajoutées - l’une traite de sujets concernant les particuliers et l’autre, de sujets concernant les sociétés.
Sociétés :
Particuliers :
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Il est regrettable de constater que, chaque année, des milliers de Canadiens sont victimes d'arnaques au cours desquelles des arnaqueurs prétendent être des représentants du gouvernement fédéral. Tout aussi regrettable, dans la plupart des cas, l'argent perdu n'est jamais récupéré.
Il est regrettable de constater que, chaque année, des milliers de Canadiens sont victimes d'arnaques au cours desquelles des arnaqueurs prétendent être des représentants du gouvernement fédéral. Tout aussi regrettable, dans la plupart des cas, l'argent perdu n'est jamais récupéré.
Bien que la fraude ait toujours existé et qu’elle existera toujours, ce temps de l’année est propice aux arnaques, particulièrement celles en lien avec notre système fiscal, et ce, pour un certain nombre de raisons. Premièrement, bien entendu, c’est la période des impôts, un temps de l’année où le fait de recevoir des communications des autorités fiscales ne paraîtrait pas étrange ou suspect aux yeux de la plupart des Canadiens – et où, en fait, les autorités fiscales communiquent avec les contribuables pour des raisons valables. Deuxièmement, la plupart des déclarations de revenus produites par les particuliers canadiens donnent lieu à un remboursement d'impôt. Par conséquent, le fait de recevoir un courriel ou une autre communication indiquant que l’ARC dispose de fonds qui vous sont dus ne constituerait pas nécessairement une arnaque aux yeux de la plupart des destinataires. De plus, au cours des deux dernières années de pandémie, de nombreuses transactions financières quotidiennes ont dû être gérées en ligne ou par téléphone, donnant l’occasion aux fraudeurs de se faire passer pour des représentants du gouvernement ou des sites Web gouvernementaux. En somme, les arnaqueurs et les fraudeurs y trouvent leur compte.
De façon générale, les arnaqueurs fiscaux s’attaquent aux contribuables de deux manières. Dans le cas d’une arnaque qui existe depuis des années, même depuis des décennies, un appelant informe à tort le contribuable qu’il doit de l’argent à l’Agence du revenu du Canada et que le paiement doit être fait immédiatement. Le contribuable est avisé qu’en cas de non-paiement, ses biens seront saisis, son passeport et/ou sa carte d’assurance sociale ou toute autre pièce d’identité émise par le gouvernement sera annulée et il sera déporté ou emprisonné. De plus, ce paiement ne peut être fait que par virement bancaire ou à l’aide d’une carte de crédit prépayée ou de cryptomonnaie. Dans un deuxième type d’arnaque, que l'on voit plus couramment à cette période de l’année, le contribuable reçoit un courriel ou un message texte l’avisant que le gouvernement fédéral lui doit de l’argent. Afin de récupérer cet argent, le contribuable doit cliquer sur un lien dans ce courriel ou ce message texte. Le lien mène non pas vers un site du gouvernement fédéral, mais bien vers un site factice ressemblant de très près au site Web réel de l'Agence du revenu du Canada. Afin que son « remboursement » soit traité, le contribuable doit alors fournir des renseignements personnels et financiers qui peuvent ensuite être utilisés par l’arnaqueur fiscal. Le contribuable peut également recevoir un appel téléphonique l’avisant à tort que l’ARC lui doit de l’argent et qu’il doit fournir des détails, comme un numéro de compte bancaire, afin que le « remboursement » soit déposé dans son compte.
En fait, plusieurs éléments dans ces communications devraient alerter le destinataire quant au fait qu’elles ne sont pas légitimes. Tout d’abord, si un contribuable doit de l’argent à l’ARC ou l’inverse, il en sera d’abord avisé dans l’avis de cotisation émis par l’ARC pour chaque déclaration de revenus produite – jamais par téléphone, par courriel ou par message texte. En second lieu, l’ARC ne suggérerait ou n’exigerait jamais que le contribuable envoie de l’argent à l’Agence par l’entremise d’un virement bancaire, d’une carte de crédit prépayée ou de cryptomonnaie, et ne demanderait jamais au contribuable de cliquer sur un lien dans un courriel ou dans un message texte, ou de fournir des renseignements financiers par téléphone. Le paiement de sommes dues à l’ARC peut être effectué en ligne, par l’entremise du site Web de l’ARC, par l’entremise de l’institution financière du contribuable (en personne ou en lien) ou en postant un chèque à l’Agence. Tous les paiements par l’ARC au contribuable sont effectués dans le compte bancaire du contribuable par dépôt direct (dans le cadre d’une entente de dépôt direct existante, ou par chèque, qui est envoyé au contribuable par courrier ordinaire). Enfin, toute insinuation selon laquelle l'ARC annulerait (ou pourrait annuler) le passeport d'un contribuable ou toute autre pièce d'identité émise par le gouvernement pour défaut de paiement est tout simplement absurde.
Même si ces arnaques sont connues (et que de nouvelles arnaques se manifestent souvent et sont consignées sur le site Web de l’ARC en cliquant sur le lien suivant : À bas l’arnaque – Protégez-vous contre la fraude [canada.ca]), plusieurs de celles-ci proviennent de l’extérieur du Canada, limitant ainsi la capacité de l’ARC et des autorités policières à les surveiller ou à les arrêter. Par conséquent, il incombera en grande partie aux contribuables de se protéger eux-mêmes en faisant preuve d'une grande prudence, voire de scepticisme. En fin de compte, la meilleure protection contre les arnaques consiste à connaître les méthodes par lesquelles l'ARC communiquera (et, plus important encore, ne communiquera pas) avec un contribuable - en d'autres mots, à être capable de reconnaître une tentative d'arnaque.
Pour éviter d'être victime de telles arnaques, l'ARC suggère aux contribuables de garder les lignes directrices générales suivantes en mémoire.
Un employé légitime de l’ARC s’identifiera lorsqu’il communiquera avec vous. Il vous donnera son nom et un numéro de téléphone. Assurez-vous que l’appelant est un employé de l’ARC avant de donner des renseignements par téléphone.
Si vous avez des doutes, voici comment vous pouvez vous assurer que l’appelant travaille à l’ARC :
- Avisez la personne au téléphone que vous désirez tout d'abord confirmer leur identité.
- Demandez et notez : leur nom, leur numéro de téléphone, et l’emplacement de leur lieu de travail
- Mettez fin à l’appel. Ensuite, assurez-vous que les renseignements fournis sont fondés en appelant la ligne des demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers au 1-800-959-7383.
De la même façon, lorsqu'un interlocuteur prétendant travailler pour l'ARC laisse un message vocal, le contribuable devrait, au lieu de rappeler le numéro laissé par ce dernier, appeler le numéro 1-800. Les agents du service à la clientèle affectés à cette ligne seront en mesure d'accéder aux dossiers fiscaux du contribuable et de fournir des renseignements précis indiquant si l'Agence cherche effectivement à le contacter et, le cas échéant, pour quelle raison.
Les contribuables doivent également noter que le fait de voir un numéro 1-800 de l'ARC ou un indicatif régional d'Ottawa sur leur afficheur ne signifie pas nécessairement que l'appel provient de l'Agence. Afin de paraître légitimes, les arnaqueurs sont en mesure de mettre à profit la technologie pour afficher de faux numéros sur l'écran d'affichage des téléphones.
Les signaux d'alarme qui portent à croire que l’appelant est un arnaqueur comprennent (sans s'y limiter) :
- L’appelant ne peut prouver au contribuable qu’il travaille pour l’ARC – par exemple, en donnant son nom, son numéro de téléphone et l’emplacement de son lieu de travail.
- L’appelant fait pression sur le contribuable pour qu’il agisse immédiatement ou utilise un langage agressif.
- L’appelant demande au contribuable de payer avec des cartes de crédit prépayées, des cartes-cadeaux, de la cryptomonnaie ou d’autres modes inhabituels de paiement.
- L’appelant demande au contribuable des renseignements qui ne sont pas saisis dans une déclaration de revenus ou qui ne sont pas en lien avec l’argent que le contribuable doit à l’ARC – par exemple, un numéro de carte de crédit.
- L'appelant dit qu'il peut aider le contribuable à demander des prestations gouvernementales. Ces demandes se font directement sur les sites Web du gouvernement du Canada ou par téléphone – personne ne doit donner de renseignements aux appelants qui proposent de demander des prestations au nom du contribuable.
Ironiquement, puisque la plupart des particuliers sont désormais à l'aise pour effectuer leurs transactions fiscales et financières en ligne ou par téléphone et que ces transactions sont rapides et anonymes, les arnaqueurs ont, à bien des égards, plus de facilité à obtenir des résultats. Comme toujours, pour éviter d'être victime de ces arnaqueurs, le meilleur moyen de défense est de refuser de fournir des renseignements personnels ou financiers, et surtout, de ne jamais effectuer de paiements, que ce soit par téléphone, par courrier électronique ou en ligne, sans vérifier au préalable la légitimité de la demande.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
La plupart des contribuables s’installent pour faire leur déclaration de revenus annuelle, ou attendent que leur préparateur de déclarations de revenus communique avec eux, avec une certaine appréhension. Dans la plupart des cas, les contribuables ne savent pas, jusqu’à ce que leur déclaration soit remplie, à quoi ressemblera leur résultat financier et, habituellement, ils espèrent le meilleur et craignent le pire.
La plupart des contribuables s’installent pour faire leur déclaration de revenus annuelle, ou attendent que leur préparateur de déclarations de revenus communique avec eux, avec une certaine appréhension. Dans la plupart des cas, les contribuables ne savent pas, jusqu’à ce que leur déclaration soit remplie, à quoi ressemblera leur résultat financier et, habituellement, ils espèrent le meilleur et craignent le pire.
La plupart des contribuables espèrent, évidemment, un remboursement, et plus il est élevé, mieux c’est. Plusieurs d’entre eux seraient ravis d’apprendre qu’ils ne doivent rien à l’Agence du revenu du Canada, ou que le montant dû n’est pas élevé.
Pour tous les contribuables, le pire scénario serait d’apprendre qu’ils sont confrontés à un relevé d’imposition élevé et à une date limite de paiement imminente et qu’ils n’ont tout simplement pas l’argent pour faire le paiement requis avant la date limite. Pour ceux qui n’ont pas les moyens de payer un relevé d’imposition avec leurs ressources existantes, cela signifie probablement qu’ils devront emprunter les fonds nécessaires. Bien qu’ils doivent payer de l’intérêt sur l’emprunt, les frais d’intérêts occasionnés seront vraisemblablement moins élevés que ceux prélevés par l’Agence du revenu du Canada sur un relevé d’imposition impayé.
Toutefois, si un contribuable ne peut payer son relevé d’imposition au complet avec ses ressources actuelles ou son crédit disponible, l’Agence du revenu du Canada est ouverte à prendre une entente de paiement avec le contribuable. Même si l’ARC préférerait être payée à temps et en totalité, comme la plupart des créditeurs, son but ultime est de recueillir le montant total d’impôts dû. En conséquence, l’Agence offre aux contribuables qui ne peuvent tout simplement pas payer leur facture pour l’année à temps et en totalité l’option de payer un montant dû au fil du temps grâce à une entente de paiement.
Deux possibilités sont offertes aux contribuables qui souhaitent prendre une telle entente. La première consiste à appeler le service de TéléArrangement de l’ARC au
1-866-256-1147. Lors de cet appel, le contribuable doit fournir son numéro d’assurance sociale, sa date de naissance et le montant entré à la ligne 150 de la dernière déclaration de revenus pour laquelle il a reçu un Avis de cotisation. Pour les contribuables qui sont à jour dans la production de leurs déclarations, il s’agira de l’Avis de cotisation pour la déclaration de l’année d’imposition 2020. Le service de TéléArrangement est offert du lundi au vendredi de 7 h à 22 h (heure de l’Est).
Les contribuables qui préféreraient parler directement à un employé de l’ARC peuvent appeler le centre d’appels et de la gestion des créances de l’Agence au
1-888-863-8657, ou peuvent remplir un formulaire en ligne (disponible en cliquant sur le lien suivant : Besoin d’aide? [canada.ca]) pour demander qu’un agent de l’ARC les rappelle.
L’ARC offre également un outil en ligne, sous la forme d’un calculateur pour entente de paiement (accessible en cliquant sur le lien suivant : Le calculateur pour entente de paiement [canada.ca]), qui permet au contribuable de calculer les différentes propositions de paiements, en fonction de sa situation. Ce calculateur comprend l’intérêt imputé puisque, peu importe l’entente de paiement prise, l’ARC prélève de l’intérêt sur tous les montants d’impôts dus pour l’année d’imposition 2021 qui ne sont pas payés avant le 2 mai 2022. L'intérêt prélevé par l’ARC a tendance à s’accumuler rapidement, et ce, pour deux raisons. Premièrement, l'intérêt perçu par l’ARC sur les montants d’impôts en souffrance est, en vertu de la loi, plus élevé que les taux commerciaux courants : le taux du 1er avril au 30 juin 2022 est de 5 %. Deuxièmement, les frais d’intérêts perçus par l’ARC sont composés quotidiennement, ce qui signifie que l’intérêt de chaque jour est perçu sur l’intérêt du jour précédent. C’est pourquoi le contribuable devrait, lorsque possible, recourir à un emprunt privé afin de payer les impôts dus d’ici la date limite du 2 mai 2022.
Malheureusement, cette année, de nombreux contribuables risquent d’être confrontés à ce que l’on pourrait appeler une « gueule de bois fiscale ». Au cours de l’année 2020, des millions de contribuables canadiens ont demandé et reçu des prestations liées à la pandémie. Et, bien que ces prestations représentent un revenu imposable pour les bénéficiaires, aucun impôt n’a été retenu sur les paiements lorsqu’ils ont été faits. Par conséquent, de nombreux bénéficiaires de ces prestations, lorsqu’ils ont produit leur déclaration de revenus pour l’année d’imposition 2020 au printemps 2021, ont dû composer avec un relevé d’imposition plus important que prévu pour l’année 2020. Pour tenir compte de ce fait, l’Agence du revenu du Canada a offert un allègement des intérêts sous la forme d’un congé d’intérêts d’un an. Plus particulièrement, les contribuables qui ont reçu des prestations liées à la pandémie en 2020 et dont le revenu pour cette année-là était de 75 000 $ ou moins n’avaient pas à payer d’intérêts sur les montants d’impôts dus, mais non payés en totalité avant la date limite. Malheureusement pour ces contribuables, cet allègement prendra fin le 30 avril 2022. Si les montants d’impôts dus ne sont pas payés à cette date, l’ARC exigera des frais d’intérêts sur la dette. Et, comme indiqué ci-dessus, ces frais d'intérêts seront prélevés à un taux de 5 % – avec des intérêts composés quotidiennement. Les détails en lien avec l’allègement des intérêts et la façon dont les montants dus seront traités après le 30 avril 2022 sont disponibles sur le site Web de l’ARC en cliquant sur le lien suivant : Allègement des intérêts sur les impôts de 2020 en lien avec la COVID-19 (canada.ca).
Enfin, peu importe la situation du contribuable, il existe une mauvaise stratégie. Les contribuables qui ne peuvent payer leur relevé d’imposition avant la date limite en viennent parfois à la conclusion qu’il ne sert à rien de produire sa déclaration si le paiement ne peut être fait. Ces contribuables ont tort. Lorsqu’un montant d’impôt est dû et que la déclaration n’est pas produite à temps, une pénalité fiscale immédiate de 5 % est imposée sur le montant d’impôt en souffrance et l’intérêt commence à s’accumuler sur le montant de cette pénalité (ainsi que sur le solde d’impôt en souffrance) sur-le-champ. Pour chaque mois où la déclaration n’est pas produite, une autre pénalité de 1 % sur le montant d’impôt en souffrance s’ajoute, et ce, jusqu’à un maximum de 12 mois. Des pénalités fiscales plus élevées s’ajoutent, pour une plus longue période, lorsque le contribuable a encouru une pénalité pour production tardive au cours des trois dernières années. Dans le pire des cas, la pénalité totale peut s’élever à 50 % du montant d’impôt dû, sans compter l’intérêt composé qui est prélevé sur tous les montants des pénalités, ainsi que sur tout l’impôt non payé. Dans tous les cas, peu importe la situation, la bonne stratégie est de produire sa déclaration à temps. Cette année, pour la plupart des contribuables, cela signifie de produire sa déclaration au plus tard le lundi 2 mai 2022. Pour les travailleurs autonomes (et leurs conjoints), la date limite de production est le mercredi 15 juin 2022. Cependant, pour tous les contribuables, la date limite de paiement de l’impôt sur le revenu pour 2021 est le lundi 2 mai 2022.
De plus amples renseignements sur les options offertes aux contribuables qui ne peuvent payer leur impôt à temps et en totalité sont disponibles sur le site Web de l’ARC en cliquant sur le lien suivant : Paiements à l’ARC – Paiements pour les particuliers (canada.ca).
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Notre système d’impôt est complexe et, comme on peut le comprendre, ses innombrables règles et exceptions représentent un mystère pour la plupart des Canadiens – qui sont heureux qu’il en soit ainsi. Cependant, une règle s’applique à tous les contribuables canadiens et celle-ci est connue de la majorité d’entre eux. Cette règle est que l’impôt sur le revenu dû pour une année soit payé, au complet, avant le 30 avril de l’année suivante. Cette année, cette date est le 30 avril 2022; toutefois, comme le 30 avril 2022 tombe un samedi, l’Agence du revenu du Canada accorde une concession administrative en permettant aux contribuables de payer leurs impôts jusqu’au lundi 2 mai sans avoir à payer des intérêts.
Notre système d’impôt est complexe et, comme on peut le comprendre, ses innombrables règles et exceptions représentent un mystère pour la plupart des Canadiens – qui sont heureux qu’il en soit ainsi. Cependant, une règle s’applique à tous les contribuables canadiens et celle-ci est connue de la majorité d’entre eux. Cette règle est que l’impôt sur le revenu dû pour une année soit payé, au complet, avant le 30 avril de l’année suivante. Cette année, cette date est le 30 avril 2022; toutefois, comme le 30 avril 2022 tombe un samedi, l’Agence du revenu du Canada accorde une concession administrative en permettant aux contribuables de payer leurs impôts jusqu’au lundi 2 mai sans avoir à payer des intérêts.
Il est dans l’intérêt de l’ARC de rendre le paiement des impôts aussi simple et direct que possible, alors l’Agence offre aux contribuables un grand éventail de choix lorsqu’il est question de ce paiement. En fait, il n’existe pas moins de sept options distinctes offertes aux particuliers résidant au Canada pour payer leurs impôts pour l’année d’imposition 2021. Les quatre premières options décrites ci-dessous impliquent un paiement fait par voie électronique, alors que les trois dernières options sont destinées aux contribuables qui préféreraient faire leur paiement en personne ou en envoyant un chèque à l’ARC.
Payer au moyen d’un service bancaire en ligne
Des millions de Canadiens effectuent la majorité ou la totalité de leurs transactions à l’aide des services bancaires en ligne de leur institution financière. La liste des institutions financières au moyen desquelles un paiement peut être envoyé à l’Agence du revenu du Canada est longue (accessible en cliquant sur le lien suivant : Payer au moyen de services bancaires en ligne [canada.ca]), et comprend toutes les banques et caisses populaires majeures.
Les étapes précises pour faire ce paiement différeront légèrement pour chaque institution financière, en fonction de la configuration de leur système de paiement en ligne. Il faut se rappeler que la nature du paiement — c.-à-d. la déclaration de revenus pour l’année courante, distincte des acomptes provisionnels pour l’année courante — doit être spécifiée et le numéro d’assurance sociale du contribuable doit être donné, afin de veiller à ce que le paiement soit crédité dans le bon compte, pour la bonne année d’imposition.
Il n’est pas nécessaire de remplir un formulaire particulier de l’ARC pour faire un paiement d’impôt en ligne par l’entremise de son institution financière.
Utiliser le service Mon paiement de l’ARC
L’ARC offre également un service de paiement en ligne qui se nomme Mon paiement. Il n’y a pas de frais pour ce service et il n’est pas nécessaire d’être inscrit aux autres services en ligne de l’ARC afin d’utiliser Mon paiement.
Le contribuable doit avoir une carte de débit avec un logo Débit Interac, Débit Visa ou Débit Mastercard d’une institution financière canadienne participante, puisque Mon paiement est configuré de sorte à n’accepter que les paiements faits avec ces cartes. Toute personne souhaitant utiliser Mon paiement doit également confirmer que le montant du paiement à faire se trouve dans les limites de transaction quotidiennes ou hebdomadaires imposées par l’institution financière choisie.
Une liste des institutions financières participantes pour chaque type de carte, ainsi que de plus amples renseignements sur ce mode de paiement, sont disponibles en cliquant sur le lien suivant : Payer maintenant au moyen du service Mon paiement (canada.ca).
Paiement par carte de crédit, PayPal ou Virement Interac
Bien qu’il soit possible de payer ses impôts à l’aide d’une carte de crédit, de PayPal ou d’un virement Interac, ces paiements peuvent seulement être faits par l’entremise d’un tiers fournisseur de services (autrement dit, les paiements faits au moyen de ces modes de paiement ne peuvent être faits directement à l’Agence du revenu du Canada), et ces tiers fournisseurs de services imposeront des frais pour ce service.
Seulement deux fournisseurs de services de ce genre — Pay Simply et Plastique — sont inscrits sur le site Web de l’ARC et il est possible d’accéder à ces services en cliquant sur le lien suivant : Payer par carte de crédit ou de débit, PayPal ou Virement Interac – Le tiers fournisseur de services (canada.ca).
Paiement par débit préautorisé
Il est possible de mettre en place une entente de débit préautorisé (DPA) avec l’ARC qui autorise l’Agence à retirer de votre compte un montant d’impôt dû, aux dates choisies par le contribuable.
Les particuliers qui versent des acomptes provisionnels au cours de l’année ont peut-être déjà une telle entente en place et peuvent certainement utiliser cette entente existante pour mettre en place un débit préautorisé pour les montants d’impôts dus pour l’année d’imposition 2021. Toutefois, ces ententes doivent être prises au moins cinq jours ouvrables avant la date limite des paiements du 2 mai. Un contribuable qui paie ses impôts une seule fois par année devrait probablement utiliser un autre mode de paiement.
Il existe une autre option pour les contribuables dont la déclaration est préparée à l’aide de la TED par un déclarant par voie électronique autorisé. Ces contribuables peuvent demander à leur déclarant par voie électronique de mettre en place une entente de débit préautorisé à leur nom afin de faire un paiement unique pour un montant d’impôt dû pour l’année en cours. Ces ententes sont destinées au paiement du solde d’impôt pour l’année courante seulement et ne peuvent être utilisées pour d’autres paiements comme les acomptes provisionnels. Les détails sur la façon de mettre en place une entente de débit préautorisé, pour un seul paiement ou pour des paiements récurrents, sont disponibles sur le site Web de l’ARC en cliquant sur le lien suivant : Payer par débit préautorisé (canada.ca).
Paiement en personne à votre institution financière
Pour ceux qui n’utilisent pas de services bancaires en ligne, ou qui préfèrent simplement faire leur paiement en personne, il est possible de payer le montant d’impôts dû à la banque. Pour ce faire, cependant, le contribuable doit avoir en sa possession une pièce de versement précise : le formulaire T7DR, Pièce de versement montant dû.
Si le contribuable n’a pas reçu la pièce de versement requise de l’Agence du revenu du Canada, il est possible de la télécharger et de l’imprimer depuis le site Web de l’ARC. La marche à suivre est disponible sur ce site Web en cliquant sur le lien suivant : Commander des pièces de versement ou des formulaires de paiement (canada.ca).
Paiement aux comptoirs de Postes Canada
Tous les comptoirs de Postes Canada peuvent recevoir les paiements dus de solde d’impôt sur le revenu des particuliers, en argent ou par carte de débit. Une fois de plus, cependant, il est nécessaire d’avoir le bon formulaire pour ce faire.
Dans ce cas, le contribuable doit avoir un code QR contenant les renseignements nécessaires pour que l’ARC crédite le montant payé du compte du contribuable.
Bien qu’un code QR soit parfois inclus dans les formulaires de versement envoyés au contribuable par l’ARC, il est également possible de générer un code QR en ligne, par l’entremise du site Web de l’ARC. Pour ce faire, les instructions sont disponibles sur ce même site Web en cliquant sur le lien suivant : Payer en personne à Postes Canada (canada.ca).
Paiement par chèque
Même si ce n’est plus courant de nos jours, il est encore possible de payer un solde d’impôt dû en remplissant un chèque, tel qu’expliqué sur le site Web de l’ARC : Payer par chèque (canada.ca).
Ces chèques sont faits à l’ordre du Receveur général du Canada et sont envoyés par la poste avec la pièce de versement requise à l’Agence du revenu du Canada, à l’adresse indiquée au dos de la pièce de versement. Comme c’est le cas avec les paiements faits dans des institutions financières, le contribuable peut imprimer une pièce de versement depuis le site Web de l’ARC. Les instructions pour ce faire sont disponibles en cliquant sur le lien suivant : Commander des pièces de versement ou des formulaires de paiement (canada.ca).
L’ARC suggère également aux contribuables, lorsque le paiement des impôts dus est fait par chèque, d’inclure leur numéro d’assurance sociale sur la ligne réservée aux notes à l’avant du chèque. Ainsi, on s’assure que le paiement est crédité dans le bon compte.
Le choix du mode de paiement des impôts comporte un autre aspect important dont la plupart des contribuables ne sont pas conscients. Selon une politique de longue date de l'Agence du revenu du Canada, l'ARC considère qu'un paiement est effectué à la date à laquelle il est reçu par l'Agence. Toutefois, selon le mode de paiement choisi, la date de réception n'est souvent pas le même jour que celui où le paiement a été effectué par le contribuable, mais peut être plusieurs jours plus tard. Et, bien entendu, lorsque le paiement est effectué peu de temps avant la date limite de paiement, ce délai peut faire la différence entre un paiement dans les délais et un paiement tardif qui entraîne des frais d'intérêts.
L'Agence du revenu du Canada fournit des renseignements utiles, pour chaque mode de paiement, sur la façon dont la date de réception est déterminée pour ce mode particulier. Ces renseignements sont disponibles sur le site Web de l’ARC en cliquant sur le lien suivant : Faire un paiement pour un particulier (canada.ca).
Enfin, une fois le paiement effectué, et ce, quel que soit le mode de paiement, l’ARC propose aux contribuables une méthode en ligne afin de confirmer qu’un paiement a été reçu et appliqué au compte d’un contribuable. Les détails concernant ce service sont disponibles en cliquant sur le lien suivant : Confirmer que votre paiement a été reçu (canada.ca).
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
La plupart des Canadiens ne s’intéressent à leurs impôts que vers la fin mars ou le début avril, juste à temps pour remplir la déclaration de revenus 2021 avant la date limite du 2 mai 2022.
La plupart des Canadiens ne s’intéressent à leurs impôts que vers la fin mars ou le début avril, juste à temps pour remplir la déclaration de revenus 2021 avant la date limite du 2 mai 2022.
Bien que cette approche laisse amplement de temps pour préparer et produire la déclaration, cela signifie également que les meilleures occasions de réduction d’impôt pour l’année 2021 ne sont plus disponibles. Afin d’être en vigueur pour 2021, la majorité de ces stratégies de planification fiscale et d’économie d’impôt devaient être mises en place avant la fin de cette année civile.
Même si le temps alloué est écoulé pour la plupart des principales occasions de planification fiscale pour 2021, cela ne signifie tout de même pas qu’il ne reste plus de stratégies d’économie d’impôt. À ce moment-ci, il existe quelques façons de minimiser les répercussions fiscales pour 2021 : en demandant tous les crédits et déductions disponibles pour la déclaration et en s’assurant également que ces déductions et crédits sont demandés de la façon qui profitera le plus au contribuable.
Dans certains cas, la demande de déduction ou de crédit d’impôt ne peut être faite que durant l’année où la dépense a été engagée, tandis que dans d’autres cas, la demande peut être faite pour des dépenses engagées lors de l’année d’imposition précédente, ou même jusqu’à cinq ans auparavant. Par conséquent, afin d’obtenir le meilleur résultat final sur sa déclaration, il faut déterminer quelles déductions et quels crédits sont disponibles pour l’année en cours, si certains ou la totalité de ceux-ci peuvent être reportés et demandés lors d’une année subséquente et s’il est judicieux de le faire. Cela peut sembler paradoxal, ou même illogique, de ne pas demander tous les crédits et déductions disponibles afin d’obtenir le meilleur résultat fiscal pour l’année. Cependant, dans certains cas (bien que pour des raisons différentes), il est sensé de reporter un crédit disponible à une année subséquente ou de le transférer à un autre membre de la famille.
Crédit d’impôt pour contributions politiques
Le gouvernement fédéral accorde un crédit d’impôt non remboursable pour les contributions versées aux partis politiques enregistrés et aux candidats aux élections fédérales. Comme une élection fédérale a eu lieu en 2021, de nombreux Canadiens peuvent avoir fait des contributions qui donnent droit à ce crédit d'impôt pour contributions politiques.
Cependant, la restriction de ce crédit d’impôt pour contributions politiques est qu’il peut seulement être demandé sur la déclaration de revenus de l’année à laquelle la contribution a été effectuée. Par conséquent, les contribuables ayant effectué des contributions admissibles en 2021 doivent demander le crédit pour ces contributions sur leur déclaration de revenus de l’année 2021; si cela n’est pas fait, aucun crédit ne pourra être demandé pour cette contribution sur les déclarations de revenus subséquentes. Toutefois, une certaine latitude est accordée dans la mesure où, lorsqu'un conjoint a versé une contribution donnant droit au crédit d'impôt fédéral pour contributions politiques, cette contribution et le crédit qui en résulte peuvent être réclamés par le conjoint du contribuable dans sa déclaration de revenus pour l'année en question.
Dons de bienfaisance
Les contribuables peuvent faire une demande de crédit d’impôt sur leur déclaration de revenus annuelle pour les dons de bienfaisance faits au cours de cette année (2021) ou au cours de n’importe laquelle des cinq années précédentes. La raison pour laquelle il peut parfois être plus sensé de ne pas réclamer un don de bienfaisance dans l’année où il a été fait s’explique par la façon dont le crédit d’impôt pour dons de bienfaisance est structuré pour encourager les dons plus élevés.
Ce crédit, autant à l’échelle fédérale qu’à l’échelle provinciale et territoriale, est un crédit à deux niveaux. À l’échelle fédérale, les premiers 200 $ en dons reçoivent un crédit de 15 % du don total, ou 30 $. Cependant, les dons de plus de 200 $ reçoivent un crédit équivalent à 29 % du montant du don de plus de 200 $.
Par exemple, prenez un contribuable qui fait une contribution régulière de 100 $ par mois, ou 1 200 $ par année, à son œuvre de bienfaisance préférée. Lorsqu’il demande un crédit pour ce don sur sa déclaration de revenus annuelle chaque année, cette demande entraînera un crédit fédéral de 320 $ (200 $ x 15 % + 1 000 $ x 29 %). Cependant, si ce même contribuable reporte la demande à l’année suivante et demande un total de 2 400 $ en dons sur une seule déclaration, il obtiendra un crédit fédéral de 668 $. (200 $ x 15 % + 2 200 $ x 29 %). Lorsque les dons sont accumulés et demandés une fois tous les cinq ans, le crédit fédéral reçu sera de 1 712 $ (200 $ x 15 % + 5 800 $ x 29 %). Pour chaque scénario, le total des dons de bienfaisance est le même, mais le montant du crédit reçu augmente pour chaque année où la demande est reportée. Puisque toutes les provinces et les territoires offrent un crédit à deux niveaux (à des taux différents, selon le cas), le même résultat sera obtenu lors du calcul du crédit provincial ou territorial.
Il est également important de noter que les dons de bienfaisance effectués par l’un ou l’autre des conjoints peuvent être regroupés et réclamés sur la déclaration de revenus de l’un de ces conjoints, augmentant par le fait même le nombre de dons de bienfaisance qui peuvent être demandés et, possiblement, le montant du crédit qui peut être reçu.
Frais médicaux
Malgré notre système public de soins de santé, il y a un grand nombre (croissant) de frais médicaux et paramédicaux qui ne sont pas couverts et qui doivent être payés par les contribuables. Dans plusieurs cas, il est possible de demander un crédit d’impôt pour frais médicaux pour ces coûts déboursés.
Le crédit fédéral pour ce type de frais est de 15 % des frais admissibles. Comme c’est le cas habituellement, les provinces et territoires peuvent également offrir un crédit pour les mêmes frais, quoiqu’à des taux différents.
Plusieurs contribuables, non sans raison, trouvent que les règles du calcul du crédit d’impôt pour frais médicaux portent à confusion. Premièrement, un seuil de revenu est imposé. Les frais médicaux admissibles pour le crédit sont les dépenses admissibles qui dépassent 3 % du revenu net, ou (pour 2021) 2 421 $, le montant le moins élevé des deux. D’un point de vue plus pratique, pour 2021, les contribuables ayant un revenu net de 80 700 $ ou plus peuvent demander les frais médicaux engagés de 2 421 $. Ceux ayant des revenus moins élevés peuvent demander des crédits d’impôt pour les frais médicaux qui dépassent 3 % de ce revenu net le moins élevé. Par exemple, un contribuable ayant 35 000 $ de revenu net pourrait demander un crédit d’impôt pour les frais médicaux admissibles engagés de 1 050 $ (3 % de 35 000 $).
L’autre aspect du crédit d’impôt pour frais médicaux qui peut porter à confusion est le calcul de la période optimale. Contrairement à la plupart des demandes de crédit, le crédit d’impôt pour frais médicaux peut être demandé pour les dépenses admissibles qui ont été payées au cours de n’importe quelle période de 12 mois se terminant pendant l’année d’imposition. Bien qu’elle porte à confusion, cette règle est avantageuse, car elle permet aux contribuables de choisir une période de 12 mois en particulier au cours de laquelle les frais médicaux (et donc la demande de crédit subséquente) étaient les plus élevés. Les seules restrictions sont que la période de 12 mois choisie doit se terminer au cours de l’année civile pour laquelle la déclaration est produite et, évidemment, que tous les frais pour lesquels un crédit a été demandé lors d’une déclaration précédente ne peuvent être demandés de nouveau.
Bien que seuls les frais dépassant le seuil de 2 421 $/3 % peuvent faire l’objet d’un crédit d’impôt, il est également possible de regrouper les frais engagés dans la famille et de ne faire qu’une seule demande pour ceux-ci dans la déclaration d’un conjoint. Plus particulièrement, les règles permettent aux familles de regrouper les frais médicaux engagés pour chaque conjoint et pour tous les enfants nés en 2004 et après. Même si les frais médicaux engagés par un seul membre de la famille pourraient ne pas être suffisants pour lui permettre de faire une demande, le fait de regrouper ces frais signifiera très probablement (en particulier pour une famille qui ne possède pas d’assurance médicale privée) que les frais totaux dépasseront le seuil applicable.
Pour déterminer qui fera la demande de crédit d’impôt pour les frais médicaux de la famille, il faut se souvenir des deux éléments suivants. Puisque les frais médicaux totaux qui peuvent être demandés sont ceux qui dépassent le seuil de 3 % de revenu net ou 2 421 $, le montant le moins élevé des deux, le meilleur avantage sera obtenu si le conjoint avec le revenu le plus bas fait la demande pour le total des frais médicaux pour la famille. Cependant, le crédit pour frais médicaux est non remboursable, ce qui signifie qu’il peut réduire les impôts qui auraient été à payer, mais ne peut générer (ou augmenter) un remboursement. Ainsi, il est nécessaire que le conjoint faisant la demande doive payer un montant d’impôt pour l’année équivalant au moins au crédit à obtenir, afin de profiter pleinement de ce crédit.
Enfin, un nombre et une variété considérables de frais médicaux peuvent être engagés par des particuliers et des familles et les règles régissant ce qui peut être demandé et dans quelles situations sont très précises. Dans certains cas, par exemple, une ordonnance médicale sera exigée, alors que dans d’autres cas, non. La très longue liste des frais médicaux admissibles pour le crédit et toutes les exigences connexes, comme les ordonnances, se trouvent sur le site Web de l’Agence du revenu du Canada en cliquant sur le lien suivant : Lignes 33099 et 33199 – Frais médicaux admissibles que vous pouvez demander dans votre déclaration de revenus (canada.ca).
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Au cours du mois de février, des millions de Canadiens recevront un courriel de la part de l’Agence du revenu du Canada. Ce courriel, un « rappel d’acomptes provisionnels », indiquera le montant des acomptes provisionnels à payer par le contribuable d’ici le 15 mars et le 15 juin de cette année.
Au cours du mois de février, des millions de Canadiens recevront un courriel de la part de l’Agence du revenu du Canada. Ce courriel, un « rappel d’acomptes provisionnels », indiquera le montant des acomptes provisionnels à payer par le contribuable d’ici le 15 mars et le 15 juin de cette année.
Le fait de recevoir un « rappel d’acomptes provisionnels » de l’ARC ne sera pas une surprise pour plusieurs destinataires qui ont payé leurs impôts par acomptes au cours des années précédentes. Pour les autres, cependant, le besoin de payer ses impôts par acomptes est un nouveau concept inhabituel. C’est que pour la plupart des Canadiens, certainement pour la plupart des Canadiens qui gagnent leur revenu avec un emploi, le paiement des impôts sur le revenu pendant l’année est un processus automatique essentiellement invisible, qui ne requiert aucune action particulière de la part de l’employé ou du contribuable. Les impôts sur le revenu fédéral et provincial, ainsi que les cotisations au Régime de pensions du Canada (RPC) et à l’assurance-emploi (AE), sont déduits du revenu de chaque employé et le montant déposé dans le compte en banque d’un employé est le montant net restant après que les impôts et les cotisations aient été retenus et versés à l’Agence du revenu du Canada au nom de l’employé. Bien que personne n’aime avoir à payer des impôts, le fait de payer ces impôts de façon automatique est, relativement parlant, indolore. Cependant, ce n’est pas le cas pour une importante minorité de Canadiens qui payent leurs impôts sur le revenu par acomptes provisionnels.
La décision de l’ARC d’envoyer des Rappels d’acomptes à certains contribuables n’est pas arbitraire. Plutôt, un Rappel d’acomptes est généré lorsqu’une portion suffisante d’impôt sur le revenu n’a pas été retenue sur les paiements versés à ce contribuable au cours de l’année. En termes plus techniques, un Rappel d’acomptes sera émis par l’ARC lorsque le montant d’impôt qui était ou qui sera dû lors de la production de la déclaration de revenus annuelle est de plus de 3 000 $ au cours de l’année d’imposition actuelle (2022) et de l’une ou l’autre des deux années d’imposition précédentes (2020 ou 2021). Essentiellement, l’exigence de payer par acomptes sera déclenchée lorsque le montant d’impôt retenu du revenu d’un contribuable pour l’année est d’au moins 3 000 $ de moins que leur total d’impôt dû pour 2022 et 2020 ou 2021. Pour les résidents du Québec, ce montant seuil est de 1 800 $.
De telles obligations surviennent de façon régulière pour les travailleurs autonomes, bien sûr, et en général pour ceux dont le revenu provient largement d’investissements. Le groupe de destinataires d’un rappel d’acomptes provisionnels comprend souvent des retraités canadiens, particulièrement de nouveaux retraités, pour deux raisons. Premièrement, bien que la plupart des employés ont un revenu provenant d’une seule source, leur chèque de paie, les retraités ont souvent plusieurs sources de revenu, notamment des versements du Régime de pensions du Canada (RPC) et de la Sécurité de la vieillesse (SV), des régimes d’épargne-retraite privés, et, parfois, des pensions versées par l’employeur. Bien que l’impôt soit retenu automatiquement d’un chèque de paie, ce n’est pas le cas pour la plupart des sources de revenu de retraite. Relativement peu des nouveaux retraités réalisent qu’il est nécessaire de prendre des ententes pour que leurs impôts soient retenus « à la source » de leur revenu de source gouvernementale (comme les versements du RCP ou la SV) ou de leur revenu provenant d’un régime privé de retraite comme les pensions ou les retraits des fonds enregistrés de revenu de retraite, et pour veiller à ce que le montant total de ces déductions soit suffisant pour payer le total d’impôt pour l’année. C’est ce groupe de personnes qui pourrait être surpris ou intrigué par l’arrivée d’un « rappel d’acomptes » inhabituel de l’ARC. Cependant, peu importe le type de revenu gagné par un contribuable, ou la raison pour laquelle un montant d’impôt suffisant n’a pas été retenu à la source, les options offertes à un contribuable qui reçoit un rappel d’acomptes sont les mêmes.
Premièrement, le contribuable peut payer les montants indiqués sur le rappel d’ici les dates d’échéance de paiement de mars et juin. Choisir cette option signifiera que le contribuable ne se verra pas imposer de frais d’intérêt ou de pénalité, même si le montant payé par acomptes pendant l’année s’avère inférieur aux impôts réels à payer pour 2022. Si le total des acomptes payés pendant 2022 s’avère supérieur au montant total d’impôt du contribuable à payer pour l’année, il recevra un remboursement lorsque sa déclaration de revenus annuelle sera remplie au printemps 2023.
Deuxièmement, le contribuable peut faire des paiements par acomptes en fonction du montant d’impôt dû pour l’année d’imposition 2021. Lorsque le revenu d’un contribuable n’a pas changé de façon importante entre 2021 et 2022 et que ses déductions et crédits disponibles demeurent les mêmes, il est probable que le total d’impôt pour 2022 sera légèrement inférieur à ce qu’il était en 2021, du fait de l’indexation des tranches de revenus imposables et des montants des crédits d’impôt.
Troisièmement, un contribuable peut estimer le montant d’impôt qu’il aura à payer pour 2022 et peut verser des acomptes en fonction de cette estimation. Si le revenu d’un contribuable chute considérablement de 2021 à 2022, son relevé d’impôt sera également fortement réduit; cette option peut être la plus sensée.
Un contribuable qui choisit de prendre la deuxième ou la troisième option décrite ci-dessus ne se verra pas imposer de frais d’intérêts ou de pénalité s’il n’y a pas d’impôts à payer lorsque la déclaration de revenus de 2022 sera remplie au printemps de 2023. Cependant, si les acomptes payés ont été en retard ou insuffisants, l’ARC imposera des frais d’intérêts à des taux plus élevés que les taux commerciaux actuels. (Le taux pour le premier trimestre de 2022, jusqu’au 31 mars 2022, est de 5 %) De plus, lorsque les frais d’intérêts sont perçus, l’intérêt est composé quotidiennement, ce qui signifie que chaque jour suivant, l’intérêt est perçu sur l’intérêt du jour précédent. Il est également possible pour l’ARC de percevoir des pénalités pour les acomptes en retard ou insuffisants, mais cela n’arrive que lorsque le montant de l’intérêt de l’acompte pour l’année est de plus de 1 000 $.
La majorité des contribuables canadiens sont naturellement peu enclins à payer leurs impôts plus tôt que prévu. Cependant, ignorer un rappel d’acomptes n’est jamais dans l’intérêt primordial d’un contribuable. Ceux qui ne souhaitent pas s’engager dans les subtilités du calcul d’impôt peuvent simplement payer les montants indiqués dans le rappel. Les esprits plus techniques (ou ceux qui souhaitent s’assurer qu’ils ne payent pas plus que le strict minimum et qui sont prêts à prendre le risque d’avoir à payer des intérêts s’il y avait un manque) peuvent utiliser la deuxième ou la troisième option décrite ci-dessus.
Pour aider les contribuables à prendre une décision concernant la façon de répondre à un rappel d’acomptes, des renseignements détaillés sur le système de paiement par acomptes se trouvent sur le site Web de l’Agence du revenu du Canada au : https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/paiements-arc/paiements-particuliers/impots-acomptes-provisionnels.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
L’impôt sur le revenu est une dépense importante pour la plupart des retraités canadiens. Particulièrement pour ceux qui n’ont pas à faire de versements hypothécaires, la facture d’impôt annuelle peut être la plus grosse dépense annuelle qu’ils doivent faire. Heureusement, le système d’impôt canadien offre un certain nombre de déductions et de crédits d’impôt qui ne s’appliquent qu’aux personnes âgées de 65 ans et plus (comme le crédit en raison de l’âge) ou qu’aux personnes recevant les types de revenus que reçoivent habituellement les retraités (comme le montant pour le revenu de pension), afin de contribuer à minimiser le fardeau fiscal. Dans la plupart des cas, la disponibilité de ces crédits est indiquée sur le formulaire d’impôt sur le revenu qui doit être rempli chaque printemps ou dans le guide de l’impôt sur le revenu connexe.
L’impôt sur le revenu est une dépense importante pour la plupart des retraités canadiens. Particulièrement pour ceux qui n’ont pas à faire de versements hypothécaires, la facture d’impôt annuelle peut être la plus grosse dépense annuelle qu’ils doivent faire. Heureusement, le système d’impôt canadien offre un certain nombre de déductions et de crédits d’impôt qui ne s’appliquent qu’aux personnes âgées de 65 ans et plus (comme le crédit en raison de l’âge) ou qu’aux personnes recevant les types de revenus que reçoivent habituellement les retraités (comme le montant pour le revenu de pension), afin de contribuer à minimiser le fardeau fiscal. Dans la plupart des cas, la disponibilité de ces crédits est indiquée sur le formulaire d’impôt sur le revenu qui doit être rempli chaque printemps ou dans le guide de l’impôt sur le revenu connexe.
Toutefois, il existe une autre stratégie d’économie d’impôt sur le revenu qui n’est pas aussi connue. Ce qui est encore plus désolant est le fait que les avantages liés à cette stratégie (et la facilité avec laquelle on peut les obtenir) ne sont pas aisément apparents sur la déclaration de revenus ou dans le guide de l’impôt sur le revenu annuel. Cette stratégie d’économie d’impôt se nomme le fractionnement du revenu de pension et il est probable que plusieurs contribuables qui pourraient en profiter ne sont pas familiers avec cette stratégie, particulièrement s’ils ne reçoivent pas de conseils professionnels en matière de planification financière ou de préparation à la déclaration de revenus.
Il s’agit d’une réalité particulièrement regrettable puisque le fractionnement du revenu de pension a le potentiel de générer davantage d’économies d’impôt chez les contribuables âgés de 65 ans et plus (et assurément chez ceux de plus de 71 ans pour qui les cotisations aux REER ne sont plus possibles) que toute autre stratégie de planification fiscale offerte aux retraités. De plus, il s’agit d’une des rares stratégies de planification fiscale qui n’exige aucune dépense de la part du contribuable et qui peut être mise en place après la fin de l’année d’imposition, au moment où la déclaration de revenus pour cette année d’imposition est préparée et remplie.
Lorsqu’il est décrit ainsi, le fractionnement du revenu de pension peut donner l’impression d’être une fraude fiscale « trop belle pour être vraie », mais ce n’est pas le cas. Essentiellement, ce que le fractionnement du revenu de pension offre est une possibilité approuvée par le gouvernement pour les résidents canadiens qui sont mariés (et, habituellement, lorsque l’époux bénéficiaire est âgé de 65 ans et plus) de faire une répartition théorique du revenu de pension privée entre les deux époux sur leurs déclarations de revenus et pour ainsi profiter d’une facture fiscale familiale moins élevée dans l’ensemble.
Le fractionnement du revenu de pension, comme toutes les formes de fractionnement du revenu, fonctionne parce que le Canada possède ce qu’on appelle un système d’impôt « progressif », dans lequel le taux d’imposition applicable augmente au fur et à mesure que le revenu augmente. Pour 2021, le taux d’imposition fédéral appliqué aux premiers 49 020 $ de revenu imposable est de 15 %, alors que le taux fédéral appliqué aux prochains 49 020 $ de ce revenu est de 20,5 %. Donc, un particulier ayant un revenu imposable de 98 040 $ devra payer un montant d’environ 17 402 $ : si ce montant de 98 040 $ était divisé en parts égales entre ce particulier et son conjoint, chacun d’eux aurait un revenu imposable de 49 020 $ et un impôt fédéral à payer de 7 353 $ chacun. Le total fédéral de la facture fiscal familiale serait de 14 706 $.
La règle générale en ce qui a trait au fractionnement du revenu de pension est que le contribuable qui reçoit un revenu de pension privée au cours de l’année a le droit d’allouer jusqu’à la moitié de ce revenu (sans aucune limite en dollars) à son conjoint à des fins fiscales. Dans ce contexte, le revenu de pension privée signifie une pension versée par un ancien employeur et, lorsque le bénéficiaire est âgé de 65 ans et plus, les versements d’une rente, d’un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) ou d’un Fonds enregistré de revenu de retraite (FERR). Les régimes de sources gouvernementales, comme le Régime de pensions du Canada ou les versements de la Sécurité de la vieillesse ne se qualifient pas pour le fractionnement du revenu de pension, peu importe l’âge du bénéficiaire.
Les mécanismes du fractionnement du revenu de pension sont relativement simples. Il n’est pas nécessaire de transférer des fonds entre conjoints ou d’apporter des changements dans le paiement ou la réception des montants de pension admissibles comme tel, et il n’est pas nécessaire d’aviser un administrateur de pension. Les contribuables qui souhaitent fractionner le revenu de pension admissible reçu par l’un ou l’autre doivent tous deux transmettre le formulaire T1032, Choix conjoint visant le fractionnement du revenu de pension pour 2021 avec leur déclaration de revenus annuelle. Ce formulaire, qui n’est pas inclus dans la trousse de déclaration de revenus annuelle, se trouve sur le site Web de l’Agence du revenu du Canada à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/formulaires/t1032.html ou il peut être commandé en appelant au 1-800-959 8281.
Sur le formulaire T1032, le contribuable recevant le revenu de pension privée et le conjoint avec qui ce revenu sera fractionné doit également remplir le formulaire avec sa déclaration de revenus pour 2021. Puisque le fractionnement du revenu de pension touche le revenu et ainsi la dette fiscale des deux conjoints, le choix doit être fait et le formulaire rempli par les deux conjoints; un formulaire rempli par seulement un des deux conjoints ne suffira pas. En plus de remplir le formulaire T1032, le conjoint qui est le bénéficiaire réel du revenu de pension à fractionner doit déduire de son revenu le montant du revenu de pension alloué à son conjoint. Cette déduction est inscrite à la ligne 21000 de sa déclaration de revenus de 2021. Et, inversement, le conjoint à qui le montant du revenu de pension est alloué doit ajouter ce montant à son revenu sur sa déclaration de revenus, cette fois à la ligne 11600. Essentiellement, pour tirer profit du fractionnement du revenu de pension, tout ce que les conjoints doivent faire est de remplir un seul formulaire auprès de l’ARC et de faire une seule entrée sur leur déclaration de revenus de 2021.
D’ici la fin de février ou au début mars, les contribuables auront reçu (ou téléchargé) les feuillets d’information qui résument les revenus provenant de sources variées au cours de 2021. À ce moment-là, les couples qui pourraient profiter de cette stratégie peuvent passer en revue ces feuillets d’information et calculer à quel point ils peuvent réduire leur relevé d’impôts global pour l’année grâce à un fractionnement de revenu judicieux.
Ceux qui souhaitent obtenir de plus amples renseignements au sujet du fractionnement du revenu de pension que ce qui est inscrit dans le Guide d’impôt et de prestations fédéral de 2021 doivent consulter le site Web de l’ARC au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/fractionnement-revenu-pension.html, où des renseignements détaillés sont disponibles.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
S’il existe une « règle » immuable en matière de planification financière et de retraite connue par la plupart des Canadiens, c’est sans aucun doute celle d’avoir la sagesse de cotiser régulièrement à son régime enregistré d’épargne-retraite (REER). Il est vrai que pendant plusieurs décennies, le REER a été le seul instrument d’épargne et d’investissement à l’abri de l’impôt accessible à la plupart des contribuables canadiens.
S’il existe une « règle » immuable en matière de planification financière et de retraite connue par la plupart des Canadiens, c’est sans aucun doute celle d’avoir la sagesse de cotiser régulièrement à son régime enregistré d’épargne-retraite (REER). Il est vrai que pendant plusieurs décennies, le REER a été le seul instrument d’épargne et d’investissement à l’abri de l’impôt accessible à la plupart des contribuables canadiens.
Toutefois, cette réalité a changé en 2009 lorsque le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) a été instauré. Depuis lors, les contribuables peuvent choisir l’instrument d’épargne ou d’investissement qui convient le mieux à leurs objectifs financiers personnels à court et à long terme, et c’est maintenant le temps de l’année où la majorité des Canadiens doivent faire ce choix.
Il faut dire qu’il n’y a rien de mal, et beaucoup de bon, à verser chaque année la cotisation maximale autorisée à son CELI et à son REER. Toutefois, la capacité d’un contribuable de faire les deux suppose la disponibilité de revenus discrétionnaires, ce qui n’est tout simplement pas la réalité financière dans laquelle la plupart des Canadiens vivent et planifient. En outre, il existe des circonstances où cotiser à un type de régime ou à l’autre est clairement le meilleur choix, et parfois le seul. Voici quelques-unes de ces circonstances :
- Pour les Canadiens âgés de plus de 71 ans, il n’existe pas de choix. Tous les particuliers canadiens doivent fermer leur REER à la fin de l’année où ils atteignent 71 ans et ils ne peuvent plus cotiser à ce REER après cette date. Le CELI est le seul instrument d’épargne à l’abri de l’impôt auquel les contribuables âgés de plus de 71 ans peuvent cotiser. Toutefois, bon nombre de ces contribuables ont transféré leur épargne REER dans un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) et sont tenus de retirer chaque année un pourcentage déterminé des fonds de ce FERR. Pour les contribuables qui ont la chance de disposer d’un revenu excédant leurs besoins de flux de trésorerie courants, cet excédent peut être contribué à un CELI. Alors que les retraits d’un FERR doivent être inclus dans le revenu et imposés dans l’année du retrait, les fonds transférés dans un CELI pourront continuer d’accumuler des intérêts libres d’impôt et aucun impôt additionnel ne devra être payé lorsque les fonds seront retirés. Et, contrairement aux retraits d’un FERR ou d’un REER, les sommes retirées dans le futur n’affecteront pas l’admissibilité du titulaire du régime de retraite aux prestations de la Sécurité de la vieillesse ou au crédit fédéral en raison de l’âge.
- La minorité de contribuables qui travaille et participe aux régimes de pension agréés (RPA) trouvera probablement que l’épargne par le biais d’un CELI est la meilleure option, voire la seule. Le montant maximum qui peut être contribué à un REER au cours d’une année donnée est généralement de 18 % du revenu de l’année précédente, jusqu’à un plafond déterminé. Toutefois, pour les participants à un RPA, toute cotisation permise est réduite du montant des prestations accumulées au cours de l’année en vertu de leur régime de retraite. Lorsque le RPA est particulièrement généreux, les droits de cotisation à un REER peuvent être minimes, voire inexistants, et une cotisation à un CELI constitue donc une alternative logique.
De l’autre côté du spectre de l’âge, les jeunes Canadiens dont les objectifs d’épargne sont probablement plus à court terme ont généralement intérêt à épargner dans un CELI.
- Lorsque l’épargne est accumulée en vue d’une dépense susceptible de se produire au cours des cinq prochaines années, par exemple, mettre de l’argent de côté pour l’achat d’une nouvelle voiture ou pour une mise de fonds, le CELI est clairement le meilleur choix. Les contribuables dans cette situation sont parfois tentés de cotiser à un REER afin d’obtenir un remboursement d’impôt, puis de retirer les fonds au moment où la dépense prévue sera effectuée. Toutefois, bien que cette option permette de déduire des impôts dans la déclaration de revenus de cette année et probablement d’obtenir un remboursement d’impôt, il faudra tout de même payer de l’impôt lorsque les fonds seront retirés du REER un an ou deux plus tard. Et, plus important encore d’un point de vue à long terme, l’utilisation d’un REER de cette façon finira par éroder la capacité d’épargner pour la retraite, car les cotisations au REER qui sont retirées du régime ne peuvent être remplacées. Bien que les montants en cause puissent sembler minimes, la perte de l’intérêt composé sur un montant même relativement faible pendant 25 ou 30 ans peut réduire considérablement la capacité d’épargner pour la retraite.
Le plus grand avantage fiscal à cotiser à un REER est obtenu lorsque les cotisations sont effectuées quand le revenu (et donc l’impôt à payer) est élevé et que l’intention est de retirer ces fonds lorsque le taux de l’impôt à payer sur ce revenu est plus bas. Lorsque ce n’est pas le cas, épargner par le biais d’un CELI peut avoir plus de sens, comme dans les situations suivantes :
- Les contribuables qui s’attendent à ce que leurs revenus augmentent considérablement d’ici quelques années, par exemple, les étudiants qui suivent des programmes d’enseignement ou de formation postsecondaires ou professionnels, peuvent économiser de l’impôt en cotisant à un CELI pendant qu’ils sont aux études et que leurs revenus (et donc leur taux d’imposition) sont faibles, ce qui permet aux fonds de fructifier en franchise d’impôt, puis en retirant les fonds libres d’impôt une fois qu’ils auront commencé à travailler, lorsque leur taux d’imposition sera plus élevé. À ce moment-là, les fonds retirés pourront être utilisés pour verser une cotisation à un REER, qui sera déduite du revenu qui serait imposé à un taux beaucoup plus élevé, ce qui générera une économie d’impôt. Et, si un besoin de fonds se fait sentir entre-temps, il sera toujours possible d’effectuer un retrait libre d’impôt du CELI.
- Les contribuables ayant un faible revenu, et pour qui il n’y aura probablement pas une différence notoire entre le revenu avant et après la retraite, ont probablement intérêt à épargner au moyen d’un CELI. C’est particulièrement le cas lorsque ces contribuables, une fois retraités, peuvent être admissibles à des prestations gouvernementales fondées sur le revenu, comme le Supplément de revenu garanti, ou à des crédits d’impôt, comme le crédit pour la TPS/TVH ou le crédit en raison de l’âge. Les retraits effectués d’un REER ou d’un FERR pendant la retraite seront inclus dans le revenu des contribuables afin de déterminer leur admissibilité à ces prestations ou à ces crédits, et les contribuables à faible revenu pourraient constater que ces retraits ont porté leur revenu à un niveau qui réduit ou élimine leur admissibilité à ces prestations. D’autre part, les sommes retirées d’un CELI ne sont pas incluses dans le revenu aux fins de déterminer l’admissibilité à ces prestations gouvernementales ou à ces crédits d’impôt, de sorte que l’épargne au moyen d’un CELI permettra au contribuable de ne pas mettre en péril l’obtention de tels avantages.
Comme c’est le cas pour la plupart des questions de planification fiscale et financière, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse universelle lorsqu’il s’agit de décider de cotiser à un CELI et/ou à un REER. Toutefois, ce qui est certain, c’est que le meilleur choix pour tout particulier est celui qui tient compte de ses réalités et perspectives fiscales et financières particulières, actuelles et futures.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Comme la pandémie s’est poursuivie au-delà de 2020 et tout au long de 2021, il est probable que les employés qui ont pu travailler à partir de leur domicile ont passé au moins une partie de l’année 2021 à le faire. Et, tout comme en 2020, ces travailleurs peuvent être admissibles à demander une déduction sur leur déclaration de revenus 2021 pour les dépenses de travail à domicile qu’ils ont engagées.
Comme la pandémie s’est poursuivie au-delà de 2020 et tout au long de 2021, il est probable que les employés qui ont pu travailler à partir de leur domicile ont passé au moins une partie de l’année 2021 à le faire. Et, tout comme en 2020, ces travailleurs peuvent être admissibles à demander une déduction sur leur déclaration de revenus 2021 pour les dépenses de travail à domicile qu’ils ont engagées.
Les employés qui travaillent de leur domicile peuvent toujours, en supposant qu’ils répondent aux critères requis, réclamer une partie des dépenses engagées pour la maison. Pour ce faire, l’employé devait obtenir de son employeur une attestation de l’entente de travail à domicile, calculer les dépenses ménagères engagées, déterminer la partie de ces dépenses qui était attribuable au bureau à domicile et réclamer ce montant dans sa déclaration de revenus annuelle. Toutefois, pour 2021, l’Agence du revenu du Canada (ARC), reconnaissant la forte augmentation du nombre de contribuables qui allaient réclamer des frais de bureau à domicile pour la première fois, a prévu une nouvelle méthode « à taux fixe » temporaire pour calculer la déduction de ces frais. L’ARC a indiqué que cette méthode à taux fixe continuera à être permise pour les années 2021 et 2022.
Bien que la méthode à taux fixe temporaire soit largement disponible, les contribuables qui le désirent et qui se qualifient ont toujours le droit d’utiliser la méthode détaillée existante en vertu de laquelle les dépenses admissibles engagées au cours de l’année sont comptabilisées et qu’un pourcentage de ces dépenses est réclamé sur la déclaration de revenus de 2021.
Afin de réclamer une déduction pour les dépenses liées à l’espace de travail à domicile en utilisant la méthode détaillée, un employé doit remplir au moins une des deux conditions suivantes :
- Il a travaillé de la maison en 2021 en raison de la pandémie (incluant les employés à qui on a donné le choix et qui ont choisi de travailler de la maison); ou
- L’employeur a demandé à l’employé de travailler à partir de la maison pendant l’année 2021.
De plus, il doit répondre à au moins un des critères suivants pour pouvoir réclamer les dépenses de travail à domicile selon la méthode détaillée.
- L’espace de travail est l’endroit d’où l’employé a principalement travaillé (plus de 50 % du temps) pendant une période d’au moins quatre semaines consécutives durant l’année 2021; ou
- Le particulier utilisait son espace de travail seulement pour gagner un revenu d’emploi. Il devait aussi l’utiliser régulièrement et continuellement pour rencontrer des clients ou d’autres personnes dans le cadre de son travail.
Une fois ces seuils atteints, une vaste gamme de frais peuvent être déduits par l’employé. Plus précisément, un employé salarié peut réclamer et déduire la partie des frais spécifiques qui sont liés à son espace de travail tels que le loyer, le coût des services publics comme l’électricité, le chauffage et l’eau (ou la portion des frais de condominium attribuables à ces services publics), l’entretien ménager, les frais de réparations mineures et les frais d’accès à Internet (mais pas les frais de connexion à Internet).
Une fois les dépenses totales comptabilisées, le contribuable doit déterminer le pourcentage de ces dépenses qui peuvent être déduites comme des dépenses de travail à domicile, et l’ARC fournit des informations détaillées sur son site Web sur la façon dont cette détermination est faite. En général, l’employé détermine ce pourcentage en fonction de la superficie en pieds carrés de l’espace de travail par rapport à la superficie totale en pieds carrés de la maison. Lorsque l’espace de travail n’est pas une pièce séparée, mais un espace partagé comme une salle à manger, l’employé doit également calculer le nombre d’heures pendant lesquelles cet espace est consacré aux activités de travail à domicile. Des renseignements détaillés sur la façon d’effectuer ces calculs (y compris une calculatrice en ligne) se trouvent sur le site Web de l’ARC à l’adresse suivante : https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/declaration-revenus/remplir-declaration-revenus/deductions-credits-depenses/ligne-22900-autres-depenses-emploi/espace-travail-domicile-depenses/utilisation-espace-travail.html.
Dans tous les cas, l’ARC peut demander au contribuable de fournir des documents ainsi que des justificatifs pour les demandes effectuées avec la méthode détaillée.
Il existe une autre exigence pour les employés qui cherchent à déduire les coûts engagés en ce qui a trait à un bureau à domicile avec la méthode détaillée. Chaque employé doit obtenir soit le formulaire T2200S, Déclaration des conditions d’emploi liées au travail à domicile en raison de la COVID-19 ou le formulaire T2200, Déclaration des conditions de travail. Sur ces formulaires, l’employeur doit certifier l’entente de travail à domicile et confirmer que les frais de bureau engagés par l’employé ne lui sont pas remboursés. Lorsqu’un type de remboursement de cette nature est fourni, l’employeur doit spécifier le type de frais remboursés et le montant du remboursement. Et, évidemment, l’employé ne peut réclamer une déduction pour des dépenses pour lesquelles il a obtenu un remboursement.
Bien que la méthode détaillée ci-dessus puisse générer un montant de déductions substantiel pour les employés qui travaillent à domicile, il est clair que de faire une telle demande de déduction entraîne une tenue de registres considérable ainsi que de la paperasse. Les contribuables qui préfèrent ne pas entreprendre une telle tâche peuvent recourir à la méthode à taux fixe.
À l’inverse, afin de réclamer une déduction pour les coûts liés à un espace de travail à domicile à l’aide de la méthode détaillée, un employé doit répondre aux conditions suivantes :
- L’employé travaillait de la maison en 2021 en raison de la pandémie (incluant les employés à qui on a donné le choix et qui ont choisi de travailler de la maison); et
- L’employé a travaillé de son domicile plus de 50 % du temps pendant une période d’au moins quatre semaines consécutives durant l’année 2021.
De plus, il doit répondre aux deux critères suivants :
- L’employé déduit seulement les frais de bureau à domicile et aucune autre dépense d’emploi; et
- L’employeur n’a pas remboursé la totalité des dépenses de bureau à domicile de l’employé pour l’année. Lorsque l’employeur rembourse seulement une partie de telles dépenses, l’employé peut quand même utiliser la méthode à taux fixe temporaire s’il répond aux autres critères.
Un contribuable qui répond à tous les critères d’utilisation de la méthode à taux fixe peut demander 2 $ pour chaque jour où il a travaillé à domicile pendant la période d’admissibilité de quatre semaines consécutives. Il peut ensuite déduire 2 $ par jour pour tous les jours supplémentaires de travail à domicile pendant l’année. Toutefois, il existe un plafond global pour le montant des dépenses de bureau à domicile qui peuvent être déduites à l’aide de la méthode à taux fixe. Pour 2021, le montant maximum pouvant être réclamé est de 500 $. Il n’est pas nécessaire que l’employé obtienne un formulaire T2200 ou un formulaire T2200S de la part de l’employeur pour faire une demande de remboursement à taux fixe, et il n’est pas nécessaire que l’employé conserve ou fournisse des reçus pour tous les frais engagés.
Il n’existe pas de règle générale permettant de déterminer laquelle entre la méthode à taux fixe ou la méthode détaillée donnera un meilleur résultat fiscal. Cette détermination ne peut être faite que lorsque la déduction disponible est calculée selon chaque méthode et qu’une comparaison du résultat des deux calculs est effectuée. Les contribuables qui ne veulent pas faire cet effort (ou qui n’ont pas les documents nécessaires pour calculer ou justifier une telle demande en utilisant la méthode détaillée) et qui répondent aux critères requis pour la méthode à taux fixe peuvent simplement multiplier le nombre de jours de travail à domicile (pour un maximum de 250 jours, ou 500 $) et réclamer ce montant à la ligne 22900 de la déclaration de revenus de 2021.
Si le calcul des dépenses donnant droit à la déduction pour bureau à domicile n’est pas particulièrement compliqué, les critères d’admissibilité à la déduction et la détermination du pourcentage des dépenses admissibles à cette déduction peuvent être détaillés, d’autant plus que l’éventail des ententes de travail à domicile et des espaces de travail à domicile est presque illimité. Sur son site Web, l’ARC a fourni un résumé très utile des règles générales de déduction des frais de bureau à domicile pour 2021, ainsi que des conseils concernant certaines situations particulières comme lorsque deux conjoints partagent le même espace de bureau à domicile, par exemple. Ces informations et conseils (y compris une FAQ) se trouvent sur le site Web de l’ARC à l’adresse suivante : https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/declaration-revenus/remplir-declaration-revenus/deductions-credits-depenses/ligne-22900-autres-depenses-emploi/espace-travail-domicile-depenses.html.
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Deux infolettres trimestrielles ont été ajoutées - l’une traite de sujets concernant les particuliers et l’autre, de sujets concernant les sociétés.
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Le taux de cotisation à l’assurance-emploi pour les employés demeure inchangé à 1,58 % pour 2022.
Le taux de cotisation à l’assurance-emploi pour les employés demeure inchangé à 1,58 % pour 2022.
Le maximum de la rémunération assurable s’établira à 60 300 $, de sorte que la contribution annuelle maximale pour les employés sera de 952,74 $.
Comme lors des années précédentes, les cotisations pour les employeurs équivalent à 1,4 fois celles des employés. La contribution annuelle maximale pour les employeurs sera donc de 1 333,84 $ pour 2022.
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Le taux de cotisation au Régime de rentes du Québec pour 2022 est établi à 6,15 % du maximum des gains ouvrant droit à pension pour l’année.
Le taux de cotisation au Régime de rentes du Québec pour 2022 est établi à 6,15 % du maximum des gains ouvrant droit à pension pour l’année.
Le maximum des gains ouvrant droit à pension pour l’année sera fixé à 64 900 $, et l’exemption de base demeure inchangée à 3 500 $.
La cotisation maximale des employeurs et des employés au régime en 2022 sera de 3 776,10 $ chacun.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Le taux de cotisation au Régime de pensions du Canada est fixé à 5,70 % du maximum des gains ouvrant droit à pension pour l’année.
Le taux de cotisation au Régime de pensions du Canada est fixé à 5,70 % du maximum des gains ouvrant droit à pension pour l’année.
Le maximum des gains ouvrant droit à pension pour l’année sera fixé à 64 900 $, et l’exemption de base demeure inchangée à 3 500 $.
La cotisation maximale des employeurs et des employés au régime en 2022 sera de 3 499,80 $ chacun, et la cotisation maximale des travailleurs autonomes sera de 6 999,60 $.
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Les montants en dollars sur lesquels sont fondés les crédits d’impôt non remboursables fédéraux des particuliers pour 2022, ainsi que le montant réel du crédit d’impôt à réclamer, seront les suivants :
Les montants en dollars sur lesquels sont fondés les crédits d’impôt non remboursables fédéraux des particuliers pour 2022, ainsi que le montant réel du crédit d’impôt à réclamer, seront les suivants :
Montant du crédit Crédit d’impôt
Montant personnel de base* 14 398 $ 2 159,70 $
Montant pour époux ou conjoint de fait* 14 398 $ 2 159,70 $
Montant pour personne à charge* 14 398 $ 2 159,70 $
Montant en raison de l’âge 7 898 $ 1 184,70 $
Seuil du revenu net pour
le montant en raison de l’âge 39 826 $
Montant canadien pour emploi 1 287 $ 193,05 $
Montant pour personnes handicapées 8 870 $ 1 330,50 $
Montant pour frais d’adoption 17 131 $ 2 569,65 $
Seuil du revenu pour le crédit d’impôt 2 479 $
pour frais médicaux
* Pour les contribuables dont le revenu net annuel est supérieur à 155 625 $, les montants à réclamer pour le montant personnel de base, le montant pour époux ou conjoint de fait et le montant pour personne à charge pour 2022 pourrait varier.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Le taux d’indexation pour les crédits d’impôt fédéraux et pour les tranches d’imposition est de 2,4 % pour 2022. Les taux d’imposition fédéraux et les tranches d’imposition suivants seront en vigueur pour les particuliers pendant l’année d’imposition 2022.
Le taux d’indexation pour les crédits d’impôt fédéraux et pour les tranches d’imposition est de 2,4 % pour 2022. Les taux d’imposition fédéraux et les tranches d’imposition suivants seront en vigueur pour les particuliers pendant l’année d’imposition 2022.
Seuil de revenu Taux d’imposition fédéral
14 398 $ - 50 197 $ 15,0 %
50 198 $ - 100 392 $ 20,5 %
100 393 $ - 155 625 $ 26,0 %
155 626 $ - 221 708 $ 29,0 %
Plus de 221 708 $ 33,0 %
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Chaque nouvelle année d’imposition apporte son lot d’échéances liées au paiement de l’impôt et la production de déclarations de revenus, ainsi que des changements concernant les stratégies de réduction d’impôt et de planification fiscale. Certains changements et dates de plus grande importance pour les contribuables en 2022 sont énumérés ci-dessous.
Chaque nouvelle année d’imposition apporte son lot d’échéances liées au paiement de l’impôt et la production de déclarations de revenus, ainsi que des changements concernant les stratégies de réduction d’impôt et de planification fiscale. Certains changements et dates de plus grande importance pour les contribuables en 2022 sont énumérés ci-dessous.
Limite de déduction REER et date limite de cotisation
La limite de cotisation au REER de l’année en cours pour l’année d’imposition 2021 est de 27 830 $. Afin d’effectuer la cotisation maximale de l’année en cours pour l’année 2021 (dont la date limite de cotisation sera le mardi 1er mars 2022), il sera nécessaire d’avoir gagné un revenu de 154 612 $ pour l’année d’imposition 2020.
Plafond annuel du compte d’épargne libre d’impôt (CELI)
Le plafond annuel du CELI pour l’année 2022 demeure inchangé à 6 000 $. Le montant exact qu’un particulier peut y cotiser comprend la limite annuelle actuelle et tout montant inutilisé ou toute nouvelle cotisation des années d’imposition précédentes.
Les contribuables peuvent obtenir leurs droits de cotisation au CELI pour l’année 2022 en appelant la ligne des demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers de l’Agence du revenu du Canada au 1-800-267-6999. Les personnes inscrites au service en ligne Mon dossier de l’ARC peuvent obtenir ces renseignements en accédant au service en question.
Dates limites des paiements par acomptes provisionnels des particuliers pour 2022
Des millions de contribuables paient leur impôt par acomptes provisionnels trimestriels, qui arrivent à échéance le 15e jour des mois de mars, juin, septembre et décembre 2022.
Les dates limites pour les versements d’acomptes provisionnels pour 2022 sont les suivantes :
Mardi 15 mars 2022
Mercredi 15 juin 2022
Jeudi 15 septembre 2022
Jeudi 15 décembre 2022
Seuil du revenu de la Sécurité de la vieillesse
Pour 2022, le seuil du revenu au-dessus duquel les prestations de la Sécurité de la vieillesse (SV) doivent être remboursées en partie ou en totalité est de 81 761 $.
Échéances pour la déclaration de revenus des particuliers et des paiements exigibles en 2022
Pour tous les contribuables, y compris les travailleurs indépendants, la date limite pour payer l’impôt exigible pour l’année d’imposition 2021 est le lundi 2 mai 2022.
Les contribuables (autres que les travailleurs indépendants et leur époux) doivent produire leur déclaration de revenus pour 2021 au plus tard le lundi 2 mai 2022.
Les travailleurs indépendants et leur époux doivent produire leur déclaration de revenus pour 2021 au plus tard le mercredi 15 juin 2022.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Deux infolettres trimestrielles ont été ajoutées - l’une traite de sujets concernant les particuliers et l’autre, de sujets concernant les sociétés.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Dans le budget de cette année, le gouvernement fédéral a annoncé la création d’un programme, l’Incitatif à l’achat d’une première propriété (IAPP) pour offrir de l’aide aux particuliers désirant faire l’acquisition d’une première habitation. Conformément à cet IAPP, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) (un organisme du gouvernement fédéral) ajoutera un montant spécifié à la mise de fonds nécessaire à l’achat d’une propriété par un acheteur admissible, réduisant ainsi le montant des paiements hypothécaires mensuels exigés au nouveau propriétaire.
Dans le budget de cette année, le gouvernement fédéral a annoncé la création d’un programme, l’Incitatif à l’achat d’une première propriété (IAPP) pour offrir de l’aide aux particuliers désirant faire l’acquisition d’une première habitation. Conformément à cet IAPP, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) (un organisme du gouvernement fédéral) ajoutera un montant spécifié à la mise de fonds nécessaire à l’achat d’une propriété par un acheteur admissible, réduisant ainsi le montant des paiements hypothécaires mensuels exigés au nouveau propriétaire.
Lors de l’annonce du programme dans le cadre du budget, peu de détails ont été fournis, et les informations subséquentes ont été divulguées de manière fragmentaire tout au long de l’année. L’objectif était de lancer l’IAPP le 2 septembre 2019, quoique le site Web du programme indiquait que cette date de lancement dépendait de « circonstances imprévues ».
Le site Web de l’IAPP indique maintenant que le programme sera lancé comme prévu le 2 septembre. Le gouvernement fédéral a mis en place une ligne d’information pour le programme, qui est maintenant active, que l’on peut joindre sans frais au 1-877-884-2642. De plus, les demandes pour l’IAPP devraient pouvoir se faire sur le site Web du programme dès le 2 septembre. Enfin, le site Web a été mis à jour pour inclure une section sur une « formation en direct » à laquelle toute personne intéressée peut s’inscrire. Les inscriptions peuvent se faire au http://www.cvent.com/events/first-time-home-buyer-incentive-live-training/event-summary-f4e28738d84b4077acbadb261c42f3f8.aspx.
Les principales caractéristiques de l’IAPP demeurent les mêmes :
Pour être admissibles au programme, les participants doivent généralement être des résidents du Canada qui n’ont pas possédé et occupé une propriété au cours des quatre dernières années. Si un participant est admissible à l’IAPP, la SCHL fournira des fonds supplémentaires pour augmenter la mise de fonds du participant. Le montant de ces fonds supplémentaires est de 5 % ou de 10 % du prix d’achat, selon le type de propriété achetée. En particulier, l’incitatif par type de propriété est de :
- 5 % pour l’achat d’une maison existante;
- 5 % pour l’achat d’une maison mobile/usinée neuve ou existante;
- 5 % ou de 10 % pour l’achat d’une habitation neuve.
Le montant de l’emprunt total (la première hypothèque plus le montant de l’incitatif) est plafonné à quatre fois le revenu annuel du demandeur. Puisque ce programme n’est offert qu’aux personnes dont le revenu annuel ne dépasse pas 120 000 $, le montant de l’emprunt total maximum serait de 480 000 $.
Les fonds avancés dans le cadre du programme deviendront une deuxième hypothèque sur la propriété. Aucun intérêt n’est calculé et aucun paiement régulier (p. ex., paiement hypothécaire) n’est exigé pour ces fonds.
Les participants doivent rembourser l’Incitatif après 25 ans ou à la vente de la propriété, selon la première éventualité. Les participants peuvent aussi rembourser le montant intégral de l’Incitatif à n’importe quel moment, sans pénalité pour remboursement anticipé.
Plus de détails sur l’IAPP, y compris, dès le 2 septembre, le formulaire de demande, se trouvent sur le site Web de l’IAPP, au https://www.chezsoidabord.ca/fthbi/first-time-homebuyer-incentive.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Deux infolettres trimestrielles ont été ajoutées - l’une traite de sujets concernant les particuliers et l’autre, de sujets concernant les sociétés.
Deux infolettres trimestrielles ont été ajoutées - l’une traite de sujets concernant les particuliers et l’autre, de sujets concernant les sociétés. Ces infolettres peuvent être consultées ci-dessous.
Sociétés :
Particuliers :
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Un jour ou l’autre, au cours du mois de juillet, plusieurs milliers de contribuables canadiens recevront une lettre imprévue, inhabituelle et probablement malvenue de l’Agence du revenu du Canada. Cette lettre sera un rappel d’acomptes provisionnels avisant le destinataire que des paiements d’impôt doivent être effectués en septembre et en décembre de cette année.
Un jour ou l’autre, au cours du mois de juillet, plusieurs milliers de contribuables canadiens recevront une lettre imprévue, inhabituelle et probablement malvenue de l’Agence du revenu du Canada. Cette lettre sera un rappel d’acomptes provisionnels avisant le destinataire que des paiements d’impôt doivent être effectués en septembre et en décembre de cette année.
La raison pour laquelle ces rappels sont envoyés au cours de juillet a un rapport avec la manière dont les impôts sont perçus au Canada et le moment auquel les déclarations de revenus sont transmises. La plupart des Canadiens, et certainement tous les Canadiens qui sont des employés, voient leur impôt sur le revenu déduit (ou retenu) de chaque chèque de paie et transmis au gouvernement en leur nom. Ils produisent une déclaration de revenus pour l’année au printemps suivant : s’ils ont payé trop d’impôts, ils recevront un remboursement et, si trop peu d’impôts ont été payés, ils auront un solde débiteur.
Si, cependant, un contribuable reçoit un revenu qui ne fait l’objet d’aucune déduction ni d’aucune retenue, le gouvernement fédéral doit disposer d’une autre façon de percevoir l’impôt exigible sur ces montants de revenus. Par ailleurs, même s’il est possible que ces contribuables paient simplement le montant complet d’impôt dû pour l’année au moment de faire leur déclaration de revenus annuelle, il est fort peu probable qu’ils soient nombreux à avoir la capacité financière de procéder de la sorte. Par ailleurs, le gouvernement fédéral n’est pas disposé à attendre jusqu’à ce moment-là afin de recevoir les montants d’impôt exigibles de l’année entière. Le système de paiement d’acomptes provisionnels est le moyen permettant à l’Agence du revenu du Canada de percevoir ces montants d’impôt tous les trimestres au cours de l’année.
En termes plus techniques, un particulier est assujetti à l’obligation de payer des acomptes provisionnels si ses impôts exigibles lors de la déclaration de l’année courante et de l’une des deux années précédentes est supérieur à 3 000 $. En d’autres termes, les retenues à la source de ce particulier ont été inférieures d’au moins 3 000 $ au montant réel des impôts exigibles pour cette année. Cela étant dit, étant donné que les déclarations d’impôt canadiennes sont produites au printemps, l’analyse de ces déclarations permet à l’Agence du revenu du Canada de déterminer quels particuliers seront assujettis à l’obligation de verser des acomptes provisionnels pour l’année courante – et ce sont ces particuliers qui reçoivent un rappel d’acomptes provisionnels ce mois-ci.
Quel que soit le type ou le montant de ses impôts pour l’année, ou le montant des paiements d’acomptes provisionnels, les choix laissés au destinataire d’un rappel d’acomptes provisionnels sont les mêmes. Sur son site Web, l’ARC précise les trois options de paiement offertes aux contribuables et précise les avantages et risques de chaque option dans différentes circonstances comme suit :
Méthode sans calcul
Il s’agit de la meilleure méthode pour vous si vos revenus, déductions et crédits ne changent à peu près pas d’une année à l’autre.
Nous indiquerons les montants que vous devez verser selon la méthode sans calcul sur les rappels d’acomptes provisionnels que nous vous enverrons. Nous calculerons le montant de vos paiements par acomptes provisionnels selon les renseignements contenus dans la dernière cotisation de votre déclaration de revenus.
Méthode de l’année précédente
Il s’agit de la meilleure méthode pour vous si vous estimez que vos revenus, déductions et crédits pour 2019 seront comparables à ceux de 2018, mais très différents de ceux de 2017.
Vous calculerez vos paiements par acomptes provisionnels selon les renseignements fiscaux contenus dans votre déclaration de revenus de 2018. Pour vous aider à calculer votre montant total à payer par acomptes provisionnels, utilisez le tableau de calcul pour acomptes provisionnels pour 2019.
Si vous utilisez la méthode de l’année antérieure et que vous versez vos paiements en entier dans les délais prévus pour 2019, vous n’aurez pas d’intérêt ni de pénalité à payer sur vos acomptes provisionnels, sauf si le montant total à payer par acomptes que vous avez calculé n’était pas assez élevé. Pour de plus amples renseignements, consultez Intérêts et pénalité imposés sur les acomptes provisionnels.
Méthode de l’année courante
Il s’agit de la meilleure méthode pour vous si vous estimez que vos revenus, déductions et crédits pour 2019 seront très différents de ceux de 2018 et de 2017.
Vous calculerez vos paiements par acomptes provisionnels selon le total estimé de votre impôt net à payer pour l’année courante (2019) et, s’il y a lieu, vos cotisations au RPC à payer et vos cotisations volontaires à l’AE. Pour vous aider à calculer votre montant total à payer par acomptes provisionnels, utilisez le tableau de calcul pour acomptes provisionnels pour 2019.
Si vous utilisez la méthode de l’année courante et que vous versez vos paiements en entier dans les délais prévus pour 2019, vous n’aurez pas d’intérêt ni de pénalité à payer sur vos acomptes provisionnels, sauf si les montants que vous avez estimés lors du calcul du montant total à payer par acomptes provisionnels n’étaient pas assez élevés. Pour de plus amples renseignements, consultez Intérêts et pénalité imposés sur les acomptes provisionnels.
Dans chacune de de ces options, les dates de paiement et les pourcentages à verser sont récapitulés comme suit :
Méthode sans calcul – Payez le montant indiqué à la case 2 du rappel d’acomptes provisionnels le 15 septembre et le 15 décembre.
Méthode de l’année précédente – Déterminez l’impôt net exigible pour 2018. Payez 75 % du total le 15 septembre et 25 % le 15 décembre.
Méthode de l’année courante – Estimez le montant de votre impôt net à payer pour 2019. Payez 75 % du total le 15 septembre et 25 % le 15 décembre.
La première méthode – le paiement des montants indiqués dans le rappel d’acomptes provisionnels avant les délais de septembre et de décembre – est la méthode la plus facile et la plus simple. Si les montants versés représentent des impôts en trop pour 2019, le contribuable recevra un remboursement de ce paiement en trop lors au dépôt de sa déclaration au printemps 2020. Si les montants indiqués correspondent à un paiement d’impôt insuffisant (dans la mesure où ils sont insuffisants pour couvrir le total d’impôt de l’année), le contribuable aura un solde débiteur au dépôt de sa déclaration. En aucun cas, cependant, le contribuable ne se verra imposer d’intérêts sur des paiements d’acomptes provisionnels insuffisants.
Les contribuables qui ne souhaitent pas payer les montants précisés dans le rappel d’acomptes provisionnels (peut-être parce qu’ils pensent que ces montants ne reflètent pas fidèlement leur impôt à verser pour l’année) peuvent choisir les méthodes 2 ou 3. Le seul risque de procéder de la sorte est que, si les acomptes provisionnels sont insuffisants pour couvrir l’impôt de l’année, des intérêts seront imposés sur les paiements insuffisants.
Pour de plus amples renseignements sur les choix offerts aux contribuables qui reçoivent un rappel d’acomptes provisionnels et sur le système d’acomptes en général, consultez le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/faire-paiements-particuliers/paiement-votre-impot-acomptes-provisionnels.html.
Personne n’aime particulièrement recevoir un rappel d’acomptes provisionnels et personne n’aime payer d’impôts. Il convient de rappeler, cependant, que le paiement d’impôts n’est pas un choix – le seul vrai choix est de savoir s’il faut payer maintenant ou plus tard. Certes, pour la plupart des Canadiens, le paiement d’impôts sur une base régulière tout au long de l’année est beaucoup plus gérable que de faire face à une facture d’impôt exorbitante au dépôt de la déclaration de 2019 le printemps prochain.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Il y a une génération, la retraite représentait un événement. Généralement, une personne quittait le marché du travail à l’âge de 65 ans, et commençait à recevoir les prestations du Régime de pensions du Canada (RPC) et de la Sécurité de la vieillesse (SV) et, dans de nombreux cas, une retraite d’un régime de retraite enregistré d’employeur.
Il y a une génération, la retraite représentait un événement. Généralement, une personne quittait le marché du travail à l’âge de 65 ans, et commençait à recevoir les prestations du Régime de pensions du Canada (RPC) et de la Sécurité de la vieillesse (SV) et, dans de nombreux cas, une retraite d’un régime de retraite enregistré d’employeur.
Beaucoup de changements sont intervenus au cours des dernières décennies et l’un de ces changements est que la retraite est désormais souvent un processus davantage qu’un événement. Un grand nombre de ceux qui ont atteint l’âge traditionnel de la retraite, soit 65 ans, perçoivent des prestations de retraite du RPC et de la SV tout en continuant de faire partie de la population active. Certains demeurent à un emploi à temps plein mais, plus couramment, ces personnes en occupent un à temps partiel, en raison de besoins financiers ou simplement parce qu’ils souhaitent demeurer actifs et travailler.
Auparavant, commencer à percevoir des prestations de retraite du RPC signifiait que, même pour ceux qui choisissaient de demeurer au travail, aucune autre cotisation au RPC n’était autorisée. En 2012, cela a changé avec l’introduction de la prestation après-retraite du RPC. La disponibilité de cette prestation signifie que les personnes qui ont de 65 à 70 ans et qui continuent de travailler tout en percevant des prestations de retraite du RPC doivent décider si elles continuent de cotiser au RPC. Celles qui décident de continuer à cotiser au RPC verront augmenter le montant de la prestation de retraite du RPC qu’elles perçoivent chaque mois. Cette augmentation est la prestation après-retraite du RPC.
Les règles qui régissent la prestation après-retraite varient en fonction de l’âge du contribuable. En bref, une personne qui choisit de continuer à percevoir les prestations de retraite du RPC tout en continuant à travailler devra se conformer aux règles suivantes :
- Les personnes qui ont entre 60 et 65 ans et continuent de travailler doivent continuer à cotiser au RPC;
- Les personnes qui ont entre 65 et 70 ans et continuent de travailler peuvent choisir de cesser de cotiser au RPC. Pour cesser les cotisations, cette personne doit remplir le formulaire CPT30 – Choix de cesser de verser des cotisations au Régime de pensions du Canada, ou révocation d’un choix antérieur. Cette personne doit remettre une copie de ce formulaire à son employeur, et en faire parvenir la version originale à l’Agence du revenu du Canada. Si elle travaille pour plus d’un employeur, la personne doit prendre la même décision (poursuivre ou non le versement des cotisations) pour chaque employeur, et fournir à chacun une copie du formulaire CPT30.
Il est possible de revenir subséquemment sur une décision de cesser de cotiser, et les cotisations pourront alors se poursuivre, mais un tel changement ne peut être effectué qu’une fois par année civile. Pour faire ce changement, la personne doit remplir la section D du formulaire CPT30 de l’Agence intitulé Choix de cesser de verser des cotisations au Régime de pensions du Canada, ou révocation d’un choix antérieur, puis en remettre une copie à son employeur et faire parvenir l’original à l’Agence.
- Les personnes de 70 ans ou plus qui continuent à travailler ne peuvent plus cotiser au RPC.
Dans l’ensemble, ces règles font en sorte que les bénéficiaires des prestations de retraite du RPC qui continuent à travailler et qui ont moins de 65 ans, ou qui ont entre 65 et 70 ans et qui choisissent de continuer de cotiser, continueront à verser des cotisations au RPC et pourront donc acquérir des crédits additionnels. Par conséquent, le montant des prestations de retraite du RPC auxquelles ces personnes ont droit pourra augmenter pour chaque année de cotisations.
Lorsqu’une personne verse des cotisations au RPC alors qu’elle travaille et qu’elle perçoit aussi des prestations de retraite du RPC, le montant de toute prestation après-retraite acquise sera automatiquement calculé par le gouvernement fédéral (aucune demande n’est nécessaire), et cette personne sera informée chaque année de toute augmentation de la prestation de retraite mensuelle du RPC. La prestation après-retraite sera versée automatiquement à la personne l’année suivant ses cotisations, en date du 1er janvier de cette année. Comme le gouvernement fédéral n’a pas tous les renseignements nécessaires pour effectuer ces calculs jusqu’à ce que les T4 et T4 Sommaires soient produits par l’employeur avant la fin février, le premier paiement sera habituellement émis en avril sous la forme d’un montant forfaitaire. Ce montant forfaitaire représente la prestation après-retraite de janvier à avril. Par la suite, les prestations après-retraite sont versées mensuellement à la personne, leur montant étant combiné à ses prestations de retraite du RPC et versées en un seul paiement.
Bien que les règles qui encadrent la prestation après-retraite pourraient sembler complexes (et les calculs actuariels sont effectivement complexes), la personne n’a pas à se préoccuper de ces détails techniques. Les bénéficiaires des prestations de retraite du RPC qui ont moins de 65 ou plus de 70 ans n’ont, de leur côté, aucune décision à prendre. En effet, les cotisations au RPC des personnes de moins de 65 ans seront automatiquement déduites de leur chèque de paie, alors que les personnes de plus de 70 ans ne sont plus autorisées à cotiser.
Ce sont les personnes âgées de 65 à 70 ans qui doivent prendre une décision quant à l’utilité de poursuivre ou non leurs cotisations au RPC selon leur situation particulière. Pour les aider à prendre une telle décision, le gouvernement fédéral leur offre une aide sur son site Web à l’adresse https://www.canada.ca/fr/services/prestations/pensionspubliques/rpc/rpc-apres-retraite/montant-prestation.html, où sont décrits les calculs qui s’appliqueraient aux personnes selon leur âge et leur niveau de revenu.
De plus amples renseignements sur le RPC en général sont aussi offerts sur ce site Web, à l’adresse https://www.canada.ca/fr/services/prestations/pensionspubliques/rpc/rpc-apres-retraite.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
L’estimation la plus récente émise par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) est que près d’un demi-million de maisons seront vendues au Canada au cours de 2019. Étant donné que ce nombre n’inclut pas les déménagements d’un logement locatif à l’autre ni les déménagements des étudiants de niveau postsecondaire deux fois pendant leurs études de leur domicile familial à leur établissement scolaire (et inversement), on peut affirmer que plus d’un demi-million de Canadiens et de familles canadiennes feront face au besoin de planifier, d’organiser et de payer au moins une sorte de déménagement cette année.
L’estimation la plus récente émise par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) est que près d’un demi-million de maisons seront vendues au Canada au cours de 2019. Étant donné que ce nombre n’inclut pas les déménagements d’un logement locatif à l’autre ni les déménagements des étudiants de niveau postsecondaire deux fois pendant leurs études de leur domicile familial à leur établissement scolaire (et inversement), on peut affirmer que plus d’un demi-million de Canadiens et de familles canadiennes feront face au besoin de planifier, d’organiser et de payer au moins une sorte de déménagement cette année.
Les particuliers et les familles déménagent pour différentes raisons, et plus ou moins loin. Quelle que soit la raison du déménagement ou la distance jusqu’au nouvel endroit, tous les déménagements ont deux caractéristiques en commun : le stress et le coût. Même dans les cas où le déménagement relève d’un choix personnel, il signifie inévitablement un bouleversement; et s’il s’agit de déménager loin, ou si une grande maison familiale entre en jeu, les coûts peuvent être significatifs. Il n’y a pas grand-chose qui puisse atténuer le stress occasionné par un déménagement, mais les frais associés peuvent être compensés en partie par une déduction fiscale qu’il est possible de demander pour nombre d’entre eux.
L’expression consacrée « déduction de frais de déménagement » pourrait laisser penser que cette déduction s’applique en toutes circonstances, mais il n’existe pas de déduction générale établie pour les frais de déménagement. Pour être déductibles du revenu imposable, ces frais de déménagement doivent être engagés dans des circonstances spécifiques et relativement limitées. Notre système fiscal autorise les contribuables à demander une déduction uniquement si le déménagement a pour but de les rapprocher de leur nouveau lieu de travail, qu’il s’agisse d’une mutation, d’un nouvel emploi ou d’un travail indépendant. Tout particulièrement, les frais de déplacement peuvent être déduits si le déménagement a pour but de rapprocher d’au moins 40 kilomètres le contribuable de son nouveau lieu de travail. Cette exigence est satisfaite lorsque, par exemple, un contribuable déménage d’Edmonton à Vancouver pour occuper un nouvel emploi. Elle est également satisfaite lorsque le contribuable est muté par son employeur à un nouveau poste ailleurs, et si le déménagement rapproche d’au moins 40 kilomètres le contribuable de son nouveau lieu de travail. Cette exigence n’est pas satisfaite si un particulier ou une famille déménage pour accéder à une propriété de plus grande valeur en vendant et en achetant une nouvelle maison dans le même village ou la même ville, sans changement de lieu de travail.
Il n’est pas non plus nécessaire d’être propriétaire pour demander une déduction des frais de déménagement. La liste des frais de déménagement qui peuvent être déduits du revenu imposable est pratiquement la même pour tout le monde – locataire ou propriétaire – qui satisfait au critère des 40 kilomètres. Les étudiants qui déménagent pour occuper un emploi d’été (même s’ils déménagement à partir du domicile de leurs parents) peuvent également demander une déduction pour des frais de déménagement si ce déménagement remplit le critère des 40 kilomètres.
Toutefois, il est important de ne pas oublier que même lorsque le critère des 40 kilomètres est rempli, il est possible de déduire uniquement les frais de déménagement du revenu d’emploi ou de travail indépendant (entreprise) – aucune déduction n’est possible de tout autre revenu, comme les revenus de placement ou de prestations d’assurance-emploi.
En règle générale, un contribuable peut demander de déduire un montant raisonnable qui a été engagé pour son déménagement, celui des membres de sa famille et des effets personnels. Dans tous les cas, les frais de déménagement doivent être déduits du revenu de l’emploi ou du travail indépendant gagné au nouveau lieu de travail. Lorsque le déménagement a lieu plus tard dans l’année et si les frais de déménagement sont importants, il se pourrait que le montant du revenu gagné au nouveau lieu de travail au cours de l’année du déménagement soit inférieur au montant des frais de déménagement engagés déductibles. Dans ce cas, ces frais peuvent être reportés et déduits du revenu gagné au nouveau lieu de travail de n’importe laquelle des années suivantes.
En vertu de la règle générale, il existe plusieurs inclusions, exclusions et limites spécifiques. Voici la liste des frais pour lesquels le contribuable peut demander une déduction sans réduction spécifique du montant (mais sous réserve, comme toujours, de la condition préalable de « caractère raisonnable ») :
- les frais de déplacement, y compris les frais d’automobile, de repas et de logement pendant le trajet que le contribuable et les membres de sa famille ont payés pour se rendre à la nouvelle résidence (veuillez noter qu’il n’est pas nécessaire que tous les membres de la famille se déplacent ensemble ou en même temps);
- les frais de transport et d’entreposage (emballage, remorquage, déménageurs, entreposage temporaire et assurance) du mobilier, y compris des articles comme un bateau ou une roulotte;
- les frais de repas et d’hébergement temporaire près de l’ancienne ou de la nouvelle résidence engagés pour le contribuable et les membres de sa famille pendant un maximum de 15 jours;
- les frais de résiliation du bail (mais pas le loyer) de l’ancienne résidence;
- les frais juridiques ou de notaire engagés pour l’achat de la nouvelle résidence, ainsi que les taxes payées pour le transfert ou l’enregistrement du droit de propriété de la nouvelle résidence (autres que la TPS et la TVH);
- les frais associés à la vente de l’ancienne résidence, y compris le coût de la publicité, les honoraires de notaire ou d’avocat, la commission versée à un agent immobilier et la pénalité pour l’acquittement d’une hypothèque avant l’échéance;
- le coût de la révision des documents juridiques pour tenir compte du changement d’adresse, le coût du remplacement des permis de conduire et des certificats d’immatriculation des véhicules non commerciaux (excluant les assurances) et les frais de branchement et de débranchement exigés par les services publics.
Lorsque les marchés immobiliers sont lents ou qu’un déménagement doit être réalisé en peu de temps, il arrive parfois que le déménagement vers la nouvelle résidence doive avoir lieu avant la vente de l’ancienne résidence. Généralement, dans ce cas, le contribuable a le droit de déduire jusqu’à 5 000 $ de frais engagés pour l’entretien de cette résidence pendant la période où elle a été laissée vacante après le déménagement, et pour les efforts déployés pour en conclure la vente. Plus particulièrement, les intérêts, les impôts fonciers, les primes d’assurance et les coûts du chauffage et des services publics payés pour entretenir l’ancienne résidence laissée vacante après le déménagement alors que des efforts étaient déployés pour en conclure la vente peuvent être déduits. Si des membres de la famille vivent toujours dans l’ancienne résidence ou si cette dernière est louée, une telle déduction ne peut être demandée. De plus, une demande de déduction de tels frais d’entretien dans une maison laissée vacante après le déménagement ne peut être présentée que si des efforts raisonnables sont déployés pour en conclure la vente et n’est pas autorisée si le contribuable a retardé la vente pour des raisons d’investissement ou pour attendre de meilleures conditions du marché.
D’après les dispositions précédentes, il pourrait sembler que pratiquement tous les frais de déménagement sont déductibles. Cependant, l’Agence du revenu du Canada n’autorise pas les demandes de déduction des frais suivants :
- le coût des travaux effectués pour rendre l’ancienne résidence plus attrayante en vue de la vendre;
- les pertes subies lors de la vente de l’ancienne résidence;
- les frais de déplacement payés pour rechercher un emploi dans une autre ville ou une résidence au nouvel endroit (par exemple les frais engagés pour se rendre aux entrevues d’emploi ou pour rencontrer des agents immobiliers);
- les frais payés pour nettoyer ou réparer une résidence louée afin de respecter les exigences du propriétaire;
- les frais engagés pour remplacer des biens à usage personnel tels que les rideaux et les moquettes;
- les frais de réacheminement du courrier;
- l’assurance-prêt hypothécaire.
Pour demander une déduction de tous les frais admissibles engagés, il faut détenir les reçus. Bien qu’il ne soit pas nécessaire de joindre les reçus à la déclaration pour laquelle la déduction est demandée, ils doivent être conservés au cas où l’ARC souhaiterait les examiner.
Toute personne qui a déjà déménagé sait qu’il faut gérer une multitude de détails. Dans certains cas, le fardeau administratif lié à une demande de déduction pour des frais de déménagement peut être réduit au minimum en choisissant de demander un montant fixe pour certains types de dépenses. Plus précisément, l’ARC permet aux contribuables de réclamer un montant fixe sans qu’il leur soit nécessaire de présenter des reçus détaillés pour les frais de déplacement et de repas liés à un déménagement. À l’aide de cette méthode simplifiée, également désignée sous le nom de méthode du taux fixe, un contribuable peut demander une déduction jusqu’à concurrence de 17 $ par repas, pour un maximum de 51 $ par jour pour chaque personne du ménage. De la même façon, le contribuable peut demander une déduction pour un montant fixe par kilomètre parcouru dans le cadre du déménagement. Le montant par kilomètre varie de 48,5 cents en Alberta à 65,0 cents au Yukon. Dans tous les cas, la province ou le territoire où commence le déplacement détermine le taux applicable.
Ces taux de frais fixes de voyage et de repas étaient en vigueur au cours de l’année d’imposition 2018 – l’ARC publiera les taux pour 2019 sur son site Web au début de l’année 2020, à temps pour la période de production des déclarations de revenus.
Lorsque l’admissibilité de la déduction des frais de déménagement est établie, les règles à suivre qui régissent le calcul de la déduction disponible ne sont pas complexes, mais elles sont très détaillées. Le meilleur résumé de ces règles figure sur le formulaire utilisé pour demander la déduction de ces frais – il s’agit du formulaire T1-M. La version actuelle de ce formulaire figure sur le site Web de l’ARC à https://www.canada.ca/content/dam/cra-arc/formspubs/pbg/t1-m/t1-m-17f.pdf; pour de plus amples renseignements (notamment un lien vers les frais fixes de repas et de déplacement), consultez https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/declaration-revenus/remplir-declaration-revenus/deductions-credits-depenses/ligne-219-frais-demenagement.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Dans le budget de cette année, le gouvernement fédéral a lancé un nouveau programme – l’Incitatif à l’achat d’une première propriété – pour aider les acheteurs d’une première habitation admissibles à accéder au marché du logement. Dans le cadre de ce programme, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) (un organisme du gouvernement fédéral) ajoutera un montant précisé à la mise de fonds affectée à l’achat d’une maison par un acheteur admissible, en réduisant le montant de la mensualité hypothécaire nécessaire de l’acheteur d‘une nouvelle habitation.
Dans le budget de cette année, le gouvernement fédéral a lancé un nouveau programme – l’Incitatif à l’achat d’une première propriété – pour aider les acheteurs d’une première habitation admissibles à accéder au marché du logement. Dans le cadre de ce programme, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) (un organisme du gouvernement fédéral) ajoutera un montant précisé à la mise de fonds affectée à l’achat d’une maison par un acheteur admissible, en réduisant le montant de la mensualité hypothécaire nécessaire de l’acheteur d‘une nouvelle habitation.
Malheureusement, peu de détails sur le nouveau programme ont été fournis dans les documents budgétaires et des renseignements supplémentaires ont été communiqués de façon quelque peu sporadique depuis lors. La SCHL a récemment publié un communiqué de presse qui indique que l’Incitatif à l’achat d’une première propriété sera lancé (sous réserve de circonstances imprévues) le 2 septembre 2019 et sera disponible pour l’achat d’une propriété dont la clôture de la transaction doit se faire à compter du 1er novembre 2019.
Avec ce communiqué de presse, la SCHL a annoncé quelques détails supplémentaires sur le programme et, en fonction de ces renseignements, la structure du programme se présentera comme suit.
Qui est admissible?
Sont admissibles les citoyens canadiens, les résidents permanents ou les résidents non permanents autorisés à travailler au Canada. Par ailleurs, le revenu annuel admissible des emprunteurs potentiels ne peut dépasser 120 000 $.
Comme le nom du programme l’indique, les participants du programme doivent être des acheteurs d’une première habitation (ou, dans le cas d’un couple, au moins l’un des deux doit être un acheteur d’une première propriété). Cependant, la définition de l’acheteur d’une première habitation est sensiblement plus large qu’on pourrait imaginer. Pour les besoins de l’Incitatif à l’achat d’une première propriété, la personne qui fait appel au programme sera considérée acheteur d’une première propriété si elle répond à l’un des critères suivants :
- Elle n’a jamais acheté de propriété auparavant.
- La personne est divorcée ou séparée de son conjoint de fait (même si elle ne répond pas aux autres critères s’appliquant aux acheteurs d’une première propriété).
- Dans les quatre dernières années, la personne n’a pas habité dans un logement dont elle ou son conjoint actuel était propriétaire.
Le critère relatif aux quatre dernières années signifie qu’il est possible que les personnes (ou leurs conjoints) qui ont déjà été propriétaires d’un logement soient admissibles à l’Incitatif si la période pendant laquelle ils ont été propriétaires d’un logement a pris fin dans les délais voulus. La période de quatre ans requise commence le 1er janvier de la quatrième année avant l’année où la nouvelle maison a été achetée et se termine 31 jours avant la date à laquelle elle a été achetée. Ce calcul est plus facile à comprendre dans les exemples fournis par la SCHL.
- Si vous avez acheté une maison le 31 mars 2019, la période de quatre ans commence le 1erjanvier 2015 et se termine le 28 février 2019.
- Si vous avez vendu la maison dans laquelle vous habitiez en 2013, vous pourriez être admissible en 2018 ou si vous avez vendu la maison en 2014, vous pourriez être admissible en 2019.
Quels sont les types de propriétés admissibles à l’Incitatif?
D’une manière générale, la plupart des types de logements seront admissibles à l’Incitatif. Plus particulièrement, les propriétés admissibles comprennent des propriétés résidentielles comprenant d’un à quatre logements qui incluent les maisons neuves, les maisons existantes et les maisons mobiles/usinées neuves ou existantes.
La propriété doit être située au Canada pour être admissible et elle doit être habitable et accessible à l’année.
À quel montant s’établira la contribution de la SCHL?
En vertu des règles qui s’appliquent à tous les acheteurs, la mise de fonds minimale est de 5 % de la première tranche de 500 000 $ de la valeur d’achat de la maison et de 10 % de la tranche de la valeur d’achat supérieure à 500 000 $.
Lorsqu’un demandeur est admissible à l’Incitatif, la SCHL fournira des fonds supplémentaires pour augmenter sa mise de fonds existante. Le montant de ces fonds supplémentaires est de 5 % ou de 10 % du prix d’achat selon le type de propriété achetée. En particulier, l’incitatif par type de propriété est :
5 % du prix d’achat payé par l’acheteur d’une première habitation s’il s'agit d’une maison existante;
5 % du prix d’achat payé par l’acheteur d’une première habitation s’il s'agit d’une maison mobile/usinée neuve ou existante;
5 % ou 10 % du prix d’achat payé par l’acheteur d’une première habitation s’il s’agit d’une maison neuve.
L’emprunt total (le prêt hypothécaire de premier rang et le montant de l’incitatif) est plafonné à quatre fois le revenu admissible annuel du demandeur. Comme l’Incitatif est réservé à ceux dont le revenu combiné est d’au plus 120 000 $, l’emprunt total maximal devrait s’élever par conséquent à 480 000 $.
Les fonds avancés dans le cadre du programme deviendront un prêt hypothécaire de second rang sur la propriété. Aucun intérêt n’est imputé et aucun paiement régulier (c.-à-d. paiement hypothécaire) sur ces fonds n’est requis.
Quelles sont les exigences en matière de remboursement?
Les participants au programme doivent rembourser l’incitatif après 25 ans ou à la vente de la propriété, selon la première éventualité. Les participants peuvent également rembourser le montant de l’incitatif plus tôt sans pénalité pour remboursement anticipé.
Qu’advient-il si la valeur de la propriété fluctue?
L’une des premières questions soulevées lorsque l’Incitatif a été annoncé était de savoir comment les augmentations (ou diminutions) de valeur de la propriété achetée seraient traitées. La réponse courte est que le montant du remboursement correspondra au même pourcentage de la valeur de la propriété au moment du remboursement que celui qui a été fourni initialement à l’acheteur du logement. Par conséquent, si un propriétaire s’est vu fournir 10 % de la valeur de la propriété au moment de l’achat, il doit rembourser 10 % de la valeur de la propriété au moment du remboursement. Effectivement, le gouvernement du Canada participera à l’appréciation et à la dépréciation de la valeur de la propriété au moment du remboursement.
L’application de cette règle dans un cas où la valeur de la propriété a augmenté et un cas où elle a baissé est illustrée dans les exemples suivants adaptés de ceux fournis par la SCHL.
- Anita veut acheter une maison neuve de 400 000 $. Aux termes de l’Incitatif à l’achat d’une première propriété, Anita peut demander un montant de 40 000 $ sous forme de prêt hypothécaire avec participation (10 % du coût d’une habitation neuve). Quelques années plus tard, Anita a vendu sa première maison au prix de 420 000 $. À ce moment, Anita devra rembourser l’incitatif initial qui sera calculé en pourcentage de la valeur courante de la propriété. Anita devrait ainsi rembourser 10 % de ce montant, soit 42 000 $, au moment de la vente de la maison.
- Jean souhaite acheter une maison neuve pour 350 000 $ et peut recevoir un incitatif de 10 %, soit 35 000 $. Les années ont passé, et Jean décide de vendre sa maison, mais celle-ci vaut maintenant 320 000 $. Au moment de vendre sa maison au prix de 320 000 $, Jean devra rembourser l’incitatif initial reçu sous forme de pourcentage de la valeur courante de la propriété. Jean devrait ainsi rembourser 10 % de ce montant, soit 32 000 $, au moment de la vente.
Des détails sur l’Incitatif n’ont toujours pas été annoncés – en particulier, les renseignements sur le processus de demande. Cependant, les personnes peuvent s’inscrire sur le site Web de la SCHL pour recevoir des courriels de mise à jour à mesure que des annonces futures seront faites. Cette inscription peut se faire à l’adresse https://www.cmhc-schl.gc.ca/fr/nhs/canada-first-time-home-buyer-incentive.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Deux infolettres trimestrielles ont été ajoutées - l’une traite de sujets concernant les particuliers et l’autre, de sujets concernant les sociétés.
Deux infolettres trimestrielles ont été ajoutées - l’une traite de sujets concernant les particuliers et l’autre, de sujets concernant les sociétés. Ces infolettres peuvent être consultées ci-dessous.
Sociétés :
Particuliers :
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Presque tous les contribuables canadiens ont maintenant produit leur déclaration de revenus pour l’année d’imposition 2018. On peut également s’attendre à ce que la plupart aient reçu leurs avis de cotisation, qui résume leur situation fiscale pour cette année. Ceux qui reçoivent un remboursement pourront célébrer, et les moins chanceux, qui reçoivent un relevé indiquant un montant d’impôt dû, s’acquitteront de cette dette. Quelle que soit leur situation fiscale, la majorité des contribuables ne penseront probablement plus à l’impôt jusqu’à la prochaine période de production des déclarations, au printemps 2020. Néanmoins, la mi-année constitue le moment idéal pour évaluer sa situation fiscale pour l’année courante, et plus particulièrement pour les contribuables ayant reçu un remboursement d’impôt important ou un solde d’impôt à payer élevé.
Presque tous les contribuables canadiens ont maintenant produit leur déclaration de revenus pour l’année d’imposition 2018. On peut également s’attendre à ce que la plupart aient reçu leurs avis de cotisation, qui résume leur situation fiscale pour cette année. Ceux qui reçoivent un remboursement pourront célébrer, et les moins chanceux, qui reçoivent un relevé indiquant un montant d’impôt dû, s’acquitteront de cette dette. Quelle que soit leur situation fiscale, la majorité des contribuables ne penseront probablement plus à l’impôt jusqu’à la prochaine période de production des déclarations, au printemps 2020. Néanmoins, la mi-année constitue le moment idéal pour évaluer sa situation fiscale pour l’année courante, et plus particulièrement pour les contribuables ayant reçu un remboursement d’impôt important ou un solde d’impôt à payer élevé.
Bien que peu de Canadiens voient les choses de cette façon, en réalité, recevoir un remboursement important ou une facture d’impôt élevée veut dire que leur situation fiscale mérite qu’ils y accordent une attention particulière. Un remboursement, surtout s’il est important, signifie que le particulier a payé trop d’impôt durant l’année précédente, offrant ainsi à l’Agence du revenu du Canada (ARC) un prêt sans intérêt de fonds qui auraient pu être utilisés à meilleur escient par le contribuable. Dans la situation contraire, si un montant important d’impôt est dû, cela signifie que le contribuable n’a pas payé suffisamment d’impôt durant l’année et qu’il risque d’avoir à payer des intérêts à l’ARC. Quelle que soit la situation, il est dans l’intérêt du contribuable de s’assurer que l’impôt payé au cours de l’année soit suffisant pour couvrir ses impôts, ni plus ni moins. Le meilleur scénario possible pour un particulier serait de produire sa déclaration de revenus pour ensuite recevoir un avis de cotisation indiquant qu’aucun impôt n’est à payer par le contribuable, et qu’aucun remboursement n’est dû par l’ARC.
Pour toutes ces raisons, la mi-année est un bon moment pour évaluer sa situation fiscale pour l’année courante et vérifier que tout se déroule comme prévu. Au besoin, c’est l’occasion de mettre en place les ajustements requis afin d’éviter les mauvaises surprises lors de la production de sa déclaration de revenus de 2019 au printemps prochain. Au fur et à mesure que l’année civile progresse, les possibilités d’apporter des changements qui amélioreront considérablement sa situation fiscale pour l’année courante diminuent.
À cet effet, les contribuables doivent avoir une estimation assez juste du solde d’impôt qui devra être payé pour 2019. Le revenu de la majorité des contribuables ne change pas de façon significative d’une année à l’autre; à la mi-année, ceux-ci connaîtront au moins de façon approximative le montant de leur revenu pour 2019. Par conséquent, lorsque le revenu n’a pas trop changé, le montant d’impôt payé pour 2018 (information indiquée à la ligne 435 du sommaire, qui se trouve à la page 3 de l’avis de cotisation pour 2018) constitue un bon point de départ. (De manière générale, en raison de l’indexation des tranches d’imposition et des montants de crédits d’impôt, le montant d’impôt à payer par les contribuables dont le revenu n’a pas beaucoup changé de 2018 à 2019 sera légèrement inférieur.)
Il existe deux façons de payer l’impôt pendant l’année. Pour la plupart des Canadiens (y compris les employés), l’impôt sur le revenu est automatiquement retenu sur leurs paies, puis remis au gouvernement fédéral en leur nom. Cette façon de faire est communément appelée « retenue à la source ». Les contribuables pour lesquels l’impôt sur le revenu n’est pas retenu à la source – ce qui inclut les travailleurs autonomes et, souvent, les retraités – paient directement leur impôt à l’ARC (quatre fois par année, soit le 15 mars, le 15 juin, le 15 septembre et le 15 décembre) au moyen d’acomptes provisionnels d’impôt.
Une fois le montant approximatif de l’impôt à payer pour 2019 connu, le particulier doit déterminer si les paiements effectués à ce jour, que ce soit par retenues à la source ou par acomptes provisionnels, correspondent à ce montant en sachant qu’à ce stade-ci de l’année, environ la moitié de l’impôt dû pour 2019 devrait déjà être payé. Si ce n’est pas le cas, particulièrement si les paiements sont insuffisants et qu’un montant devra donc être remboursé le printemps prochain lorsque la déclaration de revenus de 2019 sera produite, le contribuable doit prendre des mesures pour remédier à la situation.
Dans le cas où le contribuable paie l’impôt par acomptes provisionnels, la solution est simple : il n’a qu’à augmenter ou diminuer le montant des acomptes qu’il lui reste à payer en 2019 de façon à ce que le montant total des paiements effectués par acomptes provisionnels au cours de l’année 2019 reflète l’impôt total à payer pour l’année. Dans cette situation, le contribuable doit se montrer prudent afin de s’assurer que les paiements par acomptes provisionnels sont suffisants, sans quoi il se verra imposer des frais d’intérêt par l’ARC.
La situation est plus complexe pour les employés ou les autres contribuables qui paient l’impôt par retenues à la source. Bien souvent, lorsque ces particuliers réalisent qu’ils paient trop d’impôt, c’est parce que certaines déductions qu’ils demandent dans leur déclaration (par exemple à l’égard de frais de garde d’enfants, de paiements de pension alimentaire déductibles ou de cotisations à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER)) ne sont pas prises en compte dans le calcul de l’impôt à retenir à la source. Les employés dans cette situation peuvent produire à l’ARC un formulaire T1213, Demande de réduire des retenues d’impôt à la source, qui peut être obtenu sur le site Web de l’Agence, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/formulaires/t1213.html. Sur ce formulaire, le contribuable indique les montants supplémentaires qui seront déduits sur son revenu dans la déclaration de 2019, et lorsque l’ARC vérifie que ces dépenses déductibles sont bel et bien effectuées, elle autorise l’employeur du contribuable à réduire le montant d’impôt retenu à la source afin de tenir compte de ces déductions.
Dans le cas contraire, si un contribuable se rend compte que les montants qui sont retenus sur ses paies ne seront pas suffisants pour couvrir ses obligations fiscales pour l’année (ce qui signifie un solde d’impôt à payer au printemps prochain), la solution est d’augmenter ces retenues. Pour ce faire, l’employé doit produire le formulaire TD1 de sa province de résidence pour 2019 (formulaire disponible sur le site Web de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/td1-declarations-credits-impot-personnels/formulaires-td1-paies-recues-1er-janvier-apres.html). Au verso de ce formulaire, dans la section intitulée « Impôt additionnel à retenir », l’employé peut demander à son employeur d’augmenter les retenues d’impôt à la source au titre de l’impôt sur le revenu. Il peut y spécifier le montant à retenir sur chaque paie à l’avenir.
Une dernière remarque : bien que personne n’aime avoir un solde d’impôt à payer, plusieurs contribuables aiment simplement recevoir un remboursement d’impôt et payer un montant excédentaire pendant l’année afin d’obtenir ce résultat. Certains d’entre eux considèrent cette approche comme un régime d’épargne « forcé », alors que d’autres aiment l’idée de recevoir un chèque ou un dépôt direct chaque année de la part des autorités fiscales. Cette façon de faire n’est pas mauvaise en soi, pour autant que le contribuable comprend que ce remboursement est en réalité de l’argent qui lui a toujours appartenu que lui rend l’ARC (sans intérêt). Ceux qui préfèrent ne pas prêter d’argent à l’Agence sans intérêt et qui ne veulent pas se retrouver avec un solde d’impôt à payer chaque printemps peuvent éviter ces scénarios en consacrant quelques heures à de la paperasse afin de s’assurer que les paiements d’impôt de l’année courante se déroulent comme prévu.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Bien que cette « prouesse » financière ne soit souhaitée par quiconque, le Canada continue à établir de nouveaux records en matière d’endettement des ménages. En effet, les Canadiens ont à nouveau atteint de nouveaux sommets au dernier trimestre de 2018.
Le dernier communiqué des Tendances du crédit hypothécaire et du crédit à la consommation publié par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) indique que le ratio dette-revenu des Canadiens a atteint 178,5 % au quatrième trimestre de 2018. Autrement dit, les ménages canadiens avaient, en moyenne, 1,78 $ de dettes pour chaque dollar de leur revenu. Il y a seulement 15 ans, en 2005, les Canadiens avaient moins d’un dollar de dettes pour chaque dollar de leur revenu. À ce moment, leur ratio dette-revenu était de 93 %.
Bien que cette « prouesse » financière ne soit souhaitée par quiconque, le Canada continue à établir de nouveaux records en matière d’endettement des ménages. En effet, les Canadiens ont à nouveau atteint de nouveaux sommets au dernier trimestre de 2018.
Le dernier communiqué des Tendances du crédit hypothécaire et du crédit à la consommation publié par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) indique que le ratio dette-revenu des Canadiens a atteint 178,5 % au quatrième trimestre de 2018. Autrement dit, les ménages canadiens avaient, en moyenne, 1,78 $ de dettes pour chaque dollar de leur revenu. Il y a seulement 15 ans, en 2005, les Canadiens avaient moins d’un dollar de dettes pour chaque dollar de leur revenu. À ce moment, leur ratio dette-revenu était de 93 %.
Les chiffres fournis par la SCHL pour 2018 sont particulièrement intéressants, puisque de nouvelles règles conçues pour limiter les prêts hypothécaires excessifs sont entrées en vigueur au mois d’avril cette année-là. C’est donc sans surprise que la SCHL a indiqué que l’activité hypothécaire a ralenti au cours de l’année. Ce qui est plus préoccupant, c’est le fait que la dette non hypothécaire des emprunteurs hypothécaires a continué d’augmenter, le solde moyen de leurs cartes et marges de crédit s’étant accru plus rapidement en 2018 qu’en 2017. Cette tendance a été particulièrement apparente chez les emprunteurs hypothécaires de Toronto et de Vancouver, les deux marchés résidentiels les plus chers au pays.
Les statistiques relatives à l’endettement chez les personnes de 55 ans et plus sont tout aussi marquantes. Le rapport de la SCHL indique que la proportion d’emprunteurs hypothécaires de 55 ans ou plus a continué de croître en 2018. De plus, les taux de prêts hypothécaires en souffrance ont augmenté chez les 65 ans ou plus – ce groupe d’âge enregistre le taux de prêts hypothécaires en souffrance le plus élevé depuis la fin de 2015.
Pour la plus grande partie des Canadiens, la valeur de leur dette est, sur une base quotidienne, probablement moins importante que le coût de service mensuel de cette dette à même leurs liquidités. Malheureusement, les nouvelles sont mauvaises de ce côté-là aussi, comme l’indique le rapport de la SCHL : « Au quatrième trimestre de 2018, les obligations mensuelles moyennes par consommateur ont augmenté de 4,5 % par rapport à un an plus tôt. Durant la même période, le revenu disponible moyen a progressé de 2,5 %. Par conséquent, le poids des obligations mensuelles du Canadien moyen par rapport à son revenu s’est alourdi depuis le quatrième trimestre de 2017. » Ces nouvelles sont particulièrement négatives pour les Canadiens plus âgés, puisque plusieurs d’entre eux sont retraités ou semi retraités. Ils sont donc difficilement en mesure de générer un revenu supplémentaire pour compenser les coûts de service de la dette supérieurs.
Le rapport de la SCHL comporte tout de même de bonnes nouvelles : en dépit des niveaux élevés d’endettement, les taux de comptes en souffrance, y compris les taux de prêts hypothécaires en souffrance, demeurent faibles. Il semble que malgré un endettement toujours croissant, la majorité des Canadiens réussissent à respecter leur engagement en matière de marges de crédit, de prêts automobiles et de cartes de crédit.
Le rapport complet de la SCHL peut être consulté sur le site Web de la Société, au https://www.cmhc-schl.gc.ca/fr/housing-observer-online/2019-housing-observer/mortgage-consumer-credit-trends-q4-2018.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Pour plusieurs raisons, il serait normal pour les Canadiens souhaitant acheter leur première maison d’avoir l’impression de ne pas avoir la chance de leur côté. Nombreux sont ceux, particulièrement dans la vingtaine et la trentaine, qui doivent cumuler les revenus de contrats à court terme ou de plusieurs emplois à temps partiel, ce qui fait qu’il est presque impossible de connaître précisément son revenu, que ce soit à court ou à long terme. Évidemment, les prêteurs hypothécaires sont peu enclins à accorder un prêt à une personne qui ne connaît pas son revenu pour l’année courante, et encore moins pour les années à venir. De plus, l’augmentation du coût des propriétés au cours des 10 dernières années a fait en sorte que le prix moyen d’une propriété au Canada est maintenant de 470 000 $, ce qui signifie que la mise de fonds minimale de 5 % correspond à près de 25 000 $. Ceux ayant les moyens de verser cette mise de fonds auront donc, en moyenne, une hypothèque d’un peu moins de 450 000 $. Dans les 18 derniers mois, le taux d’intérêt perçu sur l’hypothèque n’a pas cessé de croître avec les changements apportés au taux de la Banque du Canada. Le gouvernement fédéral a donc décidé, en avril 2018, d’imposer un nouveau « test de résistance » lié à l’hypothèque. Dans le cadre de ce test, les emprunteurs potentiels doivent se qualifier pour un prêt hypothécaire à des taux supérieurs aux taux courants. En résumé, un parfait concours de circonstances fait en sorte qu’il est très difficile pour les jeunes Canadiens de gravir les premiers échelons en matière de propriété.
Pour plusieurs raisons, il serait normal pour les Canadiens souhaitant acheter leur première maison d’avoir l’impression de ne pas avoir la chance de leur côté. Nombreux sont ceux, particulièrement dans la vingtaine et la trentaine, qui doivent cumuler les revenus de contrats à court terme ou de plusieurs emplois à temps partiel, ce qui fait qu’il est presque impossible de connaître précisément son revenu, que ce soit à court ou à long terme. Évidemment, les prêteurs hypothécaires sont peu enclins à accorder un prêt à une personne qui ne connaît pas son revenu pour l’année courante, et encore moins pour les années à venir. De plus, l’augmentation du coût des propriétés au cours des 10 dernières années a fait en sorte que le prix moyen d’une propriété au Canada est maintenant de 470 000 $, ce qui signifie que la mise de fonds minimale de 5 % correspond à près de 25 000 $. Ceux ayant les moyens de verser cette mise de fonds auront donc, en moyenne, une hypothèque d’un peu moins de 450 000 $. Dans les 18 derniers mois, le taux d’intérêt perçu sur l’hypothèque n’a pas cessé de croître avec les changements apportés au taux de la Banque du Canada. Le gouvernement fédéral a donc décidé, en avril 2018, d’imposer un nouveau « test de résistance » lié à l’hypothèque. Dans le cadre de ce test, les emprunteurs potentiels doivent se qualifier pour un prêt hypothécaire à des taux supérieurs aux taux courants. En résumé, un parfait concours de circonstances fait en sorte qu’il est très difficile pour les jeunes Canadiens de gravir les premiers échelons en matière de propriété.
Cette réalité a poussé le gouvernement du Canada à instaurer, dans le budget de cette année, un nouveau programme conçu pour aider les acheteurs d’une première propriété dont le revenu est (relativement) modeste à acheter leur première maison. Dans le cadre de l’Incitatif à l’achat d’une première propriété, une partie du capital du prêt hypothécaire sur l’achat d’une première propriété peut être financé au moyen d’un prêt hypothécaire avec participation par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Autrement dit, la SCHL assumera la responsabilité d’une partie de l’hypothèque, et le propriétaire ne sera pas tenu de faire des paiements sur cette partie. La partie financée par la SCHL correspondra à 5 % de la valeur d’une habitation existante, et à 10 % de la valeur d’une habitation nouvellement construite. La SCHL illustre le calcul à l’aide de l’exemple qui suit :
Un acheteur achète une nouvelle habitation de 400 000 $ avec une mise de fonds de 5 % et un prêt hypothécaire avec participation de la SCHL de 10 % (40 000 $). Le montant de l’hypothèque de l’emprunteur serait réduit, passant de 380 000 $ à 340 000 $ et réduisant ainsi ses coûts hypothécaires mensuels de 228 $ par mois.
Bien sûr, des conditions et critères s’appliquent à ceux qui voudraient profiter de ce nouveau programme. Tout d’abord, celui-ci est offert uniquement aux acheteurs d’une première propriété dont le revenu familial total est inférieur à 120 000 $ par année. Ensuite, pour être admissible au prêt hypothécaire avec participation, le montant total de l’hypothèque (y compris la partie associée au prêt hypothécaire avec participation) ne peut pas être supérieur au revenu familial annuel de l’acheteur multiplié par quatre. Puisque le revenu maximal permettant l’admissibilité au programme est de 120 000 $, une hypothèque admissible ne peut donc pas être supérieure à 480 000 $. Par conséquent, le prix maximal d’achat d’une propriété (si l’on tient compte d’une mise de fonds de 5 %) est de 505 000 $, comme le confirme la SCHL.
Malheureusement, les documents budgétaires ne comprenaient pas de détails sur le fonctionnement précis du nouvel incitatif. Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez consulter le communiqué de presse publié par la SCHL, au https://www.cmhc-schl.gc.ca/fr/media-newsroom/news-releases/2019/making-housing-more-affordable-first-time-home-buyer-incentive. Il reste tout de même beaucoup de questions sans réponse et des détails n’ayant pas été éclaircis. De plus, la SCHL a indiqué qu’elle devra consulter les prêteurs avant de pouvoir mettre en œuvre le programme. Néanmoins, l’information manquante devrait être divulguée sous peu, la SCHL ayant affirmé s’attendre à ce que l’Incitatif à l’achat d’une première propriété soit opérationnel en septembre 2019.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Le 20 mai 2019, l’Agence du revenu du Canada (ARC) avait traité un peu plus de 27 millions de déclarations de revenus des particuliers pour l’année d’imposition 2018. Près de 17 millions de ces déclarations se sont soldées par un remboursement aux contribuables, alors que presque 5,5 millions d’entre elles ont occasionné un solde d’impôt à payer.
Le 20 mai 2019, l’Agence du revenu du Canada (ARC) avait traité un peu plus de 27 millions de déclarations de revenus des particuliers pour l’année d’imposition 2018. Près de 17 millions de ces déclarations se sont soldées par un remboursement aux contribuables, alors que presque 5,5 millions d’entre elles ont occasionné un solde d’impôt à payer.
Quel que soit leur résultat, toutes les déclarations traitées par l’ARC ont une caractéristique en commun – elles entraînent l’émission d’un avis de cotisation par l’ARC, qui indique le revenu du contribuable, les déductions et les crédits auxquels il a droit, en plus de tout montant d’impôt à payer pour l’année d’imposition 2018.
Dans la plupart des cas, les renseignements contenus dans l’avis de cotisation sont les mêmes que ceux fournis par le contribuable dans sa déclaration, avec peut-être quelques corrections de calcul apportées par l’ARC. Dans de rares cas, les renseignements contenus dans l’avis de cotisation diffèrent de ceux qui sont fournis par le contribuable dans sa déclaration.
Lorsque cette différence se solde par un remboursement imprévu ou plus important que prévu, le contribuable est gagnant. Dans certains cas, toutefois, l’avis de cotisation informe le contribuable qu’un montant d’impôt imprévu est dû.
Lorsque cela se produit, le contribuable doit en déterminer la raison et décider s’il doit ou non contester les conclusions de l’ARC. Nombre de ces écarts sont dus à une erreur commise par le contribuable lorsqu’il a rempli sa déclaration. Plusieurs renseignements provenant d’une variété de sources doivent être fournis, même sur les déclarations les plus simples, et il est facile d’omettre, par exemple, un feuillet T5 indiquant un montant minime de revenus d’intérêts gagnés. Même dans le cas où une déclaration est préparée avec un logiciel d’impôt, des erreurs peuvent toujours se produire. Ces logiciels d’impôt s’appuient tout d’abord sur les renseignements saisis par l’utilisateur pour ce qui est des montants indiqués sur les feuillets T4, T5, et d’autres feuillets de renseignements. Quelle que soit l’efficacité du logiciel, celui-ci ne peut tenir compte des renseignements sur le revenu que le contribuable n’a pas fournis dans sa déclaration. Dans d’autres cas, le contribuable peut intervertir les chiffres lorsqu’il les saisit, de sorte qu’un montant de revenu de 26 353 $ sur le T4 devient 23 653 $ sur la déclaration. Répétons-le, le logiciel d’impôt n’a aucun moyen de savoir que les renseignements saisis étaient erronés, et il calculera l’impôt dû sur la base des chiffres fournis.
Lorsqu’un montant d’impôt supplémentaire est dû en raison d’une erreur ou d’un oubli du contribuable lors de l’entrée des données dans sa déclaration et que les chiffres de l’ARC sont exacts, il est plutôt illogique de contester la cotisation de l’ARC. À ce sujet, il convient de répéter que le mythe fiscal persistant selon lequel un contribuable qui ne reçoit pas un feuillet d’information (T4 ou T5, selon le cas) à l’égard d’un revenu reçu dans l’année n’a pas à déclarer ce revenu (et n’aurait donc pas à payer d’impôt sur ce revenu) n’est justement qu’un mythe. Tous les contribuables sont responsables de déclarer tout revenu gagné et de payer l’impôt sur ce revenu, et le fait qu’un feuillet d’information ait été perdu, égaré ou même jamais reçu ne change rien. L’ARC reçoit une copie de tous les feuillets d’information des contribuables canadiens, et ses systèmes les vérifient pour lui permettre de s’assurer que tous les revenus sont correctement déclarés.
Toutefois, dans certains cas, l’ARC et le contribuable sont en désaccord sur des questions importantes qui portent souvent sur des demandes de déductions ou de crédits. Par exemple, l’ARC pourrait rejeter la demande d’un contribuable pour une déduction relative à une dépense médicale ou à des frais professionnels que le contribuable considère comme légitime.
Quelle que soit la nature de la contestation, la première étape consiste toujours à communiquer avec l’ARC pour obtenir une explication des raisons du changement qui a été apporté. Bien que l’information fournie dans l’avis de cotisation soit un sommaire assez complet de la situation fiscale du contribuable pour l’année, il ne montre pas nécessairement de façon claire et précise les motifs du désaccord entre le particulier et l’ARC relativement au montant d’impôt payable pour l’année. La première étape à suivre consisterait à composer le 1-800-959-7383, le numéro du service téléphonique Demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers de l’ARC, où des agents ayant accès à la déclaration du contribuable peuvent expliquer les changements ayant été apportés durant le processus de cotisation. Si cet appel ne suffit pas pour répondre aux questions du contribuable, ou si un désaccord persiste, le contribuable doit décider s’il souhaite passer à l’étape suivante, soit la présentation d’un avis d’opposition concernant son avis de cotisation.
Cela a pour effet de signaler officiellement à l’ARC que le contribuable conteste son obligation fiscale pour l’année d’imposition en question. Il est important de souligner que l’envoi d’un avis d’opposition a également pour conséquence d’interrompre les efforts de recouvrement des montants que l’ARC estime dus pour l’année d’imposition contestée. (Cependant, s’il est déterminé que le contribuable est effectivement redevable du montant contesté, des intérêts se seront accumulés entretemps.) Si le contribuable soumet un avis d’opposition, les efforts de recouvrement de l’ARC sont suspendus pendant une période pouvant aller jusqu’à 90 jours après la date à laquelle la décision de l’ARC sur cette opposition a été envoyée au contribuable. Dans certains cas, toutefois, les efforts de recouvrement se poursuivent, intégralement ou partiellement. Les efforts de recouvrement de l’ARC ne sont pas reportés si les montants contestés sont ceux que le contribuable devait retenir et remettre à l’ARC, par exemple l’impôt sur le revenu de l’employé retenu à la source. De plus, l’ARC doit reporter la mesure de recouvrement de 50 % seulement du montant contesté lorsque le différend porte sur un crédit d’impôt pour un don de bienfaisance ou une déduction rattachée à un abri fiscal.
Un délai d’une durée raisonnable s’applique à la soumission d’une opposition. Les particuliers doivent soumettre l’avis d’opposition avant la fin la plus tardive de l’un des deux délais suivants : 90 jours après la date d’envoi de l’avis de cotisation (indiquée en haut de la page 1), ou un an après la date limite où la déclaration de revenus visée par la contestation devait être produite. Ainsi, pour les déclarations de revenus de l’année d’imposition 2018, l’échéance associée au délai d’un an (dont la fin est généralement, mais pas toujours, la plus tardive de ces deux délais) correspondrait au 30 avril 2020 (ou au 15 juin 2020 pour les travailleurs autonomes et leurs conjoints). Comme c’est le cas pour la plupart des questions fiscales, il est vivement recommandé de ne pas attendre la dernière minute. Au minimum, s’il est en fin de compte déterminé que le contribuable est redevable de la totalité ou d’une partie des impôts calculés par l’ARC, les intérêts sur ces impôts se seront accumulés depuis la date à laquelle la déclaration de revenus était due à l’origine et, si la soumission de l’avis d’opposition est reportée, il est fort possible que l’ARC ait déjà entrepris ses efforts de recouvrement. Probablement que si l’échéance est imminente, le contribuable devra soumettre un avis d’opposition afin de préserver ses droits d’appel, même si les discussions avec l’ARC sont toujours en cours.
Les contribuables qui se sont inscrits au service en ligne Mon dossier de l’ARC peuvent soumettre leur avis d’opposition en ligne, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/services-electroniques/services-electroniques-particuliers/dossier-particuliers.html. Le contribuable fournit les renseignements sur la cotisation contestée et les raisons de la contestation, puis les soumet en cliquant sur le bouton « Soumettre » situé dans le bas de la page « Enregistrer mon avis de différend officiel – examen ». Les contribuables qui contestent leur cotisation peuvent également téléverser les documents d’appui relatifs à ce différend sur le site Web de l’ARC.
Bien que la soumission d’un différend au moyen du service Mon dossier soit certainement plus rapide que l’envoi d’une copie papier de l’avis d’opposition, certains contribuables ne souhaitent pas utiliser cette option. De manière plus précise, ceux qui ne sont pas déjà inscrits à Mon dossier pourraient ne pas être enclins à entreprendre le processus d’inscription pour seulement pour soumettre un avis d’opposition. Les contribuables qui choisissent plutôt d’envoyer la copie papier d’un avis d’opposition peuvent trouver la version la plus actuelle du formulaire normalisé T400A, Avis d’opposition de l’ARC (qui a été mis à jour et réémis au mois de juin 2018), sur le site Web de l’ARC, au https://www.canada.ca/content/dam/cra-arc/formspubs/pbg/t400a/t400a-09-18f.pdf.
Les contribuables ne sont pas obligés d’utiliser le formulaire officiel Avis d’opposition de l’ARC – le contribuable peut utiliser n’importe quel moyen de communication pour indiquer clairement qu’il s’oppose à son avis de cotisation. Toutefois, il n’y a aucune raison de ne pas utiliser le formulaire normalisé, car cela présente des avantages. Le recours au formulaire T400A indique en effet clairement à l’ARC qu’une opposition est officiellement déposée. Il permet de présenter les renseignements voulus sous un format connu de l’Agence et de s’assurer qu’aucune information requise n’est omise par mégarde. Il est également utile d’inclure un exemplaire de l’avis de cotisation contesté. Les contribuables devraient aussi envisager d’obtenir le justificatif de leur dépôt et de l’heure du dépôt en envoyant le formulaire par un moyen qui permet de faire le suivi et d’obtenir cette preuve (p. ex., par courrier recommandé ou messager).
Les contribuables dont le code postal commence par la lettre A ou P devraient envoyer leur opposition au Centre d’arrivage de l’Est, et ceux dont le code postal commence par la lettre R ou Y devraient l’envoyer au Centre d’arrivage de l’Ouest. Les adresses des deux centres sont les suivantes :
Chef des appels
Centre d’arrivage de l’Est
Bureau des services fiscaux du Centre-Nord-de-l’Ontario
1050, avenue Notre-Dame
Sudbury (ON) P3A 5C1
Chef des appels
Centre d’arrivage de l’Ouest
Bureau des services fiscaux de la Vallée-du-Fraser-et-du-Nord, 2e étage
9755, boulevard King George
Surrey (C.-B.) V3T 5E1
Il est également possible de communiquer avec les Centres d’arrivage par téléphone ou par télécopieur. Pour obtenir les coordonnées, veuillez consulter le site Web de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/a-propos-agence-revenu-canada-arc/plaintes-differends/complexite-niveau-temps-traitement.html.
Le temps nécessaire à l’ARC pour évaluer l’opposition et prendre une décision peut varier de plusieurs semaines à plusieurs mois, selon le nombre et la complexité des éléments contestés. Tôt ou tard, l’ARC répondra à l’opposition. Pour prendre sa décision, il est possible que l’Agence prenne contact avec le contribuable et tienne des discussions avec lui relativement aux points contestés. Dans un tel cas, l’Agence lui demandera peut-être de soumettre des arguments, par écrit ou lors d’une réunion, pour préciser sa position. Grâce à ces arguments et à ces réunions, il se pourrait que le contribuable et l’ARC puissent parvenir à s’entendre quant à l’obligation fiscale du contribuable. Quoi qu’il en soit, l’ARC confirmera son évaluation d’origine ou la modifiera. Si l’évaluation d’origine est modifiée, l’ARC émettra un avis de nouvelle cotisation précisant les changements apportés. Si le contribuable n’est toujours pas d’accord avec la position de l’ARC, l’étape suivante consiste à faire appel devant la Cour canadienne de l’impôt, et ce, dans les 90 jours qui suivent l’évaluation ou la réévaluation de l’ARC. Bien que dans un grand nombre de cas (généralement lorsque les montants contestés sont relativement faibles), les contribuables sont autorisés à se représenter eux-mêmes devant la Cour canadienne de l’impôt, il est généralement conseillé, à ce point, de consulter un avocat-fiscaliste avant de poursuivre ces démarches.
L’ARC publie également une brochure utile intitulée Régler votre différend : Vos droits d’opposition et d’appel selon la Loi de l’impôt sur le revenu, dont la version la plus récente se trouve sur le site Web de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/publications/p148.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Chaque printemps, même si personne ne le fait avec enthousiasme, la grande majorité des Canadiens produisent leur déclaration de revenus et payent les impôts qu’ils doivent avant les dates limites fixées. Toutefois, une minorité considérable de contribuables canadiens ne produisent pas leur déclaration ou ne payent pas leurs impôts en temps opportun, et pour certains, une telle situation peut se répercuter sur plusieurs années.
Chaque printemps, même si personne ne le fait avec enthousiasme, la grande majorité des Canadiens produisent leur déclaration de revenus et payent les impôts qu’ils doivent avant les dates limites fixées. Toutefois, une minorité considérable de contribuables canadiens ne produisent pas leur déclaration ou ne payent pas leurs impôts en temps opportun, et pour certains, une telle situation peut se répercuter sur plusieurs années.
Évidemment, une fois qu’un contribuable est en retard pour une déclaration de revenus ou un remboursement d’impôt, le problème risque de faire boule de neige. Un contribuable qui a déjà omis de produire une déclaration de revenus pourrait hésiter à nouveau à en produire une pour l’année suivante, de crainte de porter sa situation à l’attention des autorités fiscales. Bien entendu, si l’impôt n’a pas été payé pour une année d’imposition donnée, il devient encore plus difficile, l’année suivante, de trouver les fonds suffisants pour payer l’impôt sur les revenus de deux années d’imposition.
Il existe une multitude de raisons pour lesquelles certains contribuables ne produisent pas leur déclaration de revenus ou ne payent pas l’impôt dû en temps opportun. Certains ne produisent pas leur déclaration en croyant n’avoir aucune raison de le faire si elles ne doivent pas d’impôt et n’attendent aucun remboursement. Bien que cela puisse être vrai en partie, il est tout de même nécessaire de produire une déclaration de revenus afin de recevoir les différents crédits d’impôt et prestations qui se fondent sur le revenu, y compris le crédit de la TVH, l’Allocation canadienne pour enfants et une variété de crédits d’impôt provinciaux. L’ARC ne peut déterminer l’admissibilité à de tels crédits des contribuables n’ayant pas produit leur déclaration, ces crédits ne pouvant donc pas leur être versés. D’autres contribuables ne produisent pas leur déclaration de revenus parce qu’ils doivent de l’impôt et n’ont pas les fonds nécessaires pour s’acquitter du solde dû au moment de la déclaration. Une telle approche doit aussi être évitée, car tout particulier qui doit un montant d’impôt et qui omet de produire sa déclaration de revenus avant la date limite se voit immédiatement imposer une pénalité qui correspond à au moins 5 % du montant en souffrance. Dans ces circonstances, la démarche appropriée consiste à produire la déclaration de revenus avant la date limite, puis à communiquer avec l’Agence du revenu du Canada afin de convenir d’une entente de paiements échelonnés. Enfin, il existe un mythe fiscal tenace (et complètement faux) qui circule depuis des décennies selon lequel le gouvernement fédéral n’aurait aucun droit légal de percevoir les impôts; et chaque année, certains contribuables choisissent d’y croire et en deviennent les victimes.
Il y a aussi un certain nombre de Canadiens qui produisent leur déclaration de revenus, mais omettent de déclarer certains montants de revenu ou réclament des déductions ou des crédits auxquels ils n’ont pas droit. Même si, dans l’ensemble, il n’y a qu’un faible pourcentage des contribuables qui ne font pas leur déclaration ou leur paiement à temps, ou qui produisent des déclarations erronées, il s’agit néanmoins, en chiffres absolus, d’un nombre élevé de contribuables. Aussi, alors que chaque cas d’inobservation se traduit par une perte de revenus pour le gouvernement du Canada, ce dernier ne dispose tout simplement pas des ressources nécessaires pour détecter chacun de ces cas d’inobservation, surtout que bien souvent, les montants ainsi récupérés sont inférieurs aux coûts du travail ayant permis de les récupérer.
Pour toutes ces raisons, il y a plusieurs années, l’ARC a instauré le Programme des divulgations volontaires (PDV), qui vise à encourager les contribuables contrevenants à sortir de l’ombre pour remettre de l’ordre dans leur situation fiscale. Dans la plupart des cas, l’incitatif à y participer tient du fait que les contribuables doivent alors payer le solde d’impôt dû ainsi que les intérêts, mais évitent le paiement de pénalités et le risque de poursuites au criminel.
En 2018, des changements ont été apportés au PDV afin de resserrer les critères d’admissibilité au programme et d’imposer des conditions supplémentaires aux participants. Ainsi, les exigences d’admissibilité au PDV et les procédures à suivre sont maintenant les suivantes.
Pour être admissible à un allègement, une demande doit :
- être volontaire (c’est-à-dire qu’elle doit être effectuée avant que le contribuable soit informé du fait que l’ARC a décidé de prendre des mesures en matière de conformité ou des mesures coercitives à son égard);
- être complète;
- concerner l’imposition réelle ou éventuelle d’une pénalité;
- contenir des renseignements qui sont fournis avec au moins un an de retard.
Les demandes de divulgation dans le cadre de PDV sont réparties en deux volets – le programme limité et le programme général – et le volet en vertu duquel chaque demande sera traitée, qui sera déterminé au cas par cas, aura une incidence sur le type et la portée de l’allègement offert. Le but de cette mesure est de restreindre l’admissibilité au programme limité aux demandes dont les divulgations font état d’un cas d’inobservation qui semble inclure une faute intentionnelle de la part du contribuable. Pour déterminer le volet approprié pour le traitement d’une divulgation, l’ARC prendra notamment en considération les facteurs suivants :
- les montants concernés;
- le nombre d’années d’inobservation;
- la complexité des pratiques fiscales du contribuable;
- si des efforts ont été faits pour éviter la détection par l’utilisation de structures à l’étranger ou d’autres moyens;
- si la divulgation du contribuable est motivée par des énoncés de l’ARC concernant les visées de ses mesures d’observation, ou par de la correspondance ou des campagnes à grande échelle de l’ARC concernant une question précise liée à la conformité.
Dans le cadre du programme limité, les contribuables ne feront pas l’objet de poursuites au criminel et seront exemptés des pénalités plus sévères qui s’appliquent habituellement dans les cas de « négligence grossière » de la part du contribuable. Par contre, l’intérêt sur les montants d’impôt dus devra être payé, et d’autres pénalités s’appliqueront.
Si la conduite d’un contribuable ne le relègue pas au programme limité, sa demande sera traitée dans le cadre du programme général. En vertu de ce programme, les contribuables ne se verront imposer aucune pénalité et ne feront l’objet d’aucune poursuite au criminel. De plus, l’ARC accordera un allègement partiel des intérêts – habituellement 50 % des intérêts déterminés – pour les années précédant les trois années les plus récentes pour lesquelles une déclaration doit être produite. Cependant, les intérêts s’appliqueront pleinement pour les trois plus récentes années de déclarations de revenus qui doivent être produites.
De plus, l’ARC exige désormais que les contribuables qui font une demande au titre du PDV payent le montant estimatif d’impôt dû pour être admissibles au Programme. Si un contribuable ne possède pas les ressources financières nécessaires pour effectuer le paiement, il peut demander à l’ARC d’envisager une entente de paiement.
En outre, l’ARC offrait auparavant ce que l’on appelait des « divulgations anonymes ». Cette option n’est plus offerte, mais a été remplacée par un service de « discussion préalable à la divulgation ». Ce service continuera de permettre aux contribuables de discuter anonymement de leur situation fiscale avec un représentant de l’ARC, mais cette discussion n’engage aucune des parties à poursuivre le processus, ne signifie pas que la demande sera acceptée dans le cadre du PDV, et n’empêche pas l’Agence d’entreprendre une vérification ou de saisir le dossier en vue de poursuites criminelles.
L’ARC fournit, sur son site Web, de plus amples renseignements sur le PDV, décrivant les critères d’admissibilité, les types d’allègement qui sont offerts et la procédure à suivre pour obtenir cet allègement fiscal. Toute cette information est présentée sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/programmes/a-propos-agence-revenu-canada-arc/programme-divulgations-volontaires-apercu.html et à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/programmes/a-propos-agence-revenu-canada-arc/programme-divulgations-volontaires-impots-apercu.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Tous les automobilistes du Canada auront pu remarquer que les prix de l’essence semblent augmenter tous les printemps, à point nommé avec le retour du temps chaud. Cette année, cette tendance annuelle a été accentuée par la mise en œuvre des taxes sur le carbone à l’échelle fédérale et provinciale. En date de la fin du mois d’avril, le prix du litre d’essence se situait, selon la province, entre 1,19 $ et 1,56 $, et la plupart des prévisions annoncent une hausse au cours de l’été.
Tous les automobilistes du Canada auront pu remarquer que les prix de l’essence semblent augmenter tous les printemps, à point nommé avec le retour du temps chaud. Cette année, cette tendance annuelle a été accentuée par la mise en œuvre des taxes sur le carbone à l’échelle fédérale et provinciale. En date de la fin du mois d’avril, le prix du litre d’essence se situait, selon la province, entre 1,19 $ et 1,56 $, et la plupart des prévisions annoncent une hausse au cours de l’été.
Bien que, dans certains cas, les Canadiens puissent réduire l’incidence de la hausse du prix de l’essence en limitant les déplacements qu’ils effectuent avec leur véhicule, en réalité, même pour les personnes qui aimeraient restreindre leur kilométrage et leur empreinte carbone, cette option n’est tout simplement pas réaliste. Les grands centres urbains comptent généralement sur un système de transport en commun efficace, mais c’est loin d’être le cas dans les autres régions, où le transport à commun est bien souvent peu pratique, voire inexistant. De plus, alors que les prix des maisons continuent d’augmenter dans les grands centres urbains (et sont déjà souvent hors de portée pour la moyenne des ménages canadiens), les particuliers et les familles doivent s’éloigner de plus en plus de leur lieu de travail pour trouver un logement à prix abordable. Cela signifie un plus long trajet pour se rendre au travail, et ce déplacement domicile-travail se fait normalement en voiture.
Dès lors, pour différentes raisons, les frais de conduite sont souvent une dépense inévitable et non discrétionnaire. Et en voyant ces frais continuer d’augmenter, plusieurs se demandent s’il existe des déductions ou des crédits d’impôt qui pourraient permettre de les alléger.
Malheureusement, pour la plupart des contribuables, aucun allègement n’est offert par notre système fiscal pour atténuer les frais de conduite entre leur domicile et leur lieu de travail et vice versa, car ces frais de conduite, qu’ils soient ou non liés au travail, sont considérés comme des dépenses personnelles pour lesquelles aucune déduction ni aucun crédit ne peuvent être demandés, quelle que soit l’importance de leur coût. Cela dit, dans certaines circonstances (plutôt rares), les employés peuvent demander une déduction des frais de déplacement liés à leur travail.
C’est le cas lorsqu’un employé doit, en vertu de son contrat de travail, utiliser son véhicule personnel pour les déplacements liés à son travail. Par exemple, un employé peut, dans le cadre de son travail, être obligé de se rendre sur les lieux de ses clients pour des besoins de réunions ou autres activités professionnelles et pour cela, devoir utiliser son propre véhicule. Si l’employeur peut certifier, dans le formulaire T2200, que l’employé est normalement tenu de travailler en dehors de son lieu de travail ou à divers endroits, qu’il doit payer ses frais pour ces déplacements effectués avec son propre véhicule à moteur, et que l’employeur ne lui accorde aucune indemnité non imposable pour de telles dépenses, l’employé peut alors déduire les frais engagés pour ces déplacements professionnels. Les frais déductibles comprennent :
- le carburant (essence, propane, huile);
- les frais d’entretien et de réparation;
- les primes d’assurance;
- les droits d’immatriculation et les permis;
- les intérêts payés sur un emprunt pour acheter le véhicule;
- les frais de location admissibles du véhicule;
- l’amortissement, sous forme de déduction pour amortissement.
Dans la plupart des cas, le contribuable utilisera le même véhicule pour ses déplacements personnels et professionnels. Si c’est le cas, seule la partie des frais engagés pour les déplacements professionnels en automobile peut être déduite et l’employé doit conserver un registre du total des kilomètres parcourus et des kilomètres parcourus pour des raisons professionnelles. De plus, bien évidemment, les reçus doivent être conservés pour documenter toutes les dépenses engagées et pour lesquelles une déduction est demandée.
Bien qu’aucune limite (autre que la limite générale du caractère raisonnable) ne soit appliquée au montant des frais qui peuvent être déduits dans les quatre premières catégories de frais citées ci-dessus, des limites et des restrictions s’appliquent aux déductions autorisées pour les intérêts, les frais de location admissibles et les demandes d’amortissement. Les règles qui régissent ces demandes, le traitement fiscal des allocations pour frais de véhicule à moteur des employés, et les déductions autorisées pour l’utilisation de véhicule liée à l’emploi sont généralement décrites sur le site Web de l’Agence du revenu du Canada à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/declaration-revenus/remplir-declaration-revenus/deductions-credits-depenses/ligne-229-autres-depenses-emploi/employes-salaries/frais-vehicule-a-moteur-admissibles.html.
Dans les grands centres urbains et les villes et banlieues à proximité qui sont desservies par les moyens de transport interurbains, de nombreux navetteurs utilisent ces moyens de transport afin d’éviter le stress lié à la conduite pour se rendre au travail aux heures de pointe, ainsi que les frais associés. Il fut un temps où ces navetteurs pouvaient demander un crédit fiscal pour atténuer les coûts de ces moyens de transport. Malheureusement, le crédit d’impôt fédéral pour le transport en commun a été éliminé en 2017 et n’a jamais été rétabli.
Aucun montant d’allègement fiscal ne va rendre la conduite bon marché, tout particulièrement pour un long trajet quotidien. Cela dit, rechercher et demander toutes les déductions et tous les crédits fiscaux offerts en vertu de nos règlements fiscaux peut au moins alléger le fardeau de ces frais.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Pour les particuliers, la date limite pour payer le solde de tout impôt dû pour l’année d’imposition 2018 était le mardi 30 avril 2019. Sauf pour les travailleurs autonomes et leur conjoint, il s’agissait aussi de la date limite pour soumettre les déclarations de revenus de l’année d’imposition 2018. (Les travailleurs autonomes et leur conjoint ont jusqu’au 17 juin 2019 pour la produire.)
Pour les particuliers, la date limite pour payer le solde de tout impôt dû pour l’année d’imposition 2018 était le mardi 30 avril 2019. Sauf pour les travailleurs autonomes et leur conjoint, il s’agissait aussi de la date limite pour soumettre les déclarations de revenus de l’année d’imposition 2018. (Les travailleurs autonomes et leur conjoint ont jusqu’au 17 juin 2019 pour la produire.)
La majorité des contribuables produisent leur déclaration et payent à temps, mais il y a des exceptions. Si, dans certains cas, le défaut de produire ou payer une déclaration avant la date limite est un choix délibéré du contribuable, cela pourrait aussi être attribuable à des raisons ou à des circonstances qui sont indépendantes de sa volonté. Or, en de telles circonstances, il existe un allègement pour le contribuable qui permet d’annuler les pénalités et les intérêts qui seraient normalement réclamés.
Cet allègement est offert par l’intermédiaire du Programme d’allègement pour les contribuables de l’Agence du revenu du Canada. Dans le cadre de ce programme, les autorités fiscales peuvent renoncer aux intérêts et aux pénalités qui découleraient normalement d’un défaut de produire une déclaration ou de payer à temps. Le critère de base pour obtenir cet allègement est que le défaut de produire une déclaration ou de payer l’impôt en temps opportun soit attribuable à des circonstances qui sont indépendantes de la volonté du contribuable et l’ont empêché de se conformer à ses obligations fiscales.
Les circonstances pouvant justifier cet allègement peuvent être de nature personnelle et être propres à la situation précise du contribuable, ou peuvent résulter d’événements touchant un grand nombre de personnes. Depuis quelques années, de tels événements à grande échelle ont principalement concerné des catastrophes naturelles liées aux conditions météorologiques ou climatiques. Que ce soit en raison de feux de forêt dans les provinces de l’Ouest ou d’inondations printanières dans le centre du pays et dans les Maritimes, des contribuables de pratiquement toutes les provinces ont subi de tels événements et ont même souvent dû être évacués. De plus, ces événements se produisent généralement au printemps ou en été, ce qui coïncide avec les dates limites pour la production et le paiement des déclarations de revenus.
Pour toute personne se trouvant dans une situation financière précaire ou dont le bien-être physique est menacé, les obligations fiscales ne représentent pas, à juste titre, une priorité absolue. Et, dans un grand nombre de cas, ces personnes n’ont, de toute façon, pas accès à leurs dossiers fiscaux, ou ces derniers ont été détruits. Cette année, comme lors des années précédentes, le gouvernement fédéral a publié un communiqué de presse pour rappeler aux personnes touchées par les inondations printanières qu’elles pouvaient faire une demande d’allègement dans le cadre du Programme d’allègement pour les contribuables, et s’assurer ainsi de ne pas être injustement pénalisées si elles n’ont pas été en mesure de s’acquitter à temps de leurs obligations fiscales. Ce communiqué de presse est accessible à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/nouvelles/2019/04/le-gouvernement-du-canada-offre-un-allegement-fiscal-aux-canadiens-touches-par-les-inondations.html.
Le manquement aux obligations fiscales peut aussi résulter de circonstances personnelles inévitables, qu’il s’agisse d’une maladie personnelle, de la maladie ou du décès d’un membre de la famille, ou encore de difficultés financières. Quelle que soit la raison de la demande, il est important de noter que seuls les intérêts et les pénalités peuvent faire l’objet d’un renoncement. Le ministère n’a pas le pouvoir, quelle que soit l’ampleur des difficultés, de renoncer au paiement de l’impôt réel qui est dû. Aussi, peu importe la raison de la demande d’allègement, le processus est toujours le même.
L’ARC émet un formulaire réglementaire – RC4288, Demande d’allègement pour les contribuables, accessible sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/formulaires/rc4288.html. Bien que l’utilisation de ce formulaire ne soit pas réglementaire – une lettre adressée à l’ARC est suffisante – l’utilisation du formulaire réglementaire permet de s’assurer que l’ARC reçoit tous les renseignements nécessaires pour prendre une décision sur la demande d’allègement. Pour chacune de ces demandes, ces renseignements comprennent notamment :
- le nom, l’adresse et le numéro de téléphone du contribuable;
- le numéro d’assurance sociale (NAS) et le numéro de compte du contribuable, le numéro de partenariat, le numéro de compte en fiducie, le numéro d’entreprise (NE) ou tout autre numéro d’identification attribué au contribuable par l’ARC;
- les années d’imposition ou exercices visés;
- les faits et les raisons justifiant le point de vue selon lequel les intérêts ou les pénalités étaient essentiellement causés par des facteurs hors du contrôle du contribuable;
- une explication des circonstances qui ont empêché le contribuable de s’acquitter de ses obligations fiscales;
- les faits et les raisons qui empêchent le paiement des pénalités ou des intérêts évalués ou imputés ou à évaluer ou à imputer;
- tout document pertinent (y compris les certificats médicaux, les certificats de décès et les documents d’assurances);
- un historique complet des événements, y compris des mesures qui ont été prises, p. ex., les paiements et arrangements de paiement, et le moment où ces mesures ont été prises pour résoudre la non-conformité.
De plus, si des difficultés financières sont à l’origine de la demande d’allègement, le contribuable doit faire une divulgation complète des renseignements financiers, y compris les états des revenus et des dépenses. Pour effectuer la divulgation de renseignements financiers, l’ARC recommande aux contribuables d’utiliser le formulaire RC376, Demande d’allègement pour les contribuables – État des revenus et dépenses, actif et passif pour les particuliers. Ce formulaire est accessible sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/formulaires/rc376.html.
Toutes les demandes d’allègement doivent être envoyées à un centre fiscal ou à un bureau des services fiscaux, selon la province de résidence du contribuable. La liste des adresses de ces centres et de ces bureaux figure sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/a-propos-agence-revenu-canada-arc/plaintes-differends/presenter-votre-demande-1.html, et les mêmes renseignements sont inclus dans le formulaire RC4288. La demande ne peut pas être envoyée par courriel, car l’ARC ne communique aucun renseignement spécifique aux contribuables par courriel.
Chaque demande d’allègement est affectée à un représentant de l’ARC qui pourrait, au besoin, communiquer avec le contribuable pour obtenir des clarifications sur les renseignements fournis ou en demander d’autres. Quel que soit le cas, l’ARC déterminera si la demande d’allègement effectuée par le contribuable pour les intérêts ou les pénalités doit être approuvée en totalité ou en partie, ou refusée, en se basant sur les facteurs suivants :
- l’historique du contribuable concernant la conformité à ses obligations fiscales;
- le fait que le contribuable ait ou non laissé, en toute connaissance de cause, les arriérés se constituer, sur lesquels les intérêts se sont accumulés;
- le fait que le contribuable ait ou non fait preuve d’une certaine perspicacité dans la conduite de ses activités fiscales, ou s’il y a eu ou non négligence et manque de diligence;
- le fait que le contribuable ait ou non réagi rapidement pour remédier à tout retard ou toute omission.
La décision sera communiquée au contribuable, avec les raisons de l’approbation, si celle-ci est seulement partielle ou si la demande est refusée. Parallèlement, le contribuable recevra l’information sur les options dont il dispose si l’ARC a pris une décision avec laquelle il est en désaccord.
Enfin, lorsqu’une catastrophe d’origine humaine ou naturelle se produit, les personnes qui habitent directement dans les endroits affectés sont évidemment les plus touchées, mais ce ne sont pas les seules. Le plus récent communiqué de presse publié par l’ARC indiquait que les premiers intervenants qui fournissent de l’aide dans de telles circonstances peuvent également demander un allègement au titre de ce programme, si ce travail les a empêchés de s’acquitter de leurs obligations de déclaration de revenus ou de paiement.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Pour la majorité des contribuables canadiens, la date limite de la déclaration de revenus pour l’année 2018 était le mardi 30 avril 2019. (Les travailleurs autonomes canadiens et leur conjoint ont jusqu’au lundi 17 juin 2019 pour produire leur déclaration.) Dans le meilleur des mondes, le contribuable ou son représentant aura préparé et produit, en temps opportun, une déclaration sans omission et sans erreur, pour laquelle l’Agence du revenu du Canada (ARC) aura émis un avis de cotisation indiquant que la déclaration a été « cotisée telle qu’elle a été produite », ce qui signifie que l’ARC est d’accord avec l’information soumise et le résultat fiscal obtenu par le contribuable. Bien que tout le monde souhaite obtenir ce résultat, certaines choses font parfois dérailler le processus.
Pour la majorité des contribuables canadiens, la date limite de la déclaration de revenus pour l’année 2018 était le mardi 30 avril 2019. (Les travailleurs autonomes canadiens et leur conjoint ont jusqu’au lundi 17 juin 2019 pour produire leur déclaration.) Dans le meilleur des mondes, le contribuable ou son représentant aura préparé et produit, en temps opportun, une déclaration sans omission et sans erreur, pour laquelle l’Agence du revenu du Canada (ARC) aura émis un avis de cotisation indiquant que la déclaration a été « cotisée telle qu’elle a été produite », ce qui signifie que l’ARC est d’accord avec l’information soumise et le résultat fiscal obtenu par le contribuable. Bien que tout le monde souhaite obtenir ce résultat, certaines choses font parfois dérailler le processus.
Au terme de la troisième semaine d’avril 2019, plus de 18 millions de déclarations de revenus individuelles pour l’année d’imposition 2018 avaient été déposées auprès de l’Agence du revenu du Canada. Inévitablement, certaines de ces déclarations contiennent des erreurs ou des omissions qui doivent être corrigées. En 2017, l’ARC avait reçu environ 2 millions de demandes de redressement d’une déclaration déjà produite.
Plus de 90 % des déclarations qui ont déjà été produites pour l’année d’imposition 2018 ont été produites à l’aide de méthodes de production en ligne, c’est-à-dire qu’elles ont été préparées avec un logiciel de préparation de déclarations de revenus. L’utilisation de tels logiciels réduit considérablement le risque de faire une erreur d’écriture ou d’arithmétique, comme entrer un montant sur la mauvaise ligne ou totaliser incorrectement une colonne de chiffres. Cependant, peu importe la qualité du logiciel, il ne peut fonctionner qu’avec les informations qui lui sont fournies. Parfois, les contribuables préparent et produisent une déclaration, pour ensuite recevoir un feuillet de renseignements fiscaux qui aurait dû être inclus dans cette déclaration. Il est également facile de faire une erreur lors de la saisie des montants indiqués dans un feuillet de renseignements (p. ex. un T4 de son employeur) et d’écrire, par exemple, 45 905 $ au lieu de 49 505 $. Quelle que soit la cause, toute erreur et omission d’information se répercutera dans le résultat final (incorrect) produit par le logiciel.
Lorsqu’on découvre une erreur ou une omission dans une déclaration déjà envoyée, la question immédiate est de savoir quoi faire pour la corriger. La première réaction de nombreux contribuables est de produire une autre déclaration pour corriger l’erreur, mais ce n’est pas la bonne solution. Il y a plusieurs moyens de corriger une erreur ou une omission dans une déclaration de revenus déjà transmise, y compris des options en ligne.
Depuis l’année dernière, les contribuables qui ont produit leur déclaration de revenus, que ce soit par l’entremise d’IMPÔTNET ou de la TED, sont en mesure d’informer l’ARC d’une erreur ou d’une omission dans une déclaration déjà produite par voie électronique en utilisant le service ReTRANSMETTRE de l’ARC. Ce service, qui est accessible au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/services-electroniques/services-electroniques-entreprises/retransmettre-demande-redressement-ligne-declaration-t1-fournisseurs-service.html, permet aux contribuables d’apporter des corrections à une déclaration déjà produite en ligne en utilisant le site Web de l’ARC.
Grâce à ce service, les contribuables dont les déclarations ont été produites en ligne (au moyen d’IMPÔTNET ou de la TED) peuvent apporter une correction à cette déclaration déjà produite en utilisant le même logiciel de préparation de déclarations de revenus que celui utilisé pour préparer la déclaration. Les contribuables qui ont utilisé IMPÔTNET pour produire leur déclaration peuvent produire un redressement à une déclaration produite pour les années d’imposition 2016, 2017 ou 2018. Lorsque la déclaration a été produite au moyen de la TED, le fournisseur de services TED peut effectuer des redressements aux déclarations produites pour les années d’imposition 2015, 2016, 2017 et 2018.
Le service ReTRANSMETTRE comporte cependant certaines limites. Il accepte un maximum de neuf redressements à une même déclaration de revenus et ne peut pas être utilisé pour apporter des modifications aux informations personnelles, comme l’adresse du contribuable ou les détails du dépôt direct. De plus, il n’autorise pas le traitement de certains types de questions fiscales, comme les demandes de crédit d’impôt pour personnes handicapées ou de prestations pour enfants et familles.
Les contribuables déjà inscrits au service « Mon compte » de l’ARC peuvent également utiliser ce service pour modifier ou corriger une déclaration (grâce à la fonction « Modifier ma déclaration »). Le service ReTRANSMETTRE offre les mêmes possibilités de modification ou de correction que le service « Mon compte » mais n’impose pas de s’y inscrire. Le processus d’inscription au service « Mon compte » peut prendre quelques semaines.
Les contribuables qui souhaitent effectuer des modifications ou des corrections, mais qui ne peuvent ou ne veulent pas utiliser le service ReTRANSMETTRE ou Mon compte, peuvent remplir un formulaire papier pour apporter un rajustement à leur déclaration. Le formulaire papier à utiliser est le formulaire T1-ADJ F (2018) accessible sur le site Web de l’ARC au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/formulaires/t1-adj.html. Les personnes incapables d’imprimer le formulaire à partir du site Web peuvent en commander une copie par la poste en appelant la ligne de renseignements de l’ARC sur les impôts sur le revenu pour les particuliers au 1-800-959-8281. Il n’y a pas de limite au nombre de changements ou de corrections qui peuvent être faits en utilisant le formulaire T1-ADJ F (2018).
L’utilisation de ce formulaire n’est pas obligatoire. Il est également possible de soumettre une demande de redressement en envoyant une lettre à l’ARC. Toutefois, l’utilisation du formulaire suggéré comporte deux avantages : son utilisation indique clairement à l’ARC qu’un rajustement est demandé et permet de s’assurer que l’ARC reçoit toute l’information nécessaire pour effectuer le redressement demandé. Que la demande soit faite dans le formulaire de redressement T1 ou dans une lettre, il est nécessaire d’inclure tous les documents pertinents : le feuillet d’information résumant le revenu non déclaré ou le reçu pour une dépense non réclamée par inadvertance.
Il faut envoyer la copie papier de formulaire T1-ADJ (ou la lettre) au centre fiscal approprié, c’est-à-dire à celui auquel la déclaration de revenus a initialement été transmise. Vous trouverez une liste des centres fiscaux et leur adresse sur le site Web de l’ARC au http://www.cra-arc.gc.ca/cntct/prv/txcntr-fra.html. En cas de doute, consultez le http://www.cra-arc.gc.ca/cntct/tso-bsf-fra.html sur le site Web de l’ARC et sélectionnez le centre fiscal où la déclaration a été transmise à partir de la liste qui s’y trouve. L’adresse du centre fiscal sera alors fournie. Vous pouvez également en trouver l’adresse à la page 2 du formulaire T1-ADJ.
Lorsqu’un contribuable découvre une erreur ou une omission dans une déclaration déjà produite, sa première réaction est de vouloir corriger cette erreur dès que possible. Cependant, peu importe la méthode utilisée pour effectuer la correction (le service ReTRANSMETTRE, Mon compte ou le formulaire papier T1-ADJ), il doit attendre de recevoir l’avis de cotisation correspondant à la déclaration déjà produite. L’ARC ne peut pas traiter les corrections à une déclaration soumise avant l’évaluation de la déclaration.
Une fois qu’un contribuable a reçu son avis de cotisation et soumis une demande de redressement, il doit attendre au moins quelques semaines avant de recevoir une réponse de l’ARC. L’ARC prévoit un délai d’environ deux semaines pour le traitement d’une demande de redressement soumise en ligne et d’environ huit semaines pour une demande envoyée par la poste. Comme on pourrait s’y attendre, l’ARC a besoin de plus de temps pour traiter les demandes soumises entre mars et juillet, qui est la période de pointe de traitement des déclarations.
Parfois, l’ARC communique avec le contribuable, avant même que la déclaration ne soit évaluée, pour demander des renseignements supplémentaires, des précisions ou des documents sur les déductions ou les crédits réclamés (p. ex. les reçus attestant les frais médicaux réclamés ou les frais de garde). Quelle que soit la nature de la demande de l’ARC, la meilleure solution consiste à répondre rapidement en lui fournissant les documents ou informations demandés. L’ARC ne peut évaluer une déclaration qu’en fonction des renseignements fournis. Le contribuable a la responsabilité de lui fournir toute justification de déduction et de crédit demandée. Si le contribuable ne lui fournit pas l’information demandée, l’ARC poursuivra l’évaluation en tenant pour acquis que les demandes de déduction ou de crédit non confirmées par des pièces justificatives ne sont pas valables. Si le contribuable lui fournit les renseignements ou les pièces justificatives demandées, l’ARC obtiendra les éclaircissements nécessaires pour terminer l’évaluation de sa déclaration de revenus.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Les changements du marché de l’emploi et l’augmentation des prix de l’immobilier, durant la dernière décennie au moins, ont rendu le rêve d’acheter une maison compliqué ou même hors de portée pour plusieurs Canadiens, particulièrement les jeunes.
Les changements du marché de l’emploi et l’augmentation des prix de l’immobilier, durant la dernière décennie au moins, ont rendu le rêve d’acheter une maison compliqué ou même hors de portée pour plusieurs Canadiens, particulièrement les jeunes.
Il n’existe pas de solution unique pour les multiples facteurs empêchant les Canadiens d’acheter leur première propriété. Toutefois, les changements annoncés dans le budget fédéral de cette année tentent de faciliter l’accès à la propriété pour une première maison.
Ces changements impliquent l’expansion d’un programme existant, le Régime d’accession à la propriété (RAP), qui permet aux acheteurs d’une première maison d’utiliser des sommes prélevées dans leur REER pour effectuer une mise de fonds pour l’achat d’une maison. Les montants retirés dans le cadre de ce programme ne sont pas imposés, mais ils doivent ensuite être remboursés au REER, selon les montants établis et un échéancier prédéterminé, au cours des 15 prochaines années.
Bien que l’accès au RAP soit limité aux acheteurs d’une première maison, la définition de ce terme est plus large qu’on pourrait le croire. Selon les règles du RAP, l’acheteur d’une première maison est une personne n’ayant pas possédé une maison et habité celle-ci au cours de l’année actuelle ou des quatre dernières années. Si cette personne est mariée, son conjoint doit aussi répondre à ces critères.
Lorsque cette personne et son conjoint répondent aux critères du RAP, ils peuvent retirer jusqu’à 25 000 $ de leurs REER et utiliser ce montant pour une mise de fonds. Le budget propose d’augmenter le montant maximal pouvant être retiré d’un REER dans le cadre du programme RAP de 25 000 $ à 35 000 $. Ainsi, un couple peut maintenant retirer jusqu’à 70 000 $ dans le cadre du RAP puisque le changement est entré en vigueur pour les retraits effectués après le dépôt du budget le 19 mars 2019.
Un autre changement au programme RAP a été annoncé dans le cadre du budget. Ce changement s’applique lors de la dissolution d’un mariage ou d’une union de conjoints de fait. Lorsque les époux se séparent, en général, au moins l’un d’entre eux doit acheter une autre maison. Les mesures du budget proposent d’étendre l’accès au RAP aux personnes dans cette situation, qu’ils répondent aux critères d’acheteur de première maison ou non.
Lorsqu’un conjoint séparé achète une nouvelle résidence dans le cadre du RAP, il doit se défaire de toute autre résidence, dans la plupart des cas, dans les deux ans suivant le retrait dans le cadre du RAP.
Le changement améliorant l’accès au RAP lors de la dissolution d’un mariage ou d’une union de conjoints de fait entre en vigueur pour les retraits dans le cadre du RAP effectués après 2019.
De plus amples renseignements sur les règles régissant le RAP peuvent être consultés sur le site Web de l’ARC au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/reer-regimes-connexes/est-regime-accession-a-propriete.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
La plupart des contribuables s’assoient pour effectuer leur déclaration de revenus annuelle ou attendent le verdict de leur préparateur avec une certaine appréhension. Le plus souvent, tant que leur déclaration n’est pas terminée, ils ne savent pas ce qu’ils paieront ou recevront. Ils souhaitent le meilleur scénario tout en redoutant le pire.
La plupart des contribuables s’assoient pour effectuer leur déclaration de revenus annuelle ou attendent le verdict de leur préparateur avec une certaine appréhension. Le plus souvent, tant que leur déclaration n’est pas terminée, ils ne savent pas ce qu’ils paieront ou recevront. Ils souhaitent le meilleur scénario tout en redoutant le pire.
La majorité espère bien sûr recevoir un remboursement, le plus important possible. Plusieurs se contenteraient d’apprendre qu’ils ne doivent rien payer à l’Agence du revenu du Canada (ARC) ou que le montant dû est peu élevé.
Le pire cas de figure pour tous les contribuables est d’apprendre qu’ils doivent rembourser un montant important à une date butoir imminente alors qu’ils n’ont pas les moyens d’effectuer ce paiement à temps. Pour ceux n’ayant pas les ressources nécessaires pour payer leur remboursement, cela signifie probablement qu’ils devront emprunter. Bien que cela signifie qu’ils devront payer des intérêts sur l’emprunt, ces coûts seront sans doute moins élevés que les frais réclamés par l’ARC pour un remboursement d’impôt impayé.
S’il n’est pas possible de régler une facture fiscale en entier à l’aide de ressources existantes ou de sommes empruntées, l’ARC peut accepter de prendre une entente de paiement avec le contribuable. Bien que l’ARC préfère recevoir la totalité du paiement à temps, son but ultime est de se faire payer la totalité des impôts. Conséquemment, l’Agence donne la chance aux contribuables pour qui il n’est tout simplement pas possible de s’acquitter de leurs obligations fiscales annuelles à temps et en totalité de rembourser un montant dû en plusieurs versements, en prenant une entente de paiement.
Deux choix s’offrent aux contribuables qui veulent proposer une telle entente. Le premier est d’appeler le service TéléArrangement de l’ARC, au 1-866-256-1147. Lors de l’appel, le contribuable doit fournir son numéro d’assurance sociale, sa date de naissance ainsi que le montant qu’il a inscrit à la ligne 150 de la dernière déclaration de revenus pour laquelle il a reçu un avis de cotisation (pour les contribuables qui sont à jour dans la déclaration de leurs revenus, cela sera l’avis de cotisation en lien avec la déclaration de revenus de l’année d’imposition 2016). Le service TéléArrangement est ouvert du lundi au vendredi, de 7 h à 22 h, heure de l’Est.
Les contribuables qui préfèrent parler directement à un agent de l’ARC peuvent appeler au centre d’appels de la gestion des créances, au 1-888-863-8661 ou remplir un formulaire en ligne (au https://apps.cra-arc.gc.ca/ebci/iesl/showClickToTalkForm.action) demandant un appel d’un agent de l’ARC.
L’ARC offre également un outil en ligne sous la forme d’un calculateur pour l’entente de paiement (au https://apps.cra-arc.gc.ca/ebci/recc/pac/prot/lngg?request_locale=fr_CA), permettant au contribuable de calculer les différentes propositions de paiement, selon sa situation. Ce calculateur comprend les frais d’intérêts puisque, peu importe l’entente de paiement, l’ARC percevra des frais d’intérêt sur tout solde d’impôt dû pour l’année d’imposition 2018 qui ne sera pas payé au plus tard le 30 avril 2019. Deux facteurs font en sorte que les frais d’intérêt perçus par l’ARC ont tendance à s’accumuler rapidement. Premièrement, l’intérêt appliqué par l’ARC sur les sommes dues est légalement plus élevé que l’intérêt perçu à des taux commerciaux. Pour le deuxième trimestre de 2019 (du 1er avril au 30 juin), ce taux est de 6,0 %. Deuxièmement, l’intérêt perçu par l’ARC est composé quotidiennement, ce qui veut dire que chaque jour, les intérêts sont calculés sur un montant qui tient compte des intérêts perçus la veille. Ce sont ces motifs qui justifient qu’il est plus avantageux pour un contribuable, lorsque c’est possible, de faire un emprunt privé afin de rembourser, avant le 30 avril, tout montant d’impôt à payer.
Finalement, il existe une autre stratégie qui, dans toutes les situations, est une mauvaise idée. Les contribuables qui n’ont pas les moyens de payer leur facture d’impôt à temps en viennent parfois à la conclusion qu’il ne sert à rien de produire une déclaration si aucun paiement ne peut ensuite être fait. C’est faux. Lorsqu’un montant d’impôt est à payer et que la déclaration est en retard, une pénalité immédiate de 5 % est appliquée au solde d’impôt à payer – et des intérêts commencent immédiatement à être perçus sur ce montant de pénalité (en plus d’être perçus sur l’impôt à payer). Pour chaque mois de retard de la production d’une déclaration, une pénalité supplémentaire de 1 % est appliquée au solde d’impôt à payer, jusqu’à un maximum de douze mois. Des montants de pénalité plus élevés sont appliqués pour de plus longs retards, puisque le contribuable se verra imposé une pénalité si une autre pénalité pour production tardive lui a été imposée dans les trois dernières années. Dans le pire des cas, les sommes totales de pénalité peuvent atteindre jusqu’à 50 % du montant de base d’impôt à payer – sans tenir compte des intérêts composés qui sont perçus sur tous les montants de pénalités. Dans tous les cas, peu importe les circonstances, la meilleure solution est de produire sa déclaration de revenus à temps. Cette année, pour la majorité des contribuables, cela implique de produire sa déclaration avant le mardi 30 avril 2018. Pour les contribuables qui sont des travailleurs autonomes (et leur conjoint), la date limite pour la production de la déclaration est le lundi 17 juin 2019. Par ailleurs, pour tous les contribuables, la date limite de paiement de tout solde d’impôt restant pour l’année 2018 est le mardi 30 avril 2019.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Les règles qui régissent l’impôt sur le revenu sont complexes et il semble que pour chacune d’entre elles existent autant d’exceptions que de qualifications. Il existe cependant une règle qui s’applique à tout contribuable canadien, peu importe son lieu de résidence, son revenu ou sa situation. Cette règle est le fait que tout impôt sur le revenu dû pour une année doit être payé en entier au plus tard le 30 avril de l’année suivante. Cette année, cela implique que l’impôt sur le revenu d’un particulier à payer pour 2017 doit être remis à l’Agence du revenu du Canada (ARC) au plus tard le lundi 30 avril 2018. Il n’y a aucune exception ni, sauf pour des circonstances exceptionnelles, aucune prolongation.
Les règles qui régissent l’impôt sur le revenu sont complexes et il semble que pour chacune d’entre elles existent autant d’exceptions que de qualifications. Il existe cependant une règle qui s’applique à tout contribuable canadien, peu importe son lieu de résidence, son revenu ou sa situation. Cette règle est le fait que tout impôt sur le revenu dû pour une année doit être payé en entier au plus tard le 30 avril de l’année suivante. Cette année, cela implique que l’impôt sur le revenu d’un particulier à payer pour 2017 doit être remis à l’Agence du revenu du Canada (ARC) au plus tard le lundi 30 avril 2018. Il n’y a aucune exception ni, sauf pour des circonstances exceptionnelles, aucune prolongation.
Sans grande surprise, l’ARC tente le plus possible de faciliter la tâche aux contribuables afin de rembourser ce qu’ils doivent, en fournissant une panoplie de méthodes de paiement. En effet, pas moins de sept méthodes de paiement différentes s’offrent aux particuliers canadiens afin de payer leur impôt dû pour l’année d’imposition 2017. Voici les choix offerts aux contribuables qui doivent faire un paiement aux administrations fiscales :
Paiement à l’aide d’un service bancaire en ligne
Des millions de Canadiens utilisent les services bancaires en ligne de leur institution financière afin d’effectuer presque toutes leurs opérations bancaires. La liste des institutions financières autorisées par l’ARC aux fins du paiement en ligne est longue et inclut toutes les grandes banques et coopératives de crédit canadiennes (liste disponible au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/a-propos-agence-revenu-canada-arc/payer-moyen-services-bancaires-ligne.html).
Les étapes précises nécessaires au paiement seront légèrement différentes d’une institution à l’autre, selon la configuration de leurs services en ligne. Il est important de se rappeler que la nature du paiement (p. ex. « Déclaration de revenus de l’année courante » ou « acompte provisionnel pour l’impôt à payer pour l’année courante ») doit être spécifiée, et que le numéro d’assurance sociale du contribuable doit être inclus afin de vous assurer que le paiement est appliqué au bon compte.
Aucun formulaire particulier de l’ARC n’est requis afin d’effectuer un paiement en lien avec l’impôt en ligne par l’entremise d’une institution bancaire.
Paiement au comptoir d’une institution bancaire
Pour ceux qui n’utilisent pas les services bancaires en ligne ou qui préfèrent simplement faire un paiement en personne, il est possible de s’acquitter d’un montant d’impôt dû directement à la banque. Pour ce faire, le contribuable doit toutefois fournir une copie personnalisée du formulaire de versement.
Puisque le versement est différent pour chaque contribuable, il n’est pas possible d’imprimer ce formulaire à partir du site Web de l’ARC. Toutefois, les contribuables qui veulent en obtenir une copie personnalisée peuvent la commander en téléphonant à la ligne des demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers, au 1-800-959-7383, et demander qu’on leur envoie par la poste.
Utilisation du service Mon paiement de l’ARC
L’ARC met aussi à la disposition des contribuables un service de paiement en ligne nommé Mon paiement. L’utilisation du service Mon paiement est gratuite et ne requiert l’inscription à aucun autre service en ligne de l’ARC.
Il est nécessaire de posséder une carte dotée d’un logo Visa débit, d’un logo Débit MasterCard ou d’un logo Interac en ligne d’une institution bancaire canadienne participante, puisque le service Mon paiement est configuré uniquement pour l’utilisation de l’une de ces cartes. Toute personne qui souhaite utiliser le service Mon paiement devrait confirmer préalablement que le montant à payer ne dépasse pas la limite de transaction quotidienne ou hebdomadaire autorisée par l’institution bancaire concernée.
La liste des institutions financières participantes pour chaque type de carte et de plus amples renseignements sur cette méthode de paiement peuvent être consultés au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/services-electroniques/paiement-gagnez-temps-payez-ligne.html.
Paiement par carte de crédit
Bien qu’il soit possible de faire un paiement d’impôt à l’aide d’une carte de crédit, un tel paiement peut seulement être effectué par l’entremise d’un tiers fournisseur (aucun paiement par carte de crédit ne peut donc être fait directement à l’ARC), et ce type de fournisseurs de services impose des frais pour ses services.
Seulement deux fournisseurs de services de ce genre sont identifiés sur le site Web de l’ARC, et des liens permettant d’accéder à leurs services sont accessibles au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/a-propos-agence-revenu-canada-arc/payer-carte-credit.html.
Paiement par un fournisseur de services
Il existe plusieurs tiers fournisseurs de services qui acceptent les paiements de contribuables afin de les remettre à l’ARC. Par contre, la majorité de ces intermédiaires offre plutôt des services destinés aux entreprises et la plupart des fournisseurs identifiés sur le site Web de l’ARC ne prennent pas en charge les paiements en lien avec l’impôt des particuliers.
La liste complète des tiers fournisseurs de services peut être consultée sur le site Web de l’ARC au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/a-propos-agence-revenu-canada-arc/payer-intermediaire-tiers-fournisseur-services.html.
Paiement par débit préautorisé
Il est possible de prendre une entente avec l’ARC afin de créer des prélèvements par débit préautorisé (DPA), autorisant ainsi l’Agence à prélever sur un compte le montant des impôts à payer, à des dates prédéfinies par le contribuable.
Les particuliers qui paient leurs impôts par versements étalés sur toute l’année ont peut-être déjà une entente semblable avec l’ARC et peuvent très probablement la faire modifier pour y ajouter des prélèvements par DPA afin de rembourser un solde restant d’impôt à payer pour l’année d’imposition 2017. Une entente de ce type doit toutefois être prise au moins cinq jours ouvrables avant le 30 avril, date limite du paiement. Un contribuable qui effectue son paiement d’impôt annuel en un seul versement devrait opter pour une autre méthode parmi celles qui sont offertes.
Cette année, une autre méthode de paiement est mise à la disposition des contribuables qui préparent et transmettent électroniquement leur déclaration à l’aide d’un logiciel préparation de déclarations de revenus homologué. Il est possible pour ces contribuables de configurer un DPA à l’aide du logiciel afin d’effectuer leur paiement d’impôt en un seul versement pour l’année d’imposition courante concernée. De plus amples renseignements sur la manière de configurer un tel prélèvement sont disponibles sur le site de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/a-propos-agence-revenu-canada-arc/payer-debit-preautorise.html.
Paiement par argent comptant ou carte de débit
Il est encore possible de payer des impôts en argent comptant ou à l’aide d’une carte de débit, mais de tels paiements doivent être faits à un comptoir de Postes Canada, et non aux bureaux de l’ARC.
Bien qu’un paiement en argent comptant représente une solution de bas niveau technologique, les exigences de cette méthode ne le sont pas. Afin d’effectuer un paiement en argent comptant ou par carte de débit, le contribuable aura besoin d’un code de réponse rapide (QR) qu’il créera lui-même. Ce code peut être créé en suivant le lien disponible sur le site Web de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/organisation/a-propos-agence-revenu-canada-arc/payer-a-postes-canada.html. Le code QR ainsi créé doit être présenté au commis d’une succursale de Postes Canada, qui utilisera l’information qu’il contient afin de traiter le paiement à effectuer. Des frais seront perçus à l’utilisation de cette méthode de paiement.
Les contribuables doivent garder en tête que la date limite de paiement au 30 avril imposée par l’ARC requiert que le paiement soit reçu par l’Agence à cette date. L’Agence considère qu’un paiement a été effectué uniquement lorsqu’elle accuse réception du paiement, ou au moment de la réception du paiement par un membre de l’Association canadienne des paiements (qui inclut la plupart des institutions financières canadiennes).
La majorité des méthodes de paiements qui s’offrent aux Canadiens requiert d’effectuer une transaction en ligne ou l’utilisation d’un tiers fournisseur de services. Ces méthodes de paiement peuvent créer un délai à la réception du paiement par l’ARC, résultant de son temps de traitement par l’institution financière ou par la tierce partie. En effet, les contribuables qui effectuent leur paiement en ligne ou par l’entremise d’un tiers fournisseur de services doivent considérer un délai lorsqu’ils choisissent d’effectuer leur paiement; ce n’est évidemment pas une bonne idée d’attendre le 30 avril pour procéder.
Les contribuables qui décident d’effectuer leur paiement en personne auprès de leur institution financière (en fournissant le formulaire de versement, comme mentionné plus haut) ont jusqu’au 30 avril pour le faire, puisque la date qui sera estampillée sur leur formulaire au moment du paiement sera considérée comme étant la date de réception du paiement par l’ARC.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Au moment où la plupart des Canadiens commencent à recueillir leurs feuillets d’impôts et reçus afin d’effectuer leur déclaration de revenus pour l’année 2018, il est trop tard pour saisir la majorité des occasions de réduire au minimum l’impôt à payer. La plupart des interventions qui seraient requises afin de diminuer les impôts payables d’un contribuable pour l’année d’imposition 2018 (verser des contributions politiques, vendre de l’investissement à perte ou rembourser un professionnel ou un ordre, ce qui créerait des possibilités de demander des crédits ou des déductions) doivent avoir été faites au plus tard le 31 décembre 2018. L’exception principale étant, bien sûr, la contribution à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER), mais même cette mesure devait être prise au plus tard le 1er mars 2019 pour être réclamée dans la déclaration de 2018.
Au moment où la plupart des Canadiens commencent à recueillir leurs feuillets d’impôts et reçus afin d’effectuer leur déclaration de revenus pour l’année 2018, il est trop tard pour saisir la majorité des occasions de réduire au minimum l’impôt à payer. La plupart des interventions qui seraient requises afin de diminuer les impôts payables d’un contribuable pour l’année d’imposition 2018 (verser des contributions politiques, vendre de l’investissement à perte ou rembourser un professionnel ou un ordre, ce qui créerait des possibilités de demander des crédits ou des déductions) doivent avoir été faites au plus tard le 31 décembre 2018. L’exception principale étant, bien sûr, la contribution à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER), mais même cette mesure devait être prise au plus tard le 1er mars 2019 pour être réclamée dans la déclaration de 2018.
Le fait qu’il soit trop tard pour plusieurs outils de planification fiscale pour 2018 ne signifie toutefois pas qu’aucune stratégie n’est possible. En ce moment, il y a quelques façons de minimiser les répercussions fiscales pour 2018 : déclarer toutes les déductions et tous les crédits offerts, et s’assurer qu’ils sont déclarés de façon à donner au contribuable l’option la plus rentable.
Bien entendu, la situation fiscale et, conséquemment, la déclaration de revenus de chacun est différente, mais la plupart des contribuables font des demandes de déduction pour des dépenses médicales ou des dons de bienfaisance dans leur déclaration de revenus. Il peut sembler illogique d’éviter de demander toutes les déductions et tous les crédits disponibles dans le but de payer le moins d’impôt possible pour une année. Toutefois, pour ce qui est de certaines demandes de crédits attribuables à des dons et à des frais médicaux, il existe des circonstances pour lesquelles il est justifiable d’en reporter la demande à une année future ou de les transférer à une autre personne.
Déclaration de dons de bienfaisance
Les contribuables ont le droit, sur leur déclaration de revenus de l’année courante (2018), de déclarer des dons de bienfaisance offerts durant l’année courante ou l’une des cinq années précédentes. Il peut parfois être justifiable de ne pas déclarer un don pour l’année durant laquelle il a été offert, puisque le crédit d’impôt pour don de bienfaisance est structuré de manière à encourager les dons substantiels.
Ce crédit, aux niveaux provinciaux ou territoriaux ainsi qu’au niveau fédéral, présente une structure à deux niveaux. Au fédéral, 15 % du don total est appliqué en crédit d’impôt à la première aux premiers 200 $ de dons, soit 30 $. Toutefois, 29 % du montant supplémentaire à 200 $ est appliqué à des dons de plus de 200 $.
Prenons par exemple un contribuable qui offre un don de 100 $ par mois, ou de 1 200 $ par année, à un organisme de bienfaisance chaque année. S’il déclare le don ainsi versé chaque année, le crédit qui lui sera attribué annuellement sera de 320 $ (200 $ multiplié par 15 %, plus 1 000 $ multiplié par 29 %). Si, par contre, ce contribuable reporte la déclaration de ce don à l’année suivante, déclarant ainsi un don total de 2 400 $ dans une seule déclaration, il se verra attribué un crédit de 668 $ (200 $ multiplié par 15 %, plus 2 200 $ multiplié par 29 %). Si les dons sont accumulés et déclarés une seule fois tous les cinq ans, le crédit fédéral reçu sera de 1 712 $ (200 $ multiplié par 15 %, plus 5 800 $ multiplié par 29 %). Dans tous les cas, le montant des dons est le même, mais le crédit attribué augmente à chaque année pour laquelle le don est reporté. Puisque toutes les provinces et tous les territoires offrent un crédit à deux niveaux (à des taux différents, selon la juridiction), le même résultat sera observé lors du calcul du crédit provincial ou territorial.
Crédit d’impôt pour frais médicaux
Bien que notre système de santé soit financé avec les fonds publics, un nombre important (et grandissant) de frais médicaux et paramédicaux ne sont pas couverts et doivent donc être payés directement de la poche du contribuable. Dans plusieurs cas, il est possible de demander un crédit d’impôt pour frais médicaux pour ces frais non couverts.
Le gouvernement fédéral prévoit un crédit de 15 % des dépenses de frais médicaux admissibles. Dans la plupart des cas, mais avec des taux différents, les provinces et territoires fournissent aussi un crédit pour les mêmes dépenses.
Plusieurs contribuables sont confus par les règles de calcul de la demande de crédit pour frais médicaux, et avec raison. Tout d’abord, un plafond salarial est imposé. En effet, le montant de dépenses médicales admissible est celui qui correspond au moins élevé entre un montant de frais médicaux supérieur à 3 % du revenu net ou (pour 2018), un montant de 2 302 $. Concrètement, un contribuable qui gagne un revenu net supérieur en 2018 pourra réclamer des frais médicaux qui représentent un montant supérieur à 3 % de ce revenu net.
Ensuite, un autre aspect du crédit d’impôt pour frais médicaux peut causer de la confusion : le calcul de la période optimale. Contrairement à la plupart des demandes de crédit, le crédit d’impôt pour frais médicaux peut être demandé pour les dépenses admissibles effectuées durant n’importe quelle période de douze mois qui s’est terminée durant l’année d’imposition. Bien qu’elle apporte de la confusion, cette règle est avantageuse, puisqu’elle permet aux contribuables de choisir la période de douze mois durant laquelle les dépenses médicales (et le crédit qui en découle), sont les plus élevées. Les seules restrictions sont que la période de douze mois choisie doit se terminer durant l’année civile attribuable à la déclaration de revenus concernée et que les dépenses qui ont précédemment été déclarées ne doivent pas être déclarées de nouveau.
Alors que seules les dépenses qui excèdent les seuils de 2 302 $ ou 3 % peuvent être réclamées, les dépenses totales d’une famille peuvent être agglomérées afin de faire une réclamation unique, sur la déclaration d’un des époux. Les règles permettent précisément de rassembler les dépenses médicales des époux et de tous les enfants nés durant l’année 2001 ou après. Les dépenses d’un seul membre de la famille peuvent ne pas être suffisantes pour lui permettre de faire une réclamation, mais en rassemblant ces dépenses, il y a de fortes chances (surtout pour une famille couverte par des assurances médicales privées) que les dépenses totales dépassent le seuil applicable.
Lorsque vient le temps de choisir qui fera la réclamation du crédit pour les frais médicaux familiaux, deux éléments sont à ne pas oublier. Puisque les dépenses médicales totales admissibles sont celles qui dépassent soit le seuil de 3 % du revenu net, soit celui de 2 302 $, peu importe lequel est le moins élevé, le meilleur crédit obtenu sera lorsque le conjoint ayant le plus faible revenu fera la réclamation de toutes les dépenses médicales familiales. Toutefois, le crédit pour frais médicaux n’est pas un crédit remboursable, ce qui implique qu’il peut réduire la charge des impôts, mais qu’il ne créera (ou ne bonifiera pas) un remboursement d’impôt. Il faut donc s’assurer que l’époux qui fera la réclamation a au moins le même montant à payer en impôt, pour l’année d’imposition concernée, que la valeur du crédit admissible, afin d’utiliser le crédit à sa pleine valeur.
Enfin, il existe un très grand nombre de dépenses médicales ainsi qu’autant de types d’entre elles qui peuvent être engagées par les particuliers et les familles, et les règles qui régissent lesquelles peuvent être réclamées dans quelles situations sont très précises. Par exemple, une prescription sera exigée pour certains cas alors qu’elle ne le sera pas pour d’autres. Une liste des dépenses médicales admissibles au crédit et toutes exigences complémentaires, telle la production d’une prescription, peut être consultée sur le site de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/declaration-revenus/remplir-declaration-revenus/deductions-credits-depenses/lignes-330-331-frais-medicaux-admissibles-vous-pouvez-demander-votre-declaration-revenus.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Le Programme de la sécurité de la vieillesse (SV) est le seul aspect du système de revenu de retraite du Canada qui n’exige pas de contribution directe de la part des bénéficiaires des prestations du programme. Le Programme de la SV est plutôt financé par les recettes fiscales générales, et l’admissibilité à la SV est fondée uniquement sur la résidence au Canada. Toute personne âgée de 65 ans ou plus qui a vécu au Canada pendant au moins 40 ans après l’âge de 18 ans est admissible à la prestation maximale. Pour le premier trimestre de 2019 (janvier à mars 2019), cette prestation mensuelle maximale est de 601,45 $.
Le Programme de la sécurité de la vieillesse (SV) est le seul aspect du système de revenu de retraite du Canada qui n’exige pas de contribution directe de la part des bénéficiaires des prestations du programme. Le Programme de la SV est plutôt financé par les recettes fiscales générales, et l’admissibilité à la SV est fondée uniquement sur la résidence au Canada. Toute personne âgée de 65 ans ou plus qui a vécu au Canada pendant au moins 40 ans après l’âge de 18 ans est admissible à la prestation maximale. Pour le premier trimestre de 2019 (janvier à mars 2019), cette prestation mensuelle maximale est de 601,45 $.
Pendant de nombreuses années, la SV a été versée automatiquement aux bénéficiaires admissibles dès qu’ils ont atteint l’âge de 65 ans. Toutefois, depuis juillet 2013, les Canadiens qui sont admissibles à recevoir des prestations de la SV peuvent reporter le versement de ces prestations jusqu’à 5 ans, c’est-à-dire jusqu’à l’âge de 70 ans. Pour chaque mois au cours duquel un Canadien reporte le versement de ces prestations, le montant des prestations reçues augmente de 0,6 %. Plus la période de report est longue, plus le montant des prestations mensuelles éventuellement reçues est élevé. Lorsque le versement des prestations de la SV est reporté pendant cinq ans, jusqu’à l’âge de 70 ans, la prestation mensuelle reçue est majorée de 36 %.
Il peut toutefois être difficile de déterminer, sur une base individuelle, si et dans quelle mesure il serait logique de différer le versement des prestations de la SV. Une partie de la difficulté de décider s’il faut différer le versement (et pour combien de temps) réside dans le fait qu’il n’y a pas de règles strictes et rapides, et que la décision est très personnelle. Heureusement, toutefois, il existe un certain nombre de facteurs dont chaque personne peut tenir compte lorsqu’elle prend sa décision.
Le premier de ces facteurs est le revenu total qui sera nécessaire, à l’âge de 65 ans, pour financer les besoins actuels. Il faut également déterminer quelles autres sources de revenus (revenu d’emploi provenant d’un travail à temps plein ou à temps partiel, prestations du Régime de pensions du Canada, prestations du régime de pension de l’employeur, versements et retraits des régimes enregistrés d’épargne-retraite [REER] et des fonds enregistrés de revenu de retraite [FERR]) sont disponibles pour combler ces besoins, actuels et futurs, et quand ces revenus peuvent commencer ou cesser d’augmenter. Une fois que les besoins en matière de revenu, ainsi que les sources et le moment possible de chaque source de revenus sont clairs, il est nécessaire d’examiner les incidences fiscales de la structuration et du calendrier de ces sources de revenus. L’objectif ultime, comme c’est le cas à tout âge, est d’assurer un revenu suffisant pour financer un train de vie confortable tout en minimisant à la fois la ponction fiscale et la perte potentielle de crédits d’impôt.
Pour faire ces calculs, les seuils d’impôt sur le revenu et les seuils de prestations suivants constituent un point de départ.
- Le revenu de la première tranche d’imposition fédérale est imposé à 15 %, tandis que le revenu de la deuxième tranche est imposé à 20,5 %. Pour 2019, cette deuxième tranche d’imposition commence lorsque le revenu imposable atteint 47 630 $.
- Le régime fiscal canadien prévoit (pour 2019) un crédit d’impôt non remboursable de 7 494 $ pour les contribuables qui ont plus de 65 ans à la fin de l’année d’imposition. Ce montant de ce crédit est réduit lorsque le revenu net du contribuable pour l’année dépasse 37 790 $.
- Les particuliers peuvent recevoir un crédit d’impôt remboursable pour la TPS/TVH, qui est versé trimestriellement. Pour 2019, le crédit intégral est payable aux particuliers dont le revenu familial net est inférieur à 37 789 $.
- Les contribuables qui reçoivent des prestations de la Sécurité de la vieillesse et dont le revenu dépasse un certain montant sont tenus de rembourser une partie de ces prestations au moyen d’un mécanisme appelé « impôt de récupération de la SV », ou récupération fiscale. Pour la période de prestations de juillet 2019 à juin 2020, les contribuables dont le revenu pour 2018 était supérieur à 75 910 $ verront une partie de leurs prestations de la SV « récupérée ».
Quelles autres sources de revenus sont actuellement possibles?
De plus en plus, les Canadiens ne quittent pas automatiquement le marché du travail à l’âge de 65 ans. Ceux qui continuent d’occuper un emploi rémunéré et dont le revenu d’emploi est suffisant pour financer le train de vie qu’ils ont choisi peuvent très bien préférer différer l’admissibilité à la SV. De même, un contribuable qui commence à recevoir des prestations du régime de pension d’un employeur lorsqu’il atteint l’âge de 65 ans peut être en mesure de reporter le versement des prestations de la SV.
Le contribuable est-il admissible aux prestations de retraite du Régime de pensions du Canada (RPC) et à quel âge ces prestations commenceront-elles?
Presque tous les Canadiens qui étaient employés ou travailleurs autonomes après l’âge de 18 ans ont cotisé au Régime de pensions du Canada et sont admissibles aux prestations de retraite du RPC. Bien que ces prestations de retraite puissent être reçues dès l’âge de 60 ans, le versement peut également être différé et reçu en tout temps jusqu’à l’âge de 70 ans. Comme c’est le cas pour les prestations de la SV, les prestations de retraite du RPC augmentent chaque mois au cours duquel le versement de ces prestations est reporté. Les contribuables qui sont admissibles à la fois à la SV et au RPC devront tenir compte de l’incidence de l’accélération ou du report du versement de chaque prestation sur la structure du revenu de retraite.
Le contribuable dispose-t-il d’une épargne-retraite privée par l’entremise d’un REER?
Les contribuables qui n’ont pas participé à un régime de pension d’employeur pendant leur vie active épargnent généralement pour leur retraite par l’intermédiaire d’un régime enregistré d’épargne-retraite (REER). Bien que les contribuables puissent choisir de retirer des sommes de ces régimes à tout âge, ils sont tenus de liquider leur REER avant la fin de l’année de leur 71e anniversaire et de commencer à toucher un revenu de ces économies. Il existe un certain nombre d’options pour structurer ce revenu et, quelle que soit l’option choisie (habituellement, convertir le REER en fonds enregistré de revenu de retraite ou FERR, ou acheter une rente), le contribuable commencera à recevoir des montants de revenu de ces fonds REER l’année suivante. Les contribuables qui ont une épargne-retraite importante dans un REER devraient, lorsqu’ils déterminent quand ils commenceront à recevoir des prestations de la SV, tenir compte du fait qu’ils auront un revenu supplémentaire (imposable) pour chaque année suivant leur 71e anniversaire.
La possibilité de différer le versement des prestations de la SV offre aux Canadiens une plus grande souplesse en matière de structuration du revenu de retraite. Le prix de cette souplesse est une complexité accrue, en particulier lorsque, comme c’est le cas pour la plupart des retraités, il faut tenir compte de sources de revenus multiples et du moment où chacune de ces sources de revenus est disponible, et aucune de ces sources ne peut être considérée indépendamment des autres.
Les personnes qui sont confrontées à ce processus décisionnel trouveront de l’aide sur le site Web de Service Canada. Ce site Web fournit une Calculatrice du revenu de retraite qui, d’après les renseignements fournis par l’utilisateur, calculera le montant de la SV qui serait payable à différents âges. La calculatrice déterminera également, en fonction de l’épargne REER actuelle, le montant du revenu mensuel que ces fonds REER procureront à la retraite. Pour utiliser la calculatrice, il est nécessaire de connaître le montant des prestations du Régime de pensions du Canada qui seront reçues; le contribuable peut obtenir ces renseignements en appelant Service Canada au 1-800-277-9915.
La Calculatrice du revenu de retraite se trouve à l’adresse https://www.canada.ca/fr/services/prestations/pensionspubliques/rpc/calculatrice-revenu-retraite.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Chaque année, l’Agence du revenu du Canada publie un résumé statistique des tendances en matière de production de déclarations de revenus des Canadiens au cours de la saison précédente. Ces statistiques pour 2018 montrent que la grande majorité des déclarations de revenus des particuliers canadiens, près de 87 %, soit près de 26 millions de déclarations, ont été produites en ligne, en utilisant l’une ou l’autre des méthodes de production en ligne de l’ARC. Les 13 % restants étaient, pour la plupart, des déclarations produites sur papier, et un très faible pourcentage (0,1 %) ont été produites au moyen du service Produire ma déclaration, dans lequel les déclarations sont produites par téléphone.
Chaque année, l’Agence du revenu du Canada publie un résumé statistique des tendances en matière de production de déclarations de revenus des Canadiens au cours de la saison précédente. Ces statistiques pour 2018 montrent que la grande majorité des déclarations de revenus des particuliers canadiens, près de 87 %, soit près de 26 millions de déclarations, ont été produites en ligne, en utilisant l’une ou l’autre des méthodes de production en ligne de l’ARC. Les 13 % restants étaient, pour la plupart, des déclarations produites sur papier, et un très faible pourcentage (0,1 %) ont été produites au moyen du service Produire ma déclaration, dans lequel les déclarations sont produites par téléphone.
De toute évidence, la production électronique est le choix privilégié des contribuables canadiens, et ceux qui choisissent la production électronique cette année ont deux choix, IMPÔTNET et TED. La première méthode, IMPÔTNET (utilisée l’an dernier par un peu moins de 30 % des déclarants), consiste à préparer sa déclaration à l’aide d’un logiciel approuvé par l’ARC et à produire cette déclaration sur le site Web de l’Agence en utilisant le service IMPÔTNET. La deuxième méthode, TED, consiste à demander à un tiers de produire sa déclaration en ligne. Presque toujours, le fournisseur de services TED prépare également la déclaration qu’il produit. De plus, il semble que la plupart des Canadiens ne veulent pas avoir grand-chose à voir avec la préparation de leurs propres déclarations, puisque l’an dernier, 57,3 % de toutes les déclarations de revenus des particuliers ont été produites par TED.
La majorité des Canadiens qui préféreraient que quelqu’un d’autre s’occupe des subtilités du régime fiscal canadien en leur nom peuvent trouver de l’information sur la TED sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/services-electroniques/services-electroniques-particuliers/particuliers.html. Ce site fournira également une liste (consultable par code postal) des fournisseurs autorisés de services TED au Canada, et cette liste se trouve à l’adresse https://apps.cra-arc.gc.ca/ebci/efes/epcs/prot/lngg.action?request_locale=fr_CA.
Ceux qui sont capables et désireux de préparer leurs propres déclarations de revenus et de produire leurs déclarations en ligne peuvent utiliser le service IMPÔTNET de l’ARC. Des renseignements sur ce service se trouvent à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/services-electroniques/services-electroniques-particuliers/impotnet-apercu.html. Bien qu’il existe certains types de déclarations qui ne peuvent pas être produites par IMPÔTNET (par exemple, une déclaration pour un non-résident du Canada ou pour une personne qui a déclaré faillite en 2018 ou 2019), la grande majorité des Canadiens qui souhaitent le faire pourront produire leur déclaration par IMPÔTNET. De plus, alors qu’il était autrefois nécessaire d’obtenir un code d’accès pour accéder à IMPÔTNET, ce n’est plus le cas. Les procédures de sécurité d’IMPÔTNET de l’ARC peuvent être respectées en fournissant des renseignements personnels précis, tels que le numéro d’assurance sociale et la date de naissance.
Une déclaration peut être produite au moyen d’IMPÔTNET seulement si elle est préparée au moyen d’un logiciel de préparation de déclarations de revenus approuvé par l’ARC. Bien qu’à cette époque de l’année on puisse acheter de tels logiciels à peu près partout, il existe aussi des logiciels approuvés qui peuvent être utilisés gratuitement. Une liste des logiciels gratuits et commerciaux approuvés pour la préparation des déclarations des particuliers pour 2018 se trouve sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/services-electroniques/services-electroniques-particuliers/impotnet-apercu/logiciels-homologues-programme.html.
Des exemplaires de la trousse de déclaration de revenus et de guide 2018 peuvent également être commandés en ligne à l’adresse https://apps.cra-arc.gc.ca/ebci/cjcf/fpos-scfp/pub/rdr;jsessionid=fqRHoX_D-O3PbLncH9tmszlPoyf-t4c0RuOg1ZOtyybEmvykqDr2!364664524?request_locale=fr_CA, et être envoyés au contribuable par courrier ordinaire. Les contribuables peuvent également télécharger et imprimer une copie papier de la déclaration et du guide à partir du site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/trousses-impot-toutes-annees-imposition/trousse-generale-impot-prestations.html. Enfin, l’ARC a offert un nombre « limité » de trousses d’impôt dans les bureaux de Service Canada et les bureaux de poste partout au pays.
L’an dernier, l’ARC a rétabli, pour certains contribuables, une option de production de déclaration de revenus qui était auparavant abandonnée. Pendant plusieurs années, les contribuables ayant une déclaration simple ont eu la possibilité de produire leur déclaration par téléphone à clavier. Cette option, maintenant appelée service Produire ma déclaration, sera offerte aux Canadiens admissibles à faible revenu ou à revenu fixe dont la situation demeure inchangée d’année en année, même s’ils n’ont aucun revenu à déclarer, afin qu’ils reçoivent les prestations et les crédits auxquels ils ont droit. Toutefois, cette option n’est offerte qu’aux contribuables qui sont informés par l’ARC de leur admissibilité, et ces personnes auront été avisées par lettre au cours du mois de février.
Enfin, les contribuables qui ne sont pas à l’aise de préparer leurs propres déclarations, mais pour qui le coût d’engager une tierce partie pour le faire constitue une difficulté financière, ont une autre option. Pendant la saison de production des déclarations de revenus, il existe un certain nombre de cliniques communautaires bénévoles de préparation des déclarations de revenus où les contribuables peuvent faire préparer leurs déclarations gratuitement par des bénévoles. Une liste de ces comptoirs (qui est mise à jour régulièrement pendant la période de production des déclarations de revenus) peut être consultée sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/campagnes/aide-gratuite-pour-vos-impots.html.
Bien qu’un certain nombre d’options de production soient offertes aux contribuables canadiens, il n’y a aucun élément de choix en ce qui concerne les dates limites de production et de paiement des déclarations de revenus pour 2018. Tous les particuliers canadiens doivent payer le solde de tout impôt dû pour 2018 au plus tard le mardi 30 avril 2019 – sans exception et, sauf circonstances très inhabituelles, sans prolongation.
Pour la majorité des Canadiens, la déclaration de revenus pour 2018 doit également être produite au plus tard le mardi 30 avril 2019. Les travailleurs autonomes et leurs conjoints ont jusqu’au lundi 17 juin 2018 pour produire leur déclaration pour 2018 (mais ils doivent eux aussi payer l’impôt de 2018 dû au plus tard le 30 avril 2019).
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Depuis de nombreuses années, il y a une escroquerie fiscale persistante au Canada où les Canadiens sont contactés, habituellement par téléphone, par une personne qui s’identifie faussement comme étant un représentant de l’Agence du revenu du Canada. On dit au contribuable que de l’argent, parfois une somme importante, est dû au gouvernement. L’indice de cette escroquerie particulière est que l’appelant insiste pour que l’argent soit payé immédiatement, habituellement par virement télégraphique ou par carte de crédit prépayée, et, si le paiement n’est pas effectué immédiatement, des conséquences négatives importantes suivront, notamment l’arrestation ou la saisie immédiate des biens, la confiscation du passeport canadien du client ou son expulsion.
Depuis de nombreuses années, il y a une escroquerie fiscale persistante au Canada où les Canadiens sont contactés, habituellement par téléphone, par une personne qui s’identifie faussement comme étant un représentant de l’Agence du revenu du Canada. On dit au contribuable que de l’argent, parfois une somme importante, est dû au gouvernement. L’indice de cette escroquerie particulière est que l’appelant insiste pour que l’argent soit payé immédiatement, habituellement par virement télégraphique ou par carte de crédit prépayée, et, si le paiement n’est pas effectué immédiatement, des conséquences négatives importantes suivront, notamment l’arrestation ou la saisie immédiate des biens, la confiscation du passeport canadien du client ou son expulsion.
Bien sûr, aucune de ces conséquences n’est possible, même dans des circonstances où une dette fiscale légitime est due. Toutefois, les personnes ou les groupes qui ont perpétré cette escroquerie sont devenus, au fil des ans, de plus en plus sophistiqués, au point d’avoir un afficheur qui indique que l’appel téléphonique provient de l’ARC, et de plus en plus efficaces, ce qui a entraîné des pertes financières considérables pour de nombreux Canadiens.
Pour lutter contre ce problème, l’ARC et d’autres autorités ont donné de nombreux avertissements aux contribuables sur la façon d’éviter de se faire escroquer, de sorte que maintenant, presque tout le monde a entendu parler de cette escroquerie fiscale particulière. Toutefois, il y a aussi eu un résultat imprévu, comme le souligne l’ARC sur son site Web :
« Des fraudeurs se faisant passer pour des employés de l’Agence du revenu du Canada (ARC) continuent de communiquer avec les Canadiens, les induisant en erreur et les forçant à payer de fausses dettes. Ces fraudeurs persistants ont exacerbé les craintes chez les gens qui supposent maintenant automatiquement que toute communication provenant d’une personne représentant l’ARC n’est pas authentique. »
À l’approche de la période des déclarations de revenus, il est plus probable que l’ARC communiquera avec les contribuables pour des raisons légitimes. Cela pose deux problèmes potentiels : premièrement, il est probable qu’il y aura une augmentation de l’activité des fraudeurs fiscaux, qui se fient au fait que les contribuables sont plus susceptibles de s’attendre à ce que l’ARC communique avec eux pendant la saison des déclarations de revenus. Deuxièmement, le processus d’administration fiscale ne peut fonctionner efficacement si les contribuables ne répondent pas aux communications légitimes de l’ARC par crainte que de telles communications ne servent qu’à favoriser une autre escroquerie fiscale.
Pour régler ce problème, l’ARC a fourni des renseignements complets sur les méthodes qu’elle utilise pour communiquer ou non avec les contribuables et sur ce qu’elle demandera ou non dans ses communications avec les contribuables. Ces renseignements, qui sont affichés sur le site Web de l’ARC, sont les suivants.
Par téléphone
L’ARC peut
- vérifier votre identité en demandant des renseignements personnels tels que votre nom au complet, votre date de naissance, votre adresse et votre numéro de compte ou votre numéro d’assurance sociale
- demander des détails sur votre compte, dans le cas de demande de renseignements des entreprises
- vous appeler pour amorcer un processus de vérification
En aucun cas, l’ARC ne va
- demander des renseignements sur votre passeport, votre carte d’assurance-maladie ou votre permis de conduire
- exiger le paiement immédiat par virement électronique Interac, par bitcoin, par carte de crédit prépayée ou par carte-cadeau de détaillants comme iTunes, Amazon ou autres
- utiliser un langage agressif ou menacer de vous arrêter ou d’envoyer la police
- laisser des messages vocaux qui menacent ou donnent des renseignements personnels ou financiers
Par courriel
L’ARC peut
- vous aviser par courriel lorsqu’un nouveau message ou un document, tel qu’un avis de cotisation ou de nouvelle cotisation, peut être consulté sur les portails sécurisés de l’ARC, comme Mon dossier, Mon dossier d’entreprise ou Représenter un client
- vous envoyer par courriel un lien vers une page Web, un formulaire ou une publication de l’ARC que vous demandez lors d’un appel téléphonique ou d’une rencontre avec un agent (c’est le seul cas où l’ARC envoie un courriel contenant des liens)
En aucun cas, l’ARC ne va
- donner ou demander des renseignements personnels ou financiers par courriel et vous demander de cliquer sur un lien
- vous envoyer par courriel un lien vous demandant de remplir un formulaire en ligne avec des renseignements personnels ou financiers
- vous envoyer un courriel avec un lien vers votre remboursement
- exiger le paiement immédiat par virement électronique Interac, par bitcoin, par carte de crédit prépayée ou par carte-cadeau de détaillants comme iTunes, Amazon ou autres
- vous menacer d’arrestation ou de peine de prison
Par courrier
L’ARC peut
- demander des renseignements financiers tels que le nom de votre banque et son endroit
- vous envoyer un avis de cotisation ou de nouvelle cotisation
- vous demander de payer un montant que vous devez selon l’une des options de paiement de l’ARC
- intenter une action en justice pour recouvrer l’argent que vous devez, si vous refusez de payer votre dette
- vous écrire pour amorcer un processus de vérification
En aucun cas, l’ARC ne va
- organiser une rencontre avec vous dans un lieu public pour prendre un paiement
- exiger le paiement immédiat par virement électronique Interac, par bitcoin, par carte de crédit prépayée ou par carte-cadeau de détaillants comme iTunes, Amazon ou autres
- vous menacer d’arrestation ou de peine de prison
Par message texte/messagerie instantanée
L’ARC n’utilise jamais de messages texte ou de messagerie instantanée comme Facebook Messenger ou WhatsApp pour communiquer avec les contribuables, en aucune circonstance. Si un contribuable reçoit un message texte ou un message instantané prétendant provenir de l’ARC, ce sont des escroqueries!
La fraude n’est pas nouvelle, et elle ne disparaîtra pas de sitôt. Toutefois, la rapidité et l’anonymat des communications électroniques, ainsi que la mesure dans laquelle la plupart des gens sont maintenant à l’aise de traiter leurs affaires fiscales et financières en ligne ou par téléphone, facilitent à bien des égards la tâche des fraudeurs. Le meilleur moyen de se prémunir contre de telles escroqueries est une saine prudence, voire le scepticisme, et le refus de fournir des renseignements personnels ou financiers, que ce soit par téléphone, par courriel, par texte ou en ligne, sans vérification préalable de la légitimité de la demande. L’ARC suggère à quiconque est contacté par téléphone par une personne qui prétend être un employé de l’ARC de prendre les mesures suivantes :
- Demandez ou notez le nom, le numéro de téléphone et l’endroit du bureau de l’appelant et dites-lui que vous voulez d’abord vérifier son identité.
- Vérifiez si l’employé qui vous appelle au sujet de vos impôts travaille pour l’ARC ou si l’ARC a communiqué avec vous en composant le 1-800-959-7383, pour les particuliers, ou le 1-800-959-7775, pour les entreprises. Si l’appel que vous avez reçu concernait un programme gouvernemental comme les prêts étudiants ou l’assurance-emploi, composez le 1-866-864-5824.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Bien que les contribuables canadiens doivent remplir et produire le même formulaire (T1 – Déclaration de revenus et de prestations) chaque printemps, ce formulaire n’est jamais le même d’une année à l’autre. La seule constante en matière d’impôt est le changement, et chaque année, les contribuables s’assoient pour faire face à un formulaire de déclaration de revenus différent de celui qu’ils ont utilisé l’année précédente.
Bien que les contribuables canadiens doivent remplir et produire le même formulaire (T1 – Déclaration de revenus et de prestations) chaque printemps, ce formulaire n’est jamais le même d’une année à l’autre. La seule constante en matière d’impôt est le changement, et chaque année, les contribuables s’assoient pour faire face à un formulaire de déclaration de revenus différent de celui qu’ils ont utilisé l’année précédente.
Tout d’abord, il y a des changements « automatiques » aux règles fiscales qui sont prises en compte dans la déclaration chaque année. Les crédits personnels de base que la plupart des contribuables peuvent demander augmentent chaque année, tout comme les tranches de revenu qui déterminent le taux d’imposition applicable à chaque niveau de revenu, puisque les deux sont modifiés pour tenir compte du taux d’inflation.
Les changements apportés aux montants des crédits d’impôt ou aux tranches d’imposition sont en grande partie invisibles pour le contribuable moyen, car ils ne nécessitent aucune modification à la présentation ou à l’organisation du formulaire de déclaration de revenus, ni au processus pour le remplir. Les changements les plus importants sont ceux qui accordent de nouveaux crédits ou de nouvelles déductions aux contribuables admissibles ou, inversement, qui éliminent les crédits ou déductions que les contribuables auraient pu demander au cours des années précédentes. Voici une liste de ces changements que les contribuables trouveront lorsqu’ils rempliront leur déclaration pour l’année d’imposition 2018.
Incitatif à agir pour le climat
La meilleure nouvelle dans la déclaration de revenus de 2018, pour les contribuables qui résident en Saskatchewan, en Ontario, au Manitoba ou au Nouveau-Brunswick, est sans doute le nouvel incitatif à agir pour le climat, un crédit d’impôt remboursable destiné à atténuer les effets des taxes sur le carbone. L’incitatif est extrêmement général; à quelques exceptions près, il peut être réclamé par tout résident d’une de ces provinces qui est âgé de 18 ans et plus, ou qui a un conjoint ou un conjoint de fait, ou qui est un parent vivant avec son enfant.
Les taux de l’incitatif varient selon la province, l’incitatif de base variant de 128 $ au Nouveau-Brunswick à 305 $ en Saskatchewan. Un particulier qui a un conjoint ou un conjoint de fait, ou une personne à charge, peut demander un montant pour chacun d’eux, et un parent seul peut demander un montant distinct pour chaque personne à charge admissible. Comme pour le montant de base, les montants pouvant être demandés pour les conjoints ou les conjoints de fait et pour les personnes à charge admissibles varieront selon la province.
Le montant de l’incitatif est augmenté pour les personnes qui vivent en milieu rural, où les effets d’une taxe sur le carbone sont susceptibles d’être plus importants. Ces personnes peuvent augmenter leur montant de base de l’incitatif (comme il est indiqué ci-dessus) de 10 % pour obtenir le montant total pouvant faire l’objet d’une demande. La définition de ce qui constitue une « région rurale » aux fins de l’incitatif a été déterminée par les autorités fiscales, et une liste des endroits dans chaque province qui ne sont pas admissibles à titre de région rurale se trouve sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/declaration-revenus/remplir-declaration-revenus/deductions-credits-depenses/ligne-449-incitatif-agir-climat/admissible-au-supplement.html.
Enfin, l’incitatif est un crédit remboursable, ce qui signifie qu’il est versé au contribuable même lorsque aucun impôt n’est payable pour l’année et, pour finir, il n’y a aucune restriction quant à l’admissibilité; tous les contribuables admissibles reçoivent les montants indiqués ci-dessus, peu importe leur revenu pour l’année.
Crédit d’impôt pour frais médicaux
La liste des frais médicaux et paramédicaux pour lesquels le crédit d’impôt pour frais médicaux peut être réclamé est longue, détaillée et sujette à révision constante. Cette année, cette liste a été élargie pour inclure diverses dépenses relatives aux animaux d’assistance spécialement entraînés pour accomplir des tâches particulières pour un patient ayant une déficience mentale grave.
Malheureusement, les deux changements énumérés ci-dessus sont les seuls qui sont susceptibles de mettre de l’argent dans la poche des contribuables cette année. Les autres changements importants qui entrent en vigueur pour 2018 annulent les crédits ou déductions actuels qui étaient auparavant possibles.
Expiration du super crédit pour premier don de bienfaisance
En 2013, le gouvernement fédéral a instauré ce qu’on appelle le « super crédit pour premier don de bienfaisance », qui permet aux particuliers n’ayant pas demandé de crédit d’impôt pour dons de bienfaisance pendant une période déterminée de demander un crédit bonifié pour les dons faits en 2013 et les quatre années suivantes. Le super crédit pour premier don de bienfaisance a expiré à la fin de 2017 et, par conséquent, cette demande peut être faite dans la déclaration de 2018.
Élimination de la déduction pour prêts à la réinstallation d’employés
En vertu des règles fiscales générales, les employés qui reçoivent un prêt de leur employeur sont considérés comme ayant reçu un avantage imposable. Avant 2018, un traitement fiscal préférentiel sous forme de déduction était accordé aux employés qui devaient déménager pour des raisons professionnelles et qui avaient reçu un prêt de leur employeur pour les aider à payer les dépenses connexes. Toutefois, la déduction pour prêts à la réinstallation d’employés a été éliminée le 1er janvier 2018.
Modifications à la déclaration, aux annexes et au guide
Ce n’est une nouvelle pour personne que notre régime fiscal est complexe, et cette complexité se reflète dans le formulaire de déclaration de revenus annuelle et dans le guide qui vise à aider les contribuables à remplir cette déclaration. La déclaration de revenus se compose en fait d’un formulaire de déclaration de quatre pages (T1) et d’un certain nombre d’annexes. Chacune de ces annexes sert à calculer un montant particulier; habituellement un montant de crédit d’impôt ou de déduction fiscale, qui est ensuite transféré à une ligne particulière sur le formulaire de déclaration. Quiconque a déjà préparé une déclaration de revenus connaît le processus parfois frustrant qui consiste à faire l’aller-retour entre la déclaration, les annexes et le guide (et inversement!) pour trouver l’information nécessaire afin de savoir comment remplir une ligne ou des lignes particulières de la déclaration.
Cette année, l’Agence du revenu du Canada (ARC) a apporté certains changements à la déclaration, aux annexes et au guide dans le but de simplifier ce processus. Plus précisément, les instructions et les renseignements nécessaires pour remplir une annexe particulière ont été retirés du guide et inclus dans cette annexe. De plus, il y a un certain nombre d’annexes pour lesquelles il faut d’abord effectuer certains calculs sur une feuille de calcul. Cette année, ces calculs, au lieu d’être inclus dans le guide, sont incorporés à la feuille de calcul de l’annexe en question. Dans l’ensemble, les changements visent à regrouper en un seul endroit toute l’information, les instructions et les calculs nécessaires pour remplir une annexe particulière, ce qui, espérons-le, réduira ou éliminera le besoin frustrant de chercher l’information nécessaire dans le guide en entier.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Deux infolettres trimestrielles ont été ajoutées - l’une traite de sujets concernant les particuliers et l’autre, de sujets concernant les sociétés.
Deux infolettres trimestrielles ont été ajoutées - l’une traite de sujets concernant les particuliers et l’autre, de sujets concernant les sociétés. Ces infolettres peuvent être consultées ci-dessous.
Sociétés :
Particuliers :
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
C’est un fait, les niveaux d’endettement des ménages canadiens ont augmenté au cours de la dernière décennie et demie. Tout particulièrement, le ratio dette-revenu des ménages, qui s’établissait à 93 % en 2005, a augmenté régulièrement depuis, et au troisième trimestre 2018, il a atteint un nouveau record (encore un autre) en s’établissant à 177,5 %. Autrement dit, le ménage canadien moyen avait 1,78 $ de dette pour chaque dollar de revenu disponible (après impôts). (La publication de Statistique Canada qui rapporte ces constatations est accessible sur le site Web de Statistique Canada à l’adresse https://www150.statcan.gc.ca/n1/daily-quotidien/181214/dq181214a-fra.htm.)
C’est un fait, les niveaux d’endettement des ménages canadiens ont augmenté au cours de la dernière décennie et demie. Tout particulièrement, le ratio dette-revenu des ménages, qui s’établissait à 93 % en 2005, a augmenté régulièrement depuis, et au troisième trimestre 2018, il a atteint un nouveau record (encore un autre) en s’établissant à 177,5 %. Autrement dit, le ménage canadien moyen avait 1,78 $ de dette pour chaque dollar de revenu disponible (après impôts). (La publication de Statistique Canada qui rapporte ces constatations est accessible sur le site Web de Statistique Canada à l’adresse https://www150.statcan.gc.ca/n1/daily-quotidien/181214/dq181214a-fra.htm.)
Les annonces répétées d’une nouvelle hausse du ratio dette-revenu du ménage moyen sont devenues presque habituelles au cours des 15 dernières années – les statistiques les plus récentes sont communiquées dans les médias et les planificateurs financiers, et parfois les représentants des gouvernements et des banques, ont fait part de leurs préoccupations, mais aucun changement conséquent n’a été observé dans le comportement des consommateurs. Toutefois, depuis un an et demi, quelque chose a effectivement changé. L’endettement non seulement a augmenté, mais aussi est devenu plus cher – à cinq reprises successives. Au mois de juin 2016, le taux d’escompte fixé par la Banque du Canada, sur lequel les institutions financières basent leurs taux d'intérêt débiteur, était de 0,75 % et n’avait pas changé durant les deux années précédentes. À partir du mois de juillet 2016, ce taux a été augmenté à cinq reprises en 18 mois, et depuis janvier 2019, il s’établit à 2,0 %.
Comme la plupart des événements économiques, la croissance exponentielle de l’endettement moyen des ménages canadiens au cours des 15 dernières années ne peut pas avoir qu’une seule cause. Toutefois, ce qui est indéniable, c’est que deux des principales causes de cette hausse de l’endettement étaient tout d’abord les taux d’intérêt qui avaient atteint le niveau le plus bas depuis la Grande Dépression, et ensuite, la hausse notable des prix de l’immobilier résidentiel canadien. L’argent était bon marché, et quand la dette était garantie par la valeur acquise d'un bien immobilier, on pensait souvent que le montant accru de cette dette serait bientôt couvert, ou surpassé, par une hausse de la valeur du bien immobilier sous-jacent. De plus, étant donné la faiblesse des taux d’intérêt, le coût lié à cette dette en hausse était parfaitement gérable.
Dans une certaine mesure, ces deux conjonctures ont changé. Les prix de l’immobilier canadien sont certes toujours élevés par rapport aux normes historiques, et bien qu’ils se soient émoussés dans certaines régions du pays, aucune « crise immobilière » comme celle qui s’est produite à la fin des années mille neuf cent quatre-vingt n’a été observée. Toutefois, l’ère de l’argent très bon marché semble bel et bien terminée et les taux d’intérêt sont indiscutablement à la hausse. Même s’il est impossible de savoir jusqu’où ira la hausse des taux d’intérêt et dans quels délais, il est au moins prudent de présumer que les taux d’intérêt ne sont pas près de baisser.
Alors que la Banque du Canada a annoncé des hausses successives du taux d’escompte, les institutions financières ont inévitablement réagi en augmentant les taux d’intérêt appliqués sur toutes les formes d’emprunt. Autrement dit, même si le montant de l’endettement des familles canadiennes n’a pas changé au cours des 18 derniers mois, le coût de cette dette a assurément augmenté. L’effet de ce changement est mesurable : comme l’a fait remarquer l’agence d’évaluation du crédit Equifax, la proportion des Canadiens qui paie chaque mois la totalité du solde de leur carte de crédit a diminué (telle qu’elle est mesurée d’une année sur l’autre) mois après mois depuis août 2017.
Il n’existe pas de solution immédiate pour les personnes qui se sont endettées et qui constatent maintenant que le remboursement (ou même le service) de leur dette est devenu plus difficile, voire impossible. Toutefois, il est possible de prendre des mesures pour maîtriser cet endettement et même pour s’en libérer définitivement. De plus, il est possible d’obtenir de l’aide grâce à des conseils sur l’endettement et le crédit fournis par des organismes sans but lucratif. Ces organismes travaillent avec des particuliers et avec leurs créanciers pour créer un budget réaliste et un échéancier de remboursement gérable. Vous trouverez plus de renseignements sur le processus de consultation en matière de crédit et une liste de ces organismes sans but lucratif à https://creditcounsellingcanada.ca/fr/.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Un jour ou l’autre, au cours du mois de février, des millions de contribuables canadiens reçoivent un courrier de l'Agence du revenu du Canada (ARC). Ce courrier, intitulé « Rappel d’acomptes provisionnels », indique le montant des acomptes provisionnels que le contribuable destinataire de ce courrier doit payer d’ici le 15 mars et le 17 juin de l’année en cours.
Un jour ou l’autre, au cours du mois de février, des millions de contribuables canadiens reçoivent un courrier de l'Agence du revenu du Canada (ARC). Ce courrier, intitulé « Rappel d’acomptes provisionnels », indique le montant des acomptes provisionnels que le contribuable destinataire de ce courrier doit payer d’ici le 15 mars et le 17 juin de l’année en cours.
La réception d’un « rappel d’acomptes provisionnels » de l’ARC ne sera pas une surprise pour de nombreux destinataires qui ont payé des acomptes provisionnels durant les années précédentes. Pour d’autres, toutefois, le besoin de faire des paiements par acomptes est un nouveau concept qui ne leur est pas familier. C’est parce que pour la plupart des Canadiens (probablement la majorité dont le revenu provient d’un emploi), le paiement de l’impôt sur le revenu pendant l’année relève d’un processus automatique et invisible, qui ne nécessite aucune intervention particulière de la part de l’employé/du contribuable. Les impôts fédéraux et provinciaux sur le revenu, ainsi que les cotisations au Régime de pensions du Canada (RPC) et les primes d’Assurance-emploi (AE), sont déduits du revenu de chaque employé et le montant déposé dans le compte bancaire de l’employé est le montant net qu’il reste après que ces impôts, cotisations et primes ont été déduits et versés à l’Agence du revenu du Canada au nom de l’employé. Bien que personne n’aime payer des impôts, un tel moyen automatique de les « prélever directement » est, somme toute, indolore. Cependant, cela n’est pas le cas pour une minorité assez importante de Canadiens qui paient leurs impôts sur le revenu par acomptes provisionnels.
La décision de l’ARC d’envoyer un rappel d’acomptes provisionnels à certains contribuables n’est pas arbitraire. Le rappel d’acomptes provisionnels est plutôt généré lorsque le montant d’impôt qui a été déduit des paiements réglés à ce contribuable pendant l’année est insuffisant. En termes plus techniques, un rappel d’acomptes provisionnels sera émis par l’ARC si le montant de l’impôt qui était ou qui sera dû au moment de faire la déclaration de revenus annuelle est supérieur à 3 000 $ pour l’année d’imposition en cours (2019) et pour l’une ou l’autre des deux années précédentes (2017 ou 2018). Pour l’essentiel, l’obligation de payer par acomptes provisionnels sera déclenchée lorsque le montant de l’impôt prélevé sur le revenu du contribuable durant l’année sera inférieur d'au moins 3 000 $ au total de l’impôt dû pour 2019 et pour 2017 ou 2018. Pour les résidents du Québec, ce seuil est fixé à 1 800 $.
De telles obligations sont habituelles pour les travailleurs autonomes, bien entendu, et généralement pour les personnes dont la majorité du revenu provient d’investissements. Le groupe des destinataires d’un rappel d’acomptes provisionnels comprend également les Canadiens retraités, tout particulièrement les nouveaux retraités, et ce, pour deux raisons. Tout d’abord, contrairement à la plupart des employés dont le revenu ne provient que d’une seule source (leur chèque de paie), les retraités ont plusieurs sources de revenus, notamment les paiements du Régime de pensions du Canada (RPC) et de la Sécurité vieillesse (SV), d’une épargne-retraite privée et parfois, de régimes de pensions d’employeurs. De plus, alors que l’impôt sur le revenu est automatiquement déduit du chèque de paie d’un employé, ce n’est pas le cas pour la plupart des sources de revenu de retraite. Relativement peu de nouveaux retraités réalisent qu’il est nécessaire de prendre des dispositions pour que l’impôt soit déduit « à la source » de leur revenu provenant du gouvernement (comme les paiements du RPC ou de la SV) ou de leur revenu de pension privée comme les retraits d’un fonds de pension ou d’un FERR, et de s’assurer que le montant total de ces déductions est suffisant pour payer le total de la facture fiscale pour l’année. C’est ce groupe de personnes qui pourrait être surpris et perplexe à la réception d’un « rappel d’acomptes provisionnels » inhabituel de l’ARC. Cependant, quels que soient le type de revenu reçu par un contribuable ou la raison pour laquelle l’impôt n'a pas été déduit de façon suffisante à la source, le contribuable qui reçoit ce rappel dispose des mêmes options.
Premièrement, le contribuable peut payer les montants indiqués sur le rappel d’ici les dates d'échéance de mars et de juin. Le choix de cette option signifie que le contribuable n’aura pas à payer d’intérêts ou de pénalités, et ce, même si le montant payé au moyen des acomptes provisionnels durant l’année s’avère en fait inférieur à l'impôt à payer pour 2019. S’il apparaît que le total des acomptes provisionnels effectués durant 2019 est supérieur au total des impôts que le contribuable doit payer pour l’année, ce dernier recevra bien sûr un remboursement lorsqu’il fera sa déclaration de revenus annuelle au printemps 2020.
Deuxièmement, le contribuable peut effectuer des versements par acomptes provisionnels qui sont fondés sur l'impôt à payer pour l'année d’imposition 2018. Si le revenu du contribuable n’a pas changé de façon significative entre 2018 et 2019 et si ses déductions et crédits disponibles demeurent les mêmes, il est probable que le total de ses impôts à payer pour 2019 sera légèrement inférieur à ce qu'il était en 2018, si l'on tient compte de l’indexation des tranches d’imposition et des montants de crédit d’impôt.
Troisièmement, le contribuable peut estimer le montant de l’impôt qu'il devra payer pour 2019 et verser des acomptes provisionnels fondés sur cette estimation. Cette option peut s’avérer la plus logique si le revenu d’un contribuable diminue significativement entre 2018 et 2019 et que par conséquent, sa facture fiscale sera également réduite de façon substantielle.
Le contribuable qui choisit la deuxième ou la troisième option décrite ci-dessus n'aura pas à payer d’intérêts ni de pénalités s'il n'a pas d'impôt à payer lorsqu'il soumettra, au printemps 2020, sa déclaration de revenus pour l’année d’imposition 2019. Cependant, si les acomptes provisionnels ont été insuffisants ou réglés en retard, l'ARC imposera des intérêts, à des taux supérieurs aux taux commerciaux courants. (Le taux facturé au premier trimestre de 2019 – jusqu'au 31 mars 2019 – est de 6 %.) En outre, lorsque des intérêts sont imposés, ils sont composés quotidiennement, ce qui signifie qu'à chaque jour qui passe, des intérêts sont calculés sur les intérêts du jour précédent. Il est également possible que l'ARC inflige des pénalités, pour des acomptes provisionnels impayés ou insuffisants, mais c'est habituellement le cas lorsque l'intérêt des acomptes provisionnels imputés pour l'année est supérieur à 1 000 $.
La plupart des contribuables canadiens ne veulent pas payer leur impôt avant que ce soit absolument nécessaire, et on peut les comprendre. Cependant, il n’est jamais dans l’intérêt du contribuable d’ignorer un rappel d’acomptes provisionnels. Les personnes qui ne veulent pas se plonger dans le calcul complexe de l’impôt peuvent simplement payer les montants indiqués dans le rappel d’acomptes provisionnels. Quant aux personnes qui sont plus versées dans les techniques (ou les personnes qui veulent être sûres de ne payer que ce qui est absolument nécessaire et qui sont prêtes à risquer de payer des intérêts sur tout montant en souffrance), ils peuvent se prévaloir de la deuxième ou de la troisième des options décrites ci-dessus.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Pour la plupart des contribuables, l’échéance annuelle de la cotisation à un REER arrive à un moment pour le moins inopportun. En effet, à la fin du mois de février, de nombreux Canadiens essaient encore de régler leurs factures découlant de la période des fêtes; de plus, le premier acompte provisionnel est dû deux semaines après, le 15 mars, et l’échéance pour payer tout solde d’impôt relatif à l’année qui vient de se terminer arrive six semaines seulement après cette date, le 30 avril. En outre, pour la majorité des Canadiens, effectuer des cotisations régulières au REER tout au long de l’année relève plus d’un vœu pieux que d’une réalité, bien qu’il s’agisse de la meilleure façon d’éviter de tels manques de liquidités.
Pour la plupart des contribuables, l’échéance annuelle de la cotisation à un REER arrive à un moment pour le moins inopportun. En effet, à la fin du mois de février, de nombreux Canadiens essaient encore de régler leurs factures découlant de la période des fêtes; de plus, le premier acompte provisionnel est dû deux semaines après, le 15 mars, et l’échéance pour payer tout solde d’impôt relatif à l’année qui vient de se terminer arrive six semaines seulement après cette date, le 30 avril. En outre, pour la majorité des Canadiens, effectuer des cotisations régulières au REER tout au long de l’année relève plus d’un vœu pieux que d’une réalité, bien qu’il s’agisse de la meilleure façon d’éviter de tels manques de liquidités.
Toutefois, que ce soit pratique ou non, l’échéance annuelle de la cotisation à un REER qui peut être déduite sur la déclaration des revenus de 2018 tombe le vendredi 1er mars 2019. Pour tout contribuable individuel, la cotisation maximale autorisée qui peut être versée pendant l’année en cours pour 2018 équivaut à 18 % du revenu gagné par ce contribuable pour l’année 2017, jusqu’à concurrence de 26 230 $.
Il s’agit là des règles de base qui régissent les cotisations à un REER pour l’année d’imposition 2018. Toutefois, pour la plupart des Canadiens, ces règles ne constituent que le point de départ du calcul, car des millions de contribuables canadiens disposent de ce que l’on appelle « des droits de cotisation supplémentaires » reportés depuis les années d’imposition précédentes. Ces droits de cotisation supplémentaires résultent du fait que le contribuable n’a pas cotisé à un REER au cours de chaque année précédente, ou a cotisé pour un montant inférieur à la cotisation maximale autorisée pour l’année. Pour de nombreux contribuables, ces droits de cotisation supplémentaires peuvent représenter des dizaines de milliers de dollars, et le contribuable a le droit de les utiliser dans la mesure qu’il souhaite pour l’année d’imposition courante.
Au vu de ce qui précède, il est évident que la détermination de la cotisation maximale autorisée pour 2018 nécessitera quelques recherches. Pour déterminer le total des droits de cotisation (pour l’année courante et reportés) dont dispose un contribuable pour 2018, la première étape consistera à se reporter au dernier avis de cotisation reçu de l’Agence du revenu du Canada (ARC). Tout contribuable qui a soumis une déclaration de revenus pour l’année d’imposition 2017 aura reçu un avis de cotisation de l’ARC, et les droits de cotisation pour l’année 2018 seront résumés à la page 2 de cet avis. Les contribuables qui ont jeté leur avis de cotisation (ou qui ne le retrouvent pas) peuvent obtenir cette information en composant le numéro du Système électronique de renseignements par téléphone (SERT) de l’ARC : 1‑800‑267‑6999. Un service automatisé de ce système fournira l’information requise une fois que le contribuable aura donné son numéro d’assurance sociale, le mois et l’année de sa naissance, et le montant du revenu déclaré sur sa déclaration de revenus de 2017. Les contribuables qui ne souhaitent pas utiliser un service automatisé peuvent composer le 1‑800‑959‑8281, le numéro de la Ligne des demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers de l’ARC, et parler à un agent des services fiscaux, qui leur demandera également de donner ces renseignements d’identification avant de leur fournir de quelconques données les concernant personnellement. Enfin, les personnes qui ont souscrit au service Mon compte de l’ARC, pourront se procurer l’information requise en ligne.
Il y a une question que les contribuables ne posent pas souvent et qui consiste à demander si cela vaut vraiment la peine de cotiser à un REER. Le bien-fondé des cotisations annuelles à un REER est pratiquement considéré comme un principe incontesté de la planification fiscale et de la retraite, mais il y a des cas où d’autres instruments d’épargne – notamment le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) – peuvent constituer une option à court ou à long terme, voire, dans certains cas, la seule option possible.
Lorsqu’il s’agit de cotiser à un CELI, les calendriers et les dates limites sont bien plus souples que ceux qui régissent les cotisations à un REER. Il est possible de faire une cotisation à un CELI à tout moment de l’année, et les cotisations qui n’ont pas été faites au cours de l’année courante peuvent être reportées et effectuées au cours de n’importe quelle année ultérieure.
D’un autre côté, il est bien plus compliqué de déterminer les droits de cotisation à un CELI que d'établir la cotisation maximale autorisée à un REER, et ce, pour deux raisons. Tout d’abord, la cotisation maximale à un CELI a changé plusieurs fois (elle a augmenté et diminué) depuis que le programme a été lancé en 2009. Ensuite, fait plus important encore, les personnes qui ont retiré des fonds d’un CELI peuvent réinvestir ces fonds, mais pas avant l’année qui suit celle au cours de laquelle le retrait est effectué. Tout particulièrement, lorsqu’un contribuable est titulaire de plusieurs CELI ou a fait une série de cotisations, de retraits et de réinvestissements, il peut s’avérer difficile de déterminer exactement où il se situe concernant sa cotisation maximale autorisée à un CELI pour 2019.
Dans ce cas, l’avis de cotisation ne sera d’aucune aide, car l’Agence du revenu du Canada ne fournit plus l’information sur la cotisation à un CELI sur ce formulaire. Le contribuable peut toutefois obtenir l’information sur le plafond de cotisation à son CELI pour l’année courante sur le site Web de l’ARC, ou en composant le numéro du Système électronique de renseignements par téléphone (SERT) de l’ARC : 1‑800‑267‑6999, ou le numéro de la Ligne des demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers de l’ARC : 1‑800‑959‑8281, comme cela est indiqué ci-dessus. Notons cependant que cette information sur le plafond de cotisation à un CELI pour 2019 ne pourra pas être obtenue en composant le numéro du SERT avant la mi‑février 2019.
Le choix de l’instrument d’épargne qui constituera la meilleure option pour un contribuable en particulier dépendra essentiellement de la situation fiscale actuelle et future du contribuable, du but de l’épargne et des sources particulières du revenu de retraite du contribuable.
Les contribuables qui épargnent pour atteindre un but à court terme, par exemple pour se payer des vacances l’année suivante ou faire une mise de fonds en vue de l’achat d’une maison, devraient placer cette épargne dans un CELI. Bien que le choix d’épargner au moyen d’un REER permette d’obtenir une déduction pour la déclaration de revenus de l’année en question, et peut-être un remboursement d’impôt, les fonds retirés de ce REER un ou deux ans plus tard demeurent imposables. Plus important encore, à plus long terme, l’utilisation récurrente d’un REER comme instrument d’épargne à court terme diminuera finalement la capacité de la personne à épargner pour sa retraite, puisqu’il n'est pas permis de remplacer les cotisations retirées d’un REER. Bien que les montants en question puissent sembler minimes, la perte des droits de cotisation et la capitalisation des montants investis sur 25 ou 30 ans ou plus peut sensiblement réduire la capacité d'une personne à épargner pour la retraite.
Les contribuables qui s’attendent à ce que leur revenu augmente sensiblement dans les années à venir – par exemple les étudiants du postsecondaire ou les participants à des programmes d’éducation ou de formation professionnelle – ont la possibilité de réaliser des économies d'impôt en contribuant à un CELI pendant leurs études ou leur apprentissage professionnel alors que leurs revenus (ainsi que leur niveau d’imposition) sont bas, ce qui permet aux fonds d’accumuler des intérêts libres d’impôt, puis de retirer ensuite les fonds libres d’impôt lorsqu’ils auront un emploi et que leur taux d’imposition sera plus élevé. À ce moment-là, les fonds retirés pourront être versés dans un REER pour réduire un revenu qui serait autrement imposé à un taux plus élevé. De plus, si la personne a besoin de fonds entre-temps, elle peut toujours faire un retrait libre d'impôt de son CELI.
Les contribuables qui sont actuellement sur le marché du travail ou membres d’un régime de pension agréé (RPA) peuvent déterminer qu’épargner au moyen d’un CELI est leur seule option pratique. Comme on l’a expliqué ci-dessus, il faut d’abord calculer la cotisation maximale pour l’année en cours qui peut être versée à un REER et déduite sur la déclaration de revenus pour l’année 2018, et qui équivaut à 18 % du revenu gagné en 2017. Toutefois, pour les membres d’un RPA, la cotisation maximale autorisée est réduite du montant des prestations accumulées au cours de l'année dans le cadre de ce régime de pension. Si le RPA est un régime particulièrement généreux, les droits de cotisation au REER risquent, par conséquent, d'être minimes et une cotisation à un CELI constitue alors un autre moyen d’épargne logique.
Les Canadiens âgés de 71 ans ou plus considéreront que la comparaison entre le REER et le CELI ne leur est pas pertinente, car ils ne peuvent plus cotiser à un REER à partir du 31 décembre de l’année au cours de laquelle ils atteignent l’âge de 71 ans. Toutefois, parmi ces contribuables, nombreux sont ceux qui ont converti leur REER en un FERR et toute personne qui a effectué ce transfert doit retirer tous les ans un pourcentage précis (et imposable) de ces fonds du FERR. Tout particulièrement, si les retraits requis du FERR excèdent les besoins en liquidités du titulaire du FERR, ce revenu peut être versé dans un CELI. Bien que les retraits d'un FERR doivent toujours être inclus dans le revenu pour l'année et soient imposés à ce titre, le transfert de fonds à un CELI permet de continuer à accumuler ces fonds libres d'impôt. De plus, aucun impôt supplémentaire n'est payable dans les cas où les fonds sont retirés. En outre, contrairement aux retraits des FERR ou des REER, les sommes retirées d'un CELI dans le futur n'affectent pas l'admissibilité du titulaire du régime de retraite aux prestations de sécurité de la vieillesse ou au crédit fédéral pour l'âge.
Les REER et les CELI sont les principaux instruments d’épargne libres d’impôt et à impôts différés offerts aux contribuables canadiens, et chacun a sa place dans la planification financière et de la retraite. Pour aider les contribuables à faire des choix éclairés parmi leurs options en matière d’épargne, le site Web de l’Agence du revenu du Canada consacre plusieurs pages aux REER et aux CELI à https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/reer-regimes-connexes.html et à https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/compte-epargne-libre-impot.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
L’impôt sur le revenu est un poste budgétaire important pour la plupart des Canadiens retraités. Pour les personnes qui, en particulier, ne remboursent plus de prêt hypothécaire, la facture fiscale annuelle peut constituer la dépense la plus élevée dont elles doivent s’acquitter tous les ans. Heureusement, le système fiscal canadien offre plusieurs déductions et crédits fiscaux qui ne s’adressent qu’aux personnes âgées de plus de 65 ans (comme le crédit pour l’âge) ou à celles ayant des types de revenus qui sont habituellement reçus par les retraités (comme le crédit pour revenu de pension), afin de les aider à minimiser ce fardeau fiscal. De plus, dans la plupart des cas, la disponibilité de ces crédits est signalée dans le formulaire de déclaration de revenus qui doit être rempli chaque année au printemps, ou dans le guide fiscal pour l'impôt sur le revenu qui l’accompagne.
L’impôt sur le revenu est un poste budgétaire important pour la plupart des Canadiens retraités. Pour les personnes qui, en particulier, ne remboursent plus de prêt hypothécaire, la facture fiscale annuelle peut constituer la dépense la plus élevée dont elles doivent s’acquitter tous les ans. Heureusement, le système fiscal canadien offre plusieurs déductions et crédits fiscaux qui ne s’adressent qu’aux personnes âgées de plus de 65 ans (comme le crédit pour l’âge) ou à celles ayant des types de revenus qui sont habituellement reçus par les retraités (comme le crédit pour revenu de pension), afin de les aider à minimiser ce fardeau fiscal. De plus, dans la plupart des cas, la disponibilité de ces crédits est signalée dans le formulaire de déclaration de revenus qui doit être rempli chaque année au printemps, ou dans le guide fiscal pour l'impôt sur le revenu qui l’accompagne.
Toutefois, il existe une autre stratégie d’économie d’impôt sur le revenu qui est loin d’être aussi connue. Mais ce qui est encore plus regrettable, c’est que les avantages de cette stratégie (et la facilité avec laquelle elle peut être exploitée) ne sont pas vraiment mis en lumière dans le formulaire de déclaration de revenus ni dans le guide fiscal pour l'impôt sur le revenu. Cette stratégie d’économie d’impôt repose sur le fractionnement du revenu de pension, et il semble que de nombreux contribuables qui pourraient en bénéficier ne la connaissent pas bien, tout particulièrement s’ils ne reçoivent pas de conseils professionnels en matière de planification fiscale ou de déclaration de revenus.
Cette réalité est particulièrement consternante, car le fractionnement du revenu de pension peut générer plus d’économies d’impôt parmi les contribuables âgés de plus de 65 ans (et assurément parmi ceux qui ont plus de 71 ans et qui ne peuvent plus cotiser à un REER) que pratiquement toutes les autres stratégies de planification fiscale disponibles aux retraités. De plus, il s’agit de l’une des rares stratégies de planification fiscale qui ne nécessitent aucun engagement de fonds de la part du contribuable et qui peuvent être mises en œuvre après la fin de l’année d’imposition, au moment du dépôt de la déclaration de revenus.
Décrit dans ces termes, le fractionnement du revenu de pension peut faire penser à ces escroqueries fiscales qui sont « trop belles pour être honnêtes ». Essentiellement, le fractionnement du revenu de pension offre aux résidents canadiens qui sont mariés (et dont le conjoint bénéficiaire est habituellement âgé de 65 ans ou plus) la possibilité d’effectuer entre eux une nouvelle répartition théorique, autorisée par le gouvernement, du revenu de pension privé sur leur déclaration de revenus annuelle et de bénéficier ainsi d’une facture fiscale familiale globale moins élevée.
Le fractionnement du revenu de pension, à l’instar de toutes les autres formes de fractionnement, est possible parce que le Canada a un système fiscal dit « progressif », selon lequel le taux d’imposition applicable est relevé à mesure que le revenu augmente. Pour l’année 2018, le taux d’imposition fédéral appliqué aux premiers 47 000 $ environ de revenu imposable est de 15 %, et de 20,5 % pour les 46 000 $ suivants dudit revenu. Ainsi, une personne qui a un revenu imposable de 90 000 $ paierait près de 15 900 $ environ d’impôt fédéral; or, si ces 90 000 $ étaient divisés en parts égales entre cette personne et son conjoint, chacun aurait 45 000 $ de revenu imposable et le total de la facture fiscale fédérale familiale s’élèverait à 13 500 $.
En vertu de la règle générale qui régit le fractionnement du revenu de pension, un contribuable qui reçoit un revenu de pension privé (quel qu’en soit le montant) pendant l’année est en droit d’en attribuer jusqu’à la moitié à son conjoint aux fins de l’impôt. Dans ce contexte, par « revenu de pension privé », on entend une pension reçue d’un ancien employeur et, lorsque le bénéficiaire du revenu est âgé de 65 ans ou plus, il s’agit des paiements d’une rente, d’un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) ou d’un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR). Les revenus de pensions provenant du gouvernement, tels que les prestations du Régime de pensions du Canada ou de la Sécurité de la vieillesse, ne sont pas admissibles au fractionnement du revenu de pension, quel que soit l’âge du bénéficiaire.
Les mécanismes de fractionnement du revenu de pension sont relativement simples. Il n'est pas nécessaire de transférer les fonds entre les conjoints ou de modifier le paiement actuel ou la réception des montants de pension admissibles, ni d'aviser l'administrateur de la pension. Les conjoints contribuables qui souhaitent fractionner leur revenu de pension admissible reçu par l’un ou par l’autre doivent chacun produire le formulaire T1032, Choix conjoint visant le fractionnement du revenu de pension pour 2018 avec leur déclaration de revenus annuelle. Il est possible de se procurer ce formulaire, qui n’est pas inclus dans la trousse de déclaration de revenus annuelle, sur le site Web de l’Agence du revenu du Canada à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/formulaires/t1032.html ou de le commander en composant le 1‑800‑959‑8281.
Le contribuable qui reçoit un revenu de pension privé et le conjoint avec lequel il fractionne ce revenu sont tenus de faire un choix conjoint au moyen du formulaire T1032 qu'ils doivent joindre à leur déclaration de revenus respective pour l'année 2018. Comme le fractionnement du revenu de pension a une incidence sur le revenu et donc sur l'obligation fiscale des deux conjoints, ces derniers doivent tous les deux approuver le fractionnement du revenu et remplir le formulaire. Si ce formulaire n'est produit que par l'un des conjoints, cela ne suffira pas. En plus du formulaire T1032, le conjoint qui est le bénéficiaire réel du revenu de pension à fractionner doit déduire de son revenu le montant du revenu de pension attribué à son conjoint. Cette déduction est inscrite à la ligne 210 de sa déclaration de revenus 2018. Inversement, le conjoint au profit duquel le montant du revenu de pension est fractionné doit ajouter ce montant à son revenu, à la ligne 116 de sa déclaration de revenus. Essentiellement, pour bénéficier du fractionnement du revenu de pension, il suffit que chaque conjoint remplisse un seul formulaire à soumettre à l’ARC et effectue une seule saisie sur sa déclaration de revenus 2018.
D'ici la fin du mois de février ou au début du mois de mars, les contribuables auront reçu (ou téléchargé) tous les feuillets de renseignements qui résument les revenus reçus des différentes sources au cours de l’année 2018. Les couples qui pourraient bénéficier de cette stratégie peuvent alors examiner ces feuillets de renseignements et déterminer la mesure dans laquelle ils peuvent alléger leur facture fiscale globale pour l’année au moyen d’un simple fractionnement de revenus judicieux.
Les personnes qui souhaitent obtenir des renseignements sur le fractionnement du revenu de pension autres que ceux qui figurent dans le Guide général d’impôt et de prestations de 2018 devraient consulter le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/fractionnement-revenu-pension.html, lequel fournit plus de détails.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Le taux des cotisations d’assurance-emploi de 2019 diminue et passe à 1,62 %.
Le taux des cotisations d’assurance-emploi de 2019 diminue et passe à 1,62 %.
Le maximum de la rémunération annuelle assurable est établi à 53 100 $. La cotisation maximale de l’employeur est donc de 860,22 $.
Comme pour les années précédentes, les cotisations de l’employeur représentent 1,4 fois la contribution de l’employé. La cotisation maximale de l’employeur pour 2019 est donc de 1 204,31 $.
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Le taux de cotisation au Régime de rentes du Québec pour les employés et les employeurs est de 5,55 % pour 2019, et le maximum des gains annuels ouvrant droit à pension est de 57 400 $. L’exemption de base est de 3 500 $.
Le taux de cotisation au Régime de rentes du Québec pour les employés et les employeurs est de 5,55 % pour 2019, et le maximum des gains annuels ouvrant droit à pension est de 57 400 $. L’exemption de base est de 3 500 $.
La cotisation maximale pour un employé pour l’année est de 2 991,45 $ et la contribution maximale de l’employeur est la même.
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Le taux de cotisation au Régime de pension du Canada pour 2019 augmente à 5,10 % des gains annuels ouvrant droit à pension.
Le taux de cotisation au Régime de pension du Canada pour 2019 augmente à 5,10 % des gains annuels ouvrant droit à pension.
Le maximum des gains annuels ouvrant droit à pension sera de 57 400 $. L’exemption de base de 3 500 $ demeure inchangée.
Le montant maximal de cotisation de l’employé et de l’employeur au Régime pour 2019 sera de 2 748,90 $ chacun, et le montant maximal pour travailleur autonome sera de 5 497,80 $.
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Les montants en dollars sur lesquels les crédits d’impôt fédéraux non remboursables pour 2019 sont basés et le crédit d’impôt actuel admissible sont les suivants :
Les montants en dollars sur lesquels les crédits d’impôt fédéraux non remboursables pour 2019 sont basés et le crédit d’impôt actuel admissible sont les suivants :
Montant du crédit Crédit d’impôt
Montant personnel de base 12 069 1 810,35
Montant pour époux ou conjoint de fait 12 069 1 810,35
Montant pour personne à charge admissible 12 069 1 810,35
Montant basé sur l’âge 7 494 1 124,10
Seuil du revenu net pour érosion du crédit 37 790
Montant du crédit canadien pour emploi 1 222 183,30
Montant pour personnes handicapées 8 416 1 262,40
Crédit pour les frais d’adoption 16 255 2 438,25
Seuil du crédit d’impôt pour
frais médicaux 2 352
Supplément remboursable maximal
pour frais médicaux 1 248
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Le facteur d’indexation des taux et tranches d’imposition fédéraux est de 2,2 % pour 2018. Les taux et tranches d’imposition fédéraux suivants seront en vigueur pour les particuliers pour l’année d’imposition 2019 :
Le facteur d’indexation des taux et tranches d’imposition fédéraux est de 2,2 % pour 2018. Les taux et tranches d’imposition fédéraux suivants seront en vigueur pour les particuliers pour l’année d’imposition 2019 :
Niveau de revenu Taux d’imposition fédéral
12 069 $ à 47 630 $ 15,0 %
47 631 $ à 95 259 $ 20,5 %
95 260 $ à 147 667 $ 26,0 %
147 668 $ à 210 371 $ 29,0 %
Supérieur à 210 371 $ 33,0 %
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Chaque nouvelle année d’imposition comporte sa propre liste d’échéances d’envoi des déclarations et des paiements pour l’impôt sur le revenu, ainsi que certaines modifications à l’égard des stratégies de planification fiscale. Vous trouverez quelques-unes des dates et des modifications importantes de 2019 pour les contribuables énumérées ci-dessous.
Chaque nouvelle année d’imposition comporte sa propre liste d’échéances d’envoi des déclarations et des paiements pour l’impôt sur le revenu, ainsi que certaines modifications à l’égard des stratégies de planification fiscale. Vous trouverez quelques-unes des dates et des modifications importantes de 2019 pour les contribuables énumérées ci-dessous.
Augmentation de la limite des retenues de REER
La limite des cotisations à un REER pour l’année d’imposition 2018 (pour laquelle la date limite de contribution est fixée au vendredi 1er mars 2019) est de 26 230 $. Afin de pouvoir verser la cotisation maximale durant l’année en cours pour 2018, il sera nécessaire d’avoir gagné un revenu de 145 725 $ pour l’année d’imposition 2017.
La limite des cotisations à un REER pour l’année d’imposition 2019 est de 26 500 $. Afin de pouvoir verser la cotisation maximale durant l’année en cours pour 2019 (pour laquelle la date limite de contribution est fixée au lundi 2 mars 2020), il sera nécessaire d’avoir gagné un revenu de 147 225 $ pour l’année d’imposition 2018.
Augmentation de la limite de cotisation au CELI
Le plafond en dollars de la limite de cotisation au CELI est augmenté à 6 000 $ pour 2019. Le montant réel des cotisations d’un particulier comprend à la fois le plafond de l’année en cours et tout report de cotisation inutilisée ou montant cotisé de nouveau de l’année imposable précédente.
Les contribuables peuvent déterminer leur plafond de cotisation pour 2019 en composant le 1-800-959-8281, la ligne des demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers de l’Agence du revenu du Canada (ARC). Ceux qui se sont inscrits au service en ligne Mon dossier de l’ARC peuvent accéder à ces renseignements en ouvrant une session auprès de ce service.
Échéances pour les acomptes provisionnels d’impôt des particuliers de 2019
Des millions de contribuables paient leur impôt sur le revenu par versements trimestriels, qui sont exigibles le 15e jour de chacun des mois de mars, juin, septembre et décembre 2019, sauf lorsque cette date tombe une fin de semaine ou un jour férié.
Voici les dates d’échéance réelles pour les acomptes provisionnels d’impôt de 2019 :
Le vendredi 15 mars 2019
Le lundi 17 juin 2019
Le lundi 16 septembre 2019
Le lundi 16 décembre 2019
Seuil de récupération de revenu de la Sécurité de la vieillesse
Le niveau de revenu au-delà duquel les prestations de la Sécurité de la vieillesse (SV) sont récupérées est de 77 580 $ pour 2019.
Échéances pour la déclaration et le paiement de l’impôt des particuliers de 2019
La date limite du paiement de tous les impôts dus pour l’année d’imposition 2018 est le mardi 30 avril 2019 pour tous les particuliers, y compris les travailleurs autonomes.
Les particuliers (autres que les travailleurs autonomes et leur conjoint), doivent déposer une déclaration de revenus pour 2018 au plus tard le mardi 30 avril 2019.
Les travailleurs autonomes et leur conjoint doivent déposer une déclaration de revenus pour 2018 au plus tard le lundi 17 juin 2019.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Fédéral
Le taux d’imposition sur le revenu des petites entreprises connaîtra une baisse à compter du 1er janvier 2019, passant de 10 % à 9 %.
Fédéral
Le taux d’imposition sur le revenu des petites entreprises connaîtra une baisse à compter du 1er janvier 2019, passant de 10 % à 9 %.
Colombie-Britannique
La province présentera un impôt-santé des employeurs (masse salariale) qui entrera en vigueur le 1er janvier 2019.
Le crédit d’impôt provincial relatif aux études sera éliminé à partir de l’année d’imposition 2019.
Manitoba
À compter du 1er janvier 2019, la limite de revenu d’entreprise admissible à la déduction provinciale pour petite entreprise augmentera, passant de 450 000 $ à 500 000 $.
Le crédit d’impôt pour la construction de logements locatifs est éliminé à compter de 2019.
Île-du-Prince-Édouard
Le taux d’imposition sur le revenu des petites entreprises connaîtra une baisse pour les années d’imposition se terminant après le 31 décembre 2018, passant de 4 % à 3,5 %.
Le montant du crédit personnel de base est augmenté à 9 160 $.
Nouvelle-Écosse
La province présente un crédit d’impôt pour capital d’innovation à partir de 2019.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Chaque mois, des millions de Canadiens reçoivent des versements du gouvernement fédéral. Dans le cas des familles canadiennes avec enfants, ces versements incluent souvent l’allocation canadienne pour enfants (ACE) mensuelle.
Chaque mois, des millions de Canadiens reçoivent des versements du gouvernement fédéral. Dans le cas des familles canadiennes avec enfants, ces versements incluent souvent l’allocation canadienne pour enfants (ACE) mensuelle.
La période de prestation actuelle de l’ACE (2018‑2019) s’étend de juillet à juin. Le premier versement de cette prestation a donc été reçu par les familles canadiennes le 20 juillet dernier. Certains bénéficiaires ont reçu un montant différent de celui des mois précédents, alors que d’autres n’ont reçu aucun versement, contrairement aux mois précédents.
Deux raisons peuvent expliquer ces faits. Premièrement, le montant de l’ACE à verser est déterminé en fonction du revenu familial net. Pour la première moitié de l’année, le montant des versements est déterminé en fonction du revenu de l’avant-dernière année d’imposition. Ainsi, l’admissibilité et le montant de l’ACE pour la période de janvier à juin 2018 ont été déterminés selon le revenu familial net de l’année d’imposition 2016. Pour la période de juillet à décembre 2018, le montant des versements auxquels une famille a droit a plutôt été déterminé selon le revenu familial net de l’année d’imposition 2017.
Bien entendu, la seule façon pour le gouvernement fédéral de déterminer le revenu net d’une famille pour 2017 (et, par le fait même, son admissibilité à l’ACE) est de se référer aux déclarations de revenus produites pour cette année. Si aucune déclaration de revenus n’a encore été produite pour 2017, aucune prestation d’ACE n’aura été versée en juillet 2018. Les contribuables n’ayant pas encore produit leur déclaration pour l’année d’imposition 2017, mais qui estiment être admissibles à l’ACE, devraient donc produire cette déclaration le plus tôt possible. Après la production et le traitement de la déclaration, s’il est confirmé que la famille est admissible à l’ACE pour l’année de prestations 2018‑2019, les prestations seront versées de façon rétroactive à partir de juillet 2018.
Si le revenu familial net d’une famille a changé pour l’année d’imposition 2017 par rapport à celui de l’année 2016, et que cette famille recevait l’ACE durant la première moitié de 2018, le montant de l’ACE reçu en juillet 2018 était différent (à la hausse ou à la baisse, selon que le revenu ait augmenté ou diminué de 2016 à 2017) de celui reçu en juin.
Il existe une autre raison pour laquelle certaines familles peuvent voir un changement dans leurs versements d’ACE à compter de juillet 2018. En 2016, le gouvernement fédéral a annoncé que les prestations d’ACE seraient indexées à l’inflation à compter de juillet 2020. Or, cette date d’entrée en vigueur a été devancée à juillet 2018, ce qui fait en sorte que les prestations sont entièrement indexées conformément à l’Indice des prix à la consommation à compter de cette date.
Les contribuables qui veulent s’assurer qu’ils reçoivent le bon montant pour l’année de prestations 2018‑2019 peuvent consulter le site Web de l’ARC qui présente en détail le calcul de l’ACE au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/prestations-enfants-familles/allocation-canadienne-enfants-apercu/allocation-canadienne-enfants-comment-calculons-nous-votre-ace.html. Pour obtenir des explications concernant les prestations reçues, les contribuables peuvent appeler la ligne sans frais de demandes de renseignements sur les prestations de l’Agence au 1‑800‑387‑1194, du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
L’obtention du statut d’organisme de bienfaisance enregistré constitue une étape importante et un avantage considérable pour une organisation. Ce statut lui permet d’être exonérée d’impôt et d’émettre des reçus à des fins fiscales pour des dons qu’il reçoit, permettant ainsi aux donateurs de réclamer des crédits d’impôt fédéral et provincial en fonction du montant de leur don. Pour les organismes qui en bénéficient, la possibilité de remettre des reçus représente un avantage mesurable dans le cadre de collectes de fonds.
L’obtention du statut d’organisme de bienfaisance enregistré constitue une étape importante et un avantage considérable pour une organisation. Ce statut lui permet d’être exonérée d’impôt et d’émettre des reçus à des fins fiscales pour des dons qu’il reçoit, permettant ainsi aux donateurs de réclamer des crédits d’impôt fédéral et provincial en fonction du montant de leur don. Pour les organismes qui en bénéficient, la possibilité de remettre des reçus représente un avantage mesurable dans le cadre de collectes de fonds.
Un tel statut offre aussi aux organismes l’avantage, certes moins tangible, d’être perçus (à juste titre) comme des organismes de bienfaisance légitimes puisqu’ils ont été soumis à un examen de l’Agence du revenu du Canada (ARC) avant d’obtenir ce statut et qu’ils doivent respecter des exigences en matière de déclaration afin de le conserver.
En effet, pour obtenir et conserver le statut d’organisme de bienfaisance enregistré, une organisation doit satisfaire à plusieurs exigences. Plus précisément, comme mentionné sur le site Web de l’ARC, tout organisme agissant à titre d’organisme de bienfaisance enregistré doit être résident du Canada, être établi et exploité à des fins de bienfaisance et consacrer ses ressources (fonds, personnel et biens) à des activités de bienfaisance.
Pour satisfaire aux exigences à l’égard des « fins de bienfaisance » et des « activités de bienfaisance », un organisme doit généralement poursuivre au moins l’un des objectifs suivants : le soulagement de la pauvreté, l’avancement de l’éducation, l’avancement de la religion ou d’autres fins profitant à l'ensemble de la communauté (et que les tribunaux ont reconnues comme fins de bienfaisance).
Comme toujours, le diable est dans les détails. Dans ce cas-ci, les types d’activités que peuvent exercer les organismes aux fins de bienfaisance ont toujours fait l’objet de discussions et, bien souvent, de désaccords entre le secteur caritatif et l’ARC. De façon plus spécifique, un désaccord persiste à l’égard de la mesure dans laquelle les organismes de bienfaisance peuvent prendre part à des activités de nature politique (de façon non partisane). Bien que permises, ces activités politiques non partisanes sont soumises à des limites strictes en vertu de certaines dispositions de la Loi de l’impôt sur le revenu et des politiques de l’ARC à l’égard de ces dispositions. La Loi exige qu’un organisme de bienfaisance enregistré consacre « presque toutes » ses ressources à des activités de bienfaisance, mais prévoit que lorsqu’un organisme de bienfaisance consacre une partie de ses ressources à des activités politiques non partisanes et que ces activités sont « accessoires à ses activités de bienfaisance », les ressources consacrées à de telles activités sont considérées comme étant utilisées à des fins d’activités de bienfaisance. Selon sa politique administrative, l’ARC considère qu’un maximum de 10 % des ressources d’un organisme de bienfaisance enregistré devraient être consacrées à des activités politiques non partisanes ou, autrement dit, qu’au moins 90 % de ses ressources devraient être consacrées à des activités de bienfaisance autres que politiques. Toutefois, une récente décision de la Cour supérieure de l’Ontario a remis en cause la plupart des règles entourant les activités politiques non partisanes des organismes de bienfaisance.
La cause a débuté en 2016 lorsqu’un organisme de bienfaisance enregistré, Canada sans pauvreté, a contesté la politique administrative de l’ARC limitant à 10 % l’utilisation des ressources d’un organisme de bienfaisance pour des activités politiques liées à des fins de bienfaisance. L’argument principal derrière cette contestation était que l’organisme ne pouvait atteindre ses fins de bienfaisance sans s’impliquer dans des activités politiques et que les restrictions imposées par les politiques de l’ARC concernant ces activités constituaient une violation du droit à la liberté d’expression garanti par la Charte canadienne des droits et libertés.
La Cour a donné raison à l’organisme de bienfaisance ayant soulevé la question et a soutenu que la position de l’ARC selon laquelle un organisme de charité ne peut consacrer qu’un maximum de 10 % de ses ressources à des activités politiques non partisanes constitue une violation de la Charte canadienne des droits et libertés. De plus, elle a mentionné que la disposition complète de la Loi de l’impôt sur le revenu qui restreint les activités politiques non partisanes et l’expression politique d’un organisme de bienfaisance enregistré est contraire à la Charte et que rien ne justifie de telles restrictions.
La Cour a insisté sur le fait qu’il n’est pas question d’activités politiques partisanes qui, elles, demeurent interdites pour les organismes de bienfaisance enregistrés. Cependant, comme le prévoit maintenant la loi à la suite de la décision de la Cour en juillet 2016, les organismes de bienfaisance peuvent s’impliquer dans des activités politiques non partisanes sans tenir compte des limites ayant été imposées précédemment par la Loi de l’impôt sur le revenu et par les politiques administratives de l’ARC visant à faire appliquer cette Loi.
En raison des répercussions importantes qui pourraient découler de la décision de la Cour, il est fort probable que le gouvernement fédéral porte la décision en appel devant un tribunal supérieur dans le but de la faire annuler. Le processus d’appel d’une décision de la Cour peut prendre plusieurs mois, voire plus et, dans ce cas-ci, il sera suivi de près par de nombreux organismes de bienfaisance et travailleurs du secteur caritatif.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Vers la mi-août, des millions de Canadiens recevront par la poste une communication inattendue de l’Agence du revenu du Canada (ARC) présentant des renseignements avec lesquels les contribuables ne sont pas familiers. Cette communication, qui pourrait être mal accueillie, inclura un formulaire informant le destinataire que, selon l’ARC, il doit effectuer des versements d’acomptes provisionnels d’impôt sur le revenu le 15 septembre et le 15 décembre 2018. Les montants devant être payés à chacune de ces dates y seront indiqués.
Vers la mi-août, des millions de Canadiens recevront par la poste une communication inattendue de l’Agence du revenu du Canada (ARC) présentant des renseignements avec lesquels les contribuables ne sont pas familiers. Cette communication, qui pourrait être mal accueillie, inclura un formulaire informant le destinataire que, selon l’ARC, il doit effectuer des versements d’acomptes provisionnels d’impôt sur le revenu le 15 septembre et le 15 décembre 2018. Les montants devant être payés à chacune de ces dates y seront indiqués.
Personne n’apprécie particulièrement recevoir des communications inattendues des autorités fiscales, et une lettre à l’effet que le destinataire doit effectuer des versements d’impôt à l’ARC durant l’année (plutôt qu’au moment de produire une déclaration de revenus en avril prochain) peut laisser perplexe et sembler inquiétante. Il est juste de dire que la plupart des Canadiens ne sont pas familiers avec le paiement de l’impôt par acomptes provisionnels et se retrouvent ainsi quelque peu désemparés quant à la façon de procéder lorsqu’ils reçoivent pour la première fois un rappel d’acomptes provisionnels.
La raison pour laquelle le système de versements par acomptes provisionnels est méconnu de la plupart des Canadiens est que la majorité d’entre eux paient leurs impôts sur le revenu durant leur vie professionnelle par l’intermédiaire d’un système différent. Pour chaque employé canadien, l’impôt à payer est déduit de son salaire (« à la source ») avant même qu’il ne le reçoive, et ce montant d’impôt est remis à l’ARC par l’employeur, au nom de l’employé. Ces déductions et versements s’accumulent au nom de l’employé et sont déduits au moment de produire la déclaration de revenus de l’année en question. C’est un système efficace, mais également grandement invisible pour l’employé, qui fonctionne sans que celui-ci n’ait à intervenir. Lorsqu’une personne commence à recevoir un revenu provenant d’une autre source que l’emploi (par exemple, un nouveau revenu de travailleur autonome ou de retraité), il n’est pas étonnant qu’elle ne sache pas qu’il est maintenant de sa responsabilité d’établir une entente pour le paiement de l’impôt sur le revenu.
Histoire d’ajouter à la possible confusion, la plupart des employés qui prennent leur retraite sont habitués d’avoir une seule source de revenus. Or, à la retraite, plusieurs sources de revenus sont possibles, notamment les prestations du Régime de pensions du Canada ou de la Sécurité de la vieillesse et les versements mensuels d’un régime de pension agréé (RPA) d’employeur ou d’un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR). À moins que le particulier ne l’exige, aucun des payeurs de ces types de revenus ne prélèvera de montant d’impôt sur les paiements et ne le transmettra au gouvernement fédéral au nom du particulier.
Les règles fiscales canadiennes prévoient que lorsque le montant d’impôt dû déterminé lors de la production d’une déclaration de revenus par le contribuable est supérieur à 3 000 $ (1 800 $ pour les résidents du Québec) pour l’année courante (2018) et pour l’une des deux années précédentes (2016 et 2017), le contribuable pourrait devoir payer ses impôts sur le revenu par acomptes provisionnels.
La raison pour laquelle les premiers rappels d’acomptes provisionnels sont envoyés en août est en lien avec la période au cours de laquelle les Canadiens doivent produire leurs déclarations de revenus. Le montant d’impôt dû au moment de produire la déclaration de l’année précédente immédiate ne peut être connu avant que la déclaration de revenus de cette année n’ait été transmise et traitée. D’ici la fin juillet, l’ARC aura tous les renseignements nécessaires pour déterminer si un contribuable doit recevoir un premier rappel d’acomptes provisionnels pour l’année courante, puisque la date limite pour la production des déclarations de revenus est le 30 avril pour les particuliers et le 15 juin pour les travailleurs indépendants et leurs conjoints.
Les contribuables qui reçoivent ce rappel en août s’interrogeront peut-être sur le fait qu’il s’agit d’un rappel et non d’une demande de paiement. Cela s’explique par le fait qu’ils n’ont pas l’obligation légale d’effectuer des versements d’impôt par acomptes. En fait, trois options s’offrent aux contribuables qui reçoivent un rappel d’acomptes provisionnels.
Premièrement, le contribuable peut payer les montants indiqués dans le rappel avant les dates d’échéance du 15 septembre et du 15 décembre. En procédant de cette façon, il s’assure qu’il n’aura pas d’intérêt ou de pénalité à payer, et ce, même s’il doit payer un montant supplémentaire au moment de produire sa déclaration de revenus au printemps 2019. Si les acomptes provisionnels versés sont supérieurs au montant dû par le contribuable pour l’année d’imposition 2018, ce dernier recevra bien entendu un remboursement à la suite de la production de sa déclaration.
Deuxièmement, le contribuable peut effectuer les versements d’acomptes provisionnels selon le montant total d’impôt dû et payé pour l’année d’imposition 2017. Si le revenu du contribuable n’a pas changé en 2018 par rapport à 2017 et que les déductions et crédits auxquels il est admissible sont les mêmes, il est fort possible que le montant total d’impôt à payer soit le même pour 2018 ou qu’il soit légèrement inférieur à celui de l’année 2017 en raison de l’indexation des tranches de revenu et des montants des crédits d’impôt. Lorsque le montant d’impôt à payer pour l’année aura été déterminé, le contribuable devra payer un montant équivalant à 75 % du montant total au plus tard le 15 septembre et un montant équivalant au 25 % restant au plus tard le 15 décembre.
Troisièmement, le contribuable peut estimer le montant d’impôt qu’il devra payer pour l’année d’imposition 2018 et effectuer les versements selon cette estimation. Si le revenu d’un contribuable a diminué en 2018 par rapport à 2017, l’impôt à payer sera moins élevé, et cette option pourrait s’avérer avantageuse. Les contribuables qui veulent utiliser cette option peuvent obtenir les renseignements qui leur permettront d’évaluer les montants d’impôt à payer pour l’année courante (tranches de revenu et taux d’imposition fédéraux et provinciaux) sur le site Web de l’Agence du revenu du Canada au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/foire-questions-particuliers/taux-imposition-canadiens-particuliers-annee-courante-annees-passees.html#provincial. Comme dans le cas de la deuxième option de paiement par acomptes provisionnels, 75 % du montant total à payer pour l’année d’imposition 2018 doit être versé au plus tard le 15 septembre et le 25 % restant doit l’être au plus tard le 15 décembre de cette année.
Tout cela peut sembler lourd en termes de recherche et de calcul, surtout si l’on considère le fait que de nombreux Canadiens ne préparent pas leur déclaration de revenus eux-mêmes. Ainsi, ceux qui ne veulent pas avoir à effectuer des calculs fiscaux parfois complexes peuvent payer les montants indiqués dans le rappel et ainsi avoir l’assurance qu’ils n’auront aucun intérêt ni aucune pénalité à payer. De plus, si les montants d’acomptes provisionnels versés s’avéraient supérieurs au montant d’impôt dû, le montant payé en trop sera recouvré et remboursé à la suite de la production de la déclaration de revenus 2018 le printemps prochain.
Lorsqu’ils se seront faits à l’idée du système de versements d’acomptes provisionnels, la plupart des contribuables voudront savoir de quelle façon ces versements peuvent être effectués. Sans surprise, l’ARC offre aux contribuables de nombreuses options de paiement :
- Visa Débit
- Services bancaires en ligne
- Carte de débit
- Débit préautorisé (non applicable pour la TED)
- Carte de crédit
- À l’institution financière du contribuable en utilisant le formulaire INNS3, Pièce de versement d’acomptes provisionnels
Pour obtenir de plus amples renseignements sur les différentes méthodes de paiement des acomptes provisionnels, veuillez consulter le site Web de l’ARC au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/faire-paiements-particuliers/paiement-votre-impot-acomptes-provisionnels/comment-faire-vos-paiements-acomptes-provisionnels.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
De février à juillet 2018, l’Agence du revenu du Canada (ARC) a reçu et traité un peu plus de 28 millions de déclarations de revenus des particuliers produites pour l’année d’imposition 2017. L’ARC se fixe comme objectif de traiter chacune de ces déclarations et d’émettre un avis de cotisation dans un délai de deux à six semaines, selon la méthode de production.
De février à juillet 2018, l’Agence du revenu du Canada (ARC) a reçu et traité un peu plus de 28 millions de déclarations de revenus des particuliers produites pour l’année d’imposition 2017. L’ARC se fixe comme objectif de traiter chacune de ces déclarations et d’émettre un avis de cotisation dans un délai de deux à six semaines, selon la méthode de production.
Le traitement de ces déclarations et l’envoi de 28 millions d’avis de cotisation occupent la majorité du temps et des ressources disponibles de l’Agence durant la période de production s’étendant de février à juin. Toutefois, en raison du volume élevé de déclarations et des délais de traitement, l’ARC n’effectue pas (et ne pourrait effectuer) d’examen manuel des renseignements fournis dans une déclaration avant d’émettre un avis de cotisation. Les déclarations sont plutôt analysées par le système informatique de l’Agence, et un avis de cotisation est remis par la suite.
De plus, depuis plusieurs années, l’ARC encourage les contribuables à s’acquitter en ligne de leurs obligations en matière de déclaration, en utilisant l’un des services de transmission électronique de l’Agence. Cette année, près de 25 millions (ou 88 %) des déclarations ont été transmises électroniquement. La transmission électronique permet le traitement plus rapide des déclarations, et elle implique également l’élimination des documents papier. Le régime fiscal canadien a toujours été ce qu’on appelle un régime « d’autocotisation », dans lequel les contribuables déclarent les revenus gagnés et demandent les déductions et les crédits auxquels ils estiment être admissibles. Avant l’avènement de la transmission électronique, certaines méthodes permettaient à l’ARC de vérifier facilement les réclamations effectuées par les contribuables. Lorsque les déclarations étaient produites sur papier, les contribuables devaient habituellement joindre des reçus et d’autres documents pour justifier leurs réclamations, et ce, peu importe la nature de ces réclamations. Or, pour les déclarations produites électroniquement cette année, il n’existe aucune trace écrite. Ainsi, la possibilité de voir des contribuables produire de fausses déclarations (ou faire de simples erreurs de déclaration) à grande échelle est bien présente.
Pour réduire ce risque, l’ARC a mis en place un processus d’examen postcotisation par lequel elle demande aux contribuables de fournir des preuves justificatives pour les demandes de crédits ou de déductions présentées dans leur déclaration transmise au printemps. Ce processus est en cours pour les déclarations de l’année d’imposition 2017.
Le processus d’examen postcotisation se divise en deux volets : le Programme de revue du traitement (qui débute en août) et le Programme de rapprochement. Comme son nom l’indique, le Programme de revue du traitement consiste en un examen des déductions et crédits demandés dans les déclarations, alors que le Programme de rapprochement consiste en une comparaison entre les renseignements fournis dans la déclaration d’un contribuable et les renseignements transmis à l’ARC par des tiers (par exemple, les feuillets T4 produits par des employeurs ou les feuillets T5 produits par des banques ou d’autres institutions financières).
Pour le contribuable, le fait d’être sélectionné dans le cadre de l’un ou l’autre de ces programmes signifie qu’il pourrait recevoir une correspondance imprévue de l’ARC. Recevoir une telle correspondance de la part des autorités fiscales déstabilisera presque assurément le destinataire, même si rien ne laisse soupçonner quelque chose d’anormal. Toutefois, environ 3 millions de Canadiens vivront cette expérience au cours de l’été et de l’automne.
Un contribuable dont la déclaration est sélectionnée dans le cadre du Programme de revue du traitement devra fournir des preuves concernant les déductions ou les crédits réclamés dans sa déclaration – habituellement des reçus ou d’autres documents de ce type. Dans le cadre du Programme de rapprochement, l’ARC comparera les renseignements reçus de différentes sources. Elle vérifiera, par exemple, si le montant du revenu d’emploi déclaré par un contribuable correspond à celui inscrit sur le feuillet T4 produit par son employeur. Si les montants correspondent, aucune mesure supplémentaire de la part de l’ARC n’est nécessaire. Toutefois, si les montants diffèrent, il est probable que l’ARC communique avec le contribuable pour obtenir des explications concernant cette divergence.
Bien entendu, la plupart des contribuables se soucient peu de connaître le nom du programme dans le cadre duquel l’ARC communique avec eux. Ils veulent plutôt savoir pourquoi leur déclaration a été sélectionnée pour un examen. De nombreux contribuables présument qu’il y a un problème avec leur déclaration ou que la lettre de l’ARC marque le début d’un processus de vérification, mais ce n’est pas nécessairement le cas. L’ARC sélectionne des déclarations pour un examen postcotisation pour plusieurs raisons. Dans le cadre du Programme de rapprochement, si un contribuable a produit une déclaration contenant des renseignements qui diffèrent des renseignements équivalents produits, par exemple, par son employeur, il est fort possible que l’ARC effectue un suivi pour connaître les raisons de cette divergence. De plus, au fil des ans, l’ARC a ciblé certains aspects à l’égard desquels les contribuables sont plus susceptibles de commettre des erreurs en raison de la complexité des lois fiscales canadiennes. Par conséquent, les probabilités qu’une déclaration soit sélectionnée pour un examen sont plus élevées si elle comprend des réclamations concernant ces aspects (p. ex. : frais médicaux, paiements de pension alimentaire ou frais juridiques). L’Agence pourrait également porter une attention particulière à une déclaration dans laquelle des déductions ou des crédits réclamés par un contribuable sont très différents ou plus élevés que ceux qu’il a réclamés dans de précédentes déclarations. Aussi, si la déclaration d’un particulier a fait l’objet d’un examen dans les années précédentes et, plus particulièrement, si un redressement s’est avéré nécessaire à la suite de cet examen, il y a plus de chances que des examens subséquents soient effectués. Enfin, plusieurs déclarations sont sélectionnées pour un examen postcotisation par un simple processus de sélection aléatoire.
Peu importe les raisons du suivi, le processus demeure le même. Les contribuables dont la déclaration a été sélectionnée pour un examen recevront une lettre de l’ARC précisant la déduction ou le crédit pour lequel des pièces justificatives sont nécessaires ou encore le montant du revenu ou de la déduction qui ne semble pas concorder. Le contribuable disposera alors d’un délai raisonnable – habituellement de quelques semaines à partir de la date indiquée sur la lettre – pour répondre à la demande de l’ARC. Il devra le faire par écrit et joindre, au besoin, les reçus et autres documents demandés par l’ARC. Toute correspondance provenant de l’ARC concernant les programmes d’examen inclut un numéro de référence qui se trouve habituellement dans le coin supérieur droit de la lettre de l’ARC. Ce numéro doit toujours être indiqué dans les réponses transmises à l’ARC, car il permet à l’Agence de retracer rapidement une demande. Il est également important de rappeler qu’il est de la responsabilité du contribuable de fournir des preuves, lorsque demandé, pour toute réclamation présentée dans une déclaration. Si un contribuable ne répond pas à la demande de l’ARC et ne fournit pas de telles preuves, l’Agence estimera que la vérification ou la preuve demandée n’existe pas et réévaluera la demande en conséquence.
Les contribuables inscrits au service en ligne Mon dossier de l’ARC (ou dont le représentant est inscrit au service en ligne équivalent, Représenter un client) peuvent soumettre électroniquement les documents requis. Pour obtenir de plus amples renseignements sur la façon de procéder, veuillez consulter le site Web de l’ARC au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/examen-votre-declaration-revenus-arc/soumission-electronique-documents-revue-traitement.html.
Peu importe la façon dont les documents requis sont transmis, il est possible que l’ARC fasse parvenir une lettre de suivi au contribuable ou qu’elle communique avec lui par téléphone afin d’obtenir des renseignements supplémentaires.
Prudence : comme la plupart des Canadiens le savent maintenant, une fraude fiscale perdure. Des individus prétendant être à l’emploi de l’ARC communiquent avec des contribuables par téléphone. Les méthodes des auteurs de cette fraude sont devenues de plus en plus sophistiquées au cours des récentes années. Les fraudeurs disent généralement au contribuable qu’il doit un montant d’impôt supplémentaire à la lumière d’un examen de sa déclaration. Ils insistent pour qu’il paie sur-le-champ, par transfert électronique de fonds ou par carte de crédit prépayée. Ils mentionnent ou sous-entendent que si le paiement n’est pas effectué immédiatement de l’une de ces façons, le contribuable sera arrêté et emprisonné ou, dans le cas d’un immigrant arrivé récemment au pays, qu’il sera immédiatement expulsé.
Les contribuables doivent savoir que le paiement des impôts n’est jamais demandé de cette façon ou par aucune de ces méthodes, et que la menace d’emprisonnement ou d’expulsion immédiate est tout simplement absurde. Bien que l’ARC communique avec des contribuables par téléphone, tout représentant de l’Agence aura en main le numéro de référence apparaissant dans la lettre initiale de l’ARC et sera en mesure de le fournir au contribuable pour confirmer l’authenticité de l’appel. Si la personne qui appelle ne peut fournir ce numéro, ce n’est pas un appel de l’ARC. De plus, il est à noter que l’ARC ne communique pas avec des contribuables concernant des sujets fiscaux confidentiels par courriel. Le seul courriel légitime qu’un contribuable peut recevoir de l’ARC est celui l’informant qu’il a reçu un nouveau message dans son compte en ligne sur le site Web de l’ARC, et seuls les contribuables qui se sont inscrits au service Mon dossier de l’ARC reçoivent ces courriels. Tout autre type de courriel provenant soi-disant de l’ARC est frauduleux et devrait être supprimé sans être ouvert.
Peu importe la raison pour laquelle une déclaration a été sélectionnée pour le processus d’examen postcotisation par l’ARC, une chose est sûre : une réponse rapide à la demande de l’ARC, incluant les renseignements et les documents requis, permettra, dans la grande majorité des cas, d’accélérer le traitement et de favoriser une conclusion rapide, à la satisfaction de l’Agence et du contribuable. Pour aider les contribuables à comprendre le processus et à répondre aux demandes de l’Agence, l’ARC a récemment publié des conseils fiscaux résumant le processus d’examen des déclarations au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/nouvelles/salle-presse/conseils-fiscaux/conseils-fiscaux-2018/declaration-revenus-examen.html. De plus amples renseignements concernant le processus d’examen des déclarations sont également disponibles sur le site Web de l’ARC au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/examen-votre-declaration-revenus-arc.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Le début de l’année civile marque également le début de l’année d’imposition des particuliers et par conséquent, il est prévu que la plupart des modifications concernant l’impôt entrent en vigueur à compter du 1er janvier de chaque année. Toutefois, les budgets fédéral et provinciaux sont connus à la fin de l’hiver et du printemps, et peuvent inclure des annonces de modifications concernant l’impôt qui entreront en vigueur plus tard dans l’année (le plus souvent, mais pas toujours, le 1er juillet, qui marque la mi-année d’imposition). De plus, si un changement de taux d’imposition, de crédit d’impôt ou de tranche de revenu annoncé dans les budgets entre en vigueur au début de l’année d’imposition et de l’année civile, on remarquera tout d’abord ce changement lorsque les retenues sur les salaires seront rajustées à partir du mois de juillet.
Le début de l’année civile marque également le début de l’année d’imposition des particuliers et par conséquent, il est prévu que la plupart des modifications concernant l’impôt entrent en vigueur à compter du 1er janvier de chaque année. Toutefois, les budgets fédéral et provinciaux sont connus à la fin de l’hiver et du printemps, et peuvent inclure des annonces de modifications concernant l’impôt qui entreront en vigueur plus tard dans l’année (le plus souvent, mais pas toujours, le 1er juillet, qui marque la mi-année d’imposition). De plus, si un changement de taux d’imposition, de crédit d’impôt ou de tranche de revenu annoncé dans les budgets entre en vigueur au début de l’année d’imposition et de l’année civile, on remarquera tout d’abord ce changement lorsque les retenues sur les salaires seront rajustées à partir du mois de juillet.
Vous trouverez ci-dessous la liste des modifications importantes concernant l’impôt fédéral et provincial dont l’entrée en vigueur est actuellement prévue au cours du restant de l’année d’imposition 2018.
Fédéral
Indexation des prestations fiscales pour enfants
Dans son budget de 2016, le gouvernement fédéral a remplacé la Prestation fiscale canadienne pour enfant par l’Allocation canadienne pour enfants. Ce nouveau programme procure aux familles canadiennes à revenu moyen ou faible une prestation mensuelle non imposable, dont le montant dépend de la taille et du revenu de la famille.
Lorsque l’Allocation canadienne pour enfants a été introduite, l’une des conditions du programme était l’indexation des prestations payables, qui devait débuter en juillet 2020. Toutefois, à l’automne 2017, le gouvernement fédéral a annoncé que cette indexation serait avancée, de sorte que toutes les prestations de l’Allocation canadienne pour enfants soient indexées sur les changements qui se produisent dans l’indice des prix à la consommation, à compter du mois de juillet 2018.
L’indexation des prestations de l’Allocation canadienne pour enfants entrera en vigueur en juillet, et les bénéficiaires de ces prestations n’ont aucune mesure à prendre.
Colombie-Britannique
Prolongation du crédit d’impôt pour les produits multimédias interactifs numériques
Le crédit d’impôt pour les produits multimédias interactifs numériques en vigueur en C.-B., qui devait expirer à la fin du mois d’août 2018, a été prolongé pour une période de cinq ans et sera offert jusqu’au 31 août 2023.
Manitoba
Taxe sur les émissions carboniques en vigueur à compter du 1er septembre
La taxe sur les émissions carboniques du Manitoba imposera une taxe de 25 $ par tonne d’émissions de gaz à effet de serre à compter du 1er septembre 2018 et s’appliquera aux produits combustibles gazeux, liquides et solides destinés à la combustion dans la province.
Prolongation du programme de crédit d’impôt pour les entreprises
L’expiration du crédit d’impôt pour l’édition au Manitoba et du crédit d’impôt du Manitoba pour l’impression d’œuvres des industries culturelles était prévue pour le 31 décembre 2018. Ces deux crédits ont été prolongés d’un an, jusqu’au 31 décembre 2019.
Ontario
Changements apportés aux taux et aux tranches d’imposition des particuliers
Auparavant, l’Ontario était l’une des deux provinces canadiennes à imposer une surtaxe sur l’impôt sur le revenu des particuliers. Toutefois, il a été annoncé dans le budget de cette année que la surtaxe serait éliminée et que les tranches et les taux d’imposition seraient rajustés pour compenser ce changement.
Bien que ce changement de la structure des taux soit en vigueur depuis le début de 2018, les modifications des retenues fiscales à la source reflèteront ce changement qui sera mis en œuvre au début du mois de juillet.
Île-du-Prince-Édouard
Changement apporté au montant personnel de base
Dans le budget de cette année, la province a annoncé que le crédit d’impôt intitulé montant personnel de base, qui peut être demandé par tous les résidents de l’Î.P.É., sera augmenté en deux étapes. La première étape de ce changement pour 2018 consistera en une augmentation de 8 160 $ à 8 660 $.
Bien que ce changement soit en vigueur depuis le début de l’année civile, il sera d’abord reflété dans les retenues à la source effectuées pour l’impôt sur le revenu provincial à compter du mois de juillet 2018.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Tout le monde devrait savoir que les phénomènes météorologiques violents deviennent de plus en plus courants. Et bien que le Canada soit connu pour ses hivers rigoureux, c’est généralement pendant le printemps et l’été que ces catastrophes liées aux conditions atmosphériques peuvent obliger les Canadiens à quitter leurs maisons (qui peut même être détruite) et bouleverser leurs vies pendant des jours, des semaines, voire des mois.
Tout le monde devrait savoir que les phénomènes météorologiques violents deviennent de plus en plus courants. Et bien que le Canada soit connu pour ses hivers rigoureux, c’est généralement pendant le printemps et l’été que ces catastrophes liées aux conditions atmosphériques peuvent obliger les Canadiens à quitter leurs maisons (qui peut même être détruite) et bouleverser leurs vies pendant des jours, des semaines, voire des mois.
Depuis ces dernières années, les inondations printanières sont relayées par les sécheresses estivales et les incendies forestiers et malheureusement, ces événements se produisent au moment de l’année où la plupart des particuliers doivent soumettre leurs déclarations de revenus et payer leurs impôts. La date limite pour soumettre les déclarations de revenus pour 2017 tombe le 30 avril 2018, qui est également la date limite du dernier paiement de tous les impôts dus par les particuliers pour 2017. De leur côté, les travailleurs autonomes et leurs conjoint(e)s avaient jusqu’au 15 juin 2018 pour soumettre leurs déclarations de revenus pour 2018. Enfin, les contribuables qui paient leur impôt sur le revenu par acompte provisionnel devaient eux aussi payer le deuxième acompte pour 2018 le 15 juin.
Pour toute personne se trouvant dans une situation financière précaire ou dont le bien-être physique est menacé, les obligations fiscales ne représentent pas, à juste titre, une priorité absolue. Bien que ces obligations fiscales ne puissent pas être évitées, l’administration fiscale peut s’assurer, et s’assurera, que ces personnes ne sont pas injustement pénalisées lorsqu’elles sont dans l’impossibilité, en raison de ces circonstances, de remplir ces obligations à temps.
Le Programme d’allègement pour les contribuables de l’Agence du revenu du Canada permet à l’ARC d’alléger le fardeau fiscal des contribuables dans de telles circonstances. Ce programme autorise le ministère à renoncer à appliquer ou à annuler tous les frais d’intérêt ou de pénalité qui pourraient être imposés au contribuable qui manque à ses obligations fiscales, si ce manquement est attribuable à des événements ou à des circonstances indépendantes de sa volonté. Bien que la plupart de ces demandes d’allègement résultent de catastrophes naturelles, l’allègement administratif peut également être accordé si le contribuable est confronté à de graves difficultés financières. Quelle que soit la raison de la demande, il est important de noter que seuls les intérêts et les pénalités peuvent faire l’objet d’un renoncement. Le ministère n’a pas le pouvoir, quelle que soit l’ampleur des difficultés, de renoncer au paiement de l’impôt réel qui est dû.
La plupart des demandes d’allègement portent généralement sur le renoncement à imposer des intérêts ou des pénalités liés à l’une ou à plusieurs déclarations de revenus ou à des paiements en retard par rapport à l’une ou à plusieurs de ces échéances. Ces demandes doivent respecter un processus spécifique. L’ARC émet un formulaire réglementaire – RC4288, Demande d’allègement pour les contribuables, accessible sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/formulaires/rc4288.html. Bien que l’utilisation de ce formulaire ne soit pas réglementaire – une lettre adressée à l’ARC est suffisante – l’utilisation du formulaire réglementaire permet de s’assurer que l’ARC reçoit tous les renseignements nécessaires pour prendre une décision sur la demande d’allègement. Pour chacune de ces demandes, ces renseignements comprennent notamment :
- le nom, l’adresse et le numéro de téléphone du contribuable;
- le numéro d’assurance sociale (NAS) et le numéro de compte du contribuable, le numéro de partenariat, le numéro de compte en fiducie, le numéro d’entreprise (NE) ou tout autre numéro d’identification attribué au contribuable par l’ARC;
- les années d’imposition ou exercices visés;
- les faits et les raisons justifiant que l’intérêt ou la pénalité étaient essentiellement causés par des facteurs hors du contrôle du contribuable;
- une explication des circonstances qui ont empêché le contribuable de s’acquitter de ses obligations fiscales;
- les faits et les raisons qui empêchent le paiement des pénalités ou des intérêts évalués ou imputés ou à évaluer ou à imputer;
- toute documentation pertinente;
- un historique complet des événements, y compris des mesures qui ont été prises, p. ex., les paiements et arrangements de paiement, et le moment où ces mesures ont été prises pour résoudre la non-conformité.
De plus, si des difficultés financières sont à l’origine de la demande d’allègement, le contribuable doit faire une divulgation complète des renseignements financiers, y compris les états des revenus et des dépenses. Pour effectuer la divulgation de renseignements financiers, l’ARC recommande aux contribuables d’utiliser le formulaire RC376, Demande d’allègement pour les contribuables – État des revenus et dépenses, actif et passif pour les particuliers. Ce formulaire est accessible sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/formulaires/rc376.html.
Toutes les demandes d’allègement doivent être envoyées à un centre fiscal ou à un bureau des services fiscaux, selon la province de résidence du contribuable. La liste des adresses de ces centres et de ces bureaux figure sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/a-propos-agence-revenu-canada-arc/plaintes-differends/presenter-votre-demande-1.html, et les mêmes renseignements sont inclus dans le formulaire RC4288. La demande ne peut pas être envoyée par courriel, car l’ARC ne communique aucun renseignement spécifique aux contribuables par courriel.
Chaque demande d’allègement est affectée à un représentant de l’ARC qui pourrait, au besoin, communiquer avec le contribuable pour obtenir des clarifications sur les renseignements fournis ou en demander d’autres. Quel que soit le cas, l’ARC déterminera si la demande d’allègement effectuée par le contribuable pour les intérêts ou les pénalités doit être approuvée en totalité ou en partie, ou refusée, en se basant sur les facteurs suivants :
- l’historique du contribuable concernant la conformité à ses obligations fiscales;
- le fait que le contribuable ait ou non laissé, en toute connaissance de cause, les arriérés se constituer, sur lesquels les intérêts se sont accumulés;
- le fait que le contribuable ait ou non fait preuve d’une certaine perspicacité dans la conduite de ses activités fiscales ou s’il y a eu ou non négligence et manque de diligence;
- le fait que le contribuable ait ou non réagi rapidement pour remédier à tout retard ou toute omission.
La décision sera communiquée au contribuable, avec les raisons de l’approbation, si celle-ci est seulement partielle ou si la demande est refusée. Parallèlement, le contribuable recevra l’information sur les options dont il dispose si l’ARC a pris une décision avec laquelle il est en désaccord.
Lorsqu’une catastrophe d’origine humaine ou naturelle se produit, les personnes qui habitent dans les endroits affectés sont évidemment les plus touchées, mais ce ne sont pas les seules. Au printemps, l’ARC a diffusé un communiqué de presse afin de rappeler au contribuable l’existence du Programme d’allègement pour les contribuables. Ce communiqué indiquait que les premiers intervenants qui fournissent de l’aide dans de telles circonstances peuvent également demander un allègement au titre de ce programme, si ce travail les a empêchés de s’acquitter de leurs obligations de déclaration de revenus ou de paiement. Ce communiqué de presse est accessible sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/nouvelles/2018/05/le-gouvernement-du-canada-offre-un-allegement-fiscal-aux-canadiens-affectes-par-les-inondations.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
La plupart des Canadiens, à juste titre, ne pensent à l’impôt uniquement lorsqu’ils ne peuvent pas y échapper, c’est-à-dire une ou deux fois par année. La première fois, bien entendu, c’est lorsque le moment est venu de faire la déclaration de revenus, à la fin du mois d’avril (ou à la mi-juin pour les travailleurs autonomes). Puis, certains contribuables, mais pas tous, pensent de nouveau aux impôts lorsque l’échéance de la cotisation au REER approche.
La plupart des Canadiens, à juste titre, ne pensent à l’impôt uniquement lorsqu’ils ne peuvent pas y échapper, c’est-à-dire une ou deux fois par année. La première fois, bien entendu, c’est lorsque le moment est venu de faire la déclaration de revenus, à la fin du mois d’avril (ou à la mi-juin pour les travailleurs autonomes). Puis, certains contribuables, mais pas tous, pensent de nouveau aux impôts lorsque l’échéance de la cotisation au REER approche.
Malheureusement, la plupart du temps, les contribuables qui préparent leur déclaration de revenus annuelle, ou qui en attendent les résultats de la part de quelqu’un qui la prépare à leur place, n’ont aucune idée de ce qui va en résulter. Tout le monde bien sûr espère recevoir un remboursement d’impôt élevé, ou tout au moins ne pas avoir à trop payer d’impôt. Mais le fait est que le montant du remboursement ou de l’impôt qui est dû et indiqué dans le bas de la page 4 de la déclaration de revenus ne devrait pas – et ne doit pas – être une surprise, et on n’a pas besoin d’être un spécialiste de la fiscalité pour savoir cela. Il suffit de suivre quelques étapes pendant l’année pour éliminer toute déception ou surprise désagréable au moment de faire sa déclaration de revenus – et pour cela, la mi-année est le moment opportun, pour plusieurs raisons.
D’ici la fin du mois de juin, tous les Canadiens devraient avoir fait leur déclaration de revenus pour l’année d’imposition précédente, et la plupart d’entre eux auront reçu l’Avis de cotisation qui résume leur situation fiscale pour cette année – revenus, déductions, crédits, et montant de l’impôt exigible. Notons aussi qu’au mois de juillet, les particuliers ont réglé la moitié du paiement de l’impôt sur le revenu pour l’année d’imposition en cours. En effet, les employés ont alors effectué six mois de paiement d’impôt sur le revenu pour l’année au moyen des retenues à la source sur leur chèque de paie, et les contribuables qui paient leur impôt sur le revenu par acomptes provisionnels ont déjà réglé deux des quatre acomptes provisionnels qui sont dus pendant l’année 2018. Enfin, le gouvernement fédéral et la plupart des provinces offrent des programmes de crédits d’impôt remboursables ou de prestations fiscales aux contribuables admissibles, et ces programmes sont généralement administrés au moyen de versements mensuels ou trimestriels aux bénéficiaires. Pour la plupart de ces programmes, l’année de prestations actuelle va du mois de juillet 2018 au mois de juin 2019.
Pour toutes ces raisons, le mois de juillet constitue le moment opportun pour évaluer sa situation fiscale, s’assurer que tout est en règle, et procéder à tous les rajustements fiscaux nécessaires afin d’éviter toute surprise fiscale désagréable au moment d’effectuer la déclaration de revenus pour 2018, au printemps prochain. À mesure que l’année civile passe, les occasions d’apporter un changement significatif à son année d’imposition en cours et à ses prestations diminuent.
La majorité des particuliers devraient suivre deux étapes de base lorsqu’ils font leur suivi fiscal de la mi-année. Tout d’abord, toutes les obligations de déclaration de revenus, si cela n’a pas été déjà fait, devraient être remplies. Ensuite, il est nécessaire de s’assurer que les obligations fiscales pour l’année d’imposition en cours sont en voie d’être remplies et si ce n’est pas le cas, de procéder à tous les rajustements requis.
Pour tous les contribuables, la date limite de la déclaration de revenus pour l’année 2017 est passée et toute déclaration non effectuée à ce jour est maintenant en retard. De nombreux contribuables savent qu’il est important de soumettre sa déclaration de revenus dans les délais afin d’éviter les pénalités de retard et les frais d’intérêt. Toutefois, la plupart ne se rendent pas compte que s’ils ne soumettent pas leur déclaration, même si aucun montant d’impôt n’est dû, ils ne pourront pas obtenir, au moins temporairement, les crédits d’impôt remboursables des gouvernements fédéral et provinciaux qui sont versés mensuellement ou trimestriellement aux contribuables admissibles.
L’admissibilité à plusieurs de ces crédits (le crédit de la TPS/TVH et l’Allocation canadienne pour enfants par exemple) est en partie basée sur le revenu du contribuable et bien entendu, ce revenu est déterminé à partir de sa déclaration de revenus annuelle. Le mois de juillet 2018 marque le début de l’année de prestations 2018-2019 pour ces crédits, et ces prestations payées pour cette année 2018-2019 sont basées sur le revenu du contribuable pour l’année 2017. Si un contribuable n’a pas soumis sa déclaration de revenus pour l’année 2017, le gouvernement fédéral ne peut pas déterminer s’il est admissible à de quelconques prestations ni, dans ce cas, le montant de ces prestations. En conséquence, tout paiement de telles prestations cessera à compter du mois de juillet 2018. Lorsque la déclaration a été soumise et évaluée, le paiement des crédits dus peut être effectué rétroactivement, mais il accusera un retard.
Lorsque la déclaration de revenus pour l’année 2017 a été soumise, et si un Avis de cotisation a été émis pour cette année-là par l’Agence du revenu du Canada et reçu par le contribuable, il est possible de passer à l’étape suivante. Dans le meilleur des cas, un faible montant d’impôt, voire aucun, sera dû au moment de la déclaration d’impôt et un faible montant, voire aucun, devra être remboursé. Bien que de nombreux contribuables perçoivent un gros montant de remboursement d’impôt comme de l’argent « qui leur tombe du ciel », en réalité, dans la plupart des cas, un tel montant signifie que le contribuable a trop payé d’impôt pendant l’année et a donc accordé un prêt sans intérêt au gouvernement. (Aucun intérêt n’est payé sur les excédents d’impôt payés par le contribuable avant la date de la soumission de la déclaration des revenus). Dans le cas inverse (un solde d’impôt important est dû à la date de la soumission de la déclaration des revenus), en général, le contribuable n’a pas assez payé d’impôt au moyen des retenues à la source ou d’acomptes provisionnels pendant l’année. Quel que soit le cas, c’est dans l’intérêt du contribuable de s’assurer que ce scénario ne se répète pas pour l’année 2018.
Pour cela, le contribuable doit estimer raisonnablement le montant d’impôt qu’il devra pour l’année 2018. La plupart des contribuables, notamment les employés, sauront d’ici la mi-année quel sera leur revenu total pour 2018. Les contribuables dont le revenu n’a pas trop changé de 2017 à 2018 peuvent avoir une bonne idée de ce que sera leur obligation fiscale pour 2018 en utilisant simplement le formulaire de déclaration des revenus de 2017 en vigueur dans leur province de résidence pour faire ce calcul – et en se basant, bien entendu, sur le revenu prévu pour 2018. (Lorsque ce montant de revenu est obtenu, il est important de ne pas oublier d’inclure, en plus du revenu d’emploi, tout autre revenu reçu – par exemple, les intérêts reçus ou le(s) retrait(s) d’un REER.) Éventuellement, un calcul effectué au moyen du formulaire de déclaration de revenu de 2017 outrepassera légèrement l’obligation fiscale du contribuable pour 2018, en raison de l’indexation des tranches d’imposition et des montants de crédits d’impôt. Ceux qui souhaitent procéder à un calcul plus précis trouveront les renseignements sur les tranches d’imposition et les montants de crédits d’impôt qui s’appliquent pour 2018 sur le site Web de l’Agence du revenu du Canada à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/foire-questions-particuliers/taux-imposition-canadiens-particuliers-annee-courante-annees-passees.html.
Lorsque l’obligation fiscale a été approximativement estimée pour 2018, il est nécessaire de déterminer si les paiements d’impôt sur le revenu qui ont été effectués jusqu’ici, par retenues à la source ou acomptes provisionnels, correspondent à ce montant estimé de l’obligation fiscale, en tenant compte du fait qu’à ce moment précis de l’année, près de la moitié des impôts pour 2018 devraient déjà être payés. Si ce n’est pas le cas, tout particulièrement s’il y a un moins-perçu d’impôts qui se traduira par un solde dû lors de la soumission de la déclaration de revenus pour 2018 au printemps prochain, le contribuable devra prendre les mesures nécessaires pour y remédier. Les employés peuvent prendre les dispositions nécessaires pour augmenter les impôts retenus à la source sur chaque chèque de paie afin de compenser le moins-perçu, et ceux qui paient par acomptes provisionnels peuvent augmenter le montant de ces acomptes en septembre ou en décembre pour combler l’écart.
Il est également possible, tout particulièrement si le contribuable effectue des dépenses qui entraînent une ou plusieurs déductions importantes du revenu pour 2018 (par exemple, pour les frais de garde d’enfant, les paiements de pension alimentaire ou les cotisations à un REER) de déterminer un trop-payé d’impôts. Les employés qui sont dans cette situation peuvent remplir un formulaire T1213 – Demande de réduction des retenues d’impôt à la source, accessible sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/formulaires/t1213.html et le soumettre à l’Agence. Sur ce formulaire, le contribuable indique les montants qui seront déduits sur la déclaration établie pour l’année et, lorsque l’ARC aura vérifié si ces dépenses déductibles ont été effectuées, elle autorisera l’employeur du contribuable à réduire le montant d’impôt qui est retenu à la source pour tenir compte de cette déduction. Pour les contribuables qui paient des acomptes provisionnels, le processus est plus simple – ils peuvent simplement rajuster le montant des paiements des acomptes effectués en septembre ou en décembre pour refléter leur obligation fiscale réelle pour 2018.
La plupart des contribuables dont la déclaration des revenus a été soumise et examinée ne sont pas enclins à se replonger dans les questions fiscales s’ils n’y sont pas contraints et forcés. Néanmoins, y consacrer quelques heures à la mi-année pour s’assurer que les paiements d’impôt pour l’année courante sont en règle peut permettre d’éviter une facture fiscale élevée au printemps prochain.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
À la fin du mois de juin, tous les contribuables qui sont des particuliers ont fait leur déclaration de revenus pour l’année 2017 et la plupart d’entre eux ont reçu l’Avis de cotisation indiquant les conclusions de l’Agence du revenu du Canada (ARC) sur leur revenu et leur situation fiscale pour l’année. Dans la plupart des cas, l’Avis de cotisation renferme des renseignements qui ne diffèrent pas beaucoup de ceux que le contribuable a fournis dans sa déclaration. S’ils diffèrent, et si le changement est au détriment du contribuable — le montant du revenu évalué est supérieur à celui qui a été déclaré par le contribuable ou bien, une déduction ou un crédit est refusé — le contribuable doit décider s’il souhaite contester la cotisation déterminée par l’ARC.
À la fin du mois de juin, tous les contribuables qui sont des particuliers ont fait leur déclaration de revenus pour l’année 2017 et la plupart d’entre eux ont reçu l’Avis de cotisation indiquant les conclusions de l’Agence du revenu du Canada (ARC) sur leur revenu et leur situation fiscale pour l’année. Dans la plupart des cas, l’Avis de cotisation renferme des renseignements qui ne diffèrent pas beaucoup de ceux que le contribuable a fournis dans sa déclaration. S’ils diffèrent, et si le changement est au détriment du contribuable — le montant du revenu évalué est supérieur à celui qui a été déclaré par le contribuable ou bien, une déduction ou un crédit est refusé — le contribuable doit décider s’il souhaite contester la cotisation déterminée par l’ARC.
La première étape devrait toujours consister à communiquer avec l’ARC pour déterminer, si l’Avis de cotisation ne l’indique pas clairement, où se situe l’écart et quelle en est la cause. Le moyen le plus rapide d’obtenir cette information est de composer le 1 800 959-8281, le numéro de la ligne de Demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers de l’ARC. Au moment de l’appel, vous devez avoir une copie de la déclaration de revenus ainsi que l’Avis de cotisation à portée de la main. Ces documents renfermeront tous les renseignements nécessaires pour répondre aux exigences de l’ARC relatives à la sécurité des renseignements et faciliteront également la description de la nature du problème (et toute explication de ce problème).
Toutefois, si les explications fournies ne satisfont pas le contribuable, si les montants en question sont élevés, ou si le contribuable est réellement persuadé que la cotisation indiquée par l’ARC est erronée, la prochaine étape à suivre consistera à soumettre un Avis d’opposition. Cela a pour effet de signaler officiellement à l’ARC que le contribuable conteste son obligation fiscale pour l’année d’imposition en question. Il est important de souligner que l’envoi d’un Avis d’opposition a également pour conséquence d’interrompre les efforts de recouvrement des montants que l’ARC estime dus pour l’année d’imposition contestée. (Cependant, s’il est déterminé que le contribuable est effectivement redevable du montant contesté, des intérêts se seront accumulés entre-temps.) Si le contribuable soumet un Avis d’opposition, les efforts de recouvrement de l’ARC sont suspendus pendant une période pouvant aller jusqu’à 90 jours après la date à laquelle la décision de l’ARC sur cette opposition a été envoyée au contribuable. Dans certains cas, toutefois, les efforts de recouvrement se poursuivent, intégralement ou partiellement. Les efforts de recouvrement de l’ARC ne sont pas reportés si les montants contestés sont ceux que le contribuable devait retenir et remettre à l’ARC, par exemple l’impôt sur le revenu de l’employé retenu à la source. De plus, l’ARC doit reporter la mesure de recouvrement de 50 % seulement du montant contesté, lorsque le différend porte sur un crédit d’impôt pour un don de bienfaisance ou une déduction rattachée à un abri fiscal.
Un délai d’une durée raisonnable s’applique à la soumission d’une opposition. Les particuliers doivent soumettre l’Avis d’opposition avant la fin la plus tardive de l’un des deux délais suivants : 90 jours après la date d’envoi de l’Avis de cotisation (indiquée en haut de la page 1), ou un an après la date de la déclaration de revenus visée par la contestation. Ainsi, pour les déclarations de revenus de l’année d’imposition 2017, l’échéance associée au délai d’un an (dont la fin est généralement, mais pas toujours, la plus tardive de ces deux délais) correspondrait à la date du 30 avril 2019 (ou du 15 juin 2019 pour les travailleurs autonomes et leurs conjoints). Comme c’est le cas pour la plupart des questions fiscales, il est vivement recommandé de ne pas attendre la dernière minute. Au minimum, s’il est en fin de compte déterminé que le contribuable est redevable de la totalité ou d’une partie des impôts calculés par l’ARC, les intérêts sur ces impôts se seront accumulés depuis la date à laquelle la déclaration de revenus était due à l’origine et, si la soumission de l’Avis d’opposition est reportée, il est fort possible que l’ARC ait déjà entrepris ses efforts de recouvrement. Probablement que si l’échéance est imminente, le contribuable devra soumettre un Avis d’opposition afin de préserver ses droits d’appel, même si les discussions avec l’ARC sont toujours en cours.
Les contribuables qui se sont inscrits à l’option des services en ligne de l’ARC Mon dossier peuvent soumettre leur Avis d’opposition en ligne à https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/services-electroniques/services-electroniques-particuliers/dossier-particuliers.html. Le contribuable fournit les renseignements sur la cotisation contestée et les raisons de la contestation, puis les soumet en cliquant sur le bouton Soumettre situé dans le bas de la page « Enregistrer mon avis de différend officiel – examen ».
Les contribuables qui contestent leur cotisation fiscale peuvent numériser et envoyer les documents d’appui relatifs à ce différend à l’ARC. Si l’ARC a demandé au contribuable de lui fournir des documents spécifiques, ce dernier aura reçu un numéro de dossier ou de référence qui est utilisé pour soumettre le(s) document(s). Si ce n’est pas le cas et si le contribuable n’a pas de numéro de dossier ou de référence, il peut toujours soumettre les documents en ligne. Quel que soit le cas, certaines exigences techniques doivent être respectées lors de la numérisation et de l’envoi des documents à l’ARC. Chaque fichier soumis doit porter un nom unique et être dans un des nombreux formats de fichiers – comme.doc,.pdf. et jpg. – que connaissent déjà la plupart des contribuables. De plus, la taille totale des documents soumis ne doit pas dépasser 150 Mo. Lorsque les documents ont été effectivement soumis, le contribuable reçoit un numéro de confirmation et un numéro de référence. Ce numéro de référence (ou celui qui a été précédemment fourni par l’ARC) peut être utilisé en tout temps pour soumettre d’autres documents.
Bien que la soumission d’un différend au moyen de l’option Mon dossier soit certainement plus rapide que l’envoi d’une copie papier de l’Avis d’opposition, certains contribuables ne souhaitent pas utiliser cette option. De manière plus précise, ceux qui ne sont pas déjà inscrits à Mon dossier pourraient ne pas être enclins à entreprendre le processus d’inscription pour soumettre simplement un Avis d’opposition. Les contribuables qui choisissent plutôt d’envoyer la copie papier d’un Avis d’opposition peuvent trouver la version la plus actuelle du formulaire standard T400A, Opposition de l’ARC (qui a été mis à jour et réémis au mois de juin 2018), sur le site Web de l’ARC à l’adresse https://www.canada.ca/content/dam/cra-arc/formspubs/pbg/t400a/t400a-18f.pdf.
Les contribuables ne sont pas obligés d’utiliser le formulaire officiel Avis d’opposition de l’ARC – le contribuable peut utiliser n’importe quel moyen de communication pour indiquer clairement qu’il s’oppose à son Avis de cotisation. Toutefois, il n’y a aucune raison de ne pas utiliser le formulaire standard, car cela présente des avantages. Le recours à ce formulaire T400A indique en effet clairement à l’ARC qu’une opposition est officiellement déposée. Il permet de présenter les renseignements voulus sous un format connu de l’Agence et de s’assurer qu’aucune information requise n’est omise par mégarde. Il est également utile d’inclure un exemplaire de l’Avis de cotisation contesté. Les contribuables devraient aussi envisager d’obtenir le justificatif de leur dépôt et de l’heure du dépôt en envoyant le formulaire par un moyen qui permet de faire le suivi et d’obtenir cette preuve (p. ex., par courrier recommandé ou messager). L’ARC possède les deux centres d’arrivage des appels suivants :
Centre d’arrivage de l’Ouest Centre d’arrivage de l’Est
Bureau des services fiscaux de Vancouver Bureau des services fiscaux de Sudbury
9737, boulevard King George 1050, avenue Notre-Dame
B.P. 9070, Succursale principale Sudbury (ON) P3A 5C1
Surrey (C.-B.) V3T 5W6
Les contribuables dont le code postal commence par la lettre A ou P devraient envoyer leur opposition au Centre d’arrivage de l’Est et ceux dont le code postal commence par la lettre R ou Y devraient l’envoyer au Centre d’arrivage de l’Ouest.
Il est également possible de communiquer avec les Centres d’arrivage par téléphone ou par télécopieur aux numéros suivants.
Centre d’arrivage de l’Est
Demandes de renseignements du public – interurbains sans frais : 1 866 242-3161 (anglais), 1 866 276-0969 (français)
Demandes de renseignements du public – appels locaux : 705 671-0238 (anglais), 705 677-7764 (français)
Télécopieur : 1 866 443-4955, Local : 705 671-0388
Centre d’arrivage de l’Ouest
Demandes de renseignements du public : 1 800 959-5513
Télécopieur : 1 866 489-6832, Local : 604 587-2672
Tout suivi par téléphone ou télécopieur doit être effectué auprès du Centre auquel l’opposition a été envoyée.
Tôt ou tard (un minimum de quelques semaines étant le délai habituel), l’ARC répondra à l’opposition. Pour prendre sa décision, il est possible que l’Agence prenne contact avec le contribuable et tienne des discussions avec lui relativement aux points contestés. Dans un tel cas, l’Agence lui demandera peut-être de soumettre des arguments, par écrit ou lors d’une réunion, pour préciser sa position. Grâce à ces arguments et à ces réunions, il se pourrait que le contribuable et l’ARC puissent parvenir à s’entendre quant à l’obligation fiscale du contribuable. Quoi qu’il en soit, l’ARC confirmera son évaluation d’origine ou la modifiera. Si l’évaluation d’origine est modifiée, l’ARC émettra un avis de nouvelle cotisation précisant les changements apportés. Si le contribuable n’est toujours pas d’accord avec la position de l’ARC, l’étape suivante consiste à faire appel devant la Cour canadienne de l’impôt, et ce, dans les 90 jours qui suivent l’évaluation ou la réévaluation de l’ARC. Bien que dans un grand nombre de cas (généralement lorsque les montants contestés sont relativement faibles), les contribuables soient autorisés à se représenter eux-mêmes devant la Cour canadienne de l’impôt, il est généralement conseillé, à ce point, de consulter un avocat-fiscaliste avant de poursuivre ces démarches.
L’ARC publie également une brochure utile intitulée Régler votre différend : Vos droits d’opposition et d’appel selon la Loi de l’impôt sur le revenu dont la version la plus récente se trouve sur le site Web de l’ARC, à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/publications/p148.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Depuis plusieurs générations, l’atteinte de l’âge de 65 ans marquait le passage de la vie professionnelle à la retraite à taux plein et généralement, à la perception des prestations mensuelles de retraite de l’employé et de retraite sous régime gouvernemental. Ce n’est dorénavant plus le cas. L’âge auquel les Canadiens prennent leur retraite s’étale maintenant sur une décennie ou plus, et le départ à la retraite relève plutôt d’une transition graduelle que d’un événement unique.
Depuis plusieurs générations, l’atteinte de l’âge de 65 ans marquait le passage de la vie professionnelle à la retraite à taux plein et généralement, à la perception des prestations mensuelles de retraite de l’employé et de retraite sous régime gouvernemental. Ce n’est dorénavant plus le cas. L’âge auquel les Canadiens prennent leur retraite s’étale maintenant sur une décennie ou plus, et le départ à la retraite relève plutôt d’une transition graduelle que d’un événement unique.
De nos jours, les Canadiens choisissent de commencer à recevoir les prestations de retraite sous régime gouvernemental entre 60 et 70 ans. Les prestations du Régime de pensions du Canada peuvent débuter dès l’âge de 60 ans, et les contribuables peuvent commencer à recevoir les prestations de la Sécurité de la vieillesse à l’âge de 65 ans. Il est également possible de repousser la perception de ces deux prestations de retraite sous régime gouvernemental jusqu’à l’âge de 70 ans – mais pas plus tard.
De plus, le régime de pension d’employeur n’est plus considéré comme une source de revenu de retraite garanti pour la majorité des retraités. Il faut espérer que ces retraités ont économisé pour leur retraite en souscrivant à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER). Les personnes qui ont cotisé à de tels régimes doivent décaisser leur REER avant la fin de l’année au cours de laquelle ils atteignent l’âge de 71 ans. De plus, la décision que la personne prendra sur l’utilisation des fonds compris dans ce REER aura une incidence sur son revenu pour le restant de sa vie.
Bien que cette décision soit complexe, le contribuable qui doit décaisser un REER dispose en fait de plusieurs options – trois pour être précis. Ces options sont les suivantes :
- décaisser le REER et inclure tous les produits dans le revenu pour cette année-là;
- décaisser le REER et transférer tous les produits dans un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR);
- décaisser le REER et acheter une rente avec les produits.
Il n’est pas difficile de comprendre que la première option n’est pas conseillée. Décaisser le REER sans en transférer le solde dans un FERR ou acheter une rente signifie que chaque dollar compris dans le REER sera considéré comme un revenu imposable pour l’année. Dans la plupart des cas, cela entraîne la perte de près de la moitié des produits du REER au profit de l’impôt sur le revenu. Et bien que le montant restant puisse être investi, le revenu gagné sur tout placement sera imposable.
Il ne reste donc plus que deux options : un FERR ou une rente. De plus, comme c’est le cas dans la plupart des décisions fiscales ou de planification financière, la meilleure option sera basée sur la situation financière et familiale personnelle, la tolérance au risque, le coût de la vie et la disponibilité d’autres sources de revenus pour faire face à ce coût de la vie.
L’option de la rente a les avantages indéniables d’être simple et fiable. Pour un montant forfaitaire payé au contribuable, l’émetteur de la rente convient de payer au contribuable un certain montant d’argent, généralement une fois par mois, pour le restant de la vie du titulaire de la rente. Les rentes peuvent aussi être assorties d’une période de garantie, au cours de laquelle les paiements de la rente se poursuivent pendant une période de temps spécifiée (cinq ans, dix ans), même si le contribuable décède pendant cette période. Le montant du revenu mensuel qui peut être reçu dépend, bien évidemment, du montant souscrit, mais également du sexe du contribuable et tout particulièrement de son âge. Actuellement, le taux de rente actuel pour 100 000 $ payés par un contribuable âgé de 70 ans à l’émetteur de l’annuité va de 579 $ à 643 $ par mois pour un homme et de 515 $ à 572 $ pour une femme (le taux actuel est fixé par la société émettrice de la rente). Ces taux ne comprennent pas de période de garantie.
Pour les contribuables dont l’objectif principal est d’obtenir un flux de rentrées garanti pour le restant de leur vie sans avoir à assumer la responsabilité de prendre des décisions de placement ou de risque de placement, l’option de la rente peut être attrayante. Toutefois, certains de ses désavantages potentiels doivent être pris en compte. Tout d’abord, le choix d’une rente est irréversible. Lorsque le contribuable a signé le contrat de rente et transféré les fonds, il est lié à ce contrat pour le restant de sa vie, quel que soit le changement de circonstances qui pourrait faire que cette rente ne convienne plus. Ensuite, à moins que le contrat de rente n’inclue une période de garantie, il n’y a aucun moyen de savoir combien de paiements recevra le contribuable. S’il décède peu après que la rente ait été établie, il n’y aura aucun remboursement des montants investis – une fois que le transfert initial est effectué au moment de l’achat de la rente, tous les fonds transférés appartiennent à la société émettrice de la rente. De plus, la plupart des échéanciers de paiement des rentes ne sont pas indexés sur l’inflation – même s’il est possible d’obtenir une rente dont les paiements sont indexés, le fait de bénéficier de cette caractéristique abaissera substantiellement le montant versé mensuellement. Enfin, si le montant payé pour obtenir la rente constitue la majeure partie ou la totalité des actifs du contribuable, la souscription à un contrat de rente signifie que le contribuable ne laissera aucun bien à ses héritiers.
La deuxième option qui s’offre aux contribuables est de décaisser leur REER et d’en transférer tout le solde à un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR). Un FERR fonctionne en grande partie comme un REER, à deux exceptions majeures près. Premièrement, il n’est pas possible de cotiser à un FERR. Deuxièmement, le contribuable doit retirer un montant de son FERR (et payer l’impôt sur ce montant) chaque année. Le montant du retrait minimum est un pourcentage du solde existant basé sur l’âge du contribuable au début de l’année. Bien que le contribuable puisse retirer davantage au cours d’une année, ou effectuer des retraits d’un montant forfaitaire (et payer l’impôt sur ces retraits) il ne peut pas retirer moins que le montant minimum requis pour son groupe d’âges.
Si un contribuable a des économies placées dans un FERR, il peut investir ces fonds dans les mêmes instruments de placement que ceux qui étaient utilisés lorsque ces fonds étaient détenus dans un REER, et ces fonds peuvent continuer à croître sur une base exonérée d’impôt, comme les fonds placés dans un REER. Certes, la possibilité de continuer à détenir des placements qui peuvent croître sur une base exonérée d’impôt procure beaucoup de flexibilité au contribuable, outre un potentiel de croissance de la valeur, mais ces avantages ont un prix : le risque associé au placement. Comme c’est le cas avec tous les placements, la valeur des investissements dans un FERR peut augmenter – ou diminuer – et le contribuable assume tout le risque du placement. Lorsque les choses se déroulent selon le souhait de tout investisseur, le revenu du placement est gagné alors que le capital sous-jacent du contribuable est maintenu, mais bien entendu, le résultat n’est pas garanti.
Au décès du titulaire du FERR, tous les fonds restants dans le FERR peuvent être transférés, exonérés d’impôt, à son/sa conjoint(e). S’il n’y a pas de conjoint(e), les fonds restants dans le FERR seront considérés comme des revenus du titulaire du FERR au cours de l’année de son décès, et le solde après le paiement de l’impôt sera incorporé dans ses biens, aux fins de distribution à ses bénéficiaires.
Bien que la comparaison ci-dessus entre les FERR et les rentes se concentre sur les avantages et les inconvénients de chacun, il n’est pas nécessaire (et dans la plupart des cas, cela est déconseillé) de limiter les options à l’un ou l’autre choix. Il est possible d’atteindre, dans une certaine mesure, des objectifs qui pourraient sembler inconciliables : bénéficier de la sécurité d’un revenu pour le restant de sa vie et avoir la possibilité de faire croître le capital (et les biens). La combinaison des deux options – rente et FERR – maintenant ou dans le futur, peut contribuer grandement à l’atteinte de ces deux objectifs.
Pour chacun de nous, retraité ou non, toutes les dépenses sont une combinaison d’éléments obligatoires ou facultatifs. La première catégorie est pratiquement composée des dépenses engagées pour payer les impôts, le logement (location ou coût d’entretien d’une maison), la nourriture, les assurances et (tout particulièrement pour les Canadiens plus âgés), les frais médicaux remboursables. La seconde catégorie de dépenses facultatives comprend les dépenses pour les loisirs, les voyages et les passe-temps ou la satisfaction des centres d’intérêt. Une stratégie qui utilise une partie des économies placées dans un REER pour créer un flux de rentrées sûr tout au long de la vie afin de couvrir les coûts obligatoires peut éviter le souci d’épuiser ses ressources de son vivant, tandis que le solde des économies peut être investi dans un FERR en vue de le faire croître pour couvrir les dépenses obligatoires.
Un tel flux sûr de rentrées peut, bien sûr, être créé en achetant une rente. De plus, bien que la plupart des contribuables ne soient pas de cet avis, le Régime de pensions du Canada et la Sécurité de la vieillesse ont de nombreux attributs d’une rente, outre l’avantage d’être tous les deux indexés sur l’inflation. À l’âge de 71 ans, tous les contribuables qui sont admissibles au RPC et à la SV commenceront à recevoir ces prestations mensuelles. Par conséquent, lorsqu’ils doivent choisir le FERR ou la rente à cet âge-là, les contribuables devraient inclure dans leurs calculs la mesure dans laquelle les prestations de RPC et de SV paieront leurs frais de subsistance obligatoires.
À compter du mois de juin 2018, pour la plupart des Canadiens (tout particulièrement ceux qui ont vécu au Canada pendant 40 années après l’âge de 18 ans), le montant maximum de prestation de la SV est d’environ 590 $ par mois. Le montant des prestations du RPC que recevra le contribuable variera en fonction de ses antécédents professionnels, mais la prestation maximale actuelle qui peut être reçue à l’âge de 65 ans est de 1 050 $. (Si la perception de l’une ou l’autre de ces prestations est reportée après l’âge de 65 ans, ces montants augmentent). Par conséquent, un contribuable qui reçoit, à lui seul, les montants maximums des prestations du RPC et de la SV à l’âge de 65 ans percevra un revenu annuel qui s’établira juste au-dessous de 20 000 $ (soit un peu plus de 1 600 $ par mois). Pour un couple marié, bien entendu, le revenu annuel combiné du RPC et de la SV peut totaliser près de 40 000 $ par année, ou 3 200 $ par mois. Même si un revenu de 20 000 $ par année est insuffisant pour procurer une retraite confortable, les personnes qui prennent leur retraite en bonne santé financière – c’est-à-dire sans aucune dette – peuvent couvrir leurs frais de subsistance obligatoires. Autrement dit, la plupart des Canadiens qui doivent faire le choix entre une rente et un FERR disposent déjà d’une source de revenus effectivement garantie pour le restant de leur vie et indexée sur l’inflation. Les contribuables qui envisagent d’acheter une rente en vue de créer le flux d’entrées requis pour couvrir les dépenses obligatoires devraient d’abord déterminer le montant de ces dépenses qui peut déjà être couvert par la combinaison de ses prestations (et de celles de leur conjoint[e]) du RPC et de la SV. Le montant de toute rente achetée peut alors servir à couvrir le restant de ces dépenses.
Même si les options disponibles à un contribuable qui atteint l’âge de 71ans pour structurer son futur revenu de retraite sont relativement simples, ça n’est pas le cas des nombreux facteurs dont il faut tenir compte pour les évaluer et prendre la décision. C’est pour cela que consulter un conseiller financier indépendant sur la bonne combinaison de ces choix et placements n’est pas seulement une bonne idée, mais une nécessité.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
De nombreux Canadiens sont convaincus qu’au printemps, lorsque les températures remontent, le prix du carburant augmente également. Que ce soit le cas tous les ans ou non, cette année, les statistiques vont assurément dans ce sens. À la mi-mai, Statistique Canada a publié son indice des prix à la consommation mensuel, lequel montre que les prix de l’essence ont augmenté de 14,2 %. À la troisième semaine de mai, le prix du litre d’essence au Canada allait de 125,2 cents (au Manitoba) à 148,5 cents (en Colombie-Britannique). Le 23 mai, le prix moyen au Canada s’établissait à 135,2 cents le litre, soit une hausse de plus de 25 cents le litre par rapport à la moyenne de l’année dernière à cette date.
De nombreux Canadiens sont convaincus qu’au printemps, lorsque les températures remontent, le prix du carburant augmente également. Que ce soit le cas tous les ans ou non, cette année, les statistiques vont assurément dans ce sens. À la mi-mai, Statistique Canada a publié son indice des prix à la consommation mensuel, lequel montre que les prix de l’essence ont augmenté de 14,2 %. À la troisième semaine de mai, le prix du litre d’essence au Canada allait de 125,2 cents (au Manitoba) à 148,5 cents (en Colombie-Britannique). Le 23 mai, le prix moyen au Canada s’établissait à 135,2 cents le litre, soit une hausse de plus de 25 cents le litre par rapport à la moyenne de l’année dernière à cette date.
Bien que dans certains cas, les Canadiens puissent réduire l’incidence de la hausse du prix de l’essence en réduisant les déplacements qu’il effectuent avec leur véhicule, en réalité, pour la plupart d’entre nous, il est impossible d’éviter de conduire quotidiennement une automobile, et l’essence représente donc une dépense obligatoire. Cela est tout particulièrement vrai pour ceux qui doivent conduire tous les jours pour se rendre à leur travail et, de plus en plus, ce trajet est de plus en plus long, car les particuliers et les familles déménagent de plus en plus loin de leur lieu de travail pour trouver un logement à prix abordable. Enfin, pour de nombreux Canadiens qui vivent dans un endroit non desservi par les transports publics ou pour lesquels le moyen de transport public disponible ne constitue pas une option quotidienne pratique, l’automobile reste leur seule option.
Malheureusement, pour la plupart des contribuables, aucun allègement n’est offert par notre système fiscal pour atténuer les frais de conduite entre leur domicile et leur lieu de travail et vice versa, car ces frais de conduite, qu’ils soient ou non liés au travail, sont considérés comme des dépenses personnelles pour lesquelles aucune déduction ni aucun crédit ne peuvent être demandés, quelle que soit l’importance de leur coût. Ceci étant dit, dans certaines circonstances (plutôt rares), les employés peuvent demander une déduction des frais de déplacement liés à leur travail.
C’est le cas lorsqu’un employé doit, en vertu de son contrat de travail, utiliser son véhicule personnel pour les déplacements liés à son travail. Par exemple, un employé peut, dans le cadre de son travail, être obligé de se rendre sur les lieux de ses clients pour des besoins de réunions ou autres activités professionnelles et pour cela, devoir utiliser son propre véhicule. Si l’employeur peut certifier, dans le formulaire T2200, que l’employé est normalement tenu de travailler en dehors de son lieu de travail ou à divers endroits, qu’il doit payer ses frais pour ces déplacements effectués avec son propre véhicule à moteur, et que l’employeur ne lui accorde aucune indemnité non imposable pour de telles dépenses, l’employé peut alors déduire les frais engagés pour ces déplacements professionnels. Les frais déductibles comprennent :
- le carburant (essence, propane, huile);
- les frais d’entretien et de réparation;
- les primes d’assurance;
- les droits d’immatriculation et les permis;
- les intérêts payés sur un emprunt pour acheter le véhicule;
- les frais de location admissibles du véhicule;
- l’amortissement, sous forme de déduction pour amortissement.
Dans la plupart des cas, le contribuable utilisera le même véhicule pour ses déplacements personnels et professionnels. Si c’est le cas, seule la partie des frais engagés pour les déplacements professionnels en automobile peut être déduite et l’employé doit conserver un registre du total des kilomètres parcourus et des kilomètres parcourus pour des raisons professionnelles. De plus, bien évidemment, les reçus doivent être conservés pour documenter toutes les dépenses engagées et pour lesquelles une déduction est demandée.
Bien qu’aucune limite (autre que la limite générale du caractère raisonnable) ne soit appliquée au montant des frais qui peuvent être déduits dans les quatre premières catégories de frais citées ci-dessus, des limites et des restrictions s’appliquent aux déductions autorisées pour les intérêts, les frais de location admissibles et les demandes d’amortissement. Les règles qui régissent ces demandes, le traitement fiscal des allocations pour frais de véhicule à moteur des employés, et les déductions autorisées pour l’utilisation de véhicule liée à l’emploi sont généralement décrites sur le site Web de l’Agence du revenu du Canada à l’adresse